"Le 30 mars, le Parlement hongrois à donné au Premier ministre Viktor
Orbán les pleins pouvoirs. Premières victimes : les libertés
individuelles, le droit à l’information. Áron Demeter, représentant
d’Amnesty International en Hongrie, commente cette situation inédite en
Europe… depuis 1933.
Sous prétexte de
répondre à la crise sanitaire liée au coronavirus, le Parlement hongrois
a donné, le 30 mars, son feu vert au gouvernement de Viktor Orbán pour
s’attribuer des pouvoirs illimités, et pour une durée indéterminée. Le Premier ministre d’extrême droite,
qui a déjà considérablement restreint les pouvoirs de l’opposition et
la liberté d’expression depuis dix ans dans son pays, en a d’ores et
déjà profité pour les bâillonner un peu plus et pour s’en prendre aux
droits de certaines communautés. Selon Áron Demeter, représentant
d’Amnesty International en Hongrie, la situation hongroise devrait
davantage inquiéter l’Union européenne, car elle pourrait se reproduire
ailleurs.
La semaine dernière, officiellement pour répondre à la crise
du coronavirus, le gouvernement hongrois s’est vu attribuer des pouvoirs
exceptionnels. Lesquels ?
Le 11 mars, le gouvernement a déclenché l’état d’urgence [« l’état de
danger », selon la terminologie hongroise, ndlr] afin de répondre à la
crise sanitaire. Selon la constitution hongroise, cela lui permet de
gouverner par décret, donc sans contrôle parlementaire ni judiciaire,
durant quinze jours. À l’issue de ces quinze jours, le Parlement décide
de prolonger ou non l’état d’urgence." La suite sur telerama.fr (article payant)
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