"Le pays, officiellement peu touché par la pandémie, est prêt à tout pour libérer près de 40 000 lits afin d'accueillir de futurs malades du coronavirus. Quitte à jeter dehors des personnes ayant de lourdes pathologies.
Le samedi de Pâques, le téléphone a sonné chez Csaba (1), à Budapest. Au
bout du fil, une infirmière de l’hôpital où se trouve son père de
70 ans, amputé d’une jambe le 20 mars : «Nous ne pouvons pas le garder.» Rentré
chez lui deux jours plus tard, le malade n’a plus de séances de
rééducation, pourtant essentielles. Sa femme change ses pansements et la
famille espère trouver une infirmière pour enlever les fils
chirurgicaux." La suite sur liberation.fr
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