mardi 31 décembre 2019

Les quatre capitales du "groupe de Visegrad" s'allient contre leurs gouvernements

"C'est une alliance scellée par les maires des quatre capitales des pays du groupe dit de Visegrad. Varsovie, Budapest, Prague et Bratislava se disent "libres" contre les gouvernements ultra-conservateurs ou populistes. Comment comptent-elles agir? Entretien avec le chercheur Florent Parmentier." A écouter (18') sur franceculture.fr

Halleluja de Peter Eötvös, l'oratorio de Don Curzio

"Dans une interview accordée au printemps 2016, Peter Eötvös évoquait sa prochaine création, un oratorio intitulé Halleluja. Trois ans après la première salzbourgeoise dirigée par Daniel Harding à la tête des Wiener Philharmoniker, le label Wergo fait paraître un enregistrement réalisé à Rome de cette partition ambitieuse, tant par sa durée (cinquante minutes) que par les effectifs qu'elle requiert : deux solistes vocaux, un récitant, un chœur et un grand orchestre, pour une partition dont le principe compositionnel rappelle étrangement certaines œuvres en forme de collage de Luciano Berio. En effet, Halleluja s'autorise toutes sortes de citations, de Haendel bien sûr, mais aussi de Schumann et de bien d'autres, digérées et réorchestrées, dûment référencées (Moussorgski, les Beatles, Monteverdi, Mozart, Bruckner...)." La suite sur forumopera.com

Croatie : l’ancien Premier ministre Ivo Sanader écope encore de six ans de prison

"Six ans de prison, c’est la nouvelle peine à laquelle vient d’être condamné l’ancien Premier ministre croate Ivo Sanader, dans l’affaire Ina-MOL. De son côté, Zsolt Hernádi, le puissant PDG du groupe pétrolier hongrois, a écopé de deux ans d’emprisonnement.
L’ancien Premier ministre Ivo Sanader et Zsolt Hernadi ont été reconnus coupables dans l’affaire des pots-de-vin Ina-MOL. Le verdict a été prononcé face à des bancs vides. Ivo Sanader n’a pas quitté la prison de Remetinac, où il se remet d’une opération, tandis que Zsolt Hernadi ne répond pas aux convocations de la justice croate. La partie hongroise a rejeté les demandes d’interrogatoire, arguant que l’inculpé avait déjà été acquitté dans un procès devant un tribunal hongrois pour les mêmes charges. En énonçant ce verdict, la juge du tribunal de Zagreb, Maja Štampar Stipić, a déclaré que Sanader avait passé un pacte de corruption avec Hernadi, laissant aux (...)" La suite sur courrierdesbalkans.fr (article payant)

dimanche 29 décembre 2019

Andras Schiff, l’esprit du piano

Andras Schiff au Carnegie Hall le 7 mars 2019.
Vincent Tullo/The New York Times/REA
"Des doigts inspirés et une intelligence acérée. Le pianiste se produit en janvier à la Philharmonie de Paris.
Avouons-le, on tremblait un peu à l’idée d’interviewer Andras Schiff. Mélange de profonde admiration, ancrée depuis de longues années au fil de concerts et d’enregistrements, et de crainte de se retrouver confrontée à une personnalité profonde et vive qui ne mâche pas ses mots. Pour preuve, son ouvrage, La musique vient du silence (1) où, avec brio, il livre les réflexions d’une vie sur son art, bien sûr, mais aussi la politique - il abhorre les populismes dont celui à l’œuvre dans sa Hongrie natale - l’enseignement qu’il juge parfois sévèrement, le matérialisme desséchant..." La suite sur la-croix.com (article payant)

Concours de belle prononciation 25 janvier 2020 à 11h Institut hongrois

Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris
Information : contact@instituthongrois.fr
+33 1 43 26 06 44

A l’occasion de la journée de la culture hongroise, l’Institut hongrois lance un concours de belle prononciation ouvert à tous ceux qui apprennent le hongrois. Le concours se décline sur trois niveaux et les candidats sont invités à lire à haute voix devant le jury deux extraits d'œuvres littéraires : l'un obligatoire et l'autre librement choisi (impérativement d'auteurs hongrois).
Vous pouvez consulter la liste des œuvres imposées et télécharger la fiche d’inscription sur notre page: http://www.parizs.balassiintezet.hu/fr/enseignement/concours-de-belle-prononciation/
Inscription jusqu’au 15 janvier 2020 à l’accueil, à la bibliothèque de l’Institut hongrois ou par mail à l’adresse suivante : b.palvolgyi@instituthongrois.fr
Entrée libre

samedi 28 décembre 2019

Elevé par un empereur: la lutte pour sauver les porcs mangalica hongrois

Par JoachimKohlerBremen — Travail personnel, CC BY-SA 4.0,
"Élevé par un empereur et presque tué par les communistes, le cochon hongrois mangalica a traversé beaucoup de choses au cours de ses presque deux siècles d'existence. Bête lourde et volumineuse, vêtue d'une fourrure de mouton, c'est le porc le plus poilu et le plus gras. Selon ses nombreux fans, c'est aussi l'un des plus savoureux.
Au bord de l'extinction il y a trois décennies, le mangalica a fait un retour remarquable dans les fermes, les tables et les cœurs des Hongrois au cours de la dernière décennie, et a récemment pris d'assaut la scène gastronomique mondiale, des États-Unis au Japon, où sa texture grasse et marbrée lui a valu le surnom de «porc de Kobe». En Hongrie, la race a été officiellement enregistrée comme l’un des trésors nationaux du pays.
Maintenant, cependant, la fierté de l'agriculture hongroise est confrontée à une autre menace: l'épidémie de peste porcine africaine qui balaie l'Europe de l'Est, ce qui a conduit à un certain nombre d'abattages massifs." La suite sur lafiva.com

L'aéroport de Budapest franchit les 16 millions de passagers

"L'aéroport de Budapest vient de franchir les 16 millions de passagers traités. Cela représente un bond de plus de 60 % par rapport à 2015 grâce à la dynamique créée par Wizzair et Ryanair.
L'aéroport de Budapest s'affirme désormais comme l'une des principales porte d'entrée d'Europe Centrale et de l'Est. La plate-forme vient de franchir les 16 millions de passagers traités depuis le début de l'année 2019. Cela représente une hausse de 9 % par rapport à 2018 et un bond de 63 % par rapport à 2015. Une dynamique qui doit beaucoup à deux compagnies aériennes low cost : WizzAir et Ryanair." LA suite sur air-cosmos.com

En Allemagne, les exportations d'armes au sommet

"Ces trois dernières années, les exportations d'armes approuvées par le gouvernement allemand n'avaient cessé de diminuer. En 2019, elles ont atteint un nouveau sommet.Avec un volume total de 7,95 milliards d'euros, le précédent pic de 2015 était déjà dépassé à la mi-décembre, si l'on s'en fie aux chiffres du ministère allemand de l'Économie.
Le premier client des industriels allemands est la Hongrie, avec 1,77 milliard d'euros d'armement acheté. En 2019, Budapest s'est garanti près du quart des licences d'exportation des fabricants d'armes germaniques.
Le gouvernement conservateur de Viktor Orban modernise son armée à grande échelle et prévoit pour cela doubler ses dépenses de défense." La suite sur euronews.com

Pourquoi les Français se rendent en Hongrie pour des soins dentaires

"Des patients dentaires du monde entier se rendent dans une ville européenne visitée par le Danube … et par des millions de touristes, certains d’un genre nouveau. Budapest a atteint une nouvelle renommée, devenant l’une des villes les plus visitées d’Europe centrale à partir des années 1990, après d’importants changements géopolitiques dont la plupart des lecteurs se souviendront.
Parmi les voyageurs venant à Budapest, beaucoup souhaitaient vivre des vacances européennes abordables mais qualitatives. Les merveilles architecturales de la ville ont certainement contribué à la rendre célèbre." La suite sur lanouvelletribune.info

jeudi 26 décembre 2019

La voix retrouvée de Robert Capa, le maître du photojournalisme

Robert Capa (1913-1954) en 1954. Photo by Hulton Archive/Getty Images
"Il a couvert tous les conflits, de la guerre civile espagnole à la Deuxième Guerre mondiale. Partout où les hommes souffrent et se battent Robert Capa dégaine son arme ultime, son appareil photo. De lui nous restent des milliers d’images emblématiques. Ne lui manquait que la parole, et c’est chose faite, nous apprend le quotidien Libération de ce 22 octobre, qui met en ligne un enregistrement radiophonique miraculeusement retrouvé d’un entretien du mythique photojournaliste.

On a longtemps cru que jamais on ne retrouverait la trace d’un enregistrement que le photographe Robert Capa avait réalisé en 1947 avec une radio new-yorkaise. Le génial photojournaliste aurait eu 100 ans aujourd’hui et c’est un joli cadeau que d’entendre le son de sa voix bien posée où roulent les « r » de sa Hongrie natale. Endre Ernö Friedmann, son nom d’origine, est né en effet à Budapest, le 22 octobre 1913." La suite sur rfi.fr

Budapest : « Le gazoduc TurkStream renforcera la sécurité énergétique de la Hongrie »

« Les critiques provenant de l’occident sont totalement infondées, car 3 des 4 pays européens situés sur le nouveau gazoduc, font partie de l’OTAN »
Le chef de la diplomatie hongroise et ministre du Commerce extérieur Peter Szijarto a estimé que le projet de gazoduc TurkStream renforcera la sécurité énergétique de la Hongrie.
Lors d’un reportage accordé à l’agence de presse hongroise MTI, le ministre hongrois a salué l’achèvement des travaux effectués dans la partie serbe de TurkStream, soit 403km de pipeline." La suite sur trt.net.tr

mercredi 25 décembre 2019

Cinéma - Les hommes de la montagne, réalisé par István Szőts 28 janvier 2020 à 19h30 - Institut hongrois

Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris
Réservation indispensable : reservations@instituthongrois.fr
+33 1 43 26 06 44

Emberek a havason, Szőts István, 1942, 89min, VOSTFR
István Szőts est considéré comme le père du cinéma hongrois pour avoir été un des premiers à privilégier des tournages en décor réel, mais aussi pour ses idées novatrices d’aide à la production, d’éducation par le cinéma et de cinémathèque. Son premier long métrage, Les Hommes de la montagne, est primé à Venise en 1942 et salué par les futurs néo-réalistes italiens. Il raconte l'histoire simple de Gergő, bûcheron contraint de quitter les montagnes de Transylvanie avec sa famille pour aller travailler dans la vallée, où l’attendent misère et maladie. Un contremaître de l'exploitation forestière dans laquelle ils sont employés tente de violer son épouse et celle-ci meurt accidentellement en essayant de lui échapper. Gergő est alors dévoré par l’idée de se venger…
Séance présentée par Damien Marguet
Entrée libre

L’année 2019 en Europe centrale dans le rétroviseur

"Le Courrier d’Europe centrale vous propose un échantillon d’une trentaine d’articles d’analyse, de récits, d’entretiens et de reportages, pour revenir sur l’actualité de 2019 et l’éclairer. Toute l’équipe vous souhaite de joyeuses fêtes de fin d’année !" La suite sur courrierdeuropecentrale.fr

mardi 24 décembre 2019

En Hongrie, le plan du gouvernement pour relancer la natalité

"À Budapest, le Premier ministre Viktor Orbán veut redresser la démographie dans un pays menacé par le vieillissement de la population. Son gouvernement vient de lancer un programme national pour la reproduction.Ce n'est évidemment pas un programme où les Hongroises vont être forcées de procréer, comme dans la série télévisée « The Handmaid's Tale : La servante écarlate ». Il s’agit de soutenir les couples qui n’arrivent pas à avoir des enfants. Ils seraient 150 000 en Hongrie.
Pour les aider à réaliser leur rêve, le gouvernement veut dynamiser le système de la fécondation in vitro. D’abord avec une aide financière : la fécondation in vitro coûte l’équivalent de 3 300 euros et est actuellement remboursée à 70 % par la sécurité sociale, et 30 % reste à la charge des familles. À partir de juillet 2020, tout sera entièrement gratuit pour les couples." La suite ou à écouter sur rfi.fr

Hongrie : aider les jeunes Roms à accéder à l'enseignement supérieur

"Fanni Iváncsik est l’une des rares Roms de Hongrie à suivre un cursus universitaire. Sans l'aide de la Fondation Romaversitas, elle n’aurait pas été en mesure de le faire. Cet organisme l’a soutenue financièrement et lui a permis de suivre des formations spécifiques qui l'ont aidée à intégrer une université. Une aide salvatrice pour la jeune-femme et qui se poursuit aujourd’hui.
"Je suis très mauvaise quand il s’agit de gérer mon temps. Je n’arrive pas à m’organiser. J’ai donc suivi des formations pour m’aider à optimiser mon temps et j’apprends aussi comment gérer mon argent", dit-elle." La suite sur euronews.com

Saab livre une installation de maintenance mobile à la Hongrie

"Saab livre la première installation de maintenance mobile complète à la Hongrie.
L'armée de l'air hongroise bénéficiera désormais d'une solution mobile pour assurer la maintenance de ses avions et autres véhicules. La livraison découle d'un contrat signé entre Saab et le ministère hongrois de la Défense en décembre 2018. « C’est un jalon important pour Saab car il s'agit de la première commande d'une solution DAM complète », souligne Ellen Molin, vice-présidente principale et responsable du support et des services du secteur d'activité de Saab." La suite sur air-cosmos.com

lundi 23 décembre 2019

Hongrie: Orban met la culture au pas

"Ce matin, Antoine Pecqueur nous parle de la Hongrie, où l’on assiste à une reprise en main par Viktor Orban de la politique culturelle.
Une reprise en main plus qu’inquiétante !
La Hongrie a pour particularité d’être le pays européen qui consacre proportionnellement la plus grande part de son budget à la culture. Beaucoup de moyens publics donc, mais au service d’une culture nationaliste, de propagande. Avec une censure de plus en plus affirmée." La suite et à écouter sur francemusique.fr

dimanche 22 décembre 2019

Queen à Budapest, été 1986, le concert du siècle

"Le 27 juillet 1986, les Britanniques de Queen, alors au faîte de leur gloire, se produisaient dans la capitale hongroise. Rétrospectivement, et avec quelque exagération, cet événement a pu apparaître comme une étape vers l’effondrement du régime communiste. Dans quelles conditions ce groupe phare du star system, porteur de valeurs installées aux antipodes de celles véhiculées par l’idéologie communiste, est-il parvenu à réaliser le concert du siècle dans la Hongrie de János Kádár ?
La Hongrie communiste : la « baraque la plus gaie du camp socialiste »
Après la sévère répression de l’insurrection des mois d’octobre et novembre 1956, la Hongrie se dote d’une organisation moins rigoriste que celle des autres pays du bloc de l’Est. Le premier secrétaire du parti communiste, János Kádár, énonce dès le début des années 1960 les termes du compromis selon une formule restée célèbre : « Celui qui n’est pas contre nous est avec nous »." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr

Cinéma - Des lendemains qui chantent, réalisé par Sándor Sára 14 janvier 2020 à 19h30 Institut hongrois

Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris
Réservation indispensable : reservations@instituthongrois.fr
+33 1 43 26 06 44

Holnap lesz fácán, Sándor Sára 1974, 77min, VOSTFR
Dans une île inhabitée, le séjour d’été d’un couple est bouleversé par l’arrivée d’une horde de touristes. Une société s’établit alors, dirigée par Kosma. Cette parabole burlesque caricature le régime de Kádár dans son caractère grotesque, totalitaire, bureaucratique et paternaliste.
Séance présentée par Beatriz Rodovalho
Entrée libre

L’euro en Hongrie: ça n’arrivera pas de sitôt

"Depuis l’adhésion de la Hongrie à l’Union européenne, l’éventuelle adhésion à la zone euro a été évoquée à maintes reprises dans le discours public. L’objectif économique de longue date de la Hongrie est l’introduction de la monnaie européenne commune, mais les décideurs semblent hésiter à prendre la décision finale.
Le gouverneur de la Banque nationale de Hongrie (MNB), György Matolcsy, a déclaré que la Hongrie adopterait l’euro «dans les prochaines décennies». Il est convaincu que la Hongrie doit en savoir plus sur les processus qui affectent la monnaie commune à l’avance.
Selon les paramètres définis par les critères de Maastricht, la Hongrie pourrait introduire l’euro demain. Hungary Today a demandé à Péter Virovácz, analyste en chef d’ING Bank, pourquoi les décideurs économiques hongrois retardent l’introduction de la monnaie." La suite sur ecopeco.org

Hongrie: la mascotte de l'Euro de water-polo suscite les critiques

La mascotte au milieu des officiels. - © VLV.HU
"Elle s'appelle Vizipók et représente une araignée aquatique. Mais depuis quelques jours en Hongrie, elle suscite la risée sur les réseaux sociaux. La mascotte des championnats d'Europe de water-polo qui doivent se dérouler dans la capitale Budapest en janvier 2020 est complètement ratée, à en croire la plupart des commentaires.  "La version grandeur nature est plutôt gênante...", écrit par exemple cette internaute sur la page Facebook de la fédération hongroise de water-polo. "Sérieusement, comment peut-on présenter un résultat comme celui-ci. Ou les designers l'ont fait exprès ou les décisions sont-elles débiles?", renchérit cet autre internaute.
Comme le rappelle le Courrier international, Vizipók fait référence au personnage d'un célèbre dessin animé magyar. Une araignée d'eau qui a fait l'objet de trois séries de 13 épisodes dans les années 70 et 80. L'idée de s'inspirer d'un personnage qui a bercé l'enfance de millions de Hongrois était plutôt intéressante." La suite sur rtbf.be

samedi 21 décembre 2019

La Hongrie, 30 ans après l’effondrement du rideau de fer

"Le 10 septembre 1989, les Hongrois portaient un coup fatal au régime communiste, au pouvoir depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Quelques mois plus tôt le rideau de fer avait commencé à se fissurer à la frontière austro-hongroise.
Un effondrement historique qui sonnait le glas du pacte de Varsovie.
"Les clauses du pacte de Varsovie engageaient l'Union soviétique à assurer la défense militaire des régimes d'Europe de l'Est qui seraient soumis aux menaces internes. C'est une partie du processus qui a conduit, le 28 mars 1989, à une décision secrète du Politbüro, instance suprême du Parti communiste, de mettre fin à ces engagements." Mark Kramer Historien à l’université d’Harvard." La suite sur euronews.com

«Au revoir»: ces photographes hongrois exilés en France

"Une exposition au musée d’histoire de Budapest présente les œuvres originales d’une trentaine de photographes hongrois qui ont quitté leur pays pour la France après la Première guerre mondiale.Certains comme Robert Capa ou André Kertész sont très célèbres, et d’autres sont quasiment inconnus du public hongrois, qui découvre leurs noms et leur travail. Reportage de Florence Labruyère." A écouter sur rfi.fr

vendredi 20 décembre 2019

Conférence - Bohémianiser la langue. Liszt écrivain (à propos de Des Bohémiens et de leur Musique en Hongrie) 17 janvier 2020 à 16h Institut hongrois

Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris
Réservation indispensable: reservations@instituthongrois.fr
+33 1 43 26 06 44

A partir de l’ouvrage Des Bohémiens et de leur musique en Hongrie (1859), on aimerait montrer que, contrairement à une idée répandue, Liszt avait une connaissance étendue de la langue française, et cela même si c’était sa seconde langue (après l’allemand) et si la princesse zu Sayn-Wittgenstein, avec qui il vivait à Weimar, a contribué à la rédaction des ouvrages publiés par lui. Par l’emploi tout à fait conscient de mots d’origine étrangère, d’un vocabulaire spécialisé, ou encore de termes anciens, Liszt travaille la langue française de l’intérieur et fait preuve d’une créativité qui se manifeste également par une sensibilité particulière aux rythmes et aux sonorités. La langue française de Liszt est une langue métissée, « bohémianisée » : elle est, comme sa musique, d’une étonnante modernité.
Conférencier : M. Sarga Moussa, directeur de recherche au CNRS, Centre National de la Recherche Scientifique, à Paris, Directeur-adjoint de l’UMR THALIM (CNRS-Université Sorbonne Nouvelle-ENS). Spécialiste de l’orientalisme littéraire et du récit de voyage en Orient, en particulier aux XIXe et XXe siècles, il s’intéresse plus largement à la représentation des altérités culturelles dans la littérature française, à la question de l’esclavage, à la notion de cosmopolitisme, et aux études postcoloniales.
Verre de l’amitié lisztienne
Entrée : 5€

Médias toujours plus contrôlés en Hongrie

En un an, la Hongrie a opéré « un degré de contrôle des médias sans précédent dans un État membre de l’UE ». C’est le constat d’une mission d’organisations internationales de défense de la presse, qui s’est rendue récemment dans le pays.
Le clan du premier ministre nationaliste Viktor Orban contrôle 80% des médias, publics et privés : un véritable empire qui diffuse de la propagande, des fake news, et qui étouffe la voix des médias indépendants.
Les journalistes critiques ne sont pas tués ni jetés en prison, mais ils sont de plus en plus souvent attaqués par le gouvernement et par les media pro-gouvernementaux. Reporters sans frontières accuse le gouvernement de dénigrer et de délégitimer la presse indépendante.
À Budapest, reportage de Florence La Bruyère.
A écouter sur rfi.fr

jeudi 19 décembre 2019

Hongrie Des maires libéraux d'Europe de l'Est veulent se rapprocher de Bruxelles

"C'est une initiative qui en dit long sur la polarisation politique en Europe de l'Est. Les maires libéraux de Budapest, Bratislava, Prague et Varsovie ont décidé de s'opposer aux relents populistes de leurs pays respectifs et de s'engager à mener des politiques ouvertes dans leurs municipalités.
Ces quatre États, connus collectivement sous le nom de groupe de Visegrad, s'opposent depuis plusieurs mois à l'Union européenne sur des questions de libertés publiques. Bruxelles a condamné l'érosion alléguée de l'État de droit et les violations des droits de l'Homme dans chacun de ces pays, que ce soit pour la réforme du système judiciaire (Pologne), le traitement des minorités et des demandeurs d'asile (Hongrie et Slovaquie) ou les conflits d'intérêts au plus haut niveau du gouvernement (République Tchèque)." La suite sur euronews.com

Hongrie : Restauration en cours

"Alors que l’intérieur de la synagogue de Szeged est menacé par des infiltrations d’eau, la restauration de la synagogue Rumbach de Budapest vient de s’achever.Voici deux ans que se terminait la restauration de l’extérieur de la« Nouvelle Synagogue « de Szeged, la troisième ville de Hongrie, restauration qui avait coûté plus de trois millions d’euros. Hélas, ces travaux sont loin d’avoir résolu tous les problèmes de ce bâtiment, inauguré en 1903, puisque, selon le président de la communauté juive locale, les magnifiques décorations qui ornent les murs du lieu de culte sont menacées d’infiltrations d’eau." La suite sur actuj.com

En Europe de l’Est, le mauvais état des systèmes de santé alimente les frustrations

"Dégradation des hôpitaux, difficile accès aux soins, manque de médecins… En Hongrie, comme dans les autres pays de la région, le secteur de la santé s’est considérablement détérioré depuis la chute du communisme.
Autrefois fleuron de la médecine hongroise, l’hôpital ressemble désormais à un sarcophage décrépi. En plein cœur de Budapest, les murs extérieurs du Kutvölgyi sont faits de briques mal jointées. A l’intérieur, les mosaïques vert criard n’ont pas changé depuis la construction.
« Quand nous venions ici dans les années 1980, c’était pourtant spectaculaire », se souvient Juliana, une retraitée venue accompagner son mari atteint de la maladie de Parkinson. Le Kutvölgyi était alors réservé en priorité aux cadres du Parti communiste et faisait rêver tous les Hongrois. « Maintenant, il tombe en ruine », se désespère cette économiste forcée de continuer à travailler pour payer les nombreux coûts annexes que nécessitent les traitements de son mari. « Rien que pour le kinésithérapeute et les massages, nous devons payer 12 000 forints [35 euros] par semaine.
L’hôpital a fait l’objet d’un jeu désespérant publié en juin par le site Index. Les internautes devaient examiner une série de dix photos et déterminer si elles avaient été prises « à Tchernobyl ou dans un hôpital hongrois ». La note moyenne de 6,3 démontre que cela n’avait rien d’évident. Car le Kutvölgyi est à l’image du reste du système de santé hongrois, lui-même similaire à celui des autres pays de la région : il a mal supporté l’effondrement du communisme.

« Des lits pour les mamans »

Trente ans après la chute du rideau de fer, si le niveau de vie et de liberté des citoyens d’Europe centrale s’est indubitablement amélioré, beaucoup considèrent que ce n’est pas le cas de leur santé publique. Seuls 30 % des Hongrois et 17 % des Bulgares estiment ainsi que les changements intervenus depuis 1989 ont eu un bon impact sur la médecine, ce qui alimente les frustrations. « Dans la région, les gens savent ce que c’est qu’un village sans médecin, et les priver de certains services médicaux est la meilleure façon de renforcer l’extrême droite », analyse le politiste bulgare Ivan Krastev, spécialiste de l’Europe centrale. »" La suite sur lemonde.fr (article payant)

La liberté d’expression du salarié

"Alors qu’au Québec on se demande si les salariés et les professionnels oeuvrant dans le réseau de la santé et des services sociaux peuvent prendre la parole sans crainte de subir des représailles, la Cour européenne des droits de l’homme a rendu, début novembre, une décision qui vient rappeler que les salariés ont le droit de s’exprimer librement sur des questions relevant de l’intérêt public sans crainte de se voir punis par leur employeur. De quoi refroidir ceux qui brandissent sans nuance le « devoir de loyauté » pour interdire aux employés de prendre la parole sur des matières relevant de l’intérêt public. La Cour a jugé que les tribunaux hongrois qui avaient trouvé valide le congédiement d’un salarié n’ont pas mené une analyse adéquate de sa liberté d’expression. Ils n’ont pas pris la peine de protéger le droit de l’employé à l’aune du droit de l’employeur de protéger ses intérêts commerciaux légitimes." La suite sur ledevoir.com

mercredi 18 décembre 2019

Sport. La mascotte ratée de l’Euro de water-polo embarrasse la Hongrie

"Lundi 16 décembre, les organisateurs des championnats d’Europe, qui se tiennent en janvier en Hongrie, ont présenté une mascotte inspiré d’un célèbre dessin animé magyar des années 80. Le ridicule du résultat grandeur nature suscite l’hilarité des médias locaux ainsi qu’une avalanche de détournements humoristiques. 
Après l’échec cuisant de Bol-dog, chien-serpillère magyar à la langue pendante rapidement remplacé par un couple de petits lutins en vue des Mondiaux 2017 de natation, une nouvelle mascotte surréaliste défraie la chronique en Hongrie." La suite sur courrierinternational.com

Viktor Orbán en Roumanie : « Nous, les Centre-Européens »

"Le chef du gouvernement hongrois s'est rendu le week-end dernier à Timișoara, berceau de la révolution roumaine en 1989. Il y a prononcé un plaidoyer pour construire une « nouvelle Europe centrale », Roumanie incluse. Le président roumain ne s’est pas laissé attendrir . . ." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr (article payant)

"Euphorie, histoire d'un changement de système en Hongrie" au centre Robert Capa

"Démantèlement de la clôture à la frontière austro-hongroise, renversement de la statue d'un ancien ministre communiste à Budapest, manifestation anti-soviétique....
Ces photos emblématiques du changement de régime en Hongrie sont rassemblées en une seule exposition au centre de photographie contemporaine Robert Capa à Budapest.
Parmi les photos regroupées sous le titre "Euphorie, histoire d'un changement de système en Hongrie", celles d'András Szebeni lors de la manifestation du 23 octobre 1989. 30 ans après, le photographe est déçu." La suite et vidéo sur euronews.com

mardi 17 décembre 2019

Trente ans après la révolution roumaine, rencontre avec ceux par qui tout a commencé

"C’est à Timișoara, le 16 décembre 1989, que la révolution a commencé, avant de s’étendre jusqu’à Bucarest. Trente ans plus tard, les acteurs et les actrices de ces journées où le sort de la Roumanie a basculé se souviennent, entre émotion et inventaire des déceptions. Rencontres.
Le samedi 16 décembre 1989, Oana Monoran avait une fête de Noël à l’école. Sa mère était là, les autres parents d’élèves aussi, mais il manquait son père. Elle l’attendait, sa mère l’assurait qu’il allait arriver, mais comment savoir ? Les téléphones portables n’existaient pas encore. Il n’est pas venu. Ion Monoran, 36 ans, était Place Maria, devant l’appartement du pasteur László Tőkés. Il travaillait tout près, il était fochist, le métier de ceux qui s’occupent du réseau d’eau chaude. Il avait entendu parlé d’un rassemblement devant l’appartement de ce pasteur rebelle, il était curieux . . ." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr (article payant)

Les capitales d’Europe centrale s’affichent comme des bastions progressistes

"Une autre image du Groupe de Visegrád. Les jeunes maires de Budapest, Varsovie, Prague et Bratislava ont signé, lundi dans la capitale hongroise, un pacte d'entraide contre leurs gouvernements respectifs.
C’était une idée lancée par le Hongrois Gergely Karácsony au mois d’octobre, lors de la campagne qui l’a conduit à la mairie de Budapest. « Alors qu’en Europe centrale les gouvernements éloignent leurs pays de l’Europe, les capitales cherchent à les y arrimer », expliquait le maire de Budapest au Courrier d’Europe centrale. Lundi à Budapest, cela s’est matérialisé par la signature d’un « Pacte des villes libres » actant leur entraide pour mieux résister aux tendances à l’enfermement à l’œuvre en Europe centrale . . ." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr (article payant)

Il y a 30 ans, la révolution roumaine démarrait à Timișoara

"Il y a 30 ans démarrait en Roumanie la révolution qui a provoqué la chute du dictateur Nicolae Ceaușescu.
Le 15 décembre 1989, des manifestants descendent dans les rues de Timișoara, une ville de l'ouest du pays, pour dénoncer l'expulsion de László Tőkés, un pasteur hongrois devenu le symbole de la défense des droits de l'homme en dénonçant la destruction systématique des villages.
Le lendemain, des milliers de personnes se joignent à la manifestation. La police n'arrive pas à contenir la foule et les autorités roumaines envoient l'armée.
Iván Barabás réalisait alors un reportage pour la télévision hongroise, et se trouvait à Timișoara, au début de la révolution." La suite sur euronews.com

lundi 16 décembre 2019

Le maire de Budapest en appelle à "l'auto-défense" culturelle contre Viktor Orban

"Le nouveau maire de Budapest Gergely Karacsony s'affirme comme leader de l'opposition au Premier ministre illibéral Viktor Orban, en particulier contre sa reprise en main des théâtres publics. Au Chili la population plébiscite l'adoption d'une nouvelle Constitution via une consultation citoyenne.
En Hongrie, la capitale Budapest s'affirme comme fer de lance de l'opposition à Viktor Orban. 
Ce lundi le maire de la ville, le libéral-écologiste Gergely Karacsony s'allie avec ses homologues de Prague, Varsovie et Bratislava pour créer "l'union des villes libres",  des capitales qui, explique The Financial Times, veulent jouer un rôle d'interlocuteurs pour l'UE contre les politiques illibérales de leurs gouvernements respectifs (on y reviendra dans le journal de 8 heures de Clara Lecocq-Réale).
Les grandes villes d'Europe Centrale s'affirment donc comme des lieux où l'on peut "faire de la politique autrement" (c'est d'ailleurs le nom du parti fondé par le maire de Budapest),  et c'est particulièrement vrai en Hongrie, comme le reconnait la Budapester Zeitung, en allemand: Gergely Karacsony, y lit-on, est "le seul dans l'opposition hongroise à avoir du charisme" et surtout il a vraiment les moyens, à la tête de sa capitale, de prouver qu'on peut proposer une alternative à celle d'Orban et de son parti le Fidesz." La suite et à écouter sur franceculture.fr

Une réforme de la sécurité sociale qui pourrait exclure les précaires en Hongrie

"Le Parlement a adopté mercredi 11 décembre une loi qui modifie le système de sécurité sociale hongrois et pourrait rejeter une frange pauvre de la population. « Inhumain », a réagi la principal centrale syndicale, qui exhorte le président à ne pas la ratifier.
C'est une loi de plus qui est passée en catimini et sans concertation. Mercredi 11 décembre, le Parlement hongrois a adopté la nouvelle loi sur la sécurité sociale, qui entrera en vigueur le 1er juillet 2020, avec 112 voix pour, 20 contre et 37 abstentions . . ." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr (article payant)

dimanche 15 décembre 2019

Hongrie : punir les sans-abris

"Suite à l’adoption d’un amendement initié par le Fidesz, le parti de Viktor Orbán, vivre dans la rue est désormais un crime en Hongrie. Pourtant, des milliers d’individus sont sans-abri. Les refuges ne proposent pas suffisamment de places, et les conditions d'accueil sont rarement idéales : bagarres et vols y sont monnaie courante, entraînant un fort sentiment d’insécurité chez une population déjà très fragile. Si les sans-logis peuvent compter sur les efforts d’avocats bien décidés à légaliser leur situation, le chemin est long et difficile.
Reportage (Allemagne, 2019, 30mn) Disponible jusqu'au 10/03/2020"
A voir sur youtube.com

samedi 14 décembre 2019

L’université de l’UE en exil

"La Central European University (CEU) a officiellement inauguré le 15 novembre son nouveau campus à Vienne, en Autriche, après avoir été arbitrairement chassée de Hongrie. Le même jour, le gouvernement du Premier ministre hongrois Viktor Orbán ouvrait à Budapest un nouveau grand stade sportif.
BUDAPEST/VIENNE – Comme l’on pouvait s’y attendre, les médias hongrois sous contrôle du gouvernement se sont concentrés sur ce deuxième événement, passant à la trappe le départ de la CEU, meilleure université du pays dans les classements européens et mondiaux. Mais les dirigeants de l’Union européenne sont eux aussi pour la plupart restés silencieux, un silence aussi assourdissant que désolant, le jour où la première "université exilée" de l’UE a ouvert ses portes dans la capitale d’un Etat membre voisin." La suite sur medias24.com

200 bourses hongroises pour les étudiants tunisiens

"La Hongrie va mettre 200 bourses à la disposition des étudiants tunisiens désireux de poursuivre leurs études supérieures dans ce pays.
Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique tunisien annonce, dans un communiqué publié sur sa page Facebook que le gouvernement hongrois a décidé d’octroyer 200 bourses au profit des étudiants tunisiens pour l’année universitaire 2020-2021.
Ces 200 bourses concernent les étudiants souhaitant poursuivre leurs études supérieures en Hongrie dans les domaines des sciences de l’ingénieur, des sciences agricoles, des sciences naturelles, économiques et de l’informatique, aux niveaux de Licence, de Mastère et de Doctorat." La suite sur webdo.tn

En Hongrie, Viktor Orban veut envoyer un astronaute hongrois dans l’espace

"La Hongrie va mener ce projet avec la Russie, un signe de plus du rapprochement entre Budapest et Moscou.
Le Premier ministre Viktor Orban projette d’envoyer un astronaute hongrois dans l’espace. Le ministre hongrois des Affaires étrangères, Péter Szijjarto, a annoncé la date de 2024 pour ce projet qui parait très ambitieux pour un pays de moins de 10 millions d’habitants.
Mais, ce ne serait pas une première. En 1980, sous le socialisme, le cosmonaute hongrois Bertalan Farkas, le "Gagarine magyar", avait passé huit jours à bord de la station soviétique Saliout 6.

Un exemple du rapprochement de Budapest avec Moscou
Bien que la Hongrie soit membre de l’Union européenne, ce n’est pas avec l’Agence spatiale européenne qu’elle va mener son projet, mais une nouvelle fois avec la Russie. Le gouvernement de Viktor Orban va coopérer avec Roscomos qui est l’agence spatiale russe. Un accord a été signé dans ce sens, il y a un mois et demi, lors de la visite de Vladimir Poutine, le président de la Russie, à Budapest." La suite sur francetvinfo.fr

vendredi 13 décembre 2019

Banques: les eurodéputés "inquiets" de la nomination d'un régulateur européen à la tête d'un lobby

"Les eurodéputés ont exprimé jeudi leurs inquiétudes après la nomination d'un haut responsable de la régulation bancaire dans l'UE à la tête d'un lobby représentant les marchés financiers européens, et ont invité les institutions à Bruxelles éviter tout contact avec lui pendant deux ans.L'avertissement a été émis dans une résolution votée en commission, qui doit encore été approuvée lors d'une séance plénière du Parlement européen.
Le Hongrois Adam Farkas, actuel directeur exécutif de l'Autorité bancaire européenne (EBA), a été nommé en septembre à la tête de l'Association des marchés financiers en Europe, l'Afme. Il doit prendre ses fonctions le 1er février.
L'Afme est un puissant lobby représentant, selon son site internet, "les principales banques mondiales et européennes ainsi que d'autres acteurs importants du marché des capitaux"." La suite sur lalibre.be

Les pays d'Europe centrale renâclent face au défi de la neutralité carbone

"La Pologne, la République tchèque et la Hongrie se démarquent de leurs pairs européens en s'opposant à l'objectif de neutralité carbone en 2050.
Ces pays d'Europe centrale soutiennent que cela entraverait le développement de leurs économies dépendantes du charbon et souhaitent que l'UE assume les coûts du passage aux énergies renouvelables.
Voici leurs arguments :" La suite sur connaisancedesenergies.org

Exposition d'Endre Rozsda intitulée « Chaque être a ses rêves » à Budapest du 11 décembre 2019 au 8 février 2020

La Galerie Várfok à Budapest présente l'exposition d'Endre Rozsda intitulée « Chaque être a ses rêves ».
L'exposition commémore le 20e anniversaire de la mort de l'artiste et, en même temps, le 20e anniversaire de la première exposition personnelle de Rozsda organisée à la Galerie Várfok en 1999.
***
"Mindenkinek megvan a saját álma" címmel jubileumi kiállítást rendezett a budapesti Várfok Galéria Rozsda Endre emlékére. Idén volt 20 éve, hogy a francia-magyar szürrealista festő először mutatta be műveit a Várfok Galériában.
Vernissage - Galerie Várfok, 11 décembre 2019
 

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En Hongrie, l’État remet un peu la main sur les théâtres

"Le Parlement hongrois a adopté mercredi une loi qui renforce l’influence du gouvernement sur les théâtres du pays. Mais la loi est moins dure que le projet initialement présenté, qui avait provoqué de vives réactions dans le monde culturel et dans l'opposition.
Le Fidesz au pouvoir contemplait depuis longtemps une reprise en main du monde du théâtre, qui lui échappe encore en bonne partie dans la capitale. Est-ce que la perte de Budapest le 13 octobre dernier, au profit de l'opposition, l'a décidé à mettre en œuvre ses plans, en forme de représailles, comme le suggère l'hebdomadaire HVG . . ." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr (article payant)

Thales va moderniser 110 km de réseau ferroviaire en Hongrie

"Dans le cadre de son projet de déploiement du système européen de contrôle des trains (ETCS) sur les 110 km de lignes reliant Szajol à Debrecen, la société nationale hongroise de développement des infrastructures (NIF) a choisi de faire une nouvelle fois confiance, à la technologie de pointe développée par Thales.
Ce nouveau projet se situe le long de la ligne principale reliant les plus grandes villes du pays : Budapest et Debrecen. Afin d'améliorer le temps de parcours des passagers et de résorber les goulets d'étranglement, la NIF s'efforce d'accroître la capacité de cette ligne en augmentant sa vitesse jusqu'à 160 km/h. La ligne à double voie couvre 8 gares ferroviaires et comporte plus de 250 points d'électrification." La suite sur boursedirect.fr

Naufrage sur le Danube : Kang demande l'aide de la Hongrie pour retrouver le dernier Sud-Coréen

"SEOUL, 12 déc. (Yonhap) -- La ministre des Affaires étrangères Kang Kyung-wha a demandé à la Hongrie de poursuivre ses efforts pour retrouver le dernier touriste sud-coréen disparu dans le naufrage d'un bateau de tourisme à Budapest, a fait savoir ce jeudi le ministère des Affaires étrangères.
La ministre a tenu plus tôt dans la journée des pourparlers bilatéraux avec son homologue hongrois Peter Szijjarto. Elle a remercié la Hongrie pour l'aide apportée aux opérations de recherche et de sauvetage lors du naufrage le 29 mai d'un bateau de tourisme sur le Danube.
L'accident a coûté la vie à 25 personnes, dont un Sud-Coréen toujours porté disparu." La suite sur yna.co.kr

Séoul et Budapest vont accroître les investissements dans les secteurs des matériaux et des pièces détachées

"SEOUL, 12 déc. (Yonhap) -- La Corée du Sud a annoncé ce jeudi vouloir élargir sa coopération économique avec la Hongrie dans plusieurs domaines allant des matériaux et des pièces à la pharmaceutique.
Le ministre de l'Industrie Sung Yun-mo a rencontré son homologue hongrois Varga Mihaly à Budapest et a discuté des différents moyens d'approfondir les liens économiques entre les deux nations, selon le ministère du Commerce, de l'Industrie et de l'Energie." La suite sur yna.co.kr

Hongrie: Viktor Orban met la main sur le théâtre

"Après les médias, la justice ou le monde universitaire, le président hongrois, Viktor Orban a décidé de s’attaquer à l’indépendance d’une nouvelle institution hongroise : le théâtre. Une loi sur la culture a été adoptée ce jeudi 12 décembre par le Parlement.
Des milliers de Budapestois étaient descendus dans la rue lundi dernier pour protester contre ce qu’ils voient comme la mainmise du gouvernement sur la culture. La texte adopté ce jeudi par le parti de Viktor Orban, qui a la majorité des deux tiers des sièges au Parlement hongrois, a toutefois été révisé à la baisse. Certaines dispositions ont été retirées du projet final." La suite sur rfi.fr 

La Hongrie prête à signer l'accord climatique de l'UE à certaines conditions


"BUDAPEST, 12 décembre (Xinhua) -- Le gouvernement hongrois est prêt à signer le nouvel accord sur la neutralité climatique à l'horizon 2050 de l'Union européenne (UE), mais seulement à certaines conditions, insistant notamment sur une contribution plus importante des pays riches, a rapporté jeudi l'agence de presse hongroise MTI.
"Nous ne permettrons pas aux bureaucrates bruxellois de faire payer le coût de la lutte contre le changement climatique aux pays pauvres", a déclaré le Premier ministre hongrois Viktor Orban à MTI, alors qu'il se rendait au sommet de l'UE à Bruxelles.
La réaction de M. Orban fait suite à la présentation mercredi de l'ambitieux "Pacte vert" (Green Deal) européen par la Commission européenne, qui fixe à l'UE une feuille de route pour lutter contre le changement climatique." La suite sur xinhuanet.com

Il y a trente ans, un pasteur hongrois précipitait la chute de Ceaușescu

"Le 16 décembre 1989, les autorités exfiltraient le religieux anticommuniste László Tőkés de son église de Timișoara: l'étincelle qui allait déclencher la révolution roumaine.
La scène est digne d'un roman d'espionnage. Au printemps 1989, deux journalistes canadiens débarqués incognito en Roumanie interviewent un pasteur hongrois de Timișoara devenu cible de la Securitate, l'impitoyable police secrète du pays communiste, à force de critiquer Ceaușescu.
Pour pouvoir rencontrer László Tőkés dans son église, Michel Clair et Réjean Roy ont pris contact avec son frère expatrié à Montréal." La suite sur slate.fr

jeudi 12 décembre 2019

Le président de l’Assemblée suprême du Nakhtchivan reçoit l’ambassadeur de Hongrie en Azerbaïdjan


"Le président de l’Assemblée suprême de la République autonome du Nakhtchivan, Vassif Talybov, a reçu mercredi 11 décembre l’ambassadeur de Hongrie en Azerbaïdjan, Viktor Szederkényi.
Le président de l'Assemblée suprême a souhaité la bienvenue à l'invité et s’est dit enchanté de le voir à Nakhtchivan. Abordant le développement des divers secteurs de l'économie dans la république autonome, le président de l'Assemblée suprême a évoqué l’existence des possibilités pour le développement des relations économiques, éducatives et touristiques entre la République autonome du Nakhtchivan et la République de Hongrie. Il s’est déclaré convaincu que le déplacement de l’ambassadeur Viktor Szederkényi serait fructueuse de ce point de vue." La suite sur azertag.az

Contestation - En Hongrie, Orbán réforme la culture, l’opposition en colère

"Une loi controversée votée ce mercredi 11 décembre accentue le poids de l’État dans la gestion des théâtres et de l’ensemble des institutions culturelles du pays. La presse magyare se déchire entre défenseurs de la “liberté artistique” et soutiens d’une mesure ouvrant la voie à un fonctionnement “plus démocratique”.
Par 115 voix pour, 53 contre et trois absentions, le Parlement magyar a approuvé ce mercredi 11 décembre un projet de loi renforçant la tutelle de l’État sur les théâtres et la vie culturelle en Hongrie. Le dispositif entérine la création d’un Conseil national de la culture, dont le président sera nommé par le ministère de tutelle, et qui assurera pour cinq ans le financement de dix-sept institutions sélectionnées par l’exécutif.
Une première version plus dure du texte donnait au gouvernement le pouvoir de nommer directement les patrons des théâtres municipaux et privait les salles indépendantes de subventions.

“Vengeance politique”
“Les municipalités d’opposition dont Budapest doivent choisir : soit se passer du soutien de l’État et financer elles-mêmes leurs théâtres, soit prendre l’argent et accepter que le gouvernement puisse intervenir dans la gestion des salles et le choix des directeurs”, résume le site de référence Index." La suite sur courrierinternational.com (article payant)

mercredi 11 décembre 2019

Le commissaire Reynders s'inquiète pour la Pologne et la Hongrie

"Le commissaire européen à la Justice Didier Reynders a constaté ces dernières semaines "une évolution négative" tant en Pologne qu'en Hongrie concernant le respect de l'Etat de droit, a-t-il indiqué mardi à son arrivée à un conseil des ministres des Affaires européennes.
"Malheureusement, nous avons constaté une évolution négative ces dernières semaines tant pour la Pologne que pour la Hongrie", a commenté le commissaire belge, alors que le conseil des Affaires générales procède ce mardi à une nouvelle audition sur la Hongrie et fera le point sur la situation de l'état de droit en Pologne.
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban est en désaccord avec les instances européennes sur les réformes judiciaires et la réduction des libertés académiques que son régime a entreprises. Il prétend que les griefs de l'UE constituent une riposte injuste à son opposition à la politique migratoire de l'UE." La suite sur lalibre.be

Le jour où André Kertész a révolutionné la photographie

"Une exposition revient sur la rencontre entre cet éminent photographe du XXème siècle et l’appareil Leica, dont il fut le premier adepte. Un cheminement digne d’une enquête qui confirme combien ce curieux marcheur était en avance sur son temps.
C’est un regard profondément actuel. Il a presque cent ans. Quand André Kertész (1894-1985) acquiert son premier appareil photo Leica, dans le Paris de 1930, l’homme est loin d’être un novice. Premier représentant avec Man Ray (1890-1976) de la modernité internationale, le plus flâneur des photographes a déjà acquis une renommée auprès des cercles d’artistes, une parfaite maîtrise technique et réalisé une pléiade de reportages publiés dans la magazine VU. Mais ce que le petit boîtier allemand va lui apporter, au-delà de la souplesse, c’est une fenêtre ouverte sur le monde. Lui qui s’était habitué à préparer avec minutie son cadrage, sa mise au point, bien planqué derrière la chambre photographique, fait désormais corps avec la scène qu’il observe. L’œil dans le viseur, les semelles au vent, il peut désormais « Marcher dans l’image », comme le sous-entend le titre de l’exposition que lui consacre la Maison Doisneau." La suite sur telerama.fr (article payant)

mardi 10 décembre 2019

Le Fidesz a volé sa « supermajorité » en 2018, affirme l’ONG Unhack Democracy

"L’ONG Unhack Democracy affirme que sans les fraudes et anomalies constatées lors du scrutin du 8 avril 2018, le Fidesz n’aurait pas décroché de super-majorité au parlement.C’était au lendemain de la victoire écrasante du Fidesz qui récoltait 49 % des voix aux élections législatives le 8 avril 2018, et s’attribuait 133 des 200 sièges du parlement. Contre toute attente et à sa propre surprise, le parti de Viktor Orbán reconduisait, pour un siège, sa « supermajorité », une majorité constitutionnelle des deux-tiers qui lui permet de gouverner avec les mains libres.
Des médias de l’opposition rapportaient des anomalies massives : des opérations de transport d’électeurs depuis l’Ukraine, des achats de vote dans les villages les plus pauvres du pays, des annulations de bulletins, etc. Des dizaines de milliers de personnes défilaient dans Budapest à plusieurs reprises pour contester ce résultat et réclamer des recomptages là où il est évident que des fraudes massives avaient été commises." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr

Sommé de s’expliquer sur l’Etat de droit, Budapest défie l’UE

"Le porte-parole du gouvernement Orban s’est autorisé, en violation du règlement, une rafale de tweets acerbes tout au long de l’audition de la ministre de la justice hongroise par ses pairs européens.
Sommé de répondre aux inquiétudes des Européens sur les violations de l’Etat de droit, le gouvernement hongrois a défié l’Union européenne (UE) lors d’une audition mardi 10 décembre à Bruxelles qu’il a qualifiée de « farce » et de « chasse aux sorcières ».
Le porte-parole du gouvernement nationaliste de Viktor Orban, Zoltan Kovacs, s’est autorisé, en violation du règlement, une rafale de tweets acerbes tout au long de l’audition, pendant que la ministre hongroise de la justice Judit Varga répondait à huis clos aux questions de ses collègues européens." La suite sur lemonde.fr

Easy Lessons - projection/débat - vendredi 13 décembre 2019 de 19 h à 23 h 30 - Maison de Quartier des Quatre - Chemins

Les Écrans du Passage vous invite à venir découvrir le très beau film de Dorottya Zurbó, "Easy Lessons" en présence de Dorottya Zurbó !

A partir de 19h nous vous attendons avec un thé à la menthe offert !
Lancement du film 19h30.

Kafia a 17 ans. Il y a deux ans, elle s'est réfugiée en Europe, en Hongrie, seule, afin d'échapper à un mariage forcé en Somalie. Depuis, elle vit dans un foyer public pour enfants à Budapest. Elle apprend la langue, va au lycée, se prépare pour l'examen de fin d'études hongrois et commence une carrière de mannequin. À première vue, tout semble aller bien, mais derrière ce bel extérieur confiant se cache un cœur lourd. Son quotidien s'articule autour de dilemmes constants et du doute de soi à propos de sa culture musulmane et de tout ce avec quoi elle a grandi. Au fur et à mesure qu'elle laisse la caméra
s'approcher d'elle, le film devient peu à peu une confession intime. Que signifie, à l'aube de l'âge adulte, rompre avec son passé et se livrer pleinement à un nouveau soi pour vivre en Europe ?

Date de sortie : 2018
Réalisation : Dorottya Zurbo
Durée : 78 min

Maison de Quartier des Quatre - Chemins 42 avenue Edouard Vaillant, 93500 Pantin

En Hongrie, Orban veut renforcer son contrôle sur les théâtres

"Des milliers d’artistes et d’anonymes ont protesté, lundi 9 décembre, contre un projet de loi du premier ministre ultraconservateur.
Après les médias, la justice ou le monde universitaire, Viktor Orban a décidé de s’attaquer à l’indépendance d’une nouvelle institution hongroise : le théâtre. Lundi 9 décembre, plusieurs milliers d’artistes et de citoyens anonymes se sont rassemblés dans le centre de Budapest pour protester contre un projet de loi du gouvernement du leader nationaliste magyar, destiné à renforcer la tutelle du pouvoir sur la direction des théâtres.
Selon une méthode bien rôdée, le texte a été présenté le matin même au Parlement, sans aucune consultation préalable, et pourrait être adopté dans le cadre d’une procédure d’urgence, dès le mercredi 11 décembre.
La mesure la plus contestée concerne la nouvelle procédure de nomination des directeurs de théâtres municipaux qui bénéficient de subventions de l’Etat, soit la quasi-totalité d’entre eux. Dans un paysage culturel sous pression, ces institutions sont parmi les dernières à pouvoir créer librement sans influence du Fidesz, le parti de Viktor Orban.
Le projet de loi prévoit que, pour continuer de recevoir des subventions publiques, chaque mairie doive désormais conclure un accord avec le gouvernement incluant « la façon dont la direction [des théâtres municipaux] est nommée ». Les municipalités qui refuseraient de se soumettre à cette nouvelle procédure devront se priver de subventions nationales, une manne pourtant essentielle pour la plupart de ces scènes.
Cette disposition inquiète d’autant plus qu’une version initiale du texte prévoyait que le « ministre des ressources humaines » – chargé de la culture dans un pays où ce portefeuille a été supprimé – puisse nommer ou révoquer directement les directeurs de ces théâtres. « L’Etat ne peut pas apporter son soutien à une institution culturelle sans avoir son mot à dire sur son fonctionnement », a justifié István Hollik, porte-parole du gouvernement.

Une pétition a réuni 50 000 signatures
Cette disposition a été retirée dans la dernière version du texte après avoir déclenché une pétition ayant obtenu près de 50 000 signatures. Mais l’essence de la réforme a été maintenue et justifiée par plusieurs ministres qui ont brandi un récent scandale #metoo impliquant un des metteurs en scène les plus en vue du théâtre József Katona de Budapest. Cette institution phare du théâtre libre hongrois est sous tutelle de la mairie de la capitale mais touche quatre fois plus de subventions de l’Etat que de la municipalité.
Accusé d’avoir eu un comportement « dépassant les limites morales » à « plusieurs reprises » avec des membres de son équipe, Peter Gothar, 72 ans, a été renvoyé en novembre par la direction de ce théâtre, après une enquête approfondie, « menée selon les règles », affirme Anna Lengyel, représentante de l’association du théâtre indépendant qui a organisé la manifestation." La suite sur lemonde.fr (article payant)

Le contrôle des médias en Hongrie est « sans précédent dans l’UE »

"Plusieurs associations internationales de journalistes se sont rendues en Hongrie pour témoigner de l’état de la liberté de la presse. Leur rapport est cinglant. Pendant ce temps, le Fidesz poursuit son travail de sape.
Reporters sans frontières (RSF), l’International press institute (IPI), Article 19, le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), le Centre européen pour la liberté de la presse et des médias (ECPMF), la Fédération européenne des journalistes (EFJ) et Free press unlimited (FPU). Au total, ce sont les sept principales organisations internationales de journalistes qui se sont rendus en Hongrie à la fin du mois de novembre, « pour témoigner de l’état de la liberté de la presse . . ." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr (article payant)

lundi 9 décembre 2019

Entre Rome et Tivoli, sur les traces de Franz Liszt

"Beauté, amour et spiritualité mêlés : sur les collines de Tivoli, non loin de Rome, la sublime villa d’Este avait tout pour séduire et inspirer le mystique Franz Liszt.
C'est par la divine écoute des Jeux d’eau à la villa d’Este, œuvre visionnaire préfigurant le piano moderne, qu’il faut commencer ce pèlerinage ­romain dans les pas de Franz Liszt (1811-1886) : en sept minutes de notes jaillissantes et de ruissellements scintillants, ins­pirés par les fontaines d’un éden suspendu sur les collines de Tivoli, on comprend autant la métaphore aquatique que sa portée métaphysique.
Le génie hongrois l’a composée au soir de sa vie (1877), dans sa période la plus mystique, aux portes d’une Rome éternelle qui fut le siège de son épanouissement spirituel pendant vingt ans. Car ce prodige du clavier, rock star avant l’heure plébiscitée pour ses récitals dans toute l’Europe, séducteur à belle figure convoité par les femmes, fut aussi un homme de foi, détourné de la prêtrise par ses parents à l’adolescence. Gravitant tardivement autour du Vatican, il enchaîna les retraites, entre ville et campagne." La suite sur telerama.fr (article payant)

dimanche 8 décembre 2019

Et les enfants dans tout ça ? Trois classiques venus de Hongrie

"Après la République tchèque, passons en Hongrie pour un nouvel épisode de ma série sur les albums pour enfants venus d’Europe de l’Est et traduits en français. Si les deux livres tchèques d’hier sont tous récents, on passe avec les trois livres d’aujourd’hui à des grands classiques de la littérature pour enfants, côté auteurs comme illustrateurs.
Les voici, par ordre croissant d’âge de lecture :
L’éléphanteau à pois bleus
Cette bande dessinée présente vingt petites histoires rigolotes sur l’amitié. A chaque double page, un éléphanteau à pois bleus essaie d’imiter ou d’aider un de ses copains animaux avec plus ou moins de succès : une taupe grognon, un raton laveur un peu trop consciencieux, un papillon farceur, un âne extrêmement têtu, un hérisson qui a de l’idée… Les dessins frais et tout en rondeur de Zsolt Richly se marient parfaitement au texte simple et drôle de Veronika Marék.
Pour initier les plus petits au plaisir de la Bd.
Ecrit par Veronika Marék, illustré par Zsolt Richy, traduit du hongrois par Joëlle Dufeuilly. Editions La joie de lire, 2015. A partir de 3 ans.

Hommage à Lester Young avec Ramona HORVATH + Jam Session - Lundi 23 décembre 2019 à 21 h au Sunside

Ramona Horvath - piano ; Eric Breton – sax ténor ; Nicolas Rageau - c.basse ; Philippe Soirat - batterie
La Jam session est le rendez-vous indispensable pour un club de jazz digne de ce nom ! C'est la rencontre entre musiciens réputés et jeunes talents. Ce sont des moments uniques où se fabriquent les groupes et les artistes de demain. C'est l'interaction sans filet et sans frontière entre le public et les artistes. Chaque lundi, le Sunside vous donne rendez-vous à 21h autour d'un hommage pour célébrer la carrière d'un musicien légendaire suivi de la jam session jusqu'à pas d'heures !
A noter, l'entrée est libre et la consommation obligatoire. Welcome home.

Plus d'information sur sunset-sunside.com
Sunside 60, rue des Lombards 75001 Paris

Schubert au pianoforte

"Le pianiste András Schiff, hongrois vivant tantôt à Florence, tantôt à Londres, interprète au pianoforte les sonates et les impromptus de Schubert. Il est dépositaire d'une tradition musical, d'une mémoire familiale aussi, qui le porte à transmettre par son art une conception du monde, attentive à l'autre.
En proposant cet enregistrement sur un instrument de 1820, l'artiste ne se lance pas dans l'une de ces fantaisies musicologiques, appauvrissements de la sensibilité par une exigence du son qui peuplent nos discothèques. Dès les premières notes, un paysage se déploie, tout de tendresse et de mélancolie
tissé." Source et la suite sur mediapart.fr

Hongrie: le pluralisme des médias en danger

"Une mission internationale s’est rendue récemment à Budapest pour dresser un bilan de la liberté de la presse dans le pays. Ce n’est pas la première fois que des experts pointent les atteintes portées à la liberté de la presse en Hongrie, depuis le retour au pouvoir en 2010 du Premier ministre nationaliste Viktor Orban. Mais la mission internationale note que la situation s’est nettement dégradée.De grandes organisations de défense de la liberté de la presse ont participé à cette mission : la Fédération européenne des journalistes, l’Institut international de la Presse, basé en Autriche ou Reporters sans frontières. Après avoir rencontré des journalistes, des associations et le porte-parole du gouvernement hongrois, la délégation dresse un bilan alarmant. Selon elle, la « mainmise du gouvernement hongrois sur les médias a atteint un niveau sans précédent dans l’Union européenne ». Et la mission appelle les autorités européennes à agir sans tarder." La suite sur rfi.fr

Le Burkina et la Hongrie décident de dynamiser leur coopération

"Le ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Alpha Barry et le secrétaire d'État hongrois chargé des questions humanitaires Tristan Azbej ont réaffirmé samedi 7 décembre leur volonté de dynamiser la coopération bilatérale entre le Burkina et la Hongrie." La suite sur afriksoir.net

samedi 7 décembre 2019

L’énergie hongroise : intégration européenne, dépendance russe

"L'énergie est un domaine des plus complexes pour l’Union européenne. En effet, si celle-ci s’immisce de plus en plus dans les orientations des États comme la transition énergétique, l’Union n’acquerra probablement jamais de compétences concrètes dans la définition, très stratégique, des mix énergétiques au niveau national. Néanmoins, les institutions européennes développent depuis deux décennies une politique énergétique sinon autonome, du moins structurant les actions nationales. Les États se trouvent donc encadrés par une action européenne de plus en plus prégnante, en réalité difficilement acceptable pour de nombreux pays européens, surtout en Europe centrale. La Hongrie est de ceux-là. Membre de l’Union européenne depuis 2004, elle a développé au cours de son histoire un mix énergétique singulier, marqué par l’importance du nucléaire et la relative faiblesse du charbon, tout en partageant des problématiques communes à la région, telles que la dépendance au gaz russe et le développement progressif des énergies renouvelables." La suite sur legrandcontinent.eu

Atelier Afterwork Vins de Hongrie - jeudi 19 décembre 2019 Bordeaux

"La Cité du Vin
Le jeudi 19 décembre 2019
Bordeaux
Le troisième jeudi de chaque mois, en collaboration avec les vignerons partenaires, la Cité du Vin vous propose de partir à la découverte d'un pays ou d'une région productrice de vin.
Le troisième jeudi de chaque mois, en collaboration avec les vignerons partenaires, la Cité du Vin vous propose de partir à la découverte d'un pays ou d'une région productrice de vin.
Au cours de cette dégustation animée par Zsombor Gál et Vera Szucs-Balás, responsables marketing vin (Hungarian Tourism Agency), découvrez 4 vins exprimant toute leur richesse et un trait de caractère spécifique au pays en question : la Hongrie." La suite sur bordeaux.fr

Climat.COP25. À Budapest, le tortueux chemin du péage urbain

"Chaque jour durant la COP25 – qui se déroule à Madrid du 2 au 13 décembre –, découvrez une problématique climatique propre à un pays. Aujourd’hui, la Hongrie. Propulsé le 13 octobre à la tête de Budapest, l’écologiste Gergely Karácsony veut limiter la circulation automobile pour soulager la ville. Le gouvernement et l’accord nécessaire du Parlement compliquent son projet.
Premier maire écologiste de la capitale hongroise, Gergely Karácsony ambitionne de transformer Budapest en une ville “verte et libre”. Une commune capable de contenir sa pollution et ses bouchons paralysant la cité danubienne les matins et soirs de semaine. Pour ce faire, le quadragénaire arrivé à bicyclette le jour de son investiture souhaite l’application d’un péage urbain temporaire dont le maintien serait ensuite soumis à un référendum sur le modèle de ce qui s’était passé à Stockholm.
“Une telle initiative n’aurait pas véritablement d’impact sur le niveau de la pollution de l’air, car ceux qui vivent et travaillent en ville seraient toujours autorisés à circuler. Au fond, il s’agit plus d’une nouvelle taxe que d’une véritable mesure de..." La suite sur courrierinternational.com

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Un dimanche franco-hongrois à la ferme pour semer des idées pour demain

"A l’occasion de la rentrée de l’association Les Petits Mousquetaires, Cargonomia a concocté un dimanche familial dans la nature pour ses membres. Les familles franco-hongroises ont pu visiter et participer à la vie de la ferme Zsámboki Biokert, située à une petite heure en voiture de Budapest. Entre ville et campagne, et dans le mélange des langues et des cultures, une telle journée favorise les échanges, la création de liens et surtout une transition vers de nouveaux imaginaires !" La suite sur courrierdeuropecentrale.fr

Un metteur en scène hongrois pointé du doigt pour harcèlement sexuel

"Les contrecoups de l'affaire Harvey Weinstein aux Etats-Unis se font encore sentir en Hongrie, où plusieurs personnalités du monde de la culture ont été accusées de comportement sexuel délictueux.
A la fin du mois de novembre, le théâtre Katona József à Budapest avait annoncé avoir mis fin aux fonctions d'un homme accusé d'avoir « outrepassé les limites morales avec des membres du personnel du théâtre », sans le désigner . . ." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr (article payant)

vendredi 6 décembre 2019

Opéra de Budapest: une saison 2020-2021 placée sous le signe de la France. (présentation de presse)

Par Pierre Waline
"Le lieu, tout d´abord. Pour nous présenter la prochaine saison, Sziveszter Ókovács, Directeur général de l´ Opéra, a choisi son dernier né, l´Atelier Eiffel qu'il semble particulièrement chérir, à juste titre, Déjà présenté dans ces colonnes, ce nouvel espace constitue un troisième site, aux côtés de la salle classique de l´avenue Andrássy (en rénovation) et du Théâtre Erkel. Un vaste hall décoré pour l´occasion par un habile jeu de lumières aux couleurs de la France. Car c´est sous le signe de la France que sera placée cette nouvelle saison 2020-2021.
Le Directeur de l´Opéra laissant, pour commencer, la parole à notre ambassadrice Pascale Andreani. Qui nous rappelle la longue tradition de l´opéra français, qui remonte au siècle de Louis XIV, mais aussi sa grande diversité. Des oeuvres, certes, dues en grande partie à des compatriotes, mais pas seulement, tels Lully, Gluck ou même Verdi (sans parler de Rossini ou d´un Offenbach, né à Cologne). Ce qui le hisse au niveau européen. Citant à cet égard une phrase attribuée à Jean Monet: ”Si c´était à refaire, je commencerais par la culture”. Voilà qui est vrai, car, même s´il ne l´a pas dit, c´est bien d´abord par la culture que se fait l´Europe. L´ambassadrice évoquant à titre d´exemple la profonde amitié qui liait Liszt et Berlioz. Le premier coqueluche des salons parisiens, le second chaleureusement accueilli à Pesth. Amitié prolongée par la parfaite entente qui marque aujourd’hui la relation entre l´Ambassade et l´Opéra d´État hongrois." La suite sur francianyelv.hu

Paul Almasy

The Lollipop Girl in Colombia 1965 - Paul Almasy © ]AKG-images Berlin London Paris - Courtesy Kleinschmidt Fine Photographs Wiesbaden
"Né en 1906 à Budapest, Paul Almasy a débuté sa carrière de photojournaliste au début des années 30, après des études de sciences politiques à Vienne et à Heidelberg en Allemagne. A l’instar de beaucoup de ses compatriotes photographes, tels André Kertesz, François Kollar, Brassaï, Lucien Hervé, qui choisirent de vivre en France, Paul Almasy s’installe définitivement dans notre pays dès 1938. Son témoignage photographique sur la condition humaine de son temps préfigure les travaux d’un Sebastiao Salgado et Almasy est l’un des plus grands photographes engagés dans le documentaire social du XXe siècle." La suite sur loeildelaphotographie.com

jeudi 5 décembre 2019

"Orban ne peut pas aller trop loin"

"Pour le nouveau bourgmestre écologiste de Budapest, Gergely Karacsony, le président hongrois, sous le regard de l'UE, va éviter la confrontation ouverte.
Elu avec 50,9 % des voix, Gergely Karacsony, 44 ans, a réussi un exploit : battre le Fidesz, le parti du Premier ministre Viktor Orban, lors des élections municipales du 13 octobre. Pour y parvenir, le front anti-Fidesz a présenté, dans la plupart des villes, un candidat unique, conquérant ainsi une dizaine de grandes cités hongroises.
Comment expliquez-vous cette victoire ?
Le Fidesz s'est endormi. Ses dirigeants n'ont pas compris que les partis d'opposition seraient capables de s'allier et de présenter un candidat unique. La ville de Budapest n'a cessé de se dégrader ces cinq dernières années. Les investissements ont baissé, notamment dans les services publics. Le système ne fonctionne plus. Cela se voit au quotidien. C'est pourquoi les habitants voulaient du changement." La suite sur levif.be

mercredi 4 décembre 2019