"Survenu le 2 janvier 1906, "l'attentat de Debreczin" contre le préfet
royal Gusztáv Kovács n'est qu'une manifestation parmi d'autres des
tensions entre l'empereur d'Autriche François-Joseph et les
indépendantistes hongrois. L'enjeu de la grogne populaire :
l'introduction du hongrois comme langue de commandement et de service
des unités militaires austro-hongroises stationnées en Hongrie.
Le 2
janvier 1906, Gusztáv Kovács, l'Obergespan (préfet) fraîchement nommé à
la tête de Debrecen, doit rapidement regagner Budapest, "en raison d'un
accueil agité" par les habitants de la ville, rend compte sobrement
István Gazdag dans sa chronologie de l'histoire locale. Le 7 janvier
suivant, c'est Le Journal des débats politiques et littéraires qui
relate cet incident survenu lors de l'arrivée en gare de Debrecen du
haut fonctionnaire : "A l'arrivée du train on reconnaît M. Kovacs, venu
sans escorte ; on le saisit à la descente du vagon (sic), on le
renverse, le foule aux pieds, lui arrache les vêtements et le crible de
coups de bâton. A demi-mort, on le traîne vers le char . . ." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr
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