lundi 30 juin 2025

2015-2025 : dix ans de crise migratoire - En Hongrie, une décennie à démanteler le droit d’asile

"Reportage« 2015-2025 : dix ans de crise migratoire » (1/5). Face à l’afflux, à l’été 2015, de centaines de milliers d’exilés, le premier ministre hongrois, Viktor Orban, a réagi en faisant ériger une clôture dans le sud du pays pour les repousser.

Les rues sont à peu près désertes. Bordées d’arbres pelés. Quelques voitures traversent le village, à vive allure. Des chiens aboient, qu’on devine par-delà les portails des maisons. Au passage d’un piéton, un rideau se soulève derrière une fenêtre. A Röszke, commune rurale du sud de la Hongrie, frontalière de la Serbie, tout paraît ordinaire et morne. Il faut emprunter quelques virages pour tomber dessus, au bout d’une rue pavillonnaire. On l’aperçoit comme par accident. La clôture. Ou plutôt, deux rangées de clôtures métalliques, hautes de quatre mètres, coiffées de rouleaux de barbelés. Elles se dressent, imposantes, froides.

D’une certaine façon, on pourrait écrire que c’est par ici, il y a dix ans, que tout a commencé, que l’Union européenne (UE) a basculé dans ce que le langage commun qualifie depuis de « crise des réfugiés »." La suite sur lemonde.fr (article payant)  

dimanche 29 juin 2025

Hommage à la Chanson Française – Ramona Horvath Trio invite Caloé dimanche 3 août 2025 au Sunset-Sunside


Concert à 19h – 20h30 – 22h

Ramona sera l’animatrice de tous nos dimanches en août à l’occasion de Pianissimo. Elle rendra hommage successivement à la chanson française, Stephane Grappelli, Oscar Peterson, Cannonball Adderley… avec des invités de marque. C’est gratuit !

60 rue des Lombards
75001 Paris 1er

Infoline :
+33 (0)1 40 26 46 60
reservations@sunset-sunside.com

Hommage à Stan Getz – Ramona Horvath Trio invite David Sauzay dimanche 27 juillet 2025 au Sunset-Sunside

 

Concert à 19h – 20h30 – 22h
Ramona sera l’animatrice de tous nos dimanches en août à l’occasion de Pianissimo. Elle rendra hommage successivement à la chanson française, Stephane Grappelli, Oscar Peterson, Cannonball Adderley… avec des invités de marque. C’est gratuit !

60 rue des Lombards
75001 Paris 1er

Infoline :
+33 (0)1 40 26 46 60
reservations@sunset-sunside.com

Hongrie. À Budapest, la marche des fiertés “humilie” Orbán avec une affluence record

"Bravant l’interdiction du Premier ministre hongrois Viktor Orbán, des centaines de milliers de personnes ont participé samedi à la marche des fiertés de Budapest, infligeant un camouflet cinglant au pouvoir ultraconservateur à un an des élections législatives.

C’est “une gifle pour le pouvoir”, une Marche des fiertés “historique” qui “humilie” le Premier ministre hongrois Viktor Orbán et “le pouvoir ultraconservateur, qui préférerait voir les queers entre quatre murs”, observe Le Soir.

Loin de rester terrés chez eux, les participants “en liesse” se sont au contraire massés dans les rues du Budapest, “agitant des drapeaux arc-en-ciel et des pancartes se moquant du Premier ministre, alors que leur cortège pacifique avançait à un rythme d’escargot”, raconte The Guardian.

Avec une affluence record de plus de 200 000 personnes – jusqu’à 300 000, selon certaines sources –, la Budapest Pride s’est clairement muée samedi en un acte de résistance massif à la politique “ultra” de Viktor Orbán, qui avait interdit le rassemblement – “mais avait autorisé deux marches de l’extrême droite sur le même parcours que le collectif LGBTQI”, note El País." La suite sur courrierinternational.com

Grand entretien - "La Hongrie de Viktor Orban est devenue un régime hybride entre la démocratie et la dictature"

"Selon le Parlement européen, la Hongrie ne peut plus être considérée comme une démocratie. Car depuis 2010, le Premier ministre Viktor Orban a "façonné les institutions démocratiques pour lui conférer un pouvoir quasi illimité", explique la chercheuse Zselyke Csaky à franceinfo.

Depuis son retour au pouvoir en 2010, le Premier ministre Viktor Orban n'a eu de cesse que d'attaquer la démocratie et l'Etat de droit en Hongrie. En quinze ans, l'homme politique conservateur a tour à tour attaqué la liberté de la presse, muselé les oppositions et mis les institutions à la botte de son parti, le Fidesz. Dernière polémique en date : l'interdiction de la marche des fiertés de Budapest, prévue samedi 28 juin, a provoqué l'indignation du reste des Européens. Comment en sommes-nous arrivés là ? Pourquoi Viktor Orban vise-t-il les personnes LGBT+ ? Quelle leçon l'Union européenne peut-elle tirer de ce qu'il se passe en Hongrie ? Pour répondre à toutes ces questions, franceinfo a interrogé Zselyke Csaky, chercheuse au Center for European Reform, spécialiste des questions liées à l'Etat de droit. 

Franceinfo : En 2022, le Parlement européen a estimé dans un rapport(Nouvelle fenêtre) que la Hongrie ne pouvait plus être considérée comme une démocratie. En 2025, partagez-vous toujours ce constat ?

Zselyke Csaky : Oui, absolument, et je ne suis pas la seule. Tous les indicateurs démocratiques sérieux disent que la Hongrie n'est plus une démocratie depuis au moins cinq ans. Elle est devenue un régime hybride, situé entre la démocratie et la dictature. Le vote est libre, les élections ont toujours lieu et il existe toujours une petite chance pour qu'elles soient remportées par l'opposition. Mais le terrain de jeu politique est complètement à la défaveur des opposants au régime. Les médias ne sont plus libres, les organisations civiles ont du mal à fonctionner normalement, tout comme la justice..." La suite sur franceinfo.fr

Droits LGBT+ : Marche des fiertés à Budapest : «Ce n’est plus seulement une Pride, c’est une manif anti-Orban»

"Près de 200 000 personnes se sont réunies pour la marche des fiertés dans la capitale hongroise, bravant l’interdit du Premier ministre illibéral.

Jamais Marche des fiertés n’a été aussi massivement suivie en Hongrie. Près de deux cent mille personnes – selon les estimations des organisateurs et de media indépendants - ont défilé à Budapest ce samedi. Du jamais vu pour cette 30e édition, car la parade mobilise habituellement entre 30 000 et 50 000 personnes. «C’est la plus grande Pride de l’histoire, et c’est aussi la plus belle !» applaudissait Szilvi, cheveux peints en bleu, qui tentait de se rafraîchir avec un éventail arc-en-ciel.

C’est aussi la plus importante manifestation anti-Orban, depuis que le Premier ministre national-populiste est au pouvoir (depuis 2010). «Orban a tenté d’empêcher la tenue de la Pride, et tout ce qu’il a récolté, c’est une énorme mobilisation», observait Melissa Camara, eurodéputée belge (écologiste) qui arborait le slogan «Liberté, égalité, sororité» sur son tee-shirt blanc. Près de 70 députés européens et des dizaines de personnalités politiques se sont déplacés " La suite sur liberation.fr (article payant)

"Cette situation m'enrage" : à Budapest, les personnes LGBT+ déterminées à défiler malgré l'interdiction de la marche des fiertés par le gouvernement hongrois

"Le gouvernement de Viktor Orban multiplie les attaques contre les minorités sexuelles. Les activistes hongrois, qui manifestent samedi, dénoncent une manœuvre politique qui vise à désigner "un nouvel ennemi" et ainsi se maintenir au pouvoir.

"Le but de la soirée est de divertir, mais aussi de rappeler que tout le monde a le droit d'aimer et d'être aimé." Perchée sur une petite scène, Anastasia annonce le programme. La soixantaine de personnes rassemblées dans l'arrière-salle du Turbina, un bar alternatif du 8e arrondissement de Budapest (Hongrie), vont assister à une pièce un peu spéciale. Les deux actrices s'apprêtent à jouer l'histoire d'un couple lesbien, alors que le public, lui, pourra décider de certains détails de leur relation, comme la raison d'une dispute ou le lieu de la première rencontre.

Les spectateurs, enthousiastes, fourmillent d'idées. La soirée, organisée par la branche hongroise d'Amnesty International dans le cadre du mois des fiertés, est un petit cocon, une "safe place", qui permet d'oublier pendant deux petites heures la réalité. Le gouvernement conservateur cible ouvertement ses citoyens LGBT+ depuis plusieurs années. Après l'adoption d'une loi contre "la propagande LGBT+" en 2021, le Premier ministre populiste Viktor Orban est allé encore plus loin en interdisant la tenue la marche des Fiertés, prévue samedi 28 juin, de se tenir dans la capitale hongroise, une première depuis la fin de l'ère soviétique. "C'est une perte d'argent et de temps", avait-il averti avant de faire voter des changements constitutionnels en mars visant à bannir la "Pride" au nom de "la protection des enfants"." La suite sur franceinfo.fr

Istanbul accueille un atelier stratégique entre médias turcs et hongrois

"L’initiative vise à renforcer le dialogue, préserver les valeurs communes et relever les défis mondiaux.

La Türkiye et la Hongrie ont réaffirmé samedi leur engagement à renforcer la coopération dans le domaine des médias lors de l’atelier « Ponts médiatiques » organisé à Istanbul. Les responsables ont appelé à un dialogue approfondi et à une réponse commune face aux défis mondiaux.

Intitulé "Des racines communes à de nouveaux horizons : les ponts médiatiques Türkiye – Hongrie", l’événement a été organisé par la Direction de la communication de la Türkiye, la Fondation de recherche Türkiye (TAV) et la Fondation pour une Hongrie civique (PMA).

En ouverture de la session Ponts médiatiques : renforcer le dialogue turco-hongrois, le vice-président de la TAV, Enes Bayrakli, a souligné que l’atelier rassemblait des figures clés des médias et de la communication des deux pays afin de consolider une amitié de longue date." La suite sur aa.com.tr

A Budapest, entre 180 000 et 200 000 participants à la marche des fiertés interdite par le gouvernement hongrois, un record selon les organisateurs


"Aucun chiffre officiel n'a été communiqué, mais les organisateurs ont évoqué une foule de "plusieurs dizaines de milliers" de personnes.

Une réponse dans la rue au populiste ultraconservateur Viktor Orban. Dans une ambiance festive, une foule immense a défilé, samedi 28 juin, à Budapest. Ils ont défié l'interdiction de la marche des fiertés par les autorités hongroises, illustration de la régression inédite des droits LGBT+ dans l'UE. "Nous estimons entre 180 000 et 200 000 le nombre de personnes présentes. Il est difficile d'évaluer le nombre exact car il n'y a jamais eu autant de monde à la Pride de Budapest", a déclaré à l'AFP la présidente de l'événement, Viktoria Radvanyi.

Le maire écologiste de Budapest, Gergely Karacsony, a également salué une mobilisation record. Aucun chiffre officiel n'est disponible, mais les places et avenues le long du parcours étaient noires de monde, ont constaté des journalistes de l'AFP." La suite sur franceinfo.fr

La pride de Budapest, une gifle monumentale administrée à Viktor Orbán

"Budapest (Hongrie).– Viktor Orbán a interdit la marche des fiertés de Budapest. Samedi après-midi, plusieurs centaines de milliers de personnes, Hongrois et Européens, l’ont défié et ont marché dans la capitale. « Un moment historique » que racontent les manifestants.

Une marche pour soutenir les LGBTQI+ hongrois·es brimé·es et traîné·es dans la boue par leur gouvernement, un front européen pour la défense des droits fondamentaux que sont les libertés de réunion et de manifestation, et un sursaut des gauches européennes sur les terres de Viktor Orbán. C’est tout cela que représentait la marche des fiertés de Budapest, interdite par le gouvernement et la police au prétexte de « protection de l’enfance »." La suite sur mediapart.fr (article payant)

Gay-Pride Budapest 28 juin 2025


"Près de 200.000 personnes ont défilé à Budapest, selon les organisateurs, une affluence sans précédent pour la marche des fiertés en Hongrie, face aux mesures d'interdiction du Premier ministre nationaliste Viktor Orban." Source : AFP

samedi 28 juin 2025

En Hongrie, la Marche des Fiertés interdite, la haine autorisée

"Les autorités devraient permettre à la Marche des Fiertés de se tenir et protéger les droits des personnes LGBT

La police hongroise a interdit aux personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres (LGBT) hongroises et à leurs sympathisants de se rassembler pacifiquement pour célébrer la Marche des Fiertés, tout en autorisant un groupe d’extrême droite à défiler le même jour.

Un autre événement lié à la communauté LGBT, prévu pour coïncider avec la Pride officielle à Budapest le 28 juin, a été interdit à trois reprises par la police. Les organisateurs ont contesté cette interdiction devant la Cour suprême, mais malgré deux décisions en leur faveur et l'ordre donné à la police de réexaminer leur demande, la Cour a finalement confirmé l'interdiction.

En réponse aux tentatives des autorités de restreindre la liberté de réunion, le maire de Budapest a annoncé le 17 juin que la ville, en collaboration avec les coorganisateurs de Rainbow Mission, accueillerait la Pride officielle comme un événement municipal, qui ne nécessite pas l'autorisation de la police. La police a tout de même émis une interdiction de l'événement, tandis que le maire a insisté pour que la Marche des Fiertés ait lieu le 28 juin. Le statut juridique de la Marche des Fiertés du 28 juin demeurait incertain, lors de la rédaction de cet article.

Au même moment, le 16 juin, un groupe d'extrême droite connu pour ses propos haineux a informé la police qu'il organiserait son propre rassemblement le jour de la Marche des Fiertés, le long de l’itinéraire habituel. Contrairement à la Pride, qui est pacifique, la police n'a pas interdit cette marche." La suite sur hrw.org

Budapest Pride : les autorités locales ne doivent jamais être contraintes de violer les droits humains, déclare la rapporteure du Congrès

« Je suis fière d'être ici à Budapest pour une conférence internationale en faveur des droits humains, et en particulier pour soutenir les droits des personnes LGBTIQ+, qui ont récemment fait l'objet d'attaques législatives en Hongrie », a souligné Gudrun Mosler-Törnström (Autriche, SOC/V/DP), Rapporteure permanente sur les droits humains du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l'Europe, à la suite de sa rencontre avec le maire de Budapest, Gergely Karácsony, le 27 juin 2025, à la veille de la Budapest Pride prévue le 28 juin.

Elle a salué la position ferme du maire contre la restriction des droits humains des personnes LGBTIQ+, notamment leur liberté d'expression et de réunion, dans le cadre de la nouvelle loi interdisant l'organisation de la Pride et d'événements similaires et de l’amendement constitutionnel. Ces mesures ont été adoptées par le Parlement hongrois en mars et avril 2025, respectivement.

« Budapest est une ville qui a choisi de respecter les droits et les libertés fondamentales de ses citoyens », a souligné la Rapporteure permanente, ajoutant que les constitutions et les législations nationales ne peuvent être utilisées pour contraindre les autorités locales à violer les droits humains. Elle a appuyé à cet égard la déclaration faite par le Commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe." La suite sur coe.int

Hongrie. « Le monde observe la situation » alors que des dizaines de milliers de personnes se préparent à défiler malgré la tentative d’interdiction de la marche des fiertés de Budapest

- La police doit veiller à ce que les gens puissent défiler en toute sécurité
- Plus de 200 délégué·e·s d’Amnesty International participeront à la marche, dont la secrétaire générale de l’organisation
- Une pétition mondiale ayant recueilli plus de 120 000 signatures a été remise au siège de la police

Les autorités doivent veiller à ce que le droit de manifester soit protégé et à ce que les personnes puissent participer en toute sécurité à la marche des fiertés de Budapest sans subir d’intimidation, de harcèlement ou de violences, a déclaré Amnesty International à l’approche du 30e anniversaire de la marche des fiertés de Budapest, qui a été interdite par la police.

Plus de 200 délégué·e·s d’Amnesty International venant de 17 sections de l’organisation , dont la secrétaire générale Agnès Callamard, se joindront à la marche. Une pétition, signée par plus de 120 000 personnes dans 73 pays, a été remise mercredi au siège de la police par Dávid Vig, le directeur d’Amnesty International Hongrie, pour rappeler au responsable de la police de la ville qu’il a le devoir de respecter, de protéger et de faciliter le droit des personnes de manifester pacifiquement.

« La tentative d’interdiction de la marche des fiertés de Budapest montre jusqu’à quelles extrémités les autorités hongroises sont prêtes à aller pour tenter de faire reculer les droits fondamentaux. Mais elle montre également jusqu’où nous pouvons aller lorsque nous nous unissons pour résister », a déclaré Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International.

« L’attaque frontale contre les personnes LGBTI hongroises et le droit de réunion pacifique s’est heurtée à une réaction énergique de la part de nombreuses personnes dans tout le pays. Je suis fière de défiler à leurs côtés dans les rues de Budapest. Comme l’a montré l’élan de solidarité qui s’est manifesté à travers le globe, le monde observe la situation. »" La suite sur amnesty.org

Viktor Orban, la Pride et les « punaises » : la marche des fiertés au cœur de la bataille politique hongroise

"La Pride, prévue ce samedi à Budapest, a été maintenue malgré l’interdiction du gouvernement. Son succès pourrait infliger un camouflet majeur au dirigeant hongrois. Affaibli par la crise économique, il pourrait, à l’issue des prochaines législatives, quitter le pouvoir après 16 ans de règne.

« Je conseille aux organisateurs de la Pride de ne pas s’embêter à préparer la marche de cette année », assénait Viktor Orban le 22 février. Le 18 mars, le Parlement décidait de rendre le défilé illégal pour « protéger les enfants ».

Mais malgré les menaces d’amendes, les appels à délocaliser dans l’hippodrome ou le stade national et l’interdiction par la police, le maire de Budapest n’a pas plié. Résultat, la Marche des Fiertés reprise en main par la municipalité se déroulera ce samedi, comme prévu, en plein cœur de la capitale. Et devrait être suivie comme jamais depuis sa création au début des années 1990." La suite sur leparisien.fr (article payant)

Europe - Dans le laboratoire hongrois, Viktor Orbán teste la préférence communale

"Médiatiquement éclipsée par l’interdiction de la pride de Budapest, une loi sur la « protection de l’identité locale » entre en vigueur mardi. Elle donne le pouvoir aux communes de choisir qui peut – ou non – s’implanter sur leur territoire. 

l’automne 2017, levée de boucliers dans une petite localité du sud de la Hongrie, où un aubergiste comptait accueillir une poignée d’enfants réfugiés du Moyen-Orient pour quelques jours de vacances. Après insultes et menaces, il y a renoncé et le maire a dû démissionner, lui qui avait pourtant fort à gérer dans sa commune avec l’absence de pédiatre, la fermeture du dernier distributeur de billets et le manque de bois de chauffage à l’approche de l’hiver." La suite sur mediapart.fr (article payant)  

Hongrie : comment l’emprise de Viktor Orbán se fissure

Décryptage - Après quinze ans de pouvoir sans partage, le Premier ministre hongrois est aux abois. Distancé dans les sondages par son rival, l’ambigu Péter Magyar, il se trouve face à une situation économique dégradée et un isolement européen qui s’accentue.

La marche aura bien lieu. « Point final », a tranché le maire écologiste de Budapest, Gergely Karácsony, le 19 juin sur Facebook. Quelques instants plus tôt, la police hongroise avait annoncé l’interdiction de la « Pride », la Marche des Fiertés, prévue ce samedi 28 juin dans la capitale, que le Premier ministre Viktor Orbán tente de saboter depuis des mois. Base juridique invoquée : une loi adoptée à la mi-mars, visant à bannir tout rassemblement qui pourrait exposer des mineurs à des thématiques comme l’homosexualité ou le changement de sexe. La Pride, insistent les autorités, doit se tenir dans un lieu fermé, loin du regard des enfants. Une décision « sans valeur », selon Karácsony qui l’a contournée en faisant de la Marche un « événement municipal » ne nécessitant pas d’autorisation.

Depuis le début de l’année, la Hongrie bascule dans un autoritarisme décomplexé qui révèle, selon l’opposition, un régime aux abois. « L’autocratie est une autoroute à sens unique, souligne l’eurodéputée Klára Dobrev, une des cheffes de file du parti social-démocrate hongrois, DK (Coalition démocratique). Orbán a déjà perdu le pouvoir par le passé et quand il l’a récupéré, il a décidé qu’il n’y renoncerait plus. Il sera donc de plus en plus répr…" La suite sur nouvelobs.com (article payant) 

Marche des fiertés : le hongrois Orban écarte une dispersion violente par la police

"Le premier ministre hongrois Viktor Orban a refusé toute intervention des forces de l'ordre contre la marche des fiertés samedi à Budapest malgré les mesures d'interdiction, tout en mettant en garde les participants contre les conséquences légales.

«Bien sûr, la police pourrait disperser de tels événements car elle en a le droit, mais la Hongrie est un pays civilisé», a déclaré le dirigeant dans sa traditionnelle interview du vendredi sur la radio d'État, assurant qu'elle n'userait «pas de violence physique».

La police a interdit la semaine dernière la marche, invoquant une récente loi anti-LGBT+ du gouvernement, mais le maire écologiste de Budapest Gergely Karacsony a décidé de la maintenir, estimant qu'un tel évènement municipal ne nécessitait pas d'autorisation officielle." La suite sur lefigaro.fr

vendredi 27 juin 2025

Protection des droits fondamentaux des citoyens hongrois dans le cadre de l’identification biométrique et de la surveillance lors de rassemblements publics

"Question parlementaire avec demande de réponse écrite E-002415/2025 à la Commission
Article 144 du règlement intérieur

Des informations récentes laissent penser qu’une nouvelle loi hongroise permettrait le recours à des technologies de reconnaissance faciale pour identifier les personnes qui prennent part à des manifestations publiques interdites par les autorités.

  • 1.La Commission peut-elle évaluer si cet usage est conforme à l’interdiction de l’identification biométrique en temps réel prévue par le règlement sur l’intelligence artificielle, application faite de l’ensemble des garanties et critères légaux, et confirmer que l’identification à distance a posteriori ne peut être employée pour contourner l’article 5, déjà entré en vigueur?
  • 2.Le recours à l’identification biométrique à distance dans cette situation crée-t-il des risques supplémentaires pour les droits et libertés fondamentales énoncées dans la charte des droits fondamentaux de l’Union, telles que la liberté de réunion et d’association consacrée à l’article 12 de la charte?
  • 3.Si les autorités nationales chargées du contrôle ne sont pas en capacité ou n’ont pas la volonté d’agir «de manière indépendante, impartiale et sans parti pris» comme l’exige le règlement sur l’intelligence artificielle, la Commission s’engagera-t-elle à prendre des mesures – y compris, si nécessaire, des procédures d’infraction – pour garantir la protection effective des citoyens hongrois au titre du règlement sur l’intelligence artificielle et de la charte des droits fondamentaux?

Dépôt: 16.6.2025" La suite sur europarl.europa.eu

Mercato. Liverpool s’offre le défenseur hongrois de Bournemouth, Milos Kerkez

"L’arrière gauche Milos Kerkez, international hongrois de 21 ans, a quitté Bournemouth pour grossir les rangs de Liverpool, où il a signé un contrat « à long terme », a annoncé ce jeudi 26 juin le club champion d’Angleterre.

Après Florian Wirtz, Jeremie Frimpong et Armin Pecsi, Liverpool, champion d’Angleterre en titre a officialisé son quatrième mercato de l’été en la personne de Milos Kerkez.

L’international hongrois (23 sélections) né en Serbie vient concurrencer Andy Robertson, de dix ans son aîné, et pousse un peu plus vers la sortie Kostas Tsimikas, habituelle doublure de l’Écossais sur le flanc gauche.

Pilier des « Cherries »

Le montant du transfert, non dévoilé, s’élève à près de 47 millions d’euros (40 millions de livres sterling), d’après les médias sportifs britanniques." La suite sur ouest-france.fr

Marche des fiertés à Budapest : les ministres Aurore Bergé and Benjamin Haddad réaffirment le soutien de la France en faveur des droits des personnes LGBT+ (26 juin 2025)

"À l’occasion de la Marche des fiertés à Budapest le 28 juin prochain, la France réaffirme son engagement pour la liberté, la protection et les droits des personnes LGBT+ au sein de l’Union européenne.

Organisée dans le cadre du Mois des fiertés, les Marches des fiertés s’inscrivent dans l’héritage des luttes historiques initiées par les émeutes de Stonewall à New York le 28 juin 1969, événement fondateur du mouvement contemporain pour les droits des personnes LGBT+. En France, en Europe et partout dans le monde, ces Marches rappellent que ces droits sont le fruit de combats collectifs contre les discriminations, la criminalisation, la pathologisation et la violence.

Interdite par le gouvernement hongrois mais soutenue par le maire de Budapest, la Marche des fiertés de Budapest aura lieu dans un contexte national marqué par un recul préoccupant des libertés individuelles. Les personnes LGBT+ y sont confrontées à un climat politique et social de plus en plus hostile, nourri par des discours de haine et des politiques discriminatoires qui alimentent un environnement de peur et d’exclusion.

À ce titre, la France tient à rappeler son profond attachement au respect des valeurs fondamentales de l’Union européennes, comme le dispose l’article 2 du Traité sur l’Union européenne : « L’Union est fondée sur les valeurs de respect de la dignité humaine, de liberté, de démocratie, d’égalité, de l’État de droit, ainsi que de respect des droits de l’homme, y compris des droits des personnes appartenant à des minorités. Ces valeurs sont communes aux États membres dans une société caractérisée par le pluralisme, la non-discrimination, la tolérance, la justice, la solidarité et l’égalité entre les femmes et les hommes. ». La suite sur diplomatie.gouv.fr

Marche des fiertés : plusieurs élus français participeront à la Pride de Budapest, malgré l’interdiction des autorités hongroises

"Environ 70 eurodéputés, mais aussi des élus nationaux dont deux sénateurs français, marcheront lors de la Pride de Budapest, samedi 28 juin. Ils entendent apporter leur soutien à la communauté LGBTQ+ hongroise, alors que les autorités veulent interdire l’événement en vertu d’une loi promulguée par le gouvernement de Viktor Orbán.

Le ton monte – une fois de plus – entre la Commission européenne et Viktor Orbán, le Premier ministre hongrois. Dans une vidéo postée sur le réseau social X mercredi, Ursula von der Leyen, la présidente de l’exécutif européen, appelle les autorités hongroises à ne pas sanctionner les participants à la Marche des fiertés hongroise, prévue samedi 28 juin à Budapest. Cet événement a été interdit par la police mais son organisation est maintenue par la municipalité.

La réponse de Viktor Orbán ne s’est pas fait attendre. Quelques heures plus tard, le dirigent nationaliste a « exhorté la Commission européenne à s’abstenir d’interférer dans les affaires policières des États membres, où elle n’a aucun rôle à jouer. »

Un peu plus tôt dans la semaine, le ministère hongrois de la justice s’est fendu d’une lettre aux ambassades de plusieurs pays de l’Union européenne, leur rappelant que le rassemblement était « interdit par la loi ». Les participants s’exposent à une amende de 500 euros, et les appels à manifester peuvent être sanctionnés d’un an de prison. Un courrier en forme d’avertissement alors que plusieurs dizaines d’eurodéputés, mais aussi des élus de différents pays européens, ont prévu de se rendre à Budapest ce samedi." La suite sur publicsenat.fr

La Hongrie met en garde les eurodéputés qui voudraient participer à la Pride "interdite"

"Alors que la marche des fiertés est "interdite par la loi" en Hongrie, le maire de Budapest a décidé de la maintenir samedi. Trente-trois pays ont affiché leur soutien à l'événement et des dizaines d'eurodéputés prévoient d'y participer. Des positions décriées par le gouvernement hongrois.

La fracture entre le gouvernement hongrois et l'Europe s'accentue. Budapest a envoyé cette semaine une lettre aux ambassadeurs de plusieurs pays de l'Union européenne pour les mettre en garde contre une éventuelle participation à la marche des fiertés prévue samedi malgré l'interdiction prononcée par la police.

"La situation juridique est claire, la Pride est un rassemblement interdit par la loi", écrit le ministre de la Justice Bence Tuzson dans ce courrier obtenu mercredi 25 juin par l'AFP. Ceux qui y participeraient commettraient donc une infraction, prévient-il.

"Veuillez vous assurer que vos collaborateurs et collègues sont dûment informés de ces faits, dans un souci de clarté", conclut le ministre, alors que les représentations diplomatiques et culturelles de 33 pays ont publié en début de semaine une déclaration de soutien à l'événement. Parmi les Vingt-sept, l'Italie, la Croatie, la Slovaquie, la Roumanie et la Bulgarie ne faisaient pas partie des signataires." La suite sur france24.com

Le Hongrois Viktor Orban se dissocie une fois encore du soutien européen à l'Ukraine

"Les conclusions du sommet européen sur l'Ukraine ont été adoptées par vingt-six des chefs d'État et de gouvernement de l'Union. Viktor Orban n'a pas voulu s'y associer parce qu'il s'oppose à la stratégie européenne d'appui de l'Ukraine et à la perspective de son adhésion.

Aux côtés de Kiev, aujourd'hui plus qu'hier, et moins que demain. Réunis en sommet à Bruxelles, les chefs d'État de gouvernement de l'Union européenne ont réitéré  leur soutien à l'Ukraine, victime depuis février 2022 d'une guerre d'agression menée par la Russie. Pour être ferme et répété, ce soutien n'en est pas pour autant unanime. S'il n'a pas bloqué le texte des conclusions du sommet relatif à l'Ukraine, le Premier ministre hongrois Viktor Orban a refusé de s'y associer, comme cela avait déjà été le cas lors des réunions du Conseil européen du 6 puis du 20 mars derniers. "La Hongrie a une divergence stratégique sur l'Ukraine", par rapport à toutes les politiques menées par l'Union européenne pour appuyer son grand voisin, précise une source proche des discussions." La suite sur lalibre.be (article payant) 

jeudi 26 juin 2025

Une mini pride à Bruxelles pour que la marche des fiertés puisse avoir lieu à Budapest

"Amnesty International a organisé mercredi matin une marche symbolique à Bruxelles pour dénoncer l’interdiction de la Budapest Pride. L’ONG appelle les autorités hongroises à autoriser la manifestation et à respecter les droits fondamentaux des personnes LGBTQIA+. Une pétition de plus de 100.000 signatures a aussi été remise aux autorités hongroises.

Une "mini pride" organisée par Amnesty International a défilé mercredi matin à Bruxelles, en réaction à l'interdiction de la 30e édition de la Budapest Pride. L'ONG, qui dénonce une atteinte à plusieurs droits fondamentaux, exhorte les autorités hongroises à autoriser la Marche des fiertés, initialement prévue samedi à Budapest.

Une manifestation soutenue par Verougstraete et le S&D

Le cortège s’est élancé vers 10h30 du Parlement européen, avant de rejoindre la Représentation permanente de la Hongrie auprès de l’Union européenne. Le président des Engagés, Yvan Verougstraete, et l’eurodéputé luxembourgeois Marc Angel (S&D, socio-démocrate), étaient présents, ainsi que l’eurodéputé français Raphaël Glucksmann (S&D) et la présidente de groupe du S&D au Parlement européen Iratxe García Pérez." La suite sur 7sur7.be 

Bitget et Saturnia Design organisent le Bitget Elite Day à Budapest : une exploration de l’avenir de la blockchain et de l’innovation centrée sur l’utilisateur

"BUDAPEST, Hongrie, 25 juin 2025 (GLOBE NEWSWIRE) — Bitget, la première bourse de cryptomonnaies et société Web3, s’associe au studio de design de produits Saturnia Design pour organiser le Bitget Elite Day, un événement d’envergure qui réunira des figures majeures de l’écosystème blockchain et crypto européen. Cet événement se tiendra le 27 juin 2025 dans l’un des lieux historiques les plus emblématiques de Budapest : le Fisherman’s Bastion.

Dans un contexte de marché en pleine mutation, l’événement posera une question audacieuse et d’actualité : « La crypto existera-t-elle encore dans dix ans – et la blockchain peut-elle survivre sans elle ? » L’objectif est de susciter une conversation sur l’avenir de la blockchain au-delà des simples fluctuations de prix, en examinant comment la régulation, l’innovation et le design produit peuvent façonner la prochaine étape du mouvement Web3.

Le panel, animé par Mike Vitez, cofondateur de Saturnia Design, accueillera des personnalités reconnues de la blockchain européenne, parmi lesquelles des experts en politique, des fondateurs, des technologues et des dirigeants de Bitget. Cette diversité reflète la maturité croissante de l’écosystème blockchain en Europe. Les discussions porteront sur la valeur durable de la blockchain, ses perspectives d’évolution au-delà de la spéculation, et les actions nécessaires des bâtisseurs pour garantir une adoption pérenne." La suite sur ledevoir.com

Budapest Pride 2025 : Un acte de résistance et un appel à la justice


"Les syndicats des services publics du monde entier, représentés par l'Internationale des services publics (ISP) et la Fédération syndicale européenne des services publics (FSESP), sont solidaires de Budapest Pride 2025 et de tous ceux et celles qui défendent les droits, la dignité et l'égalité des personnes LGBT+ en Hongrie et ailleurs.

À l'heure où les libertés démocratiques sont menacées et où les communautés LGBT+ sont confrontées à la discrimination et à des lois hostiles, les syndicats doivent faire entendre leur voix. Les attaques contre les droits des LGBT+ sont des attaques contre les droits humains, les droits des travailleurs.euses et les services publics inclusifs.

Nous affirmons que :

  • Tous les travailleurs.euses, indépendamment de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre, de leur expression de genre ou de leurs caractéristiques sexuelles, méritent des droits et des protections égaux

  • Les services publics doivent servir tout le monde de manière équitable

  • Les syndicats jouent un rôle clé dans la lutte contre l'exclusion et la défense des droits démocratiques au travail et dans la société.

La suite sur publicservices.international

Marche de la Pride interdite - La Hongrie met en garde ses partenaires de l’UE

"(Budapest) Le gouvernement hongrois a envoyé cette semaine une lettre aux ambassadeurs de plusieurs pays de l’Union européenne pour les mettre en garde contre une éventuelle participation à la marche des fiertés prévue samedi malgré l’interdiction prononcée par la police. 

« La situation juridique est claire, la Pride est un rassemblement interdit par la loi », écrit le ministre de la Justice Bence Tuzson dans ce courrier obtenu mercredi par l’AFP. Ceux qui y participeraient commettraient donc une infraction, prévient-il.

« Veuillez vous assurer que vos collaborateurs et collègues sont dûment informés de ces faits, dans un souci de clarté », conclut le ministre, alors que les représentations diplomatiques et culturelles de 33 pays ont publié en début de semaine une déclaration de soutien à l’évènement.  

Parmi les Vingt-sept, l’Italie, la Croatie, la Slovaquie, la Roumanie et la Bulgarie ne faisaient pas partie des signataires." La suite sur lapresse.ca

Arrêt concernant la Hongrie

"L’affaire H.Q. et autres c. Hongrie concerne l’expulsion – en application de l’article 5 § 1b de la loi relative à la frontière d’État – des requérants de la Hongrie vers la Serbie sans examen de leur situation individuelle, ainsi que l’allégation selon laquelle ils n’auraient pas eu accès à la procédure de demande de protection internationale.

La Cour dit, à l’unanimité, qu’il y a eu violation de l’interdiction des expulsions collectives d’étrangers et violation combinée du droit à un recours effectif dans le chef des trois requérants. Elle dit aussi, à l’unanimité, dans le chef de deux des requérants, qu’il y a eu violation de l’interdiction des traitements inhumains ou dégradants – volet procédural." La suite sur echr.coe.int

Il est temps d’agir maintenant ! La Commission européenne doit défendre les droits fondamentaux en Hongrie

"Lettre ouverte commune initiée par EDRi, ECNL Liberties et HCLU dont la LDH est signataire et adressée à Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, Henna Virkkunen, vice-présidente exécutive, Souveraineté technologique, sécurité et démocratie, Michael McGrath, commissaire à la démocratie, à la justice, à l’Etat de droit et à la protection des consommateurs, et Hadja Lahbib, commissaire à l’égalité, à la préparation et à la gestion des crises.

Cher Président, cher Vice-président exécutif, chers Commissaires,

A quatre jours de la Pride de Budapest, nous vous demandons instamment de prendre des mesures immédiates pour garantir que les organisateurs de la Pride et les participants puissent exercer en toute sécurité leur droit au rassemblement pacifique et à la liberté d’expression. Nous demandons à la Commission d’agir sur le récent paquet d’amendements de la Hongrie et sur la législation sous-jacente qui criminalise les organisateurs et les participants des marches des fiertés interdites par la police. Ces mesures, qui sont entrées en vigueur le 15 avril 2025, prévoient des sanctions sévères telles que des amendes excessives et, dans certains cas, des peines d’emprisonnement. Le paquet d’amendements autorise également l’utilisation de la reconnaissance faciale en temps réel pour identifier les manifestants, en violation flagrante de l’interdiction prévue par la loi européenne sur l’intelligence artificielle. Cette répression est déjà en cours, l’interdiction ayant été appliquée à deux événements LGBTQIA+ préalablement notifiés." La suite sur ldh-france.org

Hongrie : Ursula Von der Leyen appelle à revenir sur l’interdiction de la marche des fiertés

"En mars dernier, le parlement hongrois avait interdit la marche des fiertés en invoquant l’interdiction de promouvoir auprès des mineurs «l’homosexualité et le changement de sexe».

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a appelé mercredi soir les autorités hongroises à revenir sur l’interdiction de la marche des fiertés prévue samedi à Budapest, et à renoncer à toute sanction éventuelle contre les participants. «À la communauté LGBTIQ+ de Hongrie et d’ailleurs, je serai toujours votre alliée», a-t-elle écrit dans un message sur le réseau X. À Budapest, un bras de fer se joue entre la police qui a interdit la manifestation et le maire de Budapest, opposant du premier ministre nationaliste Viktor Orban, qui a décidé de maintenir le rassemblement." La suite sur lefigaro.fr

mercredi 25 juin 2025

Retour dans l'espace pour la Hongrie, l'Inde et la Pologne avec une mission privée vers l'ISS

"Washington (AFP) – L'Inde, la Pologne et la Hongrie s'apprêtent à envoyer mercredi pour la première fois depuis des décennies des hommes dans l'espace grâce à une mission privée américaine à destination de la Station spatiale internationale (ISS). 

Les quatre astronautes de cette mission Axiom 4 ou Ax-4 doivent décoller à 02H31 (06H31 GMT) de la Floride à bord d'une fusée de SpaceX, l'entreprise spatiale d'Elon Musk.

Installé dans une capsule Crew Dragon de SpaceX, l'équipage devrait s'amarrer à l'ISS jeudi à environ 11H00 GMT et y rester jusqu'à 14 jours.

L'astronaute indien Shubhanshu Shukla pilotera cette mission aux côtés du Polonais Slawosz Uznanski-Wisniewski, du Hongrois Tibor Kapu et de l'Américaine Peggy Whitson, une ex-astronaute de la Nasa travaillant désormais pour Axiom Space, entreprise américaine proposant entre autres des vols spatiaux privés." La suite sur france24.com

La Hongrie, une nouvelle fois condamnée par la Cour européenne des droits de l'Homme

"La Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) a condamné mardi la Hongrie pour avoir expulsé trois exilés afghans et syrien en 2021 et 2022. Budapest a été épinglée à de nombreuses reprises par la justice européenne pour sa politique anti-migrants.

Nouvelle condamnation de la Hongrie par la justice européenne. Mardi 24 juin, la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) a condamné la Hongrie, qui malgré des décisions de justice préalables, continue de mettre en œuvre des procédures d'expulsions collectives de migrants.

Arrêt H.Q. et autres c. Hongrie - La Hongrie doit prendre des mesures pour prévenir de nouvelles expulsions collectives et garantir un accès effectif à la procédure de protection internationale

Trois jeunes requérants, deux Afghans et un Syrien, avaient saisi la CEDH après avoir été expulsés de Hongrie en 2021 et 2022 vers la Serbie voisine.

L'un d'eux était un étudiant dont le permis de séjour avait expiré. Les deux autres étaient entrés clandestinement dans le pays et avaient été victimes d'un grave accident de la route. Le plus jeune, âgé de 16 ans à l'époque, avait passé deux mois à l'hôpital, on lui avait retiré la rate et un rein. Le second était resté six jours dans le coma. Malgré leur état de santé fragile, quelques heures après leur sortie de l'hôpital, ils étaient conduits à la frontière." La suite sur infomigrants.net

BUDAPEST : Balaton Sound, la beach party de l’été

"Le festival Balaton Sound transforme les rives du lac Balaton en une immense beach party.

Ce festival a lieu chaque année sur les rives du magnifique lac Balaton en Hongrie. Un festival qui s’apparente à une beach party car les rives du lac sont parfaites pour se baigner.

Un cadre idyllique pour une fête inoubliable

Le festival Balaton Sound se déroule dans un cadre idyllique, sur les rives du magnifique lac Balaton en Hongrie. Les rives du lac, parfaites pour se baigner, se transforment en une immense beach party où les festivaliers peuvent profiter de la musique et de la plage en même temps." La suite sur presseagence.fr

Soirée des Mardis hongrois de Paris du 24 juin 2025 - Les images











mardi 24 juin 2025

Des bénévoles prêts à défier Orban

"Ce samedi aura lieu la marche des fiertés dans les rues de Budapest malgré l’interdiction de la manifestation par la police.

Les organisateurs de la marche des fiertés de Budapest, prévue samedi malgré son interdiction par la police, n’ont jamais vu un tel afflux de bénévoles et espèrent désormais battre des records de mobilisation, en défi à Viktor Orban.

Le Premier ministre nationaliste leur avait conseillé «de ne pas prendre la peine de préparer le défilé cette année». «C’est une perte d’argent et de temps», avait-il averti avant de faire voter des changements législatifs visant à bannir la Pride au nom de «la protection des enfants».

L’interdiction a été formellement prononcée jeudi mais le rassemblement aura bel et bien lieu, a promis la mairie écologiste de Budapest, estimant qu’un tel évènement municipal ne nécessitait pas d’autorisation officielle." La suite sur lequotidien.lu

Milos Kerkez en route pour Liverpool : le latéral gauche hongrois passe sa visite médicale au Royaume-Uni avant un transfert à 40 millions £

"Milos Kerkez est sur le point de franchir une nouvelle étape cruciale de sa carrière alors qu’il se prépare à passer sa visite médicale au Royaume-Uni, prélude à son transfert tant attendu à Liverpool depuis Bournemouth. Cet accord, estimé à environ 40 millions de livres sterling, suscite l’excitation des supporters alors que l’annonce officielle se profile à l'horizon tel un lever de soleil éclatant.

Loin des flashs médiatiques, ce transfert a pourtant attiré l’oeil avisé des experts de la Premier League et des fans de football hongrois qui suivent avec fierté l’ascension fulgurante de Kerkez. Enrôlé par Bournemouth l’été dernier pour 15,5 millions de livres après des performances remarquables à l’AZ Alkmaar, Kerkez s’est rapidement imposé comme un pilier de l’équipe. La saison 2024-25 de Premier League a vu ce talentueux latéral disputer toutes les rencontres, marquant six buts et délivrant deux passes décisives. Grâce à ses efforts acharnés, Bournemouth a conquis une impressionnante neuvième place." La suite sur footboom1.com

Une « Mini Pride » à Bruxelles pour que la Budapest Pride puisse avoir lieu en Hongrie


"Ce mercredi 25 juin, des militant·es d’Amnesty International organiseront à Bruxelles une « Mini Pride » qui partira du Parlement européen et rejoindra la Représentation permanente de la Hongrie auprès de l’Union européenne. Cette marche aura lieu à quelques jours de la 30e édition de la Budapest Pride, qui doit se tenir le 28 juin et qui se retrouve sous la menace d’une interdiction de la part des autorités hongroises.

Les militant·es d’Amnesty International seront rejoint·es par des membres d’associations de défense des droits des personnes LGBTQIA+, ainsi que par des représentant·es politiques belges et européen·nes soucieux·euses de témoigner leur engagement en faveur des droits des personnes LGBTQIA+ en Europe et de la liberté de manifester.

« Les autorités hongroises doivent comprendre qu’elles ne peuvent impunément bafouer les droits des personnes LGBTQIA+ et plus généralement les libertés fondamentales, comme la liberté d’expression et celle de réunion pacifique. Ensemble, nous marcherons au cœur de l’Europe pour leur délivrer un message univoque : il est de leur devoir d’autoriser et de faciliter une manifestation pacifique pour les droits des personnes LGBTQIA+, qui doit pouvoir se dérouler sans intimidation, harcèlement ou violence  », explique Carine Thibaut, directrice de la section belge francophone d’Amnesty International." La suite sur amnesty.be

Tchad - N'Djamena bloque le déploiement militaire hongrois

"Malgré les annonces de Budapest, le projet de détachement d'un contingent de militaires hongrois au Tchad est actuellement empêché par la présidence de Mahamat Idriss Déby." La suite sur africaintellignce.fr (article payant)

La Hongrie et la Slovaquie s'apprêtent à bloquer le nouveau train de sanctions de l'UE à l'encontre de la Russie

"Le ministre hongrois des Affaires étrangères, Péter Szijjártó, a déclaré que cette décision était une mesure de rétorsion contre le plan RePowerEU de la Commission, qui vise à réduire complètement les importations d'énergie russe.

La Hongrie et la Slovaquie ont annoncé qu'elles bloqueraient le 18e paquet de sanctions de l'UE contre la Russie lors du Conseil des affaires étrangères à Bruxelles, a déclaré lundi le ministre hongrois des Affaires étrangères Péter Szijjártó, ajoutant que cette décision faisait suite au plan RePowerEU de la Commission européenne qui vise à mettre fin à toutes les importations d'énergie en provenance de la Russie.

"Ils ont exigé aujourd'hui que nous créions un paquet de sanctions qui soit le plus fort, le plus complet et le plus sévère possible pour le secteur de l'énergie. Cependant, avec la Slovaquie, nous avons empêché l'adoption du paquet de sanctions aujourd'hui. Nous l'avons fait parce que, parallèlement à tout cela, l'UE veut interdire aux États membres, à la Hongrie et à la Slovaquie, d'acheter du gaz naturel et du pétrole brut russes bon marché, comme nous l'avons fait jusqu'à présent", a déclaré Péter Szijjártó." La suite sur euronews.com

lundi 23 juin 2025

Revoir Béla Tarr - Soirée hommage - Cinéma Les 3 Luxembourg Paris - 26 juin 2025 de 18 h à 23 h

Cinéma Les 3 Luxembourg 67, rue Monsieur le Prince Paris 6ème

Nous avons l'immense plaisir de vous annoncer la parution du numéro 22 de la revue ÉCRANS intitulé "Béla Tarr. Généalogies, influences, résonances" aux éditions Classiques Garnier.
Cette soirée, qui se déroulera en deux temps, sera l’occasion de revenir sur les axes thématiques du livre, en présence des contributeurs et des contributrices.
PROGRAMME
—> 18h : Librairie Classiques Garnier (6, rue de la Sorbonne, 75005 Paris / Métro : Cluny-La Sorbonne (ligne 10) ou Odéon (ligne 4)
Échange autour des orientations principales du numéro, en présence des contributeur-trice-s du numéro. Rencontre suivie d’un cocktail
—> 20h30 : Cinéma Les Trois Luxembourg (67, rue Monsieur le Prince, 75006 Paris)
Projection du film “Rapports préfabriqués” / “Panelkapcsolat”, réalisé par Béla Tarr (1982, 1h20), suivie d’un débat
Synopsis : Dans un style qui est comme un pendant épuré de celui de Cassavetes, Béla Tarr poursuit avec ce troisième long métrage son portrait du prolétariat hongrois et des relations hommes-femmes qui s'y développent.
Soirée organisée par l’ESTCA ( Université Paris 8 ), en partenariat avec l’association Contre-plongée.

Budapest : la colère des habitants contre les fêtards

"Des habitants de la capitale hongroise se sont regroupés en association pour dénoncer les nuisances causées par les touristes étrangers, qui affluent dans leur ville ces dernières années. 

Le journal du monde, une autre manière de raconter ce qui se passe à l’étranger, par la petite histoire. Première destination ce soir : Budapest, la capitale de la Hongrie, LA destination des fêtards en Europe, un peu trop, peut-être.

Oubliez Barcelone ou Amsterdam, tapez Budapest sur un moteur de recherche et vous comprenez tout de suite : « le guide complet de la fête » des sites de voyages pas chers jusqu’aux blogs Erasmus, tout converge vers la « Perle du Danube », mais pas particulièrement pour son patrimoine historique. Plutôt pour ses « Romkert » ou « ruin bars », littéralement des « bars de ruine » installés dans des maisons et jardins abandonnés. Dans l’ancien quartier juif de la ville, sur moins de 2 kms carrés, on compte environ 800 bars, boites de nuit ou restaurants. La moitié n’existait pas il y a 5 ans. L’an dernier, 3 millions et demi de touristes sont allés à Budapest." La suite et vidéo sur europe1.fr

dimanche 22 juin 2025

Energie - La Hongrie met en service le plus grand système de stockage d’énergie par batterie

"La Hongrie vient d’inaugurer le plus grand système de stockage d’énergie par batterie d’Europe centrale. 

La Hongrie vient de passer un cap important dans sa transition énergétique avec l’ouverture du plus grand système de stockage d’énergie par batterie du pays à Százhalombatta. Ce projet, piloté par Met Duna Energiatároló, marque un tournant dans la gestion des stockage d’énergie renouvelables en Europe centrale. Installée dans la centrale électrique de Dunamenti, au sud de Budapest, cette installation illustre bien les efforts pour rendre le réseau électrique plus stable et tirer le meilleur parti de l’énergie verte.

Un projet ambitieux avec des partenaires solides

L’unité de stockage de Met Duna Energiatároló offre une capacité impressionnante de 40 MW. Même si la société MET est basée en Suisse, elle garde des liens forts avec la Hongrie et s’implique activement dans le développement énergétique du pays. Le projet bénéficie d’un appui financier conséquent, avec plus de 4 milliards de HUF provenant du Fonds monétaire international (FMI) de l’Union européenne via la Facilité de relèvement et de résilience (RRF).

Des entreprises reconnues comme Huawei Technologies et Forest-Vill se sont investies pour fabriquer et construire les unités de stockage, tandis que Ganz a fourni le transformateur nécessaire pour que le système fonctionne correctement. Cette collaboration internationale montre bien l’importance du projet dans le paysage énergétique européen." La suite sur lenergeek.com

La pilule philosophique. Être supporteur, cette passion qui rend fou

"Dans “Nepszava”, l’auteur hongrois Sandor Zsigmond Papp explique comment son amour du sport, surtout du snooker, le fait souffrir malgré lui. Chaque semaine, “Courrier international” vous propose un billet qui soulève des interrogations sur notre condition moderne en s’appuyant sur des œuvres littéraires, scientifiques et, bien sûr, philosophiques.

Je suis un supporteur de plus en plus mauvais. Le vrai fan reste aux côtés de son équipe ou de son idole, même si elle est en train de perdre. C’est même là qu’il l’encourage le plus. Moi, j’éteins la télé et vais dans la cuisine en jurant. Il n’en a pas toujours été ainsi. Aujourd’hui encore, je suis fier d’être le seul à avoir tenu bon devant l’écran le dernier quart-temps de la finale du water-polo masculin aux Jeux olympiques d’Athènes en 2004. Les champions hongrois en titre, menés 7-5, ont entamé l’ultime période avec deux buts de retard contre les redoutables Serbes. Un huitième but serbe pouvait advenir d’une minute à l’autre et sceller le destin des Hongrois.

Nous avions été rapidement menés de trois buts au début du match. Les Serbes avaient pris le large, mais nous sommes parvenus à combler l’écart. Ma grand-mère est sortie en premier pour faire la vaisselle dans la cuisine, suivie par ma mère, qui a lavé avec colère toute la vaisselle déjà lavée par mamie. Car, selon elle, Mamie n’avait pas bien lavé les saletés invisibles. Puis, à ma grande surprise, mon père, qui n’en pouvait plus, alla s’allumer une cigarette dans l’entrée. Je criais le score depuis la chambre de ma mère : ils déboulaient en courant à chaque but,..." La suite sur courrierinternational.com (article payant) 

samedi 21 juin 2025

Tchad / Hongrie : 15 nouveaux diplômés en gestion humanitaire pour renforcer la stabilité

"Le 14 avril, une étape importante a été franchie au Tchad dans le cadre d'un projet de formation professionnelle humanitaire. Conjointement mené par l'Agence Hungary Helps et l'Université Óbuda de Budapest, ce programme a vu la diplomation de 15 professionnels. Lors d'une cérémonie officielle, le Professeur Zoltán Rajnai, vice-recteur de l'université, a remis les diplômes aux participants de la Formation de Managers en Opérations Humanitaires, a annoncé ce 20 juin 2025, l'Agence Hongroise pour la Coopération et le Développement au Tchad.

Lancée en septembre 2023 avec le soutien de l'Agence Hungary Helps et en partenariat avec la Commission Nationale d'Accueil, de Réinsertion des Réfugiés et des Rapatriés (CNARR), cette formation vise à renforcer les compétences des acteurs de terrain en gestion de crise et opérations humanitaires." La suite sur alwihdainfo.com  

À coeur perdu de Ferenc Molnár


Pour son premier titre, la collection " Le Domaine " – qui rend disponibles des œuvres du domaine public introuvables, surprenantes ou inédites – réédite le dernier roman de Molnár, œuvre crépusculaire et intrigante écrite en exil à New York.

L'ultime roman de l'auteur hongrois des Garçons de la rue Pál, écrit en exil
" Je voyais devant moi mon destin semblable à celui de ces insectes à qui l'insondable volonté divine fait payer de leur vie un unique instant d'amour... "
" Tant que je pourrai écrire, chaque fois que je prendrai ces feuilles, j'évoquerai le départ : un officier fasciste, à la frontière de Suisse et d'Italie, me crie : "Votre religion ?' " Le journaliste hongrois qui s'exprime ainsi est un homme traqué, parce que juif, qui a fui l'Europe en 1939. Une attirance inexplicable, n'était l'anxiété et la solitude, a lié son destin à celui d'une jeune danseuse aux cheveux roux partie de Budapest après le suicide de son père. Leur liaison s'empoisonne lorsqu'il découvre qu'Édith plaît aux hommes et en joue. Sur son chemin, une suite de personnages douteux va ébranler une à une ses certitudes...

Drame de l'exil et de l'adieu aux femmes, paru à New York en 1945, À cœur perdu est le dernier roman du " Molière hongrois ", l'auteur de Liliom et des Garçons de la rue Pál. Quoique les personnages en soient " entièrement fictifs ", sa teneur autobiographique et les allusions à la guerre y sont autant de métaphores de la déchéance d'un narrateur auquel le " monde d'hier " est arraché jour après jour.

De (auteur) : Ferenc Molnár
Traduit par : Robert F. Maroni

Date de parution : 22/05/2025

Éditeur : Archipoche  

Loi anti-LGBT en Hongrie : le droit peut-il protéger les valeurs de l’Union européenne ?

"Dans des conclusions rendues le 5 juin 2025, l’avocate générale auprès de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) s’est prononcée en faveur de la condamnation de la Hongrie pour violation des valeurs de l’Union du fait de l’adoption d’une loi restreignant les contenus LGBTIQ+ dans le but de protéger les mineurs.

Dérives illibérales en Hongrie : de quoi parle-t-on ?

Les conclusions de l’avocate générale Ćapeta ont été rendues dans le cadre d’un recours en manquement introduit en juillet 2021 devant la CJUE par la Commission européenne en vue de faire condamner la Hongrie du fait de l’adoption d’une loi visant à interdire ou restreindre l’accès des mineurs aux « contenus représentant ou promouvant les identités de genre ne correspondant pas au sexe à la naissance, le changement de sexe et l’homosexualité » (ci-après, les contenus LGBTIQ+).

Cette affaire s’inscrit plus largement dans le contexte de dérive illibérale qui caractérise la Hongrie depuis l’arrivée au pouvoir de Viktor Orbán en 2010. Depuis cette date, la majorité en place n’a eu de cesse de porter atteinte à l’État de droit, en réduisant l’indépendance du pouvoir judiciaire, des médias et des universités et en restreignant les droits et libertés, conduisant le Parlement européen en 2022 à estimer que la Hongrie de Viktor Orban n’était plus une véritable démocratie, mais un « régime hybride d’autocratie électorale ». Les réactions des institutions européennes se sont faites attendre. Alors que le Parlement avait proposé, dès 2018, de mettre en œuvre la procédure de sanction pour « risque de violation grave des valeurs européennes » (article 7 du TUE), sanction pouvant en principe aller jusqu’à priver le pays de son droit de vote au Conseil des ministres, cette proposition n’a pas été suivie d’effets, et il a fallu attendre 2022 pour que la Commission déclenche la procédure permettant de suspendre le versement de fonds européens en cas de violations de l’État de droit." La suite sur leclubdesjusristes.com

Les 13 édifices politiques les plus spectaculaires au monde

 zpagistock/Getty Images

"Du Pentagone au Parlement Hongrois, ces architectures sont autant de symboles de pouvoir. Elles expriment toute l'importance que ces 13 lieux revêtent.

Si la puissance d'un État devait se mesurer à l'architecture de ses édifices politiques, le classement serait difficile à établir. Comme vous pourrez le constater, ces constructions offrent parfois des proportions démesurées et un style extravagant. Pour beaucoup construites au XIXe siècle, lorsque leurs pays commencèrent à organiser leurs systèmes politiques, elles arborent des architectures très éclectiques d'une région à l'autre, souvent le reflet de la culture locale — ou au contraire, comme à Moscou ou à Budapest, la volonté d'imiter un courant étranger en vogue à l'époque. Voici les 13 édifices politiques que vous devez visiter si voyagez dans l'une de ces grandes villes.

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Parlement de Hongrie, Budapest

Digne d'un film de Wes Anderson, ce palais aux allures du Grand Budapest Hotel (qui n'est certainement pas un hasard) est l'un des emblèmes de la capitale hongroise. Bâti à la fin du XIXe siècle dans l'esprit du Palais de Westminster, ce parlement se déploie sur 681 pièces à l'intérieur. Sa grandeur et son architecture, spectaculaires, connotaient la grandeur du pays à l'époque de sa construction. Il est classé à l'UNESCO." La suite sur admagazine.fr

Hongrie : la mobilisation de la fabrique du mensonge de Viktor Orbán contre RSF appelle une réponse européenne


"Les attaques du gouvernement hongrois contre Reporters sans frontières (RSF) et son correspondant montrent à quel point les campagnes de dénigrement contre les médias indépendants sont institutionnalisées. L’Union européenne doit y apporter une réponse institutionnelle en mobilisant tous les leviers juridiques à sa disposition pour protéger le journalisme indépendant hongrois.

Il a fallu à peine 24 heures à l’Autorité de la protection de la souveraineté de Hongrie pour lancer une campagne de dénigrement contre le journaliste et cofondateur du site d’information indépendant Valasz Online, Szabolcs Vörös. Le 11 juin, au lendemain de la publication de son interview avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui s’est montré critique envers le Premier ministre hongrois Viktor Orban, l’autorité créée en 2024, dont le but déclaré est de protéger la souveraineté nationale hongroise, publie sur son site un pamphlet diffamatoire à l’égard du journaliste. Elle qualifie l’entretien de “succès de la machine de propagande ukrainienne” et affirme que “plusieurs acteurs internationaux peuvent être identifiés derrière cette interview, dont des organisations qui opèrent directement grâce à des financements de la Commission européenne.” L’une d’entre elles serait l’ONG allemande d’aide aux médias, cofinancée par l’Union européenne, n-ost, qui aurait soutenu directement le travail de Szabolcs Vörös. Le 17 juin dernier, le ministre de la Défense, Kristóf Szalay-Bobrovniczky, a repris ces éléments en affirmant que Valasz Online est “financé depuis l’étranger”

“C’est un mensonge. Valasz Online n’a jamais demandé de financements à aucune organisation internationale et donc n’a pas pu les recevoir,” dément le journaliste auprès de RSF. Le média, financé entièrement par les dons des lecteurs, a annoncé déposer, le 18 juin dernier, une plainte pour diffamation contre l’autorité hongroise." La suite sur rsf.org