"Par Philippe Gustin
Que serait Budapest sans ses bains ? Ce qui est aujourd’hui devenu un argument de vente pour la ville ou des lieux de fête nocturne pour la jeunesse hongroise avait sous l’ancien régime communiste une tout autre connotation.
Aller aux bains relevait en effet d’un rituel à géométrie variable en
fonction de votre âge, de votre activité professionnelle ou sportive, de
votre quartier, du moment de l’année… Bref, rien n’était dû au hasard, à
commencer par le jour et l’heure de la semaine où vous choisissiez de
vous rendre aux bains. En effet, mis à part le Gellért et le Széchenyi,
les deux bains « modernes » construits à la fin du XIXe et au début du
XXe qui étaient ouverts aux hommes et aux femmes tous les jours, les
« vrais » bains, hérités des occupations ottomanes qui s’égrenaient côté
Buda au bord du Danube ouvraient en alternance à l’exception du Rudas
qui n’était réservé qu’aux hommes." La suite sur hu-lala.org
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