La liberté comme non-domination que l'état de droit défend peut-elle encore servir de boussole pour refonder nos institutions face au retour en force de l’autoritarisme ? Philip Pettit, l’un des grands théoriciens du républicanisme contemporain, est notre invité.
Le républicanisme et la tentation autocratiquePhilip Pettit rappelle que le républicanisme repose sur « l’absence de domination », qu’elle soit privée ou publique. Être libre, dit-il, c’est vivre sans maître : « Les gens ne doivent pas être dominés, il ne faut pas qu’il y ait un maître dans la vie des gens ». D’où l’importance des élections, de l’État de droit et des contre-pouvoirs pour empêcher tout gouvernement d’exercer une ingérence arbitraire.
Face à la montée actuelle des régimes autoritaires, Philip Pettit constate une fascination inquiétante : « Les gens sont séduits par l’idée d’autocratie ». Selon lui, cette séduction n’est possible que lorsque les démocraties faiblissent : « Les démocraties ont eu des objectifs républicains, le problème, c’est la séduction de l’autocratie »." La suite et à écouter (11min) sur radiofrance.fr
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