vendredi 12 juillet 2024

Institutions. La pression pour enlever la présidence du Conseil de l’UE à la Hongrie monte d’un cran

"Jeudi 11 juillet, Valérie Hayer, présidente du groupe libéral Renew Europe au Parlement européen, a explicitement demandé que Budapest n’assure plus la présidence du Conseil de l’Union européenne.

D’abord, il y a eu la visite à Kiev, qui avait fait froncer quelques sourcils à Bruxelles. Puis, trois jours plus tard, Viktor Orban s’en est allé à Moscou, provoquant cette fois la colère explicite de nombreux dirigeants européens. Mais loin de se décourager, le Premier ministre hongrois a remis une pièce dans la machine en allant à Pékin. C’était le 8 juillet dernier.

Depuis que la Hongrie a pris, le 1er juillet et pour six mois, la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne (UE), on ne peut pas reprocher à Viktor Orban de manquer d’initiatives diplomatiques. Problème, “ces prétendues ‘missions de paix’ sont décidées en secret, et sans aucune coordination avec les institutions européennes et les gouvernements des États membres”, fait observer le Corriere della Sera. Pire, son rôle actuel n’est pas censé donner à Orban le rôle de représentant attitré de la diplomatie européenne, qui revient plutôt au haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères ou au président du Conseil européen.

Dernier problème, sa visite à Pékin, et, surtout, celle à Moscou, ne reflètent clairement pas la ligne de politique étrangère que souhaiterait imprimer Bruxelles. Voilà pourquoi, jeudi 11 juillet, une voix s’est levée haute et claire..." La suite sur courrierinternational.com (article payant)

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