mardi 11 février 2025

Adrien Brody : « Ce film, c’est une façon d’honorer les sacrifices de mes grands-parents »

Adrien Brody dans The Brutalist de Brady Corbet © Universal Pictures

"[INTERVIEW] Il est stupéfiant dans le monumental « The Brutalist » de Brady Corbet (en salles le 12 février), grande épopée tragique sur un architecte juif hongrois rescapé des camps, qui s’installe aux Etats-Unis et fait face à la violence de la société capitaliste. Comme habité par des fantômes, l’acteur américain, corps longiligne frêle et regard mélancolique, impressionne par son jeu fin, sensible. Entretien express avec celui qui a de grandes chances d’empocher l’Oscar du meilleur acteur le 3 mars prochain. 

Beaucoup ont relevé les échos entre votre personnage de pianiste virtuose polonais dans Le Pianiste de Roman Polanski (2002), pour lequel vous aviez perdu 14 kilos, et ce rôle d’architecte hongrois, tous deux rescapés de la Shoah. Comment avez-vous approché ce nouveau rôle de génie maudit ?

C’est un personnage très complexe. La beauté du scénario de The Brutalist, c’est qu’il montre une personne très humaine, imparfaite. C’est extrêmement difficile pour lui de surmonter ce qu’il a enduré durant la Seconde Guerre mondiale, l’oppression nazie, puis de venir aux Etats-Unis et tenter de recommencer sa vie. Ça témoigne de la puissance de l’esprit humain, et de la capacité à faire prévaloir une certaine légèreté au milieu de toute cette obscurité." La suite sur troiscouleurs.fr

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