"DÉCRYPTAGE - Depuis le 1er janvier, le gazoduc TurkStream qui arrive en Hongrie est le seul à alimenter les derniers clients européens de Gazprom. Budapest réexporte les excédents à ses pays voisins.
Le 1er février 2022, Viktor Orban est reçu au Kremlin. Séparés par une table de cinq mètres de long car l’épidémie de Covid-19 sévit toujours, les échanges sont cordiaux mais l’atmosphère n’est pas chaleureuse et le Magyar se montre déférent avec le maître du Kremlin. Sa visite, dont il prend soin de préciser à son interlocuteur qu’elle est « en partie une mission de paix », suscite la consternation en Hongrie et dans l’Union européenne, car la Russie est sur le pied de guerre et masse ses troupes aux frontières de l’Ukraine. Mais s’il courtise Vladimir Poutine, ce n’est pas pour tenter de lui retenir le bras, c’est pour son gaz.
Peu avant sa visite, le gouvernement hongrois a signé deux contrats avec Gazprom pour un approvisionnement sur quinze ans, soit jusqu’en 2036. Viktor Orban en veut plus. Les élections législatives sont dans deux mois et l’homme fort du pays n’est pas tranquille car il doit affronter une opposition inédite, unie de la gauche à l’extrême droite. Il a mis le maintien…" La suite sur lefigaro.fr (article payant)
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