Sandor Marai
(1900-1989) se souvient de l'Anschluss, l'entrée des troupes nazies à
Vienne, puis l'annexion de l'Autriche, le 12 mars 1938, comme si c'était
hier. Il est alors "un écrivain et journaliste à la mode" à Budapest,
et ce jour-là, le chef de la rubrique économique de son journal lui
annonce que "le référendum n'aura pas lieu". Cette consultation,
envisagée par le chancelier Schuschnigg pour affirmer l'indépendance du
pays, a lieu en réalité le mois suivant, mais sous contrôle nazi, et
elle accouche d'un plébiscite. Dix ans plus tard, un soldat soviétique
entre dans la cabine d'un wagon-lit, vérifie le passeport de Marai, et
le laisse partir pour l'exil, à Naples." La suite sur lexpress.fr
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