vendredi 1 mai 2020

Iván Fischer et Stravinsky, rien de tel pour nous remonter en ces temps difficiles. (Le Sacre du Printemps)

"Depuis près d´un mois, les membres de l´Orchestre du Festival de Budapest nous offrent chaque soir un petit récital en formation de chambre, retransmis sur le site de l´Orchestre. Ce que leur chef Iván Fischer appelle ses „concerts de quarantaine”. Ceci pour nous offrir un moment de détente en ces temps difficiles de confinement.
Soirées intimes de temps à autre relayées par la rediffusion de véritables concerts. Tel est le cas du concert rediffusé en ce 1er mai. Au programme, une oeuvre majeure précisément de saison: Le Sacre du Printemps d´Igor Stravinsky. Reprise d´un concert donné en 2015 à l´occasion d´un Marathon Stravinsky. Concert rediffusé simultanément sur les sites de l´Orchestre (BFZ) et du Palais des Arts (Müpa).
Véritable coup de tonnerre qui secoua le Théâtre des Champs Elysées lors de sa création en 1913 , le Sacre de Stravinsky constitue un retour aux vraies racines de la musique : vibration et pulsations qui traduisent les battements du cœur. Je citerai Pierre Boulez, son grand interprète: « C’est le principe même [de la musique occidentale] qui est remis en cause : d’abord la prééminence du rythme sur les autres composants du langage musical ; ensuite par la conception même du temps de la pulsation. La prééminence du rythme se traduit par la réduction d’autres catégories comme polyphonie, harmonie, à une fonction subordonnée». Ecrite sur commande pour un ballet, l’œuvre (divisée en deux parties « L’adoration de la Terre » et « Le Sacrifice ») ne dépend pas de l’argument et est aujourd´hui généralement donnée en version de concert. Véritable hymne à la nature dans son essence la plus pure, la plus primitive, de son retour à l’état sauvage." La suite sur francianyelv.hu

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