Copyright: Cécile A. Holdban |
Cécile A. Holdban, qui avait ouvert en septembre la saison poétique et artistique de l’Espace Andrée Chedid avec son exposition « Constellations, mondes flottants, machines », a souhaité créer une oeuvre d’exception, composée de vers, tous illustrés par des peintures réalisées par ses soins.
Une fois rassemblés, ces poèmes et peintures forment une belle mosaïque de mots et de couleurs.
Comment vous est venue l’idée de ce projet ?
Cécile A. Holdban : Il m’a semblé que c’était la seule possibilité qui s’offrait à moi pour avancer : tisser un lien malgré la distance entre cette communauté d’écrivains, d’artistes ou tout simplement d’amis, et dire ainsi en le recréant ce à quoi il nous est encore possible de rêver, d’espérer, malgré les circonstances. J’ai eu cette idée en écrivant un vers de mon cru sur un petit dessin que j’avais fait sur un sachet de thé rouge séché.
Je me suis dit alors qu’il serait beau de composer un patchwork en images de toutes les voix des poètes, comme une sorte de choeur…
Puis, j’ai pensé au titre d’un des recueils phares de Sándor Weöres, grand poète hongrois du XXème siècle, Tapis de chiffons, dans lequel on trouve une série de poèmes épigrammatiques. J’ai ensuite écrit un petit texte liminaire, envoyé à quelques poètes, à des amis, puis à d’autres encore…" La suite sur issy.com
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