"Et si un dirigeant promettait de faire table rase de ses opposants avant une échéance électorale majeure ? En Hongrie, cette question ne relève plus de la fiction. Lors de la fête nationale, devant des milliers de partisans rassemblés à Budapest, le Premier ministre a tenu un discours qui a fait trembler les fondations de la démocratie locale. L’objectif ? Un « grand nettoyage » visant à éradiquer ce qu’il appelle des « punaises » : juges, médias, ONG, tous accusés d’être à la solde de forces étrangères. À l’approche des législatives de 2026, cette déclaration résonne comme une menace, mais aussi comme une stratégie.
Un discours musclé pour un avenir « patriote »Face à une foule en liesse devant le musée national, le leader hongrois n’a pas mâché ses mots. « Après notre grand rassemblement, viendra le grand nettoyage de Pâques », a-t-il lancé, comparant ses cibles à des nuisibles ayant survécu à l’hiver. Ce langage imagé n’est pas anodin : il cristallise une vision où tout ce qui s’oppose à son pouvoir doit être éliminé. Mais qui sont ces « punaises » qu’il dénonce avec tant de véhémence ?
Des cibles bien identifiéesLe Premier ministre pointe du doigt une coalition d’acteurs qu’il accuse de miner la souveraineté nationale. Parmi eux, des **juges** jugés trop indépendants, des **médias** critiques à son égard, et des **ONG** financées, selon lui, par des capitaux étrangers « corrompus ». Il évoque une « machine financière » alimentée par des « dollars douteux » qui aurait infiltré ces sphères pour déstabiliser le pays. Une rhétorique qui n’est pas sans rappeler ses attaques passées contre un célèbre milliardaire philanthrope, figure honnie du pouvoir hongrois." La suite sur viralmag.fr
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