jeudi 31 mai 2012

Martin Fejér GETTÓFALAK című fotókiállítására, a Rumbach Sebestyén utcai zsinagógába 2012. június 7-én MEGHÍVÓ


 

Az ÓVÁS! Egyesület minden érdeklődőt szeretettel vár
Martin Fejér GETTÓFALAK című fotókiállítására,
a Rumbach Sebestyén utcai zsinagógába 2012. június 7-én 18.00 órakor.
A kiállítást Konrád György nyitja meg.
Közreműködik Réti Anna, Falperformance című előadásával.
A Falperformance résztvevői: Darvas Kristóf, Simányi Zsuzsanna, Körmendy Pál, Réti Anna, egy harmonika, egy tégla, öltönyök, cipők.
A kiállítás 2012. július 1-ig látogatható.
"....egy olyan városnegyedben, amely Raoul Wallenberg és Carl Lutz emlékét is meg tudta őrizni, el kell még végezni egy igen fontos régészeti feladatot, nevezetesen a régi gettófal helyének pontos feltárását -- annak érdekében, hogy előkerüljenek további, még létező nyomok, és így "látható emléke" is fennmaradhasson annak a tragédiának, amelyet ez a gettó jelentett." Michel Polge UNESCO szakértő
A gettót határoló falak teljes körű feltárása és védelmének biztosítása azonban máig nem történt meg.
Az idei Wallenberg-évről az ÓVÁS! Egyesület a kevesek által ismert, súlyosan veszélyeztetett gettófalakról készült fotósorozattal kíván megemlékezni.
A kiállítást a Budapest Bank Budapestért Alapítvány támogatta.


ÓVÁS! elérhetőségei:
Martin Fejér elérhetőségei:


Aucun des huit candidats à la zone euro ne remplit les critères

"Aucun des huit pays qui sont sur la liste d'attente pour entrer dans la zone euro ne remplit pour le moment les critères requis, a fait savoir mercredi la Banque centrale européenne dans son dernier rapport sur la convergence." La suite sur lesechos.fr

La Hongrie, le « potentiel » et le monde des possibles

"Les Hongrois souligneraient avec fierté que leur pays possède de bons vins, une nourriture savoureuse et qu’il est peuplé de gens polis. Mais les experts en relations publiques ne croient pas à cela, l’État leur ayant commandé une campagne de publicité basée sur le « potentiel » du pays. De la présidence du pays à la tête de l’Union européenne en passant par l’éducation, la nourriture et les ressources naturelles, voici un aperçu des meilleurs côtés de la Hongrie." La suite sur cafebabel.fr

mercredi 30 mai 2012

L'UE pourrait proposer une reprise de l'aide à la Hongrie

"La Commission européenne pourrait proposer mercredi de lever la suspension du versement d'une aide de près d'un demi-milliard d'euros accordée à la Hongrie, écrit le quotidien Nepszabadsag, citant une source gouvernementale hongroise.
Décision examinée le 22 juin

Les ministres des Finances de l'Union européenne (Ecofin) ont gelé en mars 495 milliards d'euros d'aide provenant du Fonds de cohésion européen que la Hongrie devait recevoir en 2013, faute de discipline budgétaire suffisante.

Sur proposition de l'Allemagne et de l'Autriche, ce dernier pays ayant une forte présence dans le secteur bancaire hongrois, l'Ecofin a toutefois donné à Budapest la possibilité d'échapper à cette sanction en prenant des mesures de redressement d'ici juin. Il devrait rééxaminer sa décision le 22 juin.

Selon Nepszabadsag, qui cite le secrétaire d'Etat hongrois aux Affaires européennes Eniko Gyori, la Commission européenne pourrait proposer dès mercredi de lever la suspension de l'aide lorsqu'elle publiera ses recommandations aux Etats membres (attendues à 13h)." La suite sur 20minutes.fr

Pour un nouveau Baby boom, punissons les personnes stériles!

"Comment faire remonter le taux de fécondité des Hongrois, l’un des plus faibles au monde ? Un véritable casse-tête pour le gouvernement, qui propose une solution surprenante et inédite.
Le gouvernement réfléchit actuellement à l'introduction d'un modèle de retraite qui récompense les couples avec plus de deux enfants. Selon le projet intitulé « New Baby Boom », plus les enfants seront nombreux dans une famille, plus leurs parents accumuleront de points qui seront convertis en droits de retraite, selon les informations de l’agence de presse hongroise MTI.
Le projet va même beaucoup plus loin car il ne s’agit pas seulement de récompenser les parents prolifiques, mais aussi de sanctionner les personnes qui ne l’ont pas été assez ! Ainsi, ceux et celles ayant eu un seul ou pas d’enfant du tout perdront des points et des droits de retraite." La suite sur hu-lala.org

Les Roms vivent encore moins bien en France qu’en Hongrie

"Pour les Roms, il ne fait pas bon vivre en Espagne, au Portugal ou même en France. Selon une étude internationale, ils vivent dans un dénuement encore plus grand à l'Ouest qu'à l'Est de l'Europe. Et les enfants sont totalement exclus du système scolaire.
Publié conjointement par l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne (FRA, Fundamental rights agency) et par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), un nouveau rapport éclaire sur la situation des Roms dans onze pays de l’Union européenne [1].
Ils sont entre 10 et 12 millions à vivre en Europe et restent la communauté la plus discriminée d’Europe, quel que soit le pays. Ce rapport tend à comparer la situation des Roms et des non-Roms [2] habitant dans une même zone en ce qui concerne l’emploi, la santé, l’éducation et le logement." La suite sur terraeco.net

Hongrie/FMI: le parlement modifie la loi sur la banque centrale

"Le parlement hongrois a voté mardi la modification d'une réforme controversée de la banque centrale (MNB), exigée par Bruxelles et le Fonds monétaire international (FMI) en échange de négociations sur un prêt dont la Hongrie a besoin pour assainir ses finances.

Mais cette version modifiée de la loi, qui a été adoptée avec 313 voix pour et 36 contre, ne répond pas à l'ensemble des objections de l'Union européenne (UE) et du FMI.

Les modifications adoptées mardi suppriment la possibilité d'une future fusion entre la MNB et le PSZAF (Organe de supervision des institutions financières), qui était propre à diluer le pouvoir du président de la banque centrale et à entamer en conséquence l'indépendance de l'institution face aux pouvoirs politiques." La suite sur romandie.com

mardi 29 mai 2012

Re-inauguration du mémorial « l’Interpellant » place Jászay Mari à Budapest








Le 24 mai 2012 17h re-inauguration du mémorial « l’Interpellant » place Jászay Mari à Budapest, côté Nord du Pont Marguerite.

Souvenons-nous ensemble avec:
József Schweitzer rabbin en chef de Hongrie en retraite
László Fekete cantor
László Donáth pasteur de l’Église Évangélique
Anna Stein peintre et sculpteur (Paris)
János Bogdán représentant de la communauté Rom
Éva     Rácz survivante de l’Holocauste

Étaient présents : Monsieur François Laquièze, conseiller culturel de l’Ambassade de France, directeur de l’Institut Français à Budapest,
Monsieur Jozsef Tóth, Maire du 13-ème Arrondissement de Budapest
Monsieur Tibor Szanyi, Député de l’Assemblée Nationale
Monsieur Romsits historien
Madame Anna Perczel urbaniste
Monsieur Victor Karády sociologue
Madame Éva Vàmos journaliste
Monsieur Andràs Szilágyi architecte de la Galerie de Budapest
Madame Katalin Hajdu de la Galerie Abigail
Madame Magda Szabó de la Galerie Kálmán Makláry


L’événement a été organisé par
Anna Stein
Anna Perczel
Katalin Pécsi-Pollner
E. Nagy Katalin


Stein Anna, az 1956 óta Párizsban élő magyar festő- és szobrászművész dunaparti holokauszt mozaikját, az Égbekiáltó című emlékművet ma /máj.24.-csütörtök/ délután 5 órakor újraavatják.
Az 1944 végén meggyilkolt, Dunába lőtt több tízezer zsidó emlékére állított mozaik–emlékművet eredetileg 1990-ben avatták fel. A Margit híd újjáépítésekor azonban az alkotás – emberi hanyagság miatt .- megsérült, gyakorlatilag tönkrement, ezért restaurálni kellett. A nemrég helyreállított művet a pesti oldalon, a Jászai Mari tér mögötti Duna parton, ma újraavatják.

Michelle Moreau Ricaud - Le groupe Balint cheval de Troie de la psychanalyse en médecine ?

Nous avons le plaisir de vous inviter, dans le cadre du cycle de conférences 2012, à celle qu’animera

« LA PSYCHANALYSE AUTREMENT »,
Madame Michelle MOREAU RICAUD
Docteur en psychologie,
Membre et secrétaire analytique du Quatrième Groupe

Le groupe Balint
cheval de Troie de la psychanalyse en médecine ?

Michael Balint (1896-1970), médecin psychiatre et psychanalyste de la troisième génération, d’origine hongroise puis exilé en Grande-Bretagne en 1939, crée à l’Institut Tavistock de Londres dans les années 1950 avec Enid Balint, un dispositif de formation recherche pour les travailleurs sociaux, dont le coeur témoigne de l’influence de la théorie psychanalytique.
Exporté en médecine, ce dispositif va être expérimenté par un petit nombre de médecins volontaires. Proposé au National Health Service qui cherche à réformer la médecine, il s’avère pionnier pour former à la relation médecin–patient, introduisant la dimension de l’inconscient dans la médecine par le biais du transfert/contre-transfert.
L’ouvrage de Balint, The Doctor, his Patient and the Illness, rendant compte de cette expérience et traduit dès 1960 aux PUF par J.P.Valabrega, va lancer en France puis en Europe le Mouvement Balint.

Lundi 18 juin 2012 à 20h15
Grande salle - Fondation de Nant, 1804 Corsier s/Vevey (Suisse)
ENTRÉE LIBRE

Bibliographie de Michelle MOREAU RICAUD
Michael Balint. Le renouveau de l’Ecole de Budapest.
Toulouse - Erès, réédition 2007.
CET OUVRAGE EST DISPONIBLE À LA LIBRAIRIE DE LA FONTAINE À VEVEY
www.nant.ch

Le vrai visage du nouveau gouvernement hongrois, par Mihály Csakó

"Mihály Csakó est sociologue hongrois engagé dans les mouvements civiques contre le gouvernement Orban et les groupes néo-nazis en Hongrie. Il était ce weekend sur le plateau des Glières pour apporter son témoignage et lancer un appel à résister.
"Citoyens Résistants d’Hier et d’Aujourd’hui, Bonjour !
J’arrive d’un pays où nous apprenons résister.
J’arrive de la Hongrie.
Après 20 ans d’expérimentation avec la démocratie, mon pays est retombé dans l’autoritarisme qu’on a déjà connu entre les deux guerres et sous le régime dit le socialisme réel. L’autoritarisme actuel n’est pas rouge, mais tricolore.
C’est pourquoi nous devons apprendre ou réapprendre résister." La suite sur humanite.fr

Budapest la nostalgique se fâche avec ses voisins

Le passé agité”, titre Népszabadság, qui consacre sa Une aux réactions que suscite en Europe la nostalgie affichée par le gouvernement nationaliste de Viktor Orbán pour le régime fasciste de l’amiral Miklós Horthy (1920-1944). Récemment, le magazine Magyar Narancs avait raconté comment le culte de Horthy avait repris vie : un peu partout dans le pays, des statues du dictateur et des plaques commémoratives de son régime étaient inaugurées, avec la bénédiction des municipalités liées à la Fidesz, le parti d’Orbán, du gouvernement et de la presse conservatrice.
Le dernier épisode en date concerne la Roumanie, où vit une importante communauté magyarophone, et où l’inhumation des cendres du poète controversé d’origine hongroise József Nyirő (1889-1953), soutenue par le gouvernement de Budapest, a été interdite par les autorités de Bucarest. Ramenées d’Espagne, où Nyirő était mort, pour être inhumées dans son village natal d’Odorheiul Secuiesc, en Transylvanie, les cendres sont actuellement bloquées à Budapest. Les autorités roumaines en refusent l’entrée sur le territoire national, déclenchant ce que le quotidien roumain Evenimentul Zilei a qualifié de “chasse aux cendres”. “Certains politiques de Budapest contribuent à faire l’éloge d’une personnalité antisémite et liée à l’extrême droite”, commente Népszabadság. Or la Roumanie interdit depuis 2002 toute commémoration et tout hommage rendu aux héros du fascisme et de l’antisémitisme." La suite sur presseurop.eu

Catherine Nyéki - Exposition (Parizone@Dream) Samedi 9 juin 2012 - Dimanche 10 juin 2012 à La Gaîté Lyrique

Sélection de vidéos // Catherine Nieki
Catherine Nyeki investit quelques éclaireuses de la Gaîté Lyrique pour présenter ses vidéos fascinantes et étranges d’un monde hybride et inconnu.

Catherine Nyeki sera présente de 14h00 à 18h00 samedi et dimanche et sera heureuse de nous y rencontrer
gaite-lyrique.net

dimanche 27 mai 2012

A mi-mandat, Viktor Orban est maître en son royaume, mais isolé en Europe

"En l'espace de deux ans, le Premier ministre conservateur Viktor Orban, "Viktator" pour ses détracteurs, a méthodiquement renforcé sa mainmise sur la Hongrie, au prix d'un isolement international rare au sein de l'Union européenne et d'une nette dégradation de la situation économique de son pays.
A mi-mandat de la législature, son parti, le Fidesz, qui dispose de la majorité des deux tiers au parlement, n'a eu de cesse d'étendre son influence dans tout l'appareil d'Etat.
Le Fidesz a "façonné le pays à son goût" - "l'Orbanistan" - avec une nouvelle Constitution, rédigée rapidement et sans consultations, un processus "indigne", a déclaré à l'AFP Kornélia Magyar, directrice de l'institut d'analyses politiques Magyar Progressziv Intézet." La suite sur liberation.fr

samedi 26 mai 2012

Atelier de cuisine hongroise avec Mária Kövendy 2-3 juin Institut hongrois

Vous voulez connaître les secrets de la cuisine hongroise ?
Apprenez les trucs et astuces pour réaliser des plats typiquement hongrois sous la direction d’une excellente cuisinière francophone. Nos cours se dérouleront en groupe de 6-8 personnes maximum sur une durée d’environ 3h, le matin et l’après-midi.

Samedi
10h - 13h : goulache – gâteau de crêpes
16h – 19h : soupe « palóc » aux haricots verts – « vargabéles » (dessert)

Dimanche
10h-13h : poulet au paprika avec « nokedli » (gnocchis hongrois) – crêpes au fromage blanc
16h-19h : « vadas » (viande en sauce chasseur) – « császármorzsa » (dessert au semoule de blé)
19h : conférence/débat sur la gastronomie traditionnelle et moderne, dégustation avec Csaba Harmath et Mária Kövendy

INSTITUT HONGROIS – COLLEGIUM HUNGARICUM, PARIS
92, rue Bonaparte 75006 Paris
Informations : accueil@instituthongrois.fr | +33 1 43 26 06 44
Frais de participation : 15€ / séance.

József Attila - Flóra


Latinovits Zoltán verset mond
A écouter sur Youtube

A lire ici
http://mek.oszk.hu/00700/00707/html/vs193701.htm

vendredi 25 mai 2012

Zsuzsanna en concert au Théâtre de Belleville le 11 juin 2012 à 21 h

En hongrois, en rom, en français, en anglais, en yiddish, Zsuzsanna Várkonyi interprète, à sa manière, des airs traditionnels des Pays de l'Est ou ses propres créations, qu'elle accompagne à l'accordéon.
Entre énergie rock, complainte folk et blues de L'Est, elle crée un univers gai et profond où rythme et expressivité prédominent.

"Musicienne instinctive et perfectionniste, Zsuzsanna envoûte par sa présence et par le timbre de sa voix, mélancolique dans le médium, pure et liquide dans l’aigu." Le Monde

Voix, accordéon Zsuzsanna Várkonyi
Guitare Csaba Palotai
Violon Frédéric Norel
Contrebassebasse Mátyás Szandai

Théâtre de Belleville
94 rue du Faubourg du temple
75011 Paris
Metro Belleville (L 2 ou L 11) ou Goncourt (L 11)
Bus 46 ou 75
Réservation 01 48 06 72 34
Tarif Plein 15€ et Tarif Réduit 10€

Théâtre de Belleville


www.myspace.com/zsuzsannavarkonyi

Le parlement hongrois adopte une version plus souple de la loi sur les médias

"Le parlement hongrois, où le Premier ministre conservateur Viktor Orban dispose d'une majorité des deux-tiers, a adopté jeudi une version plus souple de sa loi controversée sur les médias.
L'amendement à la loi, approuvé à 257 voix contre 51, porte essentiellement sur la protection des sources des journalistes.
Le 11 mai, le parti au pouvoir, le Fidesz de Viktor Orban avait déposé les modifications au parlement, saluées par le Conseil de l'Europe qui avait jugé qu'elles allaient "dans le bons sens".
Selon le nouveau texte, les journalistes ne pourront notamment "plus être obligés de dévoiler l'identité de leurs informateurs". Cette protection des sources est également valable après un éventuel départ du journaliste de son poste." La suite sur 7sur7.be

Bela Tarr ferme sa société de production

"C’est un mail lapidaire, triste comme un renoncement, presque un faire-part de décès : « Chers amis, dit le message, à la demande de Bela Tarr, nous vous envoyons les communiqués suivants. » Les pièces jointes sont courtes : une liste de films produits par TT Filmhühely et l’annonce que la société de production de notre ami Bela, génial cinéaste hongrois, cesse ses activités." La suite sur telerama.fr

jeudi 24 mai 2012

Hongrie: cinéma écrasé

Dans le texte ci-dessous, la société de production de Béla Tarr annonce sa fermeture, suite à la mainmise du régime hongrois d’extrême droite sur le cinéma, et l’imposition à la tête de ses structures du producteur hollywoodien Andrew Vajna.

Déclaration finale
Nous aimerions informer nos amis et collègues, ainsi que le public, que TT FILMMŰHELY interrompt ses activités et ferme ses bureaux à la fin du mois de mai 2012. Nous n’avons d’autre choix que de prendre acte du fait que, malgré nos efforts, notre situation est devenue intenable.
Durant les neuf dernières années, nous avons travaillé de manière responsable et dans l’honneur, au mieux de nos capacités, et nous avons fait de notre mieux pour contribuer au développement du cinéma hongrois et plus général au développement de cet art universel.
Nous avons essayé de soutenir toutes les initiatives qui, dans cette industrie du film qui relève de plus en plus du show business, manquaient d’espace et avaient du mal à respirer.
Nous regrettons profondément de n’avoir pas réussi à mener à bien certains projets en lesquels nous croyions et auxquels nous avons consacré énormément d’énergie.
Tous nos films et tous les événements que nous avons organisé sont placé sous le signe du respect de la dignité humaine. Nous nous sommes toujours tenus aux côtés des faibles et des humiliés, et nous les avons défendus par tous les moyens dont nous disposions.
Nous sommes fiers et heureux que les derniers films auxquels nous avons participé ont tous été présentés dans les plus grands festivals.
Nous sommes convaincus que le temps viendra où la liberté des arts et leur indépendance vis-à-vis de la politique sera à nouveau respectée.
Budapest, May 24th, 2012


Béla Tarr Gábor Téni

Source : slate.fr

La Saga des Karinthy

Par Michelle Moreau Ricaud

Voilà 125 ans que le grand écrivain Frigyes Karinthy est né. Et vingt ans que Ferenc Karinthy est mort. L’Institut Hongrois fêtait cet événement, le 9 mai 2012, par une soirée littéraire intitulée « Voyage autour des Karinthy ». On y évoquait cette famille ou plutôt cette dynastie.

Présentation des personnages : l’ancêtre, Frigyes Karinthy (1887-1938), puis Ferenc Karinthy (1921-1992), honorés par leurs descendants présents Pierre Karinthy et Marton Karinthy. Pierre et Judith Karinthy ont traduit ensemble les ouvrages de la famille Karinthy, de Frigyes et Ferenc, ainsi que d’autres auteurs hongrois, publiés notamment chez Viviane Hamy et Denoël. Quant au petit-fils de Frigyes, Marton Karinthy, il est directeur et metteur en scène de théâtre à Budapest. Et il a renoué avec l’écriture avec Les Démoniales et Porte de la tempête.
La famille a abandonné le judaïsme et s’était convertie à la création littéraire. Beaucoup de traumas et de pertes dans la vie de Frigyes et de ses descendants (les deuils : la mort de la première femme de Frigyes, les guerres, et comme pour tous les Hongrois, le Traité de Trianon, etc.). Cette famille, bohème et féconde, compte donc déjà trois générations d’auteurs pour l’instant : Frigyes, Ferenc, Marton…

Bien mise en scène, la soirée a commencé par des informations projetées sur écran : le site Karinthy, avec des mots-clés, permet de retrouver des Nouvelles, écrites dans le style ironique, insolent, ludique, propre à cet auteur. Ainsi: « Halandzsa », charabia inventé, mot passé maintenant dans la langue commune ; « L’exécution » ; « Racisme » ; « Propagande » : un régime politique est proposé vantant ses mérites; « Histoire » : deux femmes parlent chiffons à travers les différentes guerres qui se succèdent et on ne saura pas la fin de l’histoire …
Puis un collègue, Paul Wiener, a présenté succinctement la personne et l’œuvre de Karinthy, et Marton Karinthy a évoqué sa famille, en hongrois et traduit par Judith Karinthy. Il a mené une véritable « enquête », essayant d’en découvrir les secrets. Son récit était entrecoupé d’aphorismes, dits par Pierre Karinthy et d’extraits de l’œuvre de Frigyes lus par un jeune comédien, Matthias X. Citons juste ce piquant « Descartes », version féminine : « Mon mari pense, donc je suis ». Enfin un court métrage, tiré de la nouvelle « Rencontre avec un jeune homme » termina la soirée avec le traditionnel vin de Hongrie.

Karinthy est devenu « une référence centrale en Hongrie » : un sujet du baccalauréat de cette année n’actualise-t-il pas sa pérennité ? «  Ecrivain de l’absurde et (pré-) dada » avant l’heure, il joue constamment avec les mots, le sens, etc. Auteur fécond de romans, nouvelles, science-fiction, il était surtout connu pour ses pastiches qui régalaient ses amis de Budapest, lors des soirées passées dans les cafés, tels le New York, le Central, etc.
Était-il misogyne ? Capillaria ou le pays des femmes, parodie de la guerre de sexes, et certains aphorismes pourraient nous le faire croire ; mais Marton nous rappelle qu’il avait quatre sœurs ! Son fils, Gabor, « Le nain géant », « Le prince des douleurs », a certainement été malade mental. Son frère, Ferenc, un joueur de polo, roman kafkaïen Epépé, nous fait partager l’angoisse d’un homme partant à un congrès, perdu dans un aéroport, perdu dans un pays, cherchant la frontière, retrouvant la source de rivière qu’il va suivre pour sortir du pays, pouvant indiquer une désorientation psychique, politique, etc. Il était fort critique de ce « communisme de Goulash ». L’écrivain hongrois, isolé dans le monde, dans ces temps-là plus que de nos jours, porte le poids du fardeau de tous les Hongrois et celui de l’humanité.
Karinthy était un amuseur ; il se moque du bourgeois, il veut l’épater, comme le montrent certains aphorismes célèbres de cette famille. « Les chaînons », est-il à l’origine du Facebook ? Il faisait du théâtre politique dans les rues, un peu comme le théâtre de l’opprimé d’Augusto Boal des années 70 ‘s? Il cherchait constamment la provocation, s’habillant, par exemple, de pantalons de flanelle et T-shirt blanc, mais sortant une barre de fer à la main… ou avec ses copains écrivains, jetant la clé du café New York dans le Danube, pour qu’il ne ferme pas la nuit. Il « casse les murs de la littérature » en caricaturant des ouvrages, caricatures qui deviendront plus connues que les originaux ! cependant c’était un honneur d’être caricaturés par lui. Reconnu dans la rue par des passants qui en restaient bouche bée, il leur disait : « Oui je suis Karinthy. Reprenez-vous, revenez à vous ! ». Il était si apprécié que les bus s’arrêtaient pour le prendre alors qu’il habitait au milieu d’une rue.
Il a mené une vie assez idyllique. Sa première femme était une actrice de la compagnie Thalia. Quelques problèmes conjugaux s’expliquaient, disait-il, par le fait d’un …« mariage mixte » ! d’où le paradoxe qu’il s’amusait à répéter : « Comment un homme et une femme pourraient-ils se comprendre : ils ne désirent pas la même chose : l’homme désire la femme et la femme désire l’homme. »
Un aphorisme, cité d’ailleurs par Freud : « J’ai rêvé que j’étais deux chats et que je jouais ensemble ».
Karinthy le philosophe, le sage, est moins connu que l’humoriste, qui en souffrait et utilisait la métaphore de la pomme de terre (dont on ne garde qu’une partie, jetant l’autre.)
La guerre va le déprimer et ses pensées cyniques lui font inventer une « Conserve d’hommes ». On trouve aussi chez lui des thèmes bibliques (Barrabas)
Son projet d’écrire « La nouvelle grande Encyclopédie » n’a pas pu se réaliser, trop chargé de famille : un deuxième mariage, un fils apporté de chaque côté plus un commun, à eux, d’où leur blague bien connue : « votre fils et mon fils se disputent avec notre fils », humour d’une famille recomposée. Il avait anticipé une tumeur dont il a souffert et été opéré vingt ans plus tard. « Voyage autour de mon crâne», montre son auto- observation, et sa dignité humaine et refus de la souffrance. Il vit encore deux ans, après son opération, de café en café, et dans un travail intense, fiévreux.
Son fils, lui, ne voulait pas écrire. Pourtant, caché dans une cave pendant le nazisme - sa femme est morte Auschwitz - il écrit « l’Évocation des esprits », qui est une vie de son père , « Confiture d’abricots, « L’âge d’or », « L’escalier », « Le vie théâtrale ». Et un Journal en trois volumes, œuvre qui cherche un éditeur…

J’aime beaucoup Karinthy, ce clown triste et grand romancier ; dans le livre Cure d’ennui. Écrivains autour de Sandor Ferenczi, que j’ai édité en 1992, chez Gallimard, nous lui avions, avec P. Adam, consacré trente cinq pages, soit cinq nouvelles traduites par S. Képès : « Ma mère », « Rencontre avec un jeune homme », j’étudie la vie psychique », « Je et P’tit -Je » , « Chez le psychiatre » ; et trois pages où je le présentais, ainsi que la bibliographie des ses œuvres déjà traduites en français.
Karinthy m’étais d’abord apparu comme un adolescent surdoué séchant les cours, écrivain précoce publiant dès quatorze/quinze ans, faisant feu avec humour, de toute idée et expérience même les plus douloureuses. Ainsi, l’affreuse période de ses années de lycée, recréées, reprennent couleur dans ce délicieux petit livre Tanar ùr Kérem ( Monsieur le Professeur), heureusement traduit par Françoise Gal, M’sieur, In fine, 1992, le fils de mes amis, Adam, 8 ans à l’époque, ayant refusé de me donner son exemplaire en hongrois. Avec M’sieur, Karinthy est passé à la postérité et il a séduit toutes les générations depuis sa publication en 1912.
Gageons que ce « jeune homme à la tignasse ébouriffée » qui était venu rencontrer Ferenczi autour de 1908 -1910, pour lui dire son enthousiasme pour la psychanalyse, cette « science d’éveil », lui a néanmoins réservé ce trait d’esprit : « En effet, la science du siècle passé a réussi à démonter l’homme. On aurait besoin de quelqu’un pour le remonter ». D’autant que « Chez le psychiatre » campe un étrange médecin nommé Berenczi ! Mais auparavant, il a utilisé l’auto-analyse et la régression vers l’enfance pour retrouver ses propres souvenirs et nous faire rire à ses dépens de ses aventures de cancre doué, nul en gymnastique (« je pendouille aux agrès ») , et nous amuser de toutes les farces de potaches, en passant par les angoisses d’être interrogé et les mégalomanies des jeunes élèves…
Et il se moquera encore dans « J’étudie la vie psychique » (traduit dans Cure d’ennui) de la prétention de l’apprenti psychiatre, si impatient de coller un diagnostic sans autre savoir que son intuition, qu’il échoue et se décourage...
Son goût de l’auto- observation en fait un clinicien ès lettres, comme la description d’ une expérience de deuil impossible chez l’enfant que nous trouvons dans « Ma mère ». Auto- observation qu’il répètera en 1936, après son opération d’une tumeur cérébrale, dans « Voyage autour de mon crâne ».
Vive (les) Karinthy !


Michelle Moreau Ricaud
Psychanalyste, Membre et Secrétaire analytique du IV e Groupe
Présidente de la Maison Ferenczi Paris

mercredi 23 mai 2012

Tsigane de Martin Sulik le 1er juin 2012 à 20 h 40 à l'Entrepôt

Soirée événement au cinéma l’Entrepôt et projection du film Tsigane de Martin Sulik
Le vendredi 1er juin 2012 à 20h40, 7/9 rue Francis de Pressensé, Paris 14°
Le réalisateur Martin Sulik a obtenu le « PRIX SAUVAGE » lors de la Cérémonie de Clôture de la 7ème édition du Festival L’Europe autour de l’Europe.
Entrée : 3€ 

Peut-on en finir avec Hitler ? - Le 1er juin à 19 h Institut hongrois


PEUT-ON EN FINIR AVEC HITLER ?
Long cheminement, dénouement abrupt Essai d'inspiration psychanalytique
Miklos Bokor, Paul Wiener
Collection Psychologie politique
ISBN : 978-2-296-11246-9; 238 pages Prix éditeur : 23,50 €

Au cours de l’entretien psychanalytique préliminaire, l’analyste fait bien de s’identifier à son analysant. Il se dégage ensuite de son identification et prend ses distances pour se faire une opinion. Pour appréhender un personnage historique l’empathie est également utile. C’est en s’identifiant à lui qu’on le connaît le mieux. Cette démarche est possible avec le jeune Adolf, et même avec le politicien à ses débuts mais devient plus difficile, presque impossible, avec le dictateur. En rétablissant la bonne distance, on arrive néanmoins à le camper. Peut-on affirmer, parlant d’Hitler, que rien d’humain ne nous reste étranger ? Hitler s’est-il exclu de l’humanité ou au contraire, était-il humain, trop humain ?
Miklos BOKOR est artiste peintre, représentant de la plus haute
tradition de la figuration, celle qui observe la vraie nature de l’homme. Il a fait l’expérience d’Auschwitz à l’âge de 17 ans.
Paul WIENER est psychiatre d’enfant, de formation psychanalytique, ancien Professeur des Universités. Sa vision synthétique et originale fait appel à des points de vue inédits sur ce sujet si abondamment exploré.

Présenté par Edina Bozoky le 1er juin à 19h
Institut hongrois, 92, rue Bonaparte Paris 75006
http://www.hitler-psychologie-politique.fr/

Présentation de livres le 1er Juin 2012 à 19 heures Institut Hongrois


L’Insitut hongrois se fait un devoir de présenter et de propager la littérature hongroise et les ouvrages spécialisés hongrois accessibles en langue française. Il s’agit non seulement des récentes traductions de la littérature classique et contemporaine hongroises mais des œuvres ayant un rapport avec le pays ou la civilisation, la culture et l’histoire hongroises écrites par des auteurs d’origine hongroise ou française vivant en France. Le premier juin, l’Institut hongrois organise une présentation des récentes parutions françaises d’origine hongroise.
La soirée se déroulera en deux temps. Au cours du premier intitulée Le vent de l’histoire seront présentées des œuvres de psychanalystes d’inspiration autobiographique ou personnelle, relatant des souvenirs de survivantes des « rafales » de l’histoire ou évoquant les personnages principaux des événements dramatiques de l’histoire du 20e siècle.
Ø  Zoltán Veress : Dans le vent violent de l’Histoire. Parcours d’un enfant de la révolution hongroise. Les Éditions de Paris Max Chaleil. 2011 (Paroles singulières) – Présenté par Lionel Massün, ancien fonctionnaire des Nations Unies et Mátyás Veress, monteur de films et fils de Zoltán Veress
Ø  Miklós BokorPaul Wiener : Peut-on en finir avec Hitler? Long cheminement, dénouement abrupt. Essai d’inspiration psychanalytique. L’Harmattan. Paris. 2010 – Présenté par Edina Bozoky, maître de conférences en histoire médiévale, habilitée à diriger des recherches (Université de Poitiers)
Dans un deuxième temps intitulé Au cœur de l’Europevivre en Europe centrale et en écrire le public découvrira des ouvrages portant sur la vie et les œuvres des héros connus et inconnus de l’Europe centrale.
Ø  Edina Bozoky : Attila et les Huns. Vérités et légendes. Perrin. 2012 – Présenté par Gábor Klaniczay, historien, professeur à l’Université d’Europe Centrale, Budapest
Ø  Géza Szávai : La Jérusalem Sicule. Essai-roman sur l’identité. Pont. 2011. Trad.: Georges Kassai et Gilles Bellamy – Présenté par l’auteur
Cette fête du livre hongrois sera l’occasion d’une vente-braderie de livres hongrois d’occasion dans le hall de l’Institut.
Entrée libre
Institut hongrois | 92, rue Bonaparte 75006 Paris
Informations :  accueil@instituthongrois.fr | +33 1 43 26 06 44

Un Hongrois sacré roi des maths

"Ce mardi, le Roi de Norvège remettra au mathématicien Endre Szemerédy le prix Abel. Généralement considéré comme l’équivalent du prix Nobel pour les mathématiques, il est pourtant très différent de la médaille Fields, emportée en 2009 par le Français Cédric Villani." La suite sur atlantico.fr

mardi 22 mai 2012

Le line-up du Sziget a progressé !

La programmation de la 20ème édition du Sziget Festival s’annonce riche et animée. En effet, les organisateurs ont prévu pas moins de 400 concerts et 1000 programmes et attendent l’arrivée de 400.000 festivaliers venus de 60 pays différents durant la semaine du 6 au 13 août.
Primé Meilleur Grand Festival d’Europe lors des « European Festival Awards 2011 », l’organisation du Sziget Festival tient absolument à affirmer son statut de festival éclectique et coloré où chaque personne peut y trouver son bonheur musical. Des groupes tels que KoЯn, Two Door Cinema Club, LMFAO, Placebo, The Stone Roses, Paolo Nutini, Crookers, Paolo Nutini, The Vaccines, qui entrainera la foule avec leur son indie rock, tout comme les allemands de Beatsteaks combinant punk-rock et sons déjantés, Axwell, The Ting Tings ou Shaka Ponk, Gocoo, Anti Flag, Viza, Noah and the Whale, The Subways, Glasvegas, Caro Emerald, The Horrors, Friendly Fires, Mando Diao, Hurts, The xx et The Killers sont déjà au programme.
Mais il y aura aussi un riche plateau electro : Steve Aoki, Adam Beyer, Magnetic Man etc...

La programmation de la « scène A38 » sera variée avec Dirthyphonics, Yonderboi, The Black Seeds, Heideroosjes, Anna Calvi, Wild Beats, Kakkmaddafakka, Katzenjammer, Fink, Lamb, Dope D.O.D et Azari & III.
Il ne faudra surtout pas manquer les rockeurs de dEUS, la bossa nova de Bebel Gilberto, le hip-hop de Flying Lotus, l’électro rock des français de Shaka Ponk, le duo indie-pop anglais The Ting Tings, ni de se faire couper le souffle par Ministry. Une fois la nuit tombée, se relayeront DJ Fresh, Jungle by Night, les italiens des Crookers, le duo de Berlin Modeselektor, le Canadien Tiga et enfin High Contrast featuring Selah Corbin et l’infatigable Dynamite MC.
Pour les amoureux de musique du monde, la scène « World Music Party Stage » a invité le groupe de folk-rock irlandaise The Pogues, les 14 musiciens Russes du groupe de ska-punk Leningrad mais aussi des groupes de Balkans avec Goran Bregovic Wedding And Funeral Band et Emir Kusturica & The No Smoking Orchestra, Shantel & Bucovina Club Orkestar et la Fanfare Ciocarlia. Les français de HK & les Saltimbanks proposeront une musique nomade aux influences venues d'Afrique, d'Europe, des Amériques, des chansons teintées de Blues, de Chaâbi, de Hip-Hop et de reggae. Comme groupes de ska, nous retrouverons les cuivres des mexicains de Los De Abajo ainsi que les Hongrois du Pannonia Allstars Ska Orchestra. Amsterdam Klezmer Band et Besh o droM feront vibrer leur violons et vous entraineront sur des rythmes tsiganes. Le français Sergent Garcia fera découvrir un mix de reggae, de salsa et de rock. La Selva Sur, Che Sudaka, Figli Di Madre Ignota, Dubioza Kolektiv, Roy Paci & Aretuska, Rotfront, Quimby, LaBrassBanda, Orchestre National De Barbés, Imam Baildi, Muchachito Bombo Infierno, Molotov et Narasirato viendront compléter l’affiche de cette scène très appréciée du public.
Dans l’« Arena », les journées commenceront avec des groupes européens en passe d’obtenir une renommée internationale, dont le groupe reggae français Danakil ayant rempli les salles lors de leur dernière tournée, I Cani (ITA), Frittenbude (GER), 1995 (FRA), In Golden Tears (GER), Grimus (ROM), Elektro Guzzi (AUT), Chef’Special (NED), Teatro Degli Orrori (ITA), Amon Amarth (FIN). Cette scène se transformera en un Temple de la Musique Électronique jusqu’au petit matin et accueillera Crystal Fighters, un des groupes électro-rock les plus novateurs du moment, l’énorme son dubstep de Magnetic Man, les deux maîtres de l'electro actuelle Steve Aoki et Axwell de la Swedish House Mafia,  Adam Beyer, le live de The Advent vs Industrialyzer ainsi que Flux Pavilion et Borgore.

Sans oublier que l’esprit Sziget c’est aussi la Roma Tent, la Culture Zone, le Théâtre Géant, le Village Hongrois, le Magic Mirror, l’Afro-Latin and World Village, le Cökxpon Ambient Tent Garden et bien d’autres lieux de détente et de divertissement uniques pour un festival!
Avec une telle programmation le Sziget et les festivaliers pourront fêter cette 20ème édition comme il se doit, d’autant plus que l’annonce de nouveaux artistes est encore à venir et que de nombreux changements feront leurs apparitions pour surprendre les festivaliers habitués du Sziget Festival.
Une semaine de festival hors du commun ! Une semaine de folie !
Pour vous tenir informés, découvrez le site officiel du Sziget pour la France : www.szigetfestival.fr

Péter Dániel a coulé de la peinture rouge sur la statue de Horthy

Photo : Péter Dániel

"La statue de Horthy inaugurée à Kereki la semaine dernière a été couverte de peinture rouge dans la nuit de mardi. Le responsable n'est pas inconnu, Péter Dániel rend compte de son acte photos à l'appui sur sa page Facebook : "dans un État de droit démocratique un tueur de masse, criminel de guerre, ne peut recevoir une statue"."

"Vörös festékkel öntötték le a Kerekiben hétvégén felavatott Horthy-szobrot kedden éjjel. A tettes nem ismeretlen, Dániel Péter Facebook-oldalán fotóval számol be tettéről: "demokratikus jogállamban nem kaphat szobrot egy tömeggyilkos háborús bűnös". " La suite sur hvg.hu


Photo : Péter Dániel

"Miért tettem...?

Mert fel vagyok háborodva.
Mert megaláztak ezzel a szégyenletes szoborállítással.
Mert meghamisítják a történelmünket.
Mert újra el akarják követni a múlt hibáit és bűneit.
Mert Orbán Viktor horthysta diktatúrát épít Európa közepén, a XXI. században.
Mert lerombolják törékeny demokráciánkat.
Mert egyre nyíltabban zsidóznak.
Mert 2012-ben újra elhangzott, megint elhangozhatott a tiszaeszlári vérvád képtelen, aljas, antiszemita hazugsága a Magyar Parlament falai között.
Mert szeretem Radnóti, Ady és József Attila verseit.
Mert egyre többen revizionisták és soviniszták, megint.
Mert fáj, hogy százezernyi honfitársam értelmetlenül halt meg a Don-kanyar vágóhídján.
Mert anyai, református nagyapám is megjárta a szibériai hadifogolytábor poklát.
Mert apai dédszüleimet a zajló Dunába lőtték 1944 telén.
Mert szégyellem, hogy Hitler csatlósai voltunk.
Mert fáj és felháborít, hogy több százezer honfitársunkat dobták oda a náci gyilkoló gépezetnek.
Mert feltépik a múlt sebeit. Mert a vitézi rend pojácái is ott páváskodtak.
Mert meg kellett tegyem...

Nem vagyok büszke rá. Nem tudom, hogy jól tettem-e. Majd a történelem eldönti és megítéli. De meg kellett, hogy tegyem. Mert ha nem tettem volna meg, talán bele is haltam volna a szégyenbe.

Elmúltam 43 éves, ügyvéd vagyok és férj. Értelmiségi vagyok és demokrata. Magyar értelmiségi és magyar demokrata. Nem gondoltam volna 10 éve, hogy egyszer, az éjszaka leple alatt szoborra fogok vadászni a magyarpusztákon... De így hozta az élet, ezt kívánta meg a tisztesség, a becsület. Szerintem. Az én értékrendem szerint."

Extrait d'un article de Péter Dániel : "Dániel Péter irása" paru dans Le Monde diplomatique (version hongroise) 

"Pourquoi je l'ai fait...?

Parce que je suis indigné
Parce qu'ils m'ont humilié par cette honteuse édification de statue
Parce qu'ils falsifient notre histoire
Parce qu'ils veulent reproduire les fautes et péchés du passé
Parce que Viktor Orbán bâtit une dictature horthyste au milieu de l'Europe, au XXIème siècle
Parce qu'ils démolissent notre fragile démocratie
Parce que de plus en plus ouvertement ils professent l'antisémitisme
Parce que de nouveau en 2012, dans les murs du Parlement hongrois, s'est fait entendre, peut encore se faire entendre, l'inepte, ignoble mensonge antisémite de crime rituel de Tiszaeszlár
Parce que j'aime les poèmes de Radnóti, Ady et Attila József
Parce que de nouveau, ils sont de plus en plus nombreux les révisionnistes et les chauvins
Parce que j'ai mal pour ces centaines de milliers de mes compatriotes morts incompréhensiblement dans l'abattoir de la boucle du Don
Parce que mon grand-père maternel, de confession protestante réformée, a souffert l'enfer des camps de prisonniers de Sibérie
Parce que mes arrière-grands-parents paternels ont été fusillés et jetés dans les eaux déferlantes du Danube pendant l'hiver 1944
Parce que j'ai honte que nous ayons été les vassaux d'Hitler
Parce que je souffre et me révolte de ce qu'on ait livré des centaines de milliers de mes compatriotes à la machine criminelle nazie
Parce qu'on rouvre les plaies du passé. Parce que là-bas aussi se pavanaient les pitres de la fanfaronnade.
Parce qu'il fallait que je le fasse...

Je n'en suis pas fier. Je ne sais pas si j'ai bien fait. L'histoire tranchera et jugera. Mais il fallait que je le fasse. Parce que si je ne l'avais pas fait, j'en serais peut être mort de honte.

J'ai passé 43 ans, je suis avocat et marié. Je suis un intellectuel et un démocrate. Je suis un intellectuel hongrois et un démocrate hongrois. Je n'aurais pas pensé il y a 10 ans, qu'un jour, masqué par la nuit, j'irais faire la chasse aux statues dans les steppes hongroises... Mais la vie l'a amené ainsi, c'est ce que voulaient l'intégrité, l'honneur. Selon moi. Selon mon échelle de valeurs."


Traduction : JPF

Hongrie : taxe sur les communications téléphoniques

"Encore un impôt pour les Hongrois. Il y avait déjà une taxe sur les hamburgers et la « malbouffe », il y avait la TVA à 27 %, la plus élevée de l’Union européenne. Dans le cadre d’un plan de rigueur, le Parlement hongrois a adopté une nouvelle taxe sur les communications téléphoniques. De quoi s’agit-il exactement ?" A écouter sur rfi.fr

Vietnam, partenaire stratégique de Hongrie

"La Hongrie considère toujours le Vietnam comme un partenaire stratégique et est prête à devenir un distributeur de produits agricoles vietnamiens sur le marché européen.

C'est ce qu'a affirmé Vizi Laszlo, ambassadeur de Hongrie, venu lundi à Hanoi saluer le président Truong Tan Sang, au terme de son mandat au Vietnam.

La Hongrie renforcera sa coopération avec le Vietnam dans les secteurs des technologies, de l'électronique, de la culture et de l'éducation, a ajouté encore l'ambassadeur hongrois." La suite sur vietnamplus.vn

Hongrie. Une usine sommée de résoudre sa pollution à la boue rouge

"Les autorités hongroises ont menacé lundi d’assigner en justice les propriétaires de l’usine de bauxite-aluminium responsable d’une grave pollution aux boues rouges en octobre 2010, s’ils n’agissaient pas contre une nouvelle contamination de la région, à la poussière cette fois-ci." La suite sur ouest-france.fr

dimanche 20 mai 2012

Ré-inauguration de monument commémoratif

RENCONTRONS-NOUS

JEUDI 24 MAI 2012
À 17 heures
Devant le MÉMORIAL L’INTERPELLANT
      d’Anna Stein
 peintre et sculpteur.
 Œuvre remise après rénovation,
  à sa place, à droite
  du Pont  Marguerite
  au bord du Danube
  Voie de la berge Carl Lutz
  Derrière la place Jászai Mari


Souvenons-nous ensemble avec:
József Schweitzer rabbin en chef de Hongrie en retraite
László Fekete cantor
László Donáth pasteur de l’Église Évangélique
Anna Stein peintre et sculpteur (Paris)
János Bogdán représentant de la communauté Rom
Éva Rácz survivante de l’Holocauste
                             
                                          Anna Stein
                                          Anna Perczel
                               Katalin Pécsi-Pollner

samedi 19 mai 2012

Kasztner : le Juif qui a négocié avec les nazis

"Kasztner est unique dans l’histoire de la Shoah. En 1944, il sauve 1685 Juifs hongrois alors que 12 000 Juifs sont déportés chaque jour depuis la Hongrie pour être exterminés à Auschwitz. Kasztner est lui-même juif et réussit à négocier directement avec le nazi Eichmann. Il obtient de lui le départ d’un train depuis Budapest où montent 1685 personnes. Au bout de plusieurs jours, le convoi Kasztner s’arrête au camp de Bergen-Belsen où les familles sont maintenues en otages. Finalement, le convoi repartira et atteindra la Suisse : les 1685 Juifs hongrois sont sauvés." La suite sur rfi.fr

Hongrie: pression politique sur la justice

"Le Comité Helsinki, organisation de surveillance du respect des droits de l'Homme, a reproché aujourd'hui au gouvernement conservateur du premier ministre Viktor Orban de faire pression sur le système judiciaire hongrois, alors que le ministre hongrois de la Justice a demandé au président de la Cour suprême de "revoir des pratiques judiciaires".

"Les juges sont indépendants et ne répondent que de la loi, leurs verdicts ne devraient pas être sujets d'instructions" politiques, a expliqué le Comité Helsinki Hongrie dans une lettre envoyée à la Cour suprême et au ministre de la Justice, Tibor Navracsics." La suite sur lefigaro.fr

Hongrie: le Parlement adopte un nouvel impôt sur les télécommunications

"Le parlement hongrois a adopté vendredi un nouvel impôt sur les communications téléphoniques -- parlées et écrites --, frappant ainsi les sociétés de télécoms, a rapporté vendredi l'agence gouvernementale MTI.
L'impôt, critiqué par les sociétés de télécommunications, "sera de 2 forints (1 euro = 298 forints) par minute et par message, a indiqué MTI.
Il sera toutefois limité à 700 HUF (2,3 euros) par mois pour les particuliers et à 2.500 HUF pour les entreprises (8,3 euros)." La suite sur lesechos.fr

vendredi 18 mai 2012

La Fabrique de la ville relookée

"Une artiste du XXIe siècle dans un décor du XVe siècle, ça donne quoi? Pour le savoir, rendez-vous demain à la Fabrique de la ville à Saint-Denis. A l’occasion de la 2e édition d’Enfin mai!, la peintre hongroise Marianna Fekete prend ses quartiers dans cette maison-musée. « J’aime jouer sur le décalage des époques et mêler l’art contemporain aux œuvres anciennes. J’avais envie de rendre hommage à cet endroit magnifique que j’ai découvert il y a un mois et demi », raconte la peintre, en résidence dans la commune depuis vingt ans." La suite sur leparisien.fr

Eva Besnyö, 1910-2003 : l'image sensible du 22 mai au 23 septembre 2012 au Jeu de Paume

"Artiste d’origine hongroise moins connue que ses compatriotes Robert Capa et André Kertész, mais “grande dame de la photographie néerlandaise”, Eva Besnyö est de ces femmes qui ont trouvé dans la photographie non seulement un métier mais une forme d’émancipation, et de ces artistes d’avant-garde, émigrés, qui choisirent l’Europe comme terrain de jeu et de travail. La première rétrospective que consacre le Jeu de Paume à Eva Besnyö met en lumière le travail de cette photographe dont la carrière s’est enrichie des villes qu’elle a traversées.

En 1930, alors qu’Eva Besnyö (1910-2003) arrive à Berlin, tout juste âgée de vingt ans, avec en poche un certificat attestant sa formation dans le studio de Jozsef Pesci à Budapest, elle a déjà pris deux décisions majeures : faire de la photographie son métier, et quitter définitivement la Hongrie fasciste. Besnyö découvre à Berlin une métropole démocratique dans son mode de vie et très ouverte sur les expériences artistiques. Ayant trouvé du travail auprès du photographe de presse Peter Weller, elle sillonne la ville jour après jour avec son appareil photo, en quête de motifs sur des chantiers de construction, près du lac Wannsee, au zoo ou dans les stades.

Son sens politique très développé la pousse à quitter Berlin à l’automne 1932 pour gagner Amsterdam. Soutenue par le cercle qui gravite autour de la peintre Charley Toorop, du cinéaste Joris Ivens et du designer Gerrit Rietveld, Eva Besnyö – qui a épousé entre-temps le caméraman John Fernhout – se fait bientôt connaître du grand public. En 1933, une exposition personnelle organisée dans la galerie Van Liert, de renommée internationale, lui vaut de devenir célèbre aux Pays-Bas pratiquement du jour au lendemain. Quelques années plus tard, elle consolide sa réputation avec ses photographies d’architecture, qui traduisent en une “Nouvelle Vision” l’idée du “Nouveau Bâtiment” fonctionnaliste.

Dans la seconde moitié des années 1930, Besnyö s’engage très activement dans la politique par le biais de ses activités culturelles, en participant notamment, en 1936, à l’exposition antiolympiades “D-O-O-D” (De Olympiade onder Diktatur). L’année suivante, elle est commissaire de l’exposition internationale “foto ’37” qui se tient au Stedelijk Museum à Amsterdam. L’invasion des troupes allemandes, en mai 1940, l’oblige, en tant que juive, à vivre dans la clandestinité. Après la guerre, elle est séduite par une vision du monde façonnée par l’humanisme, et ses photographies, stylistiquement décisives dans le développement du néoréalisme, trouvent parfaitement leur place dans l’exposition “Family of Man” (1955).
Mère de deux enfants, elle a connu – et vécu – de façon profonde et très personnelle le conflit classique pour les femmes, du choix entre l’éducation de ses enfants et la pratique de sa profession ; dans les années 1970, elle s’engage donc dans le mouvement féministe “Dolle Mina”, réclamant l’égalité des droits et rendant compte avec son appareil photo des manifestations de rue.

Avec plus de 120 tirages d'époque et de nombreux documents originaux, cette première rétrospective en France vise à faire connaître au public cette artiste, cosmopolite convaincue et grande dame de la photographie néerlandaise.


COMMISSAIRES
Marion Beckers et Elisabeth Moortgat

PARTENAIRES
Exposition organisée par Das Verborgene Museum, Berlin, avec la collaboration de la Berlinische Galerie, Berlin, et du Jeu de Paume, Paris.

Avec le soutien de l'Ambassade du Royaume des Pays-Bas, Paris.

En partenariat avec A Nous Paris, De l'air, paris-art.com,
Stiletto, LCI et Radio Nova." Source jeudepaume.org

jeudi 17 mai 2012

Emlékmű újraavatás - Ré-inauguration de monument commémoratif


TALÁLKOZZUNK MÁJUS 24-ÉN, CSÜTÖRTÖKÖN 17 ÓRAKOR
az ÉGBEKIÁLTÓ emlékműnél,

Stein Anna festö és szobrász művénél,
amely a helyreállitás után újra visszakerült az eredeti helyszínére,
a Duna partjára !
Helyszín: A Jászai Mari tér mögött, a Carl Lutz rakparton,
a Margit híd jobb oldalán, a Duna- parton.


Velünk emlékezik:
Schwetzer Jòzsef nyugalmazott orszàgos förabbi
Fekete László kántor,
Donáth László evangélikus lelkész,
Stein Anna festö és szobrász (Párizs),
Bogdán János roma aktivista,
Rácz Éva holokauszt túlélő,

Mindenkit szeretettel várnak az önkéntes szervezők :

Stein Anna
Perczel Anna
Pécsi-Pollner Katalin



RENCONTRONS-NOUS

JEUDI 24 MAI 2012
À 17 heures

Devant le MÉMORIAL L’INTERPELLANT
      d’Anna Stein
 peintre et sculpteur.
 Œuvre remise après rénovation,
  à sa place, à droite
  du Pont  Marguerite
  au bord du Danube
  Voie de la berge Carl Lutz
  Derrière la place Jászai Mari


Souvenons-nous ensemble avec:
Jòzsef Schweitzer rabbin en chef de Hongrie en retraite
László Fekete cantor
László Donáth pasteur de l’Église Évangélique
Anna Stein peintre et sculpteur (Paris)
János Bogdán représentant de la communauté Rom
Éva Rácz survivante de l’Holocauste
                             
                                          Anna Stein
                                          Anna Perczel
                               Katalin Pécsi-Pollner 

54% de l’électorat hongrois se détournent des partis politiques

"Le premier trimestre de cette année 2012 n'a pas fait évoluer les rapports de force entre les différents partis de manière significative, selon un sondage réalisé par l'institut Ipsos et diffusé par l'agence de presse MTI mercredi. La popularité des principaux partis a légèrement diminué, au profit du camp des indécis." La suite sur hu-lala.org

Hongrie : le retour en force du néo-paganisme

"Les néo-païens sont de retour en Hongrie ! Dernière preuve en date de leur influence grandissante, leur don au Kazakhstan d’un « arbre de la vie » de 9 mètres de haut en l’honneur de leurs « peuples frères des steppes ». Cet « életfa » symbolise dans la mythologie hongroise la résistance au Christianisme et constitue un élément essentiel des croyances táltos, les chamanes hongrois. Plus significatif encore, une scène extraordinaire s'est déroulée quelques semaines plus tôt au sein du parlement hongrois : Ojun Adigzsi See-Oglu, un grand chamane venu de la République russe de Touva aux confins de la Sibérie, s’est livré à une danse rituelle devant la Sainte-Couronne, le symbole du christianisme en Hongrie. Ces anecdotes illustrent un renouveau identitaire plus profond et une contre-culture qui prend de l'ampleur." La suite sur hu-lala.org

mercredi 16 mai 2012

Sziget Festival à Budapest dans 80 jours !

Le Sziget qui fête ses 20 ans cette année a enregistré des ventes exceptionnelles en France.
Vous avez été en effet très nombreux a réserver votre billet et vos forfaits avec bus durant la période promo et vous avez bien fait !
A l'heure où nous publions ces quelques lignes, les billets continuent de partir vite !
A 80 jours du festival, ceux qui n'ont pas encore acheté leur billet Sziget 2012 doivent s'y mettre vite ! Faîtes passer le message !
Que ce soit des billets semaine mais aussi le French Camping et les pack bus.
Rendez-vous dans quelques semaines à Budapest, avec des Français encore plus nombreux au festival.
Programme complet et tarifs disponibles sur http://www.szigetfestival.fr/

Ils ont toujours rêvé de jouer sur une des scènes mythiques du Sziget Festival, primé Meilleur Grand Festival Européen de l'année, et nommé également dans le Top 5 du Festival européen préféré des artistes, c'est à vous de jouer !!! Vous voulez défendre votre artiste préféré et le voir accéder à cette magnifique consécration : il n'y a plus un instant à perdre, mobilisez vous et venez aider votre challenger à décrocher son sésame pour la finale !
Le Sziget a toujours cherché à promouvoir la Culture, sous toutes ses formes, et c'est dans cette vision culturelle que s'inscrit le Tremplin Jeunes Talents.
Le Tremplin Jeunes Talents donne en effet l'opportunité à un artiste ou un groupe français de se faire connaitre du grand public international et des professionnels présents sur le festival, en remportant la chance de sa vie : jouer au Sziget!!!
Quatres groupes s'affronteront, chacun dans leur région, sur une scène de forte notoriété locale :
Seul les meilleurs de chaque région défendront leur couleur pour la finale nationale à Paris le 21 Juin lors de la Fête de la Musiquepour tenter de remporter sa place sur scène au Sziget cet été.
Ils comptent que plus jamais sur vous !!!!
Aprés avoir voté pour ton groupe ou artiste préféré, viens le soutenir en live pour la demi-finale !

Budapest, les statues et la maison de la terreur : « Memento »

"Le parc Memento de Budapest, construit en 1993, peu après la chute du communisme, commémore l’iconographie de quatre décennies de communisme dans la capitale hongroise. En contraste avec sa léthargie passée, Budapest fait cohabiter les crimes du stalinisme, les soldats de l’Armée Rouge et Ronald Regan. Les statues expriment parfois des choses que le bourdonnement politique ne peut pas signifier.
Reportage en silence." La suite sur cafebabel.fr

Théâtre Raconte-le nous, Pista ! Spectacle en hongrois sur la vie d'István Örkény 19 juin à 19h30 Institut hongrois

Interprétation : Pál Mácsai
Ecrit à partir des textes de l’écrivain : Géza Bereményi et Pál Mácsai
« Je suis né le 5 avril 1912 à Budapest dans un immeuble de la rue Damjanich, si mes souvenirs sont exacts, au numéro 28. J’étais un bébé magnifique. La sage femme, après m’avoir baigné, m’a arraché de la poitrine de ma mère et est sortie au couloir en criant : quel bel enfant ! quel beau garçon ! Les portes se sont ouvertes, les unes après les autres et les voisins m’ont regardé avec admiration. Parfois, je pense que c’était mon unique succès complet. A partir de ce moment, ma vie n’a été que décadence et dégradation. » (István Örkény)
« Quand j’étais au lycée, il était l’un des classiques vivants, un “grand écrivain contemporain” qui se distinguait des autres sur un point essentiel : on le lisait. Parce qu’on le comprenait ou on croyait le comprendre. En tous cas, on avait l’impression qu’il exprimait quelque chose à notre place. A travers son ton, son humour, ses preoccupations, nous retrouvions nos propres expériences. C’était une époque tordue, bête où rien n’était ce qu’il semblait être. Örkény formulait l’absurdité métaphysique du système ? du monde ? de l’environnement ? » (Pál Mácsai sur la genèse du spectacle à l’occasion de la 400e représentation)
Entrée libre
Institut hongrois | 92, rue Bonaparte 75006 Paris
Informations :  accueil@instituthongrois.fr | +33 1 43 26 06 44