Amorim (Brésil)
« Bombes à fragmentation »
Ce samedi 28 juin, la Marche des fiertés s’est tenue à Budapest malgré l’entrée en vigueur, en mars dernier, d’une loi controversée menaçant toute personne participant à l’événement d’une amende allant jusqu’à 500 euros, voire d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à un an, au nom de la « protection de l’enfance ». La police, étonnamment passive de son côté, ne s’est pas opposée à l’événement et s’est contentée d’observer : elle a d’ailleurs ignoré les dizaines de provocateurs néonazis qui ont tenté de perturber la marche. Celle-ci a rassemblé près de 200 000 personnes, selon les organisateurs. Parmi eux, 70 eurodéputés étaient présents pour manifester « dans l’unité avec le peuple hongrois et pour la liberté ». Dans les rues de la capitale, les drapeaux arc-en-ciel ne portaient pas seulement des couleurs. Ils portaient un message : « L’Europe ne se pliera face à la haine ». Source : lemonde.fr
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