"Le gouvernement de Viktor Orban multiplie les attaques contre les minorités sexuelles. Les activistes hongrois, qui manifestent samedi, dénoncent une manœuvre politique qui vise à désigner "un nouvel ennemi" et ainsi se maintenir au pouvoir.
"Le but de la soirée est de divertir, mais aussi de rappeler que tout le monde a le droit d'aimer et d'être aimé." Perchée sur une petite scène, Anastasia annonce le programme. La soixantaine de personnes rassemblées dans l'arrière-salle du Turbina, un bar alternatif du 8e arrondissement de Budapest (Hongrie), vont assister à une pièce un peu spéciale. Les deux actrices s'apprêtent à jouer l'histoire d'un couple lesbien, alors que le public, lui, pourra décider de certains détails de leur relation, comme la raison d'une dispute ou le lieu de la première rencontre.
Les spectateurs, enthousiastes, fourmillent d'idées. La soirée, organisée par la branche hongroise d'Amnesty International dans le cadre du mois des fiertés, est un petit cocon, une "safe place", qui permet d'oublier pendant deux petites heures la réalité. Le gouvernement conservateur cible ouvertement ses citoyens LGBT+ depuis plusieurs années. Après l'adoption d'une loi contre "la propagande LGBT+" en 2021, le Premier ministre populiste Viktor Orban est allé encore plus loin en interdisant la tenue la marche des Fiertés, prévue samedi 28 juin, de se tenir dans la capitale hongroise, une première depuis la fin de l'ère soviétique. "C'est une perte d'argent et de temps", avait-il averti avant de faire voter des changements constitutionnels en mars visant à bannir la "Pride" au nom de "la protection des enfants"." La suite sur franceinfo.fr
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