En Hongrie, la démocratie vacille depuis des années sous les assauts répétés du pouvoir de Viktor Orbán. Après avoir muselé la presse, affaibli la justice, attaqué la société civile et les personnes LGBTQI+, le gouvernement hongrois franchit une nouvelle étape : il menace désormais la Pride de Budapest. Une fois encore, le Fidesz instrumentalise la haine et la discrimination pour faire reculer l’État de droit. Défendre aujourd’hui les droits des minorités, c’est défendre la démocratie en Europe.
Derrière le prétexte fallacieux d’une prétendue "protection de la jeunesse", le gouvernement hongrois cherche en réalité à bâillonner des milliers de personnes réunies pour une mobilisation pacifique et chargée d’histoire : la marche des Fiertés est un symbole de visibilité et d’émancipation. La Pride n’est pas une simple marche. Née de la colère d’activistes qui ne voulaient plus baisser la tête, ne plus accepter l’inacceptable, ne plus subir la honte et l’invisibilisation, elle est une révolte contre l’arbitraire et la haine. Partout dans le monde, elle incarne un combat universel pour l’égalité et la dignité en brisant le silence et en défiant les oppresseurs. Elle est un rappel vibrant que l’amour, l’identité et l’appartenance ne peuvent pas être définis par un État ou une idéologie, que nos existences sont politiques. De Budapest à Istanbul, de Moscou à Téhéran, là où elle est interdite, les faiseurs de haine veulent renvoyer les personnes LGBTQI+ dans leurs placards. Nous serons là pour briser ces portes." La suite sur tetu.com
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