Sur le panneau d’affichage de la Central European
University (CEU) à Budapest, le ton est annoncé d’emblée. Impossible à
rater, le séminaire du programme «Migration studies» (études des
migrations) nargue, avec sa brochette de professeurs étrangers et sa
thématique «valeurs européennes et migrants», la rhétorique identitaire
de Viktor Orban. A trois jours des élections de dimanche au Parlement
européen, où la Hongrie enverra 21 élus, le duel entre ce bastion
académique de l’ouverture et le repli sur soi prôné par le premier
ministre bat son plein. «Orban et son système ont besoin de boucs
émissaires intellectuels. Les universitaires libéraux de la CEU sont des
cibles parfaites», lâche une ex-enseignante, soucieuse de rester
anonyme car employée de l’université publique." La suite sur letemps.ch (article payant)
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