"Tandis que le monde regarde ailleurs et que chacun· e se concentre sur sa propre gestion de la crise, des mesures autocratiques sont appliquées là où les démocraties semblaient déjà fragiles.
La pandémie de Covid-19 n'est pas uniquement un fléau pour la santé
publique et l'économie mondiale, elle met aussi à mal les démocraties.
Prétextant
lutter contre la propagation du coronavirus, certains chefs d'État
n'hésitent à pas consolider leur gouvernance, à étendre leur pouvoir
exécutif et à restreindre les droits et libertés individuelles.
Si
des mesures fortes et inédites paraissent nécessaires pour contenir
l'épidémie, leurs lois répressives risquent de devenir un héritage
durable de la crise sanitaire, au détriment de populations confinées et
impuissantes.
En Hongrie, Viktor Orbán dicte sa loiLe
Premier ministre nationaliste n'a pas tardé à voir dans les mesures
martiales prises partout en Europe une couverture parfaite pour
renforcer son pouvoir politique." La suite sur slate.fr
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