Le 16 mai, grâce à un rapport de la sécurité nationale datant de septembre 2021, le site 444 confirmait l’hypothèse d’un hacking russe, une hypothèse qui préoccupait les Hongrois depuis deux ans. “Quatre mille postes de travail” et “plus de 930 serveurs auraient été compromis”, de la messagerie aux documents internes, en passant par les données des collaborateurs et des comptes administrateurs. Le document attribue ces attaques au GRU (le service de renseignements de l’armée russe), au FSB (le Service fédéral de sécurité) ainsi qu’au SVR (le renseignement extérieur russe).

En mars 2022, l’exécutif a qualifié de “mensonge de campagne” la divulgation de l’affaire par le portail d’investigation Direkt 36, relève le magazine Magyar Hang. Sauf que le ministère des Affaires étrangères, parfaitement au courant, “avait mis en place un groupe de travail sur la cybersécurité en novembre 2021”. Un mois plus tard, un rapport d’experts “plaidait pour une modernisation informatique, un renforcement des effectifs et une hausse du budget”. Mais “ces développements n’ont..." La suite sur courrierinternational.com (article payant)