vendredi 14 mars 2025

Mandat d’arrêt européen : « Gino », militant antifasciste, refuse d’être livré à la Hongrie

"Le sort de cet homme de 32 ans, que la Hongrie réclame à la France pour sa participation présumée à des violences contre des néonazis à Budapest en 2023, sera tranché le 9 avril prochain par la cour d’appel de Paris.

Il entre dans le box d’un pas alerte, jette un regard vers la salle, salue d’un grand sourire et d’un geste sa petite amie et ses camarades assis sur les bancs. Larges lunettes, chemise blanche sur jean, Rexhino « Gino » Abazaj, 32 ans, répond en français au président de la chambre des extraditions de la cour d’appel de Paris. « Non, je ne consens pas » à être remis aux autorités hongroises, confirme ce militant antifasciste albanais qui a grandi en Italie, en s’excusant de son « accent dur italien ».

« Libérez Gino et tous les antifas ! », ont scandé les membres de son comité de soutien et de plusieurs organisations solidaires, rassemblés face au palais de justice plus tôt ce mercredi 12 mars en présence de deux députés (LFI et ECOS). « C’est un procès politique », dénonce-t-on. « Si la France est prête à livrer Gino, elle se rend complice de la Hongrie de Viktor Orbán, un pays devenu le centre névralgique de l’avancée de l’extrême droite fasciste en Europe », avance un participant. « Gino n’a commis aucun crime. Lutter contre des néonazis est un devoir », invoque un autre. « La France se doit de le protéger face au régime le plus répressif d’Europe », insiste un représentant de la Ligue des droits de l’Homme." La suite sur leparisien.fr (article payant)

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