lundi 29 avril 2024

[Littérature] Krisztina Tóth : «Il ne faut pas avoir peur de la poésie!»

"Éminente figure de la littérature contemporaine en Hongrie, Krisztina Tóth a accumulé les livres et les prix avant d’être mise au ban par le gouvernement de Viktor Orbán. Elle raconte tout ça avant sa venue ce week-end à Luxembourg.

On la connaît d’abord en français pour un recueil de poésie (Le Rêve du Minotaure, 2001) et un roman (Code-barres, 2014). Mais ce serait réducteur de résumer Krisztina Tóth à ces deux ouvrages, surtout à la vue de son CV, impressionnant : une quarantaine de livres écrits depuis 1989, traduits en seize langues et honorés de nombreux prix nationaux comme internationaux. Sans oublier son statut de traductrice pour, entre autres, Desnos et Mallarmé. En 2021, pourtant, sa popularité et son expérience ont été balayées à la suite d’une interview où, questionnée sur les livres figurant sur les programmes scolaires, elle émet une réserve sur L’Homme en or (1872), roman de l’écrivain Mór Jókai, qui, selon elle, véhicule une image peu flatteuse – voire humiliante – des femmes.

S’ensuit alors une violente polémique, faite de menaces, d’injures et de boycottages, orchestrée par le gouvernement de Viktor Orbán et la presse à sa solde. Une affaire qui fera écho en Europe, relayée notamment par le journal Libération. Alors qu’elle n’a toujours pas retrouvé crédit dans son pays, Krisztina Tóth arrive aujourd’hui à Luxembourg dans le cadre du Printemps des poètes, fière que son roman Pixel soit aujourd’hui disponible en Chine et heureuse de bientôt en présenter un nouveau (Nos bijoux). L’occasion de discuter avec elle d’écriture, de poésie et bien sûr, de démocratie." La suite sur lequotidien.lu

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