"Dans le journal “Nepszava”, cet écrivain hongrois originaire de Transylvanie dénonce la vanité par le biais de son cas personnel. Chaque semaine, “Courrier international” vous propose un billet qui soulève des interrogations sur notre condition moderne en s’appuyant sur des œuvres littéraires, scientifiques et, bien sûr, philosophiques.
Combien de fois vous regardez-vous dans le miroir chaque jour ? Je ne pense pas aux situations pratiques comme se laver les dents ou se coiffer, mais à celles où l’on s’examine, on s’interroge. Je sais, l’enthousiasme pour sa propre bobine s’atténue passé un certain âge.
Nous ne souhaitons pas observer longuement les fins signes de notre détérioration car qui sait ce qu’ils renvoient. Si je me souviens bien, c’est adolescent que j’étais le plus intéressé par le moi en face du miroir. J’entends encore mes parents me dire de ne pas rester autant de temps dans la salle de bains car ils avaient aussi des choses à faire. (La contemplation minutieuse était compliquée par le fait que nos toilettes étaient aussi dans cette pièce).
Mais j’avais tellement de questions envers moi-même ! Et parmi elles la plus importante : que fais-je ici ? Quel est mon objectif ? Comment devrais-je vivre ? Ces interrogations n’appelaient pas une réponse courte, instantanée. De surcroît, je sentais que l’explication résidait dans mes traits. Sinon, quel intérêt que Dieu nous ait façonnés à son image. Si l’histoire est vraie, alors les secrets de la Création, ou au moins ses traces, doivent encore se trouver quelque part. Ramassons donc les miettes !" La suite sur courrierinternational.com (article payant)
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