"Les couleurs de Vasarely sont la « bande-image » des Trente Glorieuses et ses formes épurées intrinsèquement associées à l’idée de modernité. On les a vues partout : sur des posters, dans le design, la mode, sur les plateaux télé, au cinéma… Peut-être trop. Le parcours de cet homme, que certains reconnaissent être le père de l’art numérique et dont la réussite fulgurante a fait grincer des dents, révèle quelques surprises.
1. Il aurait pu être médecinEn
1925, Victor Vasarely (1906–1997) commence des études de médecine à
l’université de Budapest. Il n’y restera pas plus de deux ans avant de
bifurquer en 1927 à l’Académie Poldini-Volkmann, puis à l’Académie
Muhëly d’Alexandre Bortnyik, le « Bauhaus de Budapest ». Mais ce premier
choix traduit un intérêt de l’artiste pour les sciences, qui sera
fondamental dans la dimension optique et visuelle de l’art cinétique
dont il établira les fondements. Une approche qui guidera aussi la
création de son alphabet plastique, sortes de pixels avant l’heure. Il a
d’ailleurs travaillé en 1968 avec IBM pour imaginer des tableaux qui
pourraient être générés par l’intelligence artificielle à partir de ces
unités plastiques, à l’infini. Le projet n’a pas abouti car trop
coûteux." La suite sur beaux-arts.com
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