"Il figurait parmi les favoris depuis des années, mais la récompense lui avait toujours échappé. Depuis ce 9 octobre, le romancier hongrois, 71 ans, a enfin reçu le prix Nobel de littérature. Il succède à la Sud-Coréenne Han Kang, lauréate en 2024.
“Nous attendions cela depuis vingt-trois ans”, exulte le portail d’information Telex. Le dernier nobélisé hongrois en date, Imre Kertesz (1919-2016), l’avait été en 2002, pour son œuvre alimentée par son expérience de survivant des camps de la mort nazis. Ce prix décerné à Laszlo Krasznahorkai est “un moment historique” qui marque le sacre non seulement d’un auteur, mais aussi de “la littérature hongroise”, renchérit le magazine Mandiner sur son site.
Hostile au régime du populiste Viktor Orban, coupable selon lui d’avoir éloigné la Hongrie de l’Occident, l’écrivain a beaucoup vécu à l’étranger ces dernières années, notamment à Berlin et à Trieste. Cela n’a pas empêché le Premier ministre national-conservateur d’applaudir son Nobel, note le site 24.hu. Orban a évoqué “une fierté pour la Hongrie” et salué “le premier prix Nobel de Gyula”, la ville natale de l’écrivain, à la frontière avec la Roumanie. Krasznahorkai l’avait quittée très jeune pour vagabonder de ville en ville et fuir le service militaire, obligatoire sous le régime communiste.
“Tableau sombre de la Grande Plaine”Cette jeunesse nomade, qui a vu Krasznahorkai “vivre parmi les membres les plus vulnérables de notre société”, lui a aussi inspiré ses premières œuvres, relève le média littéraire Fidelio ..." La suite sur courrierinternational.com (article payant)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.