« Ni intangible ni sacré », l’État de droit ? La petite phrase du nouveau ministre de l’Intérieur en septembre a fait bondir. Ce principe méconnu est l’un des fondements de la démocratie, insiste le Parlement européen, mais aussi et surtout le Conseil de l’Europe, dont c’est l’un des trois piliers.
La question se pose de façon systématique : majuscule ou pas de majuscule pour « État de droit » ? La Commission européenne n’en met pas, le Conseil de l’Europe en met. Et comme c’est lui le gardien en chef, on suivra son exemple : depuis sa création en 1949, l’organisation basée à Strasbourg a pour cœur de mission de « sauvegarder et promouvoir » les trois piliers d’une société libre : la démocratie, les droits de l’homme et l’État de droit.
« Le Conseil de l’Europe a
été créé après la Seconde Guerre mondiale, alors que l’idée était “plus
jamais ça”. Les trois principes sont fondamentalement liés ; si l’un des
trois fait défaut, l’ensemble du système s’écroule et on a un régime
autoritaire. Sans État de droit, il n’y a pas de démocratie ni de droits
de l’homme réels », explique depuis son bureau à l’Agora, en face de la
Cour européenne des droits de l’homme, Gianluca Esposito , directeur général des droits humains et de l’État de droit du Conseil de l’Europe." La suite sur lalsace.fr (article payant)
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