"Les éditions du Seuil et Rivages proposent deux nouvelles traductions de l’écrivaine italo-hongroise Édith Bruck, rescapée de la Shoah.
Édith Bruck, née Steinschreiber en 1931 dans le village hongrois de Tiszabercel (Tiszkarad) où vivaient 130 Juifs parmi 1 635 habitants antisémites, a été déportée à Auschwitz l’année de ses treize ans. Les gendarmes hongrois conduisirent les Juifs, sous les coups et la torture, jusqu’aux wagons qui les acheminèrent au ghetto de transit. Dans le camp d’extermination de Birkenau, on tatoua sur le bras d’Édith le numéro 11152.
Les tribulations d’une rescapée hongroise de la Shoah
Son père, transporteur de bestiaux avec sa seule charrette, et son frère sont gazés à l’arrivée. Édith sera ensuite transférée avec sa sœur dans les camps de Kaufering, Landsberg, Dachau et Christianstadt, un Kommando appartenant à la galaxie de celui de Gross-Rosen. Survivant aux « marches de la mort » qui ont duré six semaines sur les routes d’Allemagne, les deux frêles jeunes filles seront libérées par les Anglais au camp de Bergen-Belsen le 15 mars 1945.
Édith Bruck est l'une des rares survivantes parmi les 430 000 Juifs hongrois exterminés dans les chambres à gaz et les gigantesques brasiers à ciel ouvert de Birkenau, entre le printemps et l’été 1944. Eichmann s’était démené pour mener à bien l’assassinat des Juifs de Hongrie, alors que l’Armée rouge était déjà en Pologne." La suite sur nonfiction.fr
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.