"Depuis plusieurs années les atteintes aux droits fondamentaux en
Hongrie se multiplient : lois restrictives sur la justice, musellement
de la presse, mise sous contrôle des organisations alternatives,
intimidation des opposants. Les protestations, les communiqués de presse
et les rappels à l’ordre, en tout genre, des différents organes de
l’Union européenne n’y ont rien changé. Ce lundi 30 mars et l’adoption
par le Parlement hongroise de la loi sur la protection contre le
coronavirus marque un tournant.
Un tournant car la nature démocratique même du régime hongrois est
remise en question. Remise en question par l’attribution des pleins
pouvoirs* au gouvernement d’Orbán. Remise en question par la suspension
de toutes les élections et leur non-report. Remise en question par la
criminalisation de comportements comme le refus de se soumettre à des
mesures de confinement. Remise en question par la criminalisation de
l’action de se réclamer ou de répandre une « vérité déformée ». Remise
en question enfin par l’absence de limite dans le temps à toutes les
mesures précédemment évoquées." La suite sur d-fi.lafranceinsoumise.fr
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