samedi 31 octobre 2020

La Hongrie devrait déclarer sa victoire sur le coronavirus en avril – PM Orban

 "Le Premier ministre Viktor Orban a déclaré qu’il s’attendait à ce que la Hongrie se remette de sa crise des coronavirus au printemps prochain, alors qu’elle devrait avoir accès à deux ou trois vaccins. Des discussions avec la Russie et la Chine sur l’envoi de vaccins sont en cours.

La Hongrie est susceptible de pouvoir «Déclarer la victoire sur la pandémie» à partir d’avril, a déclaré Orban, alors que Budapest poursuit les négociations avec Pékin et Moscou sur les vaccins contre le coronavirus. La Hongrie pourrait être en mesure d’avoir deux ou trois vaccins différents, a-t-il ajouté.

Le premier envoi de vaccins pourrait arriver fin décembre ou début janvier, a déclaré Orban à la radio publique vendredi. Pour ralentir la propagation des infections, la clé est maintenant d’obéir aux restrictions existantes, a-t-il déclaré, insistant sur le fait que «Il faut porter des masques.» À partir de la semaine prochaine, ces violations des règles sur le port de masques s’exposeraient à des sanctions sévères, a déclaré le Premier ministre, avertissant que, si nécessaire, les restaurants et les magasins seront fermés." La suite sur news-24.fr

"Liberté pour nous tous – souvenirs de '56" : une vague de protestation de plus de dix mille personnes en soutien à SZFE

 "23 octobre – 10 novembre 1956 : l'insurrection de Budapest et la révolte hongroise

Il y a 64 ans de cela, une vague de protestation déferlait sur Budapest et la Hongrie pour réclamer un assouplissement du régime. En effet, la Hongrie était alors considérée comme une démocratie populaire sous contrôle communiste. La mort de Staline, en mars 1953, entraîne une période d'assouplissement lors de laquelle les partis communistes européens deviennent plus modérés. En juin 1955, des revendications ouvrières à Poznan, en Pologne, débouchent sur de violentes émeutes amenant les soviétiques à nommer un réformateur à la tête du pays. Ce soulèvement polonais encourage les hongrois à espérer des concessions similaires. Le départ définitif de Rákosi – un dirigeant stalinien – en juillet 1956 permet aux étudiants, journalistes, écrivains et autres intellectuels de critiquer plus activement la politique nationale. Des forums citoyens – les cercles Petőfi – deviennent très populaires. Début octobre, lors d'une commémoration symbolique d'un communiste exécuté par le gouvernement Rákosi, les dirigeants de l'opposition se rassemblent. Mi-octobre, les étudiants désavouent l'association étudiante communiste officielle et rétablissent l'Union des étudiants universitaires hongrois autrefois interdite. Les étudiants de l'université polytechnique de Budapest rédigent une liste de revendications réformistes et, inspirés par un projet de commémoration des syndicats, les étudiants organisent la manifestation du 23 octobre." La suite sur jfb.hu

Union européenne - Procédure contre la Hongrie à propos du droit d’asile

"Bruxelles a envoyé une lettre de mise en demeure à Budapest, qui a deux mois pour répondre aux arguments soulevés par la Commission européenne.

La Commission européenne a annoncé vendredi avoir ouvert une procédure d’infraction contre la Hongrie. Elle l’accuse d’«application incorrecte de la législation de l’UE en matière d’asile». Bruxelles a estimé que de nouvelles procédures d’asile adoptées en Hongrie en réaction à la pandémie de coronavirus «sont contraires au droit de l’Union».

Selon ces nouvelles procédures introduites en mai, «avant de pouvoir demander une protection internationale en Hongrie, les ressortissants de pays tiers doivent d’abord faire une déclaration d’intention dans laquelle ils affirment leur volonté de demander l’asile auprès d’une ambassade hongroise en dehors de l’UE et de se voir délivrer un permis d’entrée spécial à cet effet», a expliqué la Commission dans un communiqué." La suite sur tdg.ch

 

Pas de Sputnik V pour vous!

"L’UE insiste sur le fait que seuls les vaccins Covid «approuvés» sont autorisés après qu’Orban a déclaré que la Hongrie était en pourparlers avec la Russie et la Chine.

Les États membres de l’UE ne seront autorisés à utiliser que les vaccins officiels Covid-19 approuvés par l’UE, a déclaré Bruxelles en réponse aux remarques du Premier ministre hongrois Viktor Orban selon lesquelles Budapest était en train de négocier des vaccins avec la Russie et la Chine.

« Il ne fait aucun doute que tout vaccin qui est, ou pourrait être, mis à disposition sur le territoire de l’Union européenne devrait respecter à la fois les normes de qualité attendues pour ces types de produits dans l’UE et suivre les procédures d’approbation » actuellement en vigueur, a déclaré vendredi le porte-parole de la Commission européenne, Eric Mamer, lors d’une conférence de presse, sur les commentaires d’Orban.

Sans appeler Orban par son nom, les commentaires de Mamer sont intervenus après que le Premier ministre hongrois eut déclaré que Budapest parlait à Pékin et Moscou et espérait avoir deux à trois vaccins différents au début de l’année prochaine." La suite sur news-24.fr

La Hongrie et la Pologne vont créer un institut de “l’État de droit

 "La Hongrie et la Pologne envisagent de créer un institut “d’État de droit” pour contrer les critiques de Bruxelles et s’assurer qu’elles ne sont pas traitées injustement par les “deux poids, deux mesures” de l’UE, ont déclaré les deux pays lundi.

“Le but de l’institut n’est pas d’être pris pour des imbéciles”, a déclaré lundi le ministre hongrois des affaires étrangères Peter Szijjarto lors d’une conférence de presse avec son homologue polonais Zbigniew Rau, selon les médias nationaux, Szijjarto ajoutant qu’il en avait “assez que certains politiciens d’Europe occidentale nous utilisent comme punching-ball”.

“Lorsque la Pologne ou la Hongrie ont été attaquées jusqu’à présent dans le cadre de l’État de droit, ces attaques n’avaient rien à voir avec l’État de droit. Elles ont été utilisées comme un simple moyen d’extorsion, et pour ne pas être appelées extorsion, pour ne pas pendre un pied de cheval, elles ont dessiné un parapluie avec les mots “État de droit” écrits en grosses lettres majuscules”, a déclaré la FM hongroise, selon les médias locaux." La suite sur yourtopia.fr

Spas - Un nouveau site Wellis à Ózd opérationnel en 2021

"La renommée du fabricant hongrois de spas ne cesse de croître

Un nouveau site à Ózd pour augmenter la capacité de production

Octobre 2020 marque un nouveau jalon dans l'histoire de Wellis. L'augmentation de sa capacité à Ózd, en Hongrie, avec une surface de production de 29 000 m2, garantit l'emploi de 800 personnes supplémentaires !
Le projet est mis en oeuvre dans le cadre d'un investissement de 24 millions d'euros, avec un financement non remboursable de 8 millions d'euros apporté par le gouvernement.
Le nouveau hall de production est équipé de technologies de pointe provenant d'Europe de l'ouest, pour exploiter les procédés de production de jacuzzis les plus modernes !
Sur le nouveau site qui sera opérationnel en 2021, Wellis offrira des possibilités d'emploi de haute qualité à plus de 800 nouveaux collaborateurs." La suite sur eurospapoolnews.com

vendredi 30 octobre 2020

Dans "Art nouveau", Paul Greveillac explore les prémices de l'architecture européenne du XXe siècle


"Il y a deux ans, le jeune écrivain avait échoué à deux voix près sur la dernière marche du prix Goncourt, attribué à Nicolas Mathieu. Il revient aujourd'hui avec une fresque retraçant la naissance du XXe siècle dans la Mitteleuropa, à travers son architecture et le courant de l'Art nouveau.

Ouvrir un livre de Paul Greveillac, c'est être assuré d'un voyage dans le temps, l'espace, et les mots. Cette fois, cap sur le Budapest du tournant du vingtième siècle. Y débarque un jeune Juif viennois, d'origine hongroise, qui revient sur les traces de ses parents. A 20 ans, Lajos Ligeti aurait pu chercher la facilité et reprendre la prospère pharmacie familiale établie dans la capitale du jeune Empire austro-hongrois. Mais il préfère tenter sa chance dans la ville de ses ancêtres comme jeune architecte. Il y connaîtra la gloire, et la décadence. Art nouveau, de Paul Greveillac, a été publié fin août chez Gallimard (287 pages, 20€). 

L'histoire : Budapest, 1896. Lajos Ligeti débarque chez son oncle, un modeste serrurier, seul membre de sa famille à être resté à Budapest. Le jeune homme échappe à un destin de pharmacien tout tracé à Vienne, pour tenter sa chance dans la deuxième ville de l'empire austro-hongrois, dans laquelle, lui a-t-on dit, "tout est à construire". Car, outre une lettre de recommandation pour l'un des cabinets d'architectes les plus en vue de la place, il a des rêves de grandeur. D'abord, il fera double emploi avec le commis du cabinet. Mais très vite, son talent va être repéré par l'un des associés, et il va participer aux projets." La suite sur francetvinfo.fr

 

En Hongrie, l’inaction d’Orbán face au Covid-19 inquiète jusque dans sa majorité

"Viktor Orbán se refuse à prendre des mesures strictes pour combattre l’épidémie, préférant blâmer les Hongrois pour leur supposé manque de civisme et misant sur un hypothétique vaccin à la fin de l’année. Sa stratégie et son inaction suscitent de plus en plus d’inquiétudes . . ." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr (article payant)

La crise sanitaire met à mal le portefeuille des ménages européens

"La crise sanitaire met à mal le portefeuille des ménages dans les pays de l'Union.

Les difficultés économiques entament leur moral, mais aussi leurs capacités d'épargne qui ont littéralement fondu ces derniers mois. D'après une étude réalisée par le groupe Intrum dans 24 Etats, près de 4 Européens sur 10 disent mettre bien moins d'argent de côté qu'avant la pandémie.

La Pologne, la Hongrie, et l'Italie arrivent en tête des pays où les populations sont les plus durement touchées par ce phénomène. À l'inverse, le Danemark, la Roumanie et la Finlande se montrent moins affectés : là-bas, les foyers persistent globalement à pouvoir économiser." La suite sur euronews.com

jeudi 29 octobre 2020

La Hongrie, paradis des footballeurs ?

 Par Pierre Waline

"Ce n´est un secret pour personne: le Premier ministre hongrois Viktor Orbán est un grand adepte du ballon rond. Ce que nous ne saurions lui reprocher en soi. Lui-même n´a pas négligé, par le passé, de fouler les pelouses, jouant même en championnat, avec un certain succès, d´ailleurs. Jusqu'à son fils Gáspár qui avait un moment rêvé de faire carrière, jouant un temps dans une équipe professionnelle. Projet aujourd'hui abandonné.

A cela, rien à redire. Sauf que… Aimer et pratiquer un sport est une chose. Mais… faire usage de son pouvoir pour favoriser la branche de façon excessive, il y a un pas que le Premier ministre hongrois a franchi allègrement.

Jugeons-en: dégrèvement fiscal sur le traitement des joueurs professionnels jusqu'à 500 millions de forints annuels (alors que le salaire minimal est imposé à 15%.). A quoi s´ajoute la construction frénétique de stades qui poussent un peu partout, comme champignons après la pluie: 32 stades en dix ans pour un montant de 350 milliards de forints (plus d´un milliard d´euros). Souvent luxueux, comme celui édifié dans sa commune d´enfance (Felcsút) avec sièges et pelouse chauffés. Un stade au demeurant fort beau, mais contenant 3 800 places dans une bourgade comptant moins de 1 800 âmes…. Sans parler du financement à outrance des clubs (qui dépasse celui de la culture) avec, à relever au passage, une enveloppe particulièrement juteuse remise au club de sa jeunesse (Académie Puskás)." La suite sur francianyelv.hu

Pyramid Song de Radiohead : une chanson inspirée du Psalmus Hungaricus de Zoltan Kodaly ?

"Lorsque le Psalmus Hungaricus de Zoltán Kodály composé en 1923 résonne avec " Pyramid Song " de Radiohead, écrite en 2001, Max Dozolme vous explique pourquoi et comment nos oreilles créent facilement le parallèle entre les deux oeuvres. 

Comme pour évoquer le dédale d’une pyramide, il y a d’abord des accords simples, plaqués au piano, sur une basse "Mi fa# sol - sol fa# mi", qui semblent tourner sur eux-même. Sur la partition se dessine la forme triangulaire d’une pyramide. "Mi fa sol" désignant une montée, et "sol fa mi" une descente. Le tout, avec cette voix, fantomatique de Thom Yorke, chanteur, compositeur et leader deRadiohead." La suite sur francemusique.fr

Casse-tête.Le Rubik’s Cube, fierté hongroise, passe sous pavillon canadien

"La société Spin Master, l’un des leaders mondiaux du divertissement pour enfants, vient de racheter les droits d’exploitation de l’iconique casse-tête, inventé par le Hongrois Ernö Rubik en 1974 et commercialisé depuis 1980 sur l’ensemble du globe. Un deal largement commenté dans la presse magyare.
Quarante-six ans après sa naissance, l’indémodable Rubik’s Cube, d’origine hongroise, va devenir canadien. La société Spin Master, mastodonte des jeux pour enfants, est en effet en passe de s’emparer pour 50 millions de dollars des droits du célèbre hexaèdre multicolore en trois dimensions, devenu une icône de la pop culture." La suite sur courrierinternational.com

Rocco Siffredi positif au coronavirus après un tournage de film à Rome

"La star du porno Rocco Siffredi, sa femme, ses deux fils et leurs employés ont été testés positifs au coronavirus, a appris l'AFP ce mercredi auprès de l'acteur italien quinquagénaire, qui réside à Budapest.
"Malheureusement, j'ai été contaminé lors d'un tournage à Rome mi-octobre", a indiqué Rocco Siffredi, qui se trouvait dans la capitale italienne avec sa femme, Rosa Caracciolo, une ancienne Miss Hongrie, sur le tournage d'une série en projet consacrée à sa vie.
"On a eu des symptômes grippaux dès le lendemain de notre retour à Budapest avec ma femme et on a fait deux tests disponibles en pharmacie, qui se sont révélés négatifs", a-t-il expliqué par téléphone." La suite sur ladepeche.fr

mercredi 28 octobre 2020

Tensions - Ingérence politique : le ton monte entre Budapest et Kiev

"Quarante-huit heures après les élections municipales en Ukraine, les relations entre Kiev et Budapest, déjà tendues, s’enveniment. Au centre de l’attention : la minorité hongroise d’Ukraine et le parti qui la représente, le KMKSZ.

Tout est parti d’un message Facebook posté par le ministre hongrois des Affaires étrangères, Péter Szíjjártó. Il y appelle les magyarophones de Transcarpatie à se rendre massivement aux urnes le dimanche 25 octobre pour soutenir le KMKSZ, principal parti de la minorité hongroise d’Ukraine, qui a réalisé une percée au conseil régional avec 10,4 % des suffrages.

Dénonçant une ingérence politique, l’Ukraine a interdit de territoire deux dignitaires magyars, dont le secrétaire d’État chargé de la politique nationale outre frontières, et a convoqué l’ambassadeur de Hongrie, ce lundi 26 octobre.

Beaucoup de bruit pour rien ?
“C’est une décision particulièrement peu civilisée qui éloigne l’Ukraine de la route vers l’intégration européenne”, affirme Péter Szíjjártó sur le portail en ligne Index. “La Hongrie reste disposée à des relations de bon voisinage et au dialogue”, complète le chef de la diplomatie hongroise cité par le quotidien Népszava.

Et le site conservateur Mandiner de railler : Kiev hausse le ton pour rien, Szíjjártó n’a outrepassé aucune loi." La suite sur courrierinternational.com (article payant)

Algérie-Hongrie: approfondir le dialogue politique au service du partenariat bilatéral

"ALGER- Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum a mis l’accent, mardi lors d’une audience accordée au ministre hongrois des Affaires étrangères et du commerce extérieur, Peter Szijjarto sur la nécessité d’approfondir le dialogue politique établi entre les deux pays au "service du partenariat bilatéral".

"Nous avons évoqué l’approfondissement du dialogue bilatéral politique établi entre nos deux pays, au service du partenariat bilatéral algéro-hongrois", a déclaré M. Boukadoum au terme de l’audience qui s’est déroulée au siège du ministère des Affaires étrangères.

Les discussions entre les deux parties ont porté sur "les voies d’appui des relations bilatérales à même de les conduire vers de meilleurs perspectives, outre les questions régionales et internationales d’intérêt commun". La suite sur aps.dz

 

mardi 27 octobre 2020

Iván Fischer et ses musiciens: c'est reparti pour un tour...

"Par Pierre Waline

Décidément, nos amis toulousains sont gâtés, ces temps-ci. Ne serait-ce que parce qu´ils habitent une bien belle ville. Mais aussi parce qu´ils sont particulièrement servis, du moins pour ceux qui apprécient la musique, disposant, avec l´Orchestre du Capitole, de l´une de nos meilleures formations. Orchestre qu´est récemment venue diriger la cheffe italienne Speranza Scapucci pour une série de représentations de Cosí fan tutte qui resteront dans les annales. La cheffe italienne à peine repartie, c´est Iván Fischer et son Orchestre du Festival qui prirent aussitôt le relais. Pour offrir au public toulousain un concert dont on se souviendra. Au progamme: Simple symphony de Benjamin Britten, suivie du 2ème concerto de Liszt avec Alexandre Kantorow au piano (entre autres lauréat du concours Tchaïkowski). Et, pour clore la soirée, la 4ème symphonie de Beethoven. Soirée donnée à guichets fermés devant 900 personnes (dans une salle en contenant plus de 2000, mais en nombre volontairement limité en raison de la pandémie). Concert suivi d´une véritable ovation.
Et voilà qu´à peine rangés dans leurs étuis baguette et instruments, le chef et ses musiciens devaient reprendre l´avion, cette fois pour Vicenza, en Italie. Pour y participer comme chaque année au Festival d´Opéra qui se tient dans le merveilleux décor Renaissance du Teatro Olimpico. Deux soirées au programme. Le 25 (surlendemain du concert de Toulouse..) la 104ème symphonie „Londres” de Haydn et des extraits d´Ariane à Naxos de Richard Strauss. Avec la soprane finlandaise Camilla Nylund et le ténor américain Aj Glieckert dans les deux rôles principaux, secondés par la soprane allemande Samantha Gaul, la soprane autrichienne Mirella Hagen et la mezzo hollandaise Olivia Vermeulen (connue du public parisien). Le lendemain: la symphonie Pastorale de Beethoven suivie du Chant de la Terre de Mahler avec la mezzo autrichienne Elisabeth Kulman et le ténor anglais Toby Spence. Légère déconvenue: si la première soirée fut donnée en public, la seconde, en raison des mesures prises entre temps par les autorités locales, se tint sans public. Mais toutes deux retransmises en direct sur les réseaux." La suite sur francianyelv.hu

Mónika Lakatos, chanteuse tsigane, est récompensée à l'international

"Monika Lakatos, célèbre chanteuse de musique tsigane Olah de Hongrie, est devenue la toute première artiste rom à recevoir le prestigieux prix WOMEX (World Music Expo) pour l'ensemble de son œuvre.

Le Womax (World Music Expo) est l'un des principaux événements dans le monde de la musique. Il réunit chaque année différents artistes et professionnels de la musique dans une ville européenne.

Cette année, Covid oblige, seule la cérémonie a eu lieu à Budapest, récompensant pour la première fois de son histoire une artiste rom, Mónika Lakatos, célèbre chanteuse de "Olah Gypsy", musique traditionnelle de Hongrie." La suite sur euronews.com

 


lundi 26 octobre 2020

Retour en force du vignoble de Tokaji par Manuel Peyrondet – Chais d’œuvre #1

"Chaque semaine dans Chais d’œuvre, Manuel Peyrondet, meilleur Sommelier de France et meilleur Ouvrier de France, nous emmène découvrir un vignoble… quelque part sur la planète...

Cette semaine nous partons à la découverte du vignoble de Tokaji (Hongrie/Slovaquie), 500 ans d’histoire, de grands vins servis sur les tables des plus grands de ce monde et qui dessine aujourd’hui de nouveaux plaisirs avec de grands vins secs.

Tokaji est d’abord une promenade culturelle. Il faut d’abord se rendre à Budapest, puis prendre le train pour rejoindre les 25 petits villages qui forgent cette appellation de 25 000 ha. A l’arrivée, des vignobles en côteaux, beaucoup de dénivelés, et des socles géologiques divers qui rappellent la grande diversité de nos terroirs bourguignons." La suite et à écouter sur euradio.fr

 

Conférence - Károly Kós, penseur et architecte. L’innovation dans la tradition 13 novembre 2020 14-18h Institut culturel hongrois

Institut culturel hongrois | 92, rue Bonaparte 75006 Paris
Information : contact@instituthongrois.fr +33 1 43 26 06 44


Károly Kós (1883-1977) est tout à la fois écrivain, architecte, graphiste, éditeur, professeur, défenseur du patrimoine, organisateur et politicien hongrois. Face à une modernité sans âme et sans saveur, il proposa une approche éthique et esthétique de la culture, fondée sur la tradition et l’innovation. Enracinée dans un paysage et dans une communauté déterminée, sa voie régionaliste contribua à l’élaboration du Transylvanisme, un mouvement à la fois hongrois (et même aux origines de la culture hongroise) et spécifiquement transylvain. Ce colloque examinera les fondements de sa pensée, dans le contexte de la crise de la culture en Europe et de l’histoire de la Hongrie au XXe siècle. L’approche de Károly Kós sera notamment comparée à celle de confrères hongrois et d’autres pays.

Entrée libre
Réservation obligatoire: reservation@instituthongrois.fr

Károly Kós — l’architecte le plus hongrois du 20e siècle Exposition à l'Institut culturel hongrois 13 novembre - 19 décembre 2020

Vernissage le 12 novembre à 17h

Institut culturel hongrois | 92, rue Bonaparte 75006 Paris
Information : contact@instituthongrois.fr | +33 1 43 26 06 44

 

Le nom de Károly Kós est tout aussi évocateur pour les Hongrois de Hongrie que pour ceux de Roumanie, de Transylvanie. Architecte, défenseur du patrimoine, écrivain, organisateur de la communauté, il représente l’attachement tant à la nation hongroise et au pays natal, la Transylvanie, qu’à l’architecture européenne nourrie par la tradition populaire. Plusieurs disciplines le revendiquent : l’architecture, l’histoire de l’art, histoire de la littérature, l’historiographie, l’ethnographie, les études hongroises. La complexité et la diversité de son activité doivent expliquer le fait qu’aucune exposition n’ait encore été consacrée à l’ensemble de son œuvre. La nôtre n’est pas une exception, elle se concentre sur un seul aspect — certes le plus marquant — de son travail : l’architecture.

L’exposition est divisée en trois parties. La première (Architecte) retrace la vie et le parcours de Kós jusqu’à la Première Guerre mondiale, période qui voit naître et se réaliser ses plus importants projets. La deuxième partie (Istanbul) donne un aperçu de l’activité de Kós à Istanbul pendant la Première Guerre mondiale : le jeune architecte évite l’enfer de la guerre et écrit, alors qu’il bénéficie d’une bourse de l’Institut hongrois récemment créé à Constantinople, la première monographie moderne inspirée d’une approche urbanistique de la capitale de l’Empire ottoman. La période stambouliote de Kós peut être mise en parallèle avec l’activité de Le Corbusier, l’un des architectes les plus marquants du 20e siècle, qui au même moment, s’intéressait à l'envoûtante métropole orientale. La troisième partie (Transylvanie) est consacrée à la période d’après-guerre de Kós : installé dans la Transylvanie rattachée à la Roumanie, il organise la vie de la minorité hongroise tout en continuant son travail d’architecte et en élargissant son activité littéraire. L’exposition propose de nombreuses photos et plans et présente dans la salle de l’étage supérieur une sélection de ses œuvres majeures.

À l’occasion du 100e anniversaire du traité de Trianon, son parcours constitue, pour les nouvelles générations, un exemple positif et riche d’enseignements.

L’exposition est le fruit d’une collaboration entre l’Institut hongrois de Paris, les Archives de la ville de Budapest (BFL), le département d’architecture Ybl Miklós de l’Université d’Óbuda. Commissaires de l’exposition : Anthony Gall et István Kenyeres (BFL). Avec la collaboration de Beáta Fabó (BFL).

Entrée libre

Conférence en lien avec l'exposition :
Károly Kós, penseur et architecte. L’innovation dans la tradition
13 novembre 14 - 18h

Károly Kós (1883-1977) est tout à la fois écrivain, architecte, graphiste, éditeur, professeur, défenseur du patrimoine, organisateur et politicien hongrois. Face à une modernité sans âme et sans saveur, il proposa une approche éthique et esthétique de la culture, fondée sur la tradition et l’innovation. Enracinée dans un paysage et dans une communauté déterminée, sa voie régionaliste contribua à l’élaboration du Transylvanisme, un mouvement à la fois hongrois (et même aux origines de la culture hongroise) et spécifiquement transylvain. Ce colloque examinera les fondements de sa pensée, dans le contexte de la crise de la culture en Europe et de l’histoire de la Hongrie au XXe siècle. L’approche de Károly Kós sera notamment comparée à celle de confrères hongrois et d’autres pays.

Entrée libre
Réservation obligatoire: reservation@instituthongrois.fr

Ramona Horvath & Nicolas Rageau Jazz Brunch samedi 31 octobre 2020 de 12 h à 15 h


Péniche le Marcounet 14, quai de l'Hôtel de Ville 75004 Paris
"Swing, communion, musicalité, spontanéité...tout y est !" (L'Académie du Jazz).
Ramona et Nicolas vous proposent un périple parmi les plus belles chansons du "Great American Songbook".

C’est la reprise des Brunch au Marcounet! Réservation fortement conseillée : arnaudseite@yahoo.fr
Détails du Brunch Musical du Marcounet
Brunch TRADITION : 25 €
MER – « Saumon Fumé & crème ciboulette » OU TERRE – « Charcuterie » Orange pressée, ou Jus de pommes bio, boisson chaude, 1 viennoiserie et tartine, confiture et Nutella, oeufs brouillés, salade de fruits.
Brunch DILLETANTE : 30€
Saumon fumé et charcuterie, 1 coupe de Dilletante, Orange pressée, ou jus de pomme bio, boisson chaude, 1 viennoiserie et tartine, confiture et nutella, oeufs brouillés, salade de fruits.
Brunch MOUSSAILLON : 15€
1 jus de fruit, chocolat chaud, ou thé, oeufs brouillées
1 viennoiserie et tartine, confiture et nutella
1 gourmandise enfant

Source : Facebook

 

Eblouissant ! Le Budapest Festival Orchestra

Le Budapest Festival Orchestra et son directeur Iván Fischer dans la formation pour la Simple Symphony, de Benjamin Britten
"Le 23 octobre dernier, la saison Grands Interprètes retrouvait l’un des plus prestigieux orchestres du monde symphonique avec lequel elle a lié des relations étroites, le Budapest Festival Orchestra (BFO), placé sous la direction de son fondateur Iván Fischer. Le soliste de cette soirée très attendue n’était autre que le jeune et grand pianiste français Alexandre Kantorow. Une rencontre qui n’a pas manqué de briller de mille feux et de susciter un enthousiasme légitime de tout le public.

Grâce à l’association Grands Interprètes, le public toulousain a découvert et ne cesse d’admirer les qualités spécifiques rares et admirables de cette formation symphonique venue de l’Est. Chaque concert du Budapest Festival Orchestra est l’occasion de découvrir de nouvelles particularités, de nouvelles approches des partitions, de nouvelles raisons de s’émerveiller. En fait cette formation symphonique possède une personnalité spécifique et des couleurs propres, à l’instar d’un grand soliste." La suite sur culture31.com

dimanche 25 octobre 2020

Billet - L’inventeur du Rubik’s Cube : ce que mon cube m’a appris sur la pandémie

"Créateur du plus célèbre cube au monde, le Hongrois Ernő Rubik se livre à un singulier parallèle entre son invention et la situation de la planète, frappée de plein fouet par le Covid-19. Les recettes pour affronter ces deux casse-têtes ne sont peut-être pas si différentes, explique-t-il dans les colonnes du Washington Post.

C’est un simple objet à six faces et six couleurs, mais il a fasciné des générations entières. En 1974, Ernő Rubik, architecte et professeur de design originaire de Budapest, inventait un objet auquel il donnait son propre nom : le Rubik’s Cube (cube de Rubik). Ce casse-tête allait rencontrer un succès planétaire, qui dure encore aujourd’hui.

Comme l’explique l’inventeur lui-même dans un billet publié par le Washington Post, au fil des années, “la résolution de ce casse-tête est devenue une métaphore synonyme d’intelligence et de complexité”. Ce dont il a été le premier surpris : “Mon cube a aussi fini par symboliser des complications et des problèmes (apparemment) insolubles. On a parlé ainsi du ‘Rubik’s Cube du Moyen-Orient’, ou alors, cet objet était associé à des questions épineuses comme la santé publique ou les politiques économiques. Nul doute qu’on parlera un jour du coronavirus..." La suite sur courrierinternational.com (article payant)

 

samedi 24 octobre 2020

Boldizs : la pole avec la grille inversée, “incroyable”

 "L'expérience acquise par Bence Boldizs lors de sa nouvelle sortie en WTCR - FIA World Touring Car Cup a plus que compensé le fait qu'il n'a pas pu profiter pleinement de sa première pole position DHL avec grille inversée lors de la WTCR Race of Hungary.

Boldizs, une étoile montante du sport automobile hongrois de 23 ans, s'est vu attribuer la première place sur la grille de départ de la course 2 du Hungaroring le week-end dernier et a impressionné en se hissant à la sixième place, le meilleur résultat de sa carrière en WTCR, dans sa CUPRA Leon Competición TCR équipée par Goodyear.

"C'était incroyable de se retrouver en pole position, malheureusement pas devant notre public car à cause de COVID-19, nous avons dû courir à huis clos", a déclaré Boldizs, qui fait partie du trio de pilotes du Zengő Motorsport. "Mais j'ai vu des drapeaux hongrois et des fans [en dehors de la piste] à la sortie du virage 5 et c'était incroyable à voir. J'étais tellement excité, ce n'est que le sixième week-end de TCR de ma vie et seulement le quatrième en WTCR, c'était donc incroyable." La suite sur eurosport.fr

Passionnante Annie Fischer

"Franz Schubert (1797-1828) : Sonates pour  piano D. 845 et D.959 ; Robert Schumann (1810-1856): Fantasiestücke, Op. 12, Kreisleriana, Op. 16 ; Frédéric Chopin (1810-1849): Nocturne, Op. 27 N°1. Annie Fischer (piano). 2020-ADD-64’54 et 64’07-Textes de présentation en anglais et hongrois - Hungaroton HCD 32845-46

Si Annie Fischer (1914-1995) fut incontestablement l’une des plus grandes pianistes du XXe siècle, nous ne disposons paradoxalement que d’un nombre réduit de témoignages discographiques de son art. On devrait donc se réjouir de la parution de ces enregistrements inédits, permettant de l’entendre dans des oeuvres majeures de compositeurs dont elle ne nous a laissé que peu de gravures de son vivant. 

L’histoire de l’origine de cette nouvelle parution vaut la peine d’être contée. Son titre, Secrets, renvoie au fait qu’une admiratrice d’Annie Fischer, la physiothérapeute Anna Dévény, non contente de collectionner photos, documents et coupures de presse sur son idole dès les années 1960, commença dès les années 1970 à enregistrer avec un enregistreur à cassettes ITT et à l’insu de l’artiste presque tous les concerts et récitals donnés par cette dernière en Hongrie, accumulant des témoignages particulièrement précieux d’oeuvres que l’artiste n’avait le plus souvent pas officiellement confiées au disque." La suite sur crescendo-magazine.be

Mobilisation massive en faveur de l’Université SZFE à Budapest. « Un test pour Orbán »

 "Environ quinze mille personnes ont défilé vendredi à Budapest, lors de la fête nationale hongroise, pour soutenir les étudiants dans leur bras de fer avec le gouvernement de Viktor Orbán.

Reportage à Budapest – La date est symbolique. Vendredi 23 octobre, jour de la fête nationale commémorant l’anniversaire du début de l’insurrection de 1956 contre l’occupation soviétique, plusieurs milliers de personnes (15 000 selon nos constatations) ont manifesté à Budapest en solidarité avec les étudiants et les enseignants de l’Université des arts du théâtre et du cinéma (SZFE) qui occupent leur école depuis cinquante trois jours. Mobilisés jour et nuit, ils refusent toujours la nomination de l’homme de théâtre Attila Vidnyánski, un proche de Viktor Orbán, chargé par le premier ministre de mettre l’école sous tutelle et de la normaliser « moralement ». Pour superviser l’école en tant que « chancelier », il a fait appel à Gábor Szarka, un officier militaire de formation ayant travaillé au ministère de la Défense…  Ses premières décisions ont été de couper Internet et changer les serrures de l’école. (Tous nos articles sur le combat de la SZFE ici)." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr

Tergiversations.En Hongrie, le coronavirus tue de plus en plus et Orbán tâtonne

"Fortement affectée par la deuxième vague de Covid-19, la Hongrie reste fermée aux touristes. Mais, regrette l’hebdomadaire HVG, le gouvernement Orbán ne prend pas suffisamment de mesures afin d’endiguer la propagation du coronavirus.

Alors que le nombre de décès liés au Covid-19 ne cesse d’augmenter en Hongrie, le gouvernement de Viktor Orbán s’en tient à la fermeture des frontières, effective depuis le 1er septembre, en limitant autant que possible les décisions contraignantes afin de ne pas pénaliser l’économie, explique l’exécutif. Mais aussi, considère l’hebdomadaire de référence HVG dans son édition du 22 octobre, par crainte de se mettre à dos une large partie des Magyars, réfractaires au masque et au confinement." La suite sur courrierinternational.com

Hongrie et Pologne : « Que fait l’Union européenne pour éviter l’effondrement de l’Etat de droit dans deux de ses pays membres ? Rien, ou si peu »

"En suspendant les subventions qu’elle versait jusqu’à présent à la Pologne et à la Hongrie, la Norvège donne une leçon en matière d’Etat de droit à l’Union européenne, estime, dans une tribune au « Monde », le juriste Sébastien Platon.

Tribune. La Norvège est-elle en train de donner une leçon à l’Union européenne (UE) en matière de respect de l’Etat de droit ? C’est ce qu’il semble au vu de quelques décisions récentes prises par ce pays à l’égard de la Hongrie et de la Pologne.

Depuis une dizaine d’années, plusieurs Etats membres de l’Union européenne connaissent une tendance inquiétante et très documentée à la régression démocratique. C’est le cas de la Hongrie, qui a entrepris sous la direction du premier ministre Viktor Orban une stratégie de démantèlement systématique de l’ensemble des contre-pouvoirs, que ce soit l’opposition, la presse, la justice, les organisations non gouvernementales (ONG), et même le monde académique." La suite sur lemonde.fr (article payant)

 

En Hongrie, Viktor Orban confronté à la fronde des étudiants

"Des milliers de personnes ont défilé à Budapest vendredi pour soutenir les élèves de l’université de théâtre et de cinéma, mobilisés depuis cinquante-trois jours. Cet établissement-phare de la culture hongroise est menacé de reprise en main par le pouvoir. 

Combien étaient-ils vendredi 23 octobre dans les rues de Budapest ? « Au moins 20 000. » L’estimation est d’une conseillère de Viktor Orban, Zsuzsa Hegedus, qui a discrètement passé une tête sur les bords du Danube pour voir la foule d’une jeunesse impressionnante défiler pour demander au premier ministre hongrois de préserver l’autonomie de l’université de théâtre et de cinéma (SZFE en hongrois). « C’est un grand succès pour les étudiants, assure cette proche du chef du gouvernement. Il faut qu’il donne l’ordre au ministre de l’éducation de prendre rendez-vous avec eux, sinon il va y avoir une mobilisation de plus en plus importante. Ils se battent pour leur liberté académique et ils ont raison. »

Dans la Hongrie de Viktor Orban, il est extrêmement rare qu’un officiel rompe ainsi avec l’unanimité qui règne d’habitude dans les arcanes du pouvoir. Cet exploit est à mettre au compte des 300 étudiants environ qui occupent depuis cinquante-trois jours cet établissement-phare de la culture hongroise pour protester contre leur mise sous tutelle.

Vendredi, ils ont de nouveau réussi à prouver qu’ils bénéficient d’un large soutien à l’occasion des commémorations de la révolution de 1956. Au cri de « Pays libre, université libre », les milliers de protestataires ont défilé en plein cœur de la capitale en multipliant les références à ce mouvement antisoviétique qui avait été brutalement réprimé par Moscou. « Monsieur le premier ministre, la majorité a voté pour vous en toute confiance (…) mais il serait important de ne pas quitter des yeux le pays que vous vous êtes engagé à servir », a lancé, sous les applaudissements, Noémi Vilmos, étudiante en mise en scène.

Le pouvoir alterne entre la carotte et le bâton

Étudiants d’autres universités, syndicats, médecins ont ensuite successivement apporté leur soutien aux protestataires qui se relaient jour et nuit pour empêcher leur nouveau chancelier, Gabor Szarka, de s’installer dans leurs locaux. Ce militaire a été choisi par la fondation qui a officiellement récupéré la tutelle de la SZFE début septembre et qui est présidée par le directeur du Théâtre national de Budapest, Attila Vidnyanszky. Admirateur de M. Orban, ce dernier est honni des manifestants et des artistes indépendants.

« Nous avons pu empêcher le chancelier de rentrer. Il a ensuite essayé de changer les serrures, de couper Internet, mais nous sommes en permanence 150 dans les locaux à nous relayer toutes les deux heures », raconte, cernes autour des yeux, Nora Aujeszky, une étudiante en production télévisée. « Nous sommes fatigués, mais nous bénéficions d’une solidarité énorme », salue-t-elle, alors que les protestataires sont alimentés par de nombreux dons spontanés des Budapestois. « Nous sommes derrière eux car nous ne sommes pas d’accord qu’on transforme une école de façon dictatoriale », explique Katalin Nagy, retraitée de 62 ans venue participer à la manifestation." La suite sur lemonde.fr (article payant)

Des maires de Hongrie lancent un appel en faveur des libertés locales et de l’État de droit

 "En ce 23 octobre, journée nationale de commémoration du soulèvement antisoviétique d'octobre 1956 et du rétablissement d'un régime politique démocratique en 1989, plusieurs maires hongrois lancent un appel en faveur des libertés locales et de l'État de droit sur fond de rivalités avec le gouvernement.

"Ni l'épidémie, ni la crise économique ne peuvent être combattues avec succès sans les collectivités locales, mais seulement en partenariat avec elles. En attestent non seulement l'arrivée de la deuxième vague de l’épidémie, mais aussi les échecs du gouvernement dans la gestion de la crise économique", affirme, avec plusieurs de ses homologues dans tout le pays, Gergely Karácsony, le maire de Budapest. Elu il y a tout juste un an à la tête de la capitale hongroise contre le candidat sortant du parti au pouvoir, István Tarlós, ce dernier s'impose de plus en plus comme le principal opposant à Viktor Orbán." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr (article payant)

Lorient. Le Refus, d’Imre Kertész, adapté par Armel Veilhan

"Dix comédiens de Plateau en Toute Liberté, à Lorient (Morbihan), portent la parole de l’écrivain hongrois, prix Nobel de littérature, dans une traversée de l’opus central de sa trilogie, L’absence de destin.
Armel Veilhan signe la mise en scène du « Refus », conçue et adaptée d’après le roman de l’auteur hongrois Imre Kertész.
C’est la première adaptation pour le théâtre de ce roman portant sur le rejet du manuscrit de Kertész par les éditeurs hongrois de la période stalinienne. Comment est né ce projet ?" La suite sur ouest-france.fr (article payant)

Hongrie: des milliers d'étudiants marchent pour leur "liberté"

"Budapest (AFP) - Des milliers d'étudiants hongrois ont manifesté vendredi à Budapest pour protester contre une perte d'autonomie de leur université et une reprise en main idéologique par le Premier ministre souverainiste Viktor Orban.

Au nom de la "liberté", ils ont défilé torches à la main, formant une foule compacte de quelque 10.000 manifestants, selon les estimations d'un photographe de l'AFP.

La date n'avait pas été choisie au hasard, ce vendredi marquant l'anniversaire du début de l'insurrection estudiantine contre le régime communiste, le 23 octobre 1956." La suite sur nouvelobs.com

vendredi 23 octobre 2020

En Europe centrale, le manque de médecins aggrave les effets de l'épidémie de Covid

"Le nombre de docteurs par habitant est plus bas dans le centre de l'Europe qu'à l'Ouest, notamment en raison de l'émigration. Une situation particulièrement difficile à gérer alors que la seconde vague frappe des pays jusque-là plutôt épargnés.

Face à la deuxième vague de l’épidémie de Covid-19, la Hongrie est «armée jusqu’aux dents». Ainsi plastronnait le Premier ministre, Viktor Orbán, en septembre, fier des 16 000 respirateurs artificiels acquis par son pays pour près de 850 millions d’euros. Bon nombre de ces machines risquent toutefois de rester inutilisées, faute de médecins pour les faire fonctionner. «Ce n’est pas le nombre de lits ou de respirateurs qui entrave la guérison des personnes sérieusement atteintes [par le Covid], mais quelque chose qui ne peut être acheté pour tout l’argent du monde : le faible nombre de personnes qualifiées», souligne le docteur Nóra Máté-Horváth dans une lettre ouverte adressée au Premier ministre. On estime en effet que seuls 2 000 médecins et 2 000 infirmières environ seraient en capacité d’utiliser efficacement ces machines en Hongrie." La suite sur liberation.fr

 

Le gouvernement hongrois ne veut pas toucher à l'économie

"Il y a une flambée de nouveaux cas en Hongrie avec 2 000 nouveaux cas par jour. C’est beaucoup pour un pays de moins de 10 millions d'habitants, et ce nombre de nouveaux cas a doublé en un mois. Depuis le mois de mars, la pandémie a fait 1 300 morts dans le pays. Un chiffre moins important qu’en France ou en Italie mais là aussi, la courbe est en forte hausse car en un mois, le nombre de morts a doublé.
 
Mais le gouvernement de Viktor Orban ne semble pas s’inquiéter, il n’a pris aucune mesure d’urgence. Il n’y a pas d’obligation de porter le masque dans la rue, seulement dans les transports, pas de limitation des déplacements. La seule contrainte, ce sont les 10 jours de quarantaine pour les Hongrois qui reviennent de l'étranger. Le pays est fermé à certains touristes mais les Tchèques ou les Polonais, sont admis. La vie fonctionne presque normalement. Les restaurants, les théâtres ou les cinémas sont ouverts, ainsi que les les écoles avec un étalement des horaires. Dans les rues, sur les colonnes Morris, on peut voir une publicité du gouvernement  avec inscrit "La Hongrie doit continuer à fonctionner". Le Premier ministre Viktor Orban a choisi de donner la priorité à l’économie. Il faut dire qu’au deuxième trimestre le PIB a chuté de 13%, le pire résultat de la région. Visiblement Viktor Orban veut éviter un effondrement de l’économie, à un an et demi des prochaines élections.

Mais ce laisser-faire est très critiqué par les enseignants et les médecins. L’ancien directeur de la Santé, Ferenc Falus, tire la sonnette d’alarme. Selon lui, il faudrait tout fermer pendant au moins trois semaines. Sans mesures d’urgence, estime ce médecin, la Hongrie va vers une crise sanitaire majeure." Source : francetvinfo.fr

 

jeudi 22 octobre 2020

Il était une fois des contes « inclusifs » qui déchaînaient l’extrême droite hongroise

"Le livre pour enfants « Des contes pour tous » et ses héros homosexuels, transgenres ou roms, ont provoqué de violentes réactions. Une illustration de la montée de l’intolérance dans la société. 

Cendrillon transformée en garçon rom homosexuel, Blanche-Neige en garçon manqué, des héros transgenres ou handicapés… Le livre pour enfants « Des contes pour tous » (Meseorszag mindenkie, non traduit) devait frapper fort à sa sortie en Hongrie, le 21 septembre. « Nous nous étions préparés à des attaques », convient Boldizsar Nagy, qui a édité l’ouvrage regroupant 17 histoires écrites par des auteurs différents pour le compte de l’Association lesbienne Labrisz. « Mais on ne s’attendait pas à un acte symbolique aussi horrible », ajoute-t-il immédiatement.

Vendredi 25 septembre, Dora Duro, députée et vice-présidente du parti d’extrême droite Mouvement Notre Patrie (MHM, Mi Hazank Mozgalom), passe le livre à la broyeuse devant les caméras, lors d’une conférence de presse. « Mon parti ne tolère pas que les enfants soient exposés à la propagande homosexuelle, en introduisant des modes de vie anormaux dans des livres d’histoires mensongers, car il n’y a jamais eu de princes homosexuels dans la culture hongroise », fustige cette élue qui s’affiche sur sa page Facebook avec son mari et leurs quatre enfants.

Homophobie d’Etat

Son parti s’est déjà fait connaître par le passé pour avoir brûlé en place publique des drapeaux arc-en-ciel. Quelques jours auparavant, le site paneuropéen catholique ultraconservateur CitizenGO avait lancé une pétition pour demander « à tous les parents » de « boycotter les librairies qui vendent des ouvrages qui mettent en danger l’innocence des enfants ». Au 12 octobre, près de 90 000 personnes l’avaient signée.

Le projet des « contes pour tous » s’appuie sur l’expérience d’années d’interventions de Labrisz en milieu scolaire. « Nous avions demandé à plusieurs écrivains de réécrire des histoires déjà existantes avec des personnages dans des situations de vie qui sont taboues chez nous », explique l’éditeur. Il vise à valoriser les LGBT, « mais aussi différents types de minorités stigmatisées en Hongrie »." La suite sur lemonde.fr (article payant)

A Budapest, l'université d'art dramatique fait de la résistance

 "Les étudiants et les enseignants de cette prestigieuse institution refusent d'être privés de leur autonomie au profit de proches de Viktor Orbán, et occupent le campus depuis la fin de l'été. Une manif est organisée ce vendredi.

Au numéro 2 de la rue Vas, dans le centre de Budapest, les portes de l’université de cinéma et d’art dramatique (SZFE) disparaissent sous les rubalises. Derrière les vitres, on devine quelques tentes montées dans le hall. Depuis le 31 août, les élèves ont pris possession du lieu, avec l’appui de leurs professeurs, et y ont érigé une «République des étudiants», pour défendre l’autonomie de l’université. Seuls les élèves et les enseignants sont autorisés à pénétrer dans le bâtiment, dont les portes sont gardées à tour de rôle par des étudiants munis de thermomètres. Les membres du nouveau conseil d’administration, nommé le 1er septembre par le gouvernement, n’ont pas pu y mettre les pieds, pas plus que le président de l’université, qui a pris ses fonctions au début du mois d’octobre.

Les occupants, dont le nombre fluctue entre 150 et 300, rejettent en bloc la réforme imposée à l’institution par le gouvernement conservateur et illibéral de Viktor Orbán." La suite sur liberation.fr (article payant)

Les contes, des mots pour guérir nos maux


"Interview avec Ildikó Boldizsár, ethnographe, auteure, spécialiste des contes populaires, créatrice de Metamorphoses, une approche thérapeutique par le conte.

« La thérapie par les contes repose sur le constat qu’il n’existe pas de situations dans la vie qui ne puissent être associées à un conte », écrivez-vous au début de votre ouvrage Meseterápia (La Thérapie par le conte). C’est une affirmation prodigieusement enthousiasmante, elle me rappelle La bibliothèque de Babel de Jorge Luis Borges : « Je ne puis combiner une série quelconque de caractères, par exemple dhcmrlchtdj, que la divine Bibliothèque ne l’ait déjà prévue ; et dans quelqu’une de ses langues secrètes, ces lettres renferment certainement une signification terrible. Personne ne peut articuler une syllabe qui ne soit pleine de tendresses et de terreurs, qui ne soit quelque part le nom puissant d’un dieu. »* Mais peut-être serait-il plus approprié de citer l’un des écrits de Jung sur l’inconscient collectif. De quelle manière, à travers quel courant de pensée, avez-vous acquis la conviction qu’il était possible de soigner à l’aide des contes ? Comment fonctionne cette thérapie dans la pratique ?" La suite sur litteraturehongroise.fr

mercredi 21 octobre 2020

Ferencváros, le retour en fanfare

"Après 25 années passées loin de la plus grande scène européenne, un voyage en enfer et de sérieux conflits internes, le Ferencvárosi TC retrouve la lumière cette saison à l’occasion de la Ligue des Champions. Une épopée déjà exceptionnelle dans les tours préliminaires et les champions de Hongrie abordent la phase de poules non sans ambition, avec de bonnes chances de passer… en seizièmes de Ligue Europa.

Leurs affrontements avec le Dinamo Kiev seront décisifs dans cette optique, ceux face au Barça et à la Juve pourraient permettre d’arracher de précieux points et raviront évidemment les supporters d’un club jadis habitué aux grandes affiches européennes.

Grâce à un projet ambitieux depuis plusieurs saisons, au chef d’orchestre Sergueï Rebrov à la baguette pour le troisième mouvement de sa symphonie budapestoise et à une campagne de qualification fantastique, Fradi revient en fanfare ! Une occasion en or pour revenir sur ces dernières années mouvementées du côté de Üllői út." La suite sur footballski.fr

Roms : une nouvelle stratégie européenne pour lutter contre les discriminations

 "Souvent sans accès au logement, à l'eau, aux services de santé, à l'emploi, les communautés roms sont marginalisées dans beaucoup de pays de l'UE. Face à cette situation persistante, la Commission européenne a adopté, le 7 octobre 2020, une nouvelle stratégie pour améliorer l'inclusion des Roms dans les sociétés européennes d'ici 2030.

Selon un rapport sénatorial de 2012 sur les Roms, il y aurait entre 10 à 12 millions de Roms en Europe. Ils seraient environ 8 millions dans l’Union européenne (UE) présents plus spécifiquement en Bulgarie, en Slovaquie, en Roumanie et en Hongrie. Dans les États qui comptent les populations roms les plus importantes, 80% des Roms vivent sous le seuil de pauvreté. Cette population est au quotidien victime de nombreuses discriminations et d’exclusion socio-économique." La suite sur vie-publique.fr

Hongrie : Orban n'impose aucune nouvelle mesure malgré la forte hausse de morts liés au coronavirus

 "EPIDEMIE La stratégie hongroise suscite des interrogations, au moment où l’Europe durcit ses restrictions.

Vie quasi normale en Hongrie. Alors que le pays d’Europe centrale affiche désormais un des taux de mortalité lié au coronavirus les plus élevés de l’Union européenne par million d’habitants, le gouvernement ne semble pas vouloir appliquer de mesures radicales. Viktor Orban qui avait déclaré au printemps un strict état d’urgence, a simplement fermé les frontières du pays.

« Après la peur initiale », la population a relâché sa vigilance, commentait la responsable de l’université médicale de Budapest, Bela Merkely, dans la presse locale, alors que le cap du millier de décès était dépassé." La suite sur 20minutes.fr

 

Huawei célèbre le 15e anniversaire de ses activités en Hongrie

 "Le géant chinois de la technologie Huawei a célébré mardi à Budapest le 15e anniversaire de ses activités en Hongrie, réaffirmant sa stratégie, "En Hongrie et pour la Hongrie".

"Il y a quinze ans, nous avons commencé nos opérations en Hongrie. Grâce à un environnement commercial ouvert et équitable, nous continuons à investir et à nous développer en Hongrie", a déclaré Cai Lingyu, PDG de Huawei Technologies Hungary Kft lors d'un événement marquant cet anniversaire, ainsi que le 20e anniversaire de des activités de l'entreprise en Europe.

"Aujourd'hui, plus de 80% des communications quotidiennes de la population hongroise sont alimentées par des solutions Huawei", a noté M. Cai." La suite sur china.org.cn

Le forint hongrois quasi stable après le rendez-vous de la MNB

"(AOF) - La Banque centrale de Hongrie (MNB) a décidé mardi de maintenir son principal taux d'intérêt à 0,60%. Cette décision était attendue par les économistes. L’institution souligne qu’il existe toujours une grande incertitude quant à la durée de la pandémie de Covid-19 et au rythme de la reprise économique. Pour 2020, la MNB anticipe un recul du Produit intérieur brut (PIB) de la Hongrie compris entre 5,1% et 6,8%, suivi par un rebond de la croissance compris entre 4,4% et 6,8% en 2021."

mardi 20 octobre 2020

Hongrie : nomination controversée à la tête de la Cour suprême

"Les députés hongrois ont entériné lundi la nomination d'un nouveau président de la Cour suprême, malgré de vives critiques de la part des magistrats inquiets de l'indépendance du système judiciaire dans leur pays. Zsolt Andras Varga, 52 ans, a reçu le soutien des deux tiers des membres du Parlement (135 voix pour, 26 contre), dominé par le parti Fidesz du Premier ministre souverainiste Viktor Orban.

Il remplacera à compter de janvier 2021 Peter Darak, qui avait pris début 2012 la tête de l'institution dénommée «Kuria» (appellation historique signifiant «manoir»), après la mise à l'écart d'un magistrat ouvertement critique à l'égard du pouvoir. Cette nomination, pour une durée de neuf ans, a été massivement rejetée par le Conseil national de la magistrature (OBT). Professeur de droit et ancien membre du Conseil constitutionnel, Zsolt Andras Varga n'a «aucune expérience de juge», a écrit sur Twitter le porte-parole de l'OBT, Viktor Vadasz." La suite sur lefigaro.fr

lundi 19 octobre 2020

Hongrie : les universités face à la "guerre culturelle" de Viktor Orban

"Cela fait un mois que les étudiants de l’Université d’art dramatique et cinématographique de Budapest dorment sur place et montent la garde. Ils contestent le transfert de gestion de leur université publique vers une fondation privée dirigée par un proche du premier ministre, Viktor Orban. Ils dénoncent une ingérence politique et idéologique, alors que les écoles jugées trop libérales sont invitées à quitter le pays depuis une dizaine d’années." La suite et vidéo sur tv5monde.com

Hongrie: Orban accuse un groupe juif d’avoir ignoré des propos antisémites

 "Le Premier ministre, accusé d'attiser les haines, a dit que le groupe Mazsihisz n'avait pas condamné un candidat qui avait tenu des propos anti-juifs - ce que dément ce dernier.

JTA — Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, l’un des leaders nationalistes et anti-immigrants les plus fervents en Europe, a souvent été accusé de se montrer trop indulgent à l’égard de l’antisémitisme d’extrême-droite.

Mais aujourd’hui – un renversement inhabituel – c’est Orban qui a lancé cette même accusation à l’encontre du Mazsihisz, le groupe juif le plus important du pays. 

Orban a récemment critiqué le Mazsihisz, fédération non-partisane des groupes et communautés juives du pays qui, selon lui, ne s’est pas exprimé avec force pour dénoncer la candidature de Laszlo Biro, membre du parti d’extrême-droite Jobbik. Biro a échoué de peu dans sa quête d’un siège parlementaire, dimanche, et il est connu pour ses déclarations antisémites passées." La suite sur timesofisrael.com

 

Le gouvernement hongrois pro-Trump se brouille avec Joe Biden

"Comme il y a quatre ans, les nationaux-conservateurs au pouvoir à Budapest ont pris fait et cause pour Donald Trump dans la course à la présidentielle aux États-Unis . . ." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr (article payant)

Français du monde - Covid-19, un alibi pour Victor Orbán en Hongrie ?

"Le chef du gouvernement hongrois a choisi de fermer son pays à double-tour, officiellement face à la propagation du nouveau coronavirus. Mais beaucoup l'accusent d'en profiter pour s'isoler politiquement. La réalité économique finira pourtant par s'imposer à lui, prédit cette Française installée de longue date à Budapest.

On ne passe plus ! Depuis le 1er septembre, la Hongrie a fermé ses frontières à tous les étrangers. Les Hongrois de retour d'un autre pays devront eux se soumettre à 14 jours d'isolement et fournir deux tests Covid négatifs pour rentrer chez eux.

Mais il y a des exceptions, en particulier pour les voyageurs d'affaires, témoigne Jeanne Dubard. La Française vit à Budapest depuis les années 90. "La Hongrie ne souhaite pas s'arrêter complètement, elle a besoin que l'économie continue et fonctionne du mieux possible et que les gens puissent travailler." La suite ou à écouter sur francetvinfo.fr

 

samedi 17 octobre 2020

Événement reporté à une date ultérieure - André Lorant devait être l'invité des Mardis hongrois de Paris

André Lorant devait être l'invité des Mardis hongrois de Paris le 27 octobre 2020 mais les conditions sanitaires ne s'y prêtant pas il a été décidé d'un commun accord de reporter l'invitation à une date plus propice.


Il devait présenter son ouvrage historique "Vers l'innommable - L'antisémitisme institutionnel en Hongrie (1920-1944)"

Cet ouvrage soutient une thèse fondamentale : du point de vue idéologique et législatif, tout en Hongrie était prêt afin que le génocide des juifs de province puisse s'accomplir en quelques semaines, après l'occupation du pays par les Allemands en mars 1944. L'originalité de ce livre réside dans la publication, pour la première fois en France, de discours officiels des présidents du Conseil successifs, exposés de motifs des lois antijuives, prises de position des hauts dignitaires des Églises chrétiennes, illustrant la politique qui a préparé l'opinion à accepter la privation des droits et d'identité personnelle ainsi que le meurtre des juifs.

  • Date de publication : 24 août 2020
  • Broché - format : 15,5 x 24 cm • 384 pages
  • ISBN : 978-2-343-20833-6
  • EAN13 : 9782343208336
  • EAN PDF : 9782140155642
  • (Imprimé en France)
  • Prix : 38 €
Biographie de l'auteur : Né en 1930 à Budapest, ancien assistant de français à l'université Eötvös Loránd, réfugié politique en France, attaché de recherche au CNRS, docteur d'État de la Sorbonne, André Lorant est spécialiste de Balzac et de Shakespeare, comparatiste des littératures européennes. Professeur honoraire des universités, historien et romancier, il est témoin de la Shoah en Hongrie.

editions-harmattan.fr

Médecine : Ignace Semmelweis, inventeur de l'hygiène moderne et précurseur oublié

"Se laver les mains peut sauver des vies. Dans les années 1840, le docteur Ignace Philippe Semmelweis a dû se battre pour imposer cette précaution sanitaire, en vain.

Dans les années 2000, le gel hydroalcoolique arrive dans les hôpitaux du monde entier. La lampe UV permet alors de débusquer les mains sales, alors qu'en 1995 seul un soignant sur cinq se nettoyait les mains. C'est à Genève (Suisse), la même année, que la solution hydroalcoolique voit le jour. L'hygiène des mains réduit ensuite de moitié les maladies nosocomiales, des infections contractées à l'hôpital dont 100 Européens meurent chaque jour." La suite et vidéo sur francetvinfo.fr

VIDÉO. Précarité : ce court-métrage révèle le désarroi et les difficultés des étudiants

"Rongée par la honte et le désarroi, cette jeune fille s’efforce de dissimuler sa situation financière à ses camarades. 

En France, près de 20 % des étudiants vivent en dessous du seuil de pauvreté. Pour rendre visible cette réalité alarmante, le Hongrois Bálint Klopfstein-László a réalisé un court-métrage juste et délicat qui, sans un mot, révèle la souffrance de nombreux jeunes.

Une étudiante dépense environ 144 euros par an de protections périodiques. Contre cette injustice, les universités françaises ont commencé à s’engager en organisant des distributions de tampons et serviettes hygiéniques. Mais malheureusement, cela ne suffit pas à lutter contre la précarité menstruelle." La suite sur positivr.fr

Escalade du conflit autour de la SzFE à Budapest : les étudiants rejettent l’ordre d’évacuation

"Vendredi soir, un millier de Budapestois a accouru devant l’Université d’art dramatique de Budapest (SzFE) pour faire bouclier humain en cas de tentative d’évacuation par la force. L’occupation se poursuit..." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr (article payant)

Sport automobile - WTCR Q&R : Norbert Michelisz

"Couronné Champion WTCR à l'issue de la saison 2019, Norbert Michelisz, qui défend les couleurs du BRC Hyundai N LUKOIL Squadra Corse, fait figure de héros national en Hongrie. Voici ses confidences avant sa manche à domicile du WTCR - FIA World Touring Car Cup.

Vous vous préparez à votre manche à domicile du WTCR mais sans fan en tribune cette fois en raison des restrictions liées au COVID-19. Comment cela va-t-il se passer ?" La suite sur eurosport.fr

En Hongrie, un livre inclusif crée la discorde

"S'il n'avait pas de visée politique au départ, «Meseország Mindenkié», une anthologie prônant l'ouverture et la tolérance, incarne désormais un symbole de résistance face au conservatisme d'Orbán.

Il était une fois un recueil de contes classiques adaptés avec des personnages issus de minorités marginalisées, qui scandalise le Premier ministre hongrois Viktor Orbán et une large part des traditionalistes magyars. Un ouvrage taxé de «propagande LGBT+» car une Poucelina lesbienne, un Cendrillon mâle gay et rom, une tueuse de dragons transgenre et un cerf non-binaire figurent parmi les protagonistes des récits.

Depuis sa sortie le 20 septembre dernier, l'anthologie inclusive Meseország Mindenkié (Le pays des contes pour tous, en français) s'arrache comme des petits pains en surfant sur l'indignation de ses critiques." La suite sur slate.fr

 

vendredi 16 octobre 2020

La Hongrie fait grand cas du Vietnam dans sa politique orientale

"Le ministre hongrois des Affaires étrangères et du Commerce extéirieur, Peter Szijjártó, effectuera vendredi 16 octobre une visite officielle au Vietnam, à l’occasion du 70e anniversaire des relations diplomatiques entre les deux pays.

Le chef de la diplomatie hongroise, Peter Szijjártó, devrait s’entretenir avec le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères Pham Binh Minh, rendre une visite de courtoisie au Premier ministre Nguyên Xuân Phuc, discuter avec le ministre de la Culture, des Sports et du Tourisme Nguyên Ngoc Thiên d’un programme de coopération culturelle. Les deux parties discuteront également de la construction d’un centre culturel hongrois au Vietnam." La suite sur lecourrier.vn

jeudi 15 octobre 2020

Musique: petite revue des salles de concert. (Survol … de la Seine au Danube.)

Par Pierre Waline
"Avec la multiplication des réseaux sociaux, la manie a été prise de classer tout et n´importe quoi („le plus beau, le meilleur, le préféré”…). Hit parade parfois ridicule, le plus souvent arbitraire, généralement publié pour se mettre soi-même en valeur. Mais tel n´est pas toujours le cas. Ainsi, ce classement des dix meilleurs orchestres du monde que vient de publier la revue BBC MusicMagazine. Parmi lesquels figure en bonne place l´Orchestre du Festival de Budapest. Classement confirmé par le New York Times. Certes, qui reste subjectif, mais donne malgré tout une idée de la qualité, ou du moins de la réputation, desdites formations.

Un classement dont je n´ai pas encore eu connaissance (mais qui a probablement été entrepris): celui des meilleures salles de concert. Mais sur quels critères? L´acoustique, tout d´abord, suivie de l´esthétique, et peut-être encore du confort et de la visibilité. Classement d´autant plus aléatoire que, pour bien faire, il faudrait les avoir toutes testées, de plus sur des programmes différents (piano solo, quatuor, musique de chambre, grandes formations). Ce qui est exclu." La suite sur francianyelv.hu

Le choc des générations : Iván Fischer avec Alexandre Kantorow

"Dans le cadre du Cycle Grands Interprètes de Toulouse, le vendredi 23 octobre, à la Halle, à 20h, ce seront donc mille personnes qui auront le privilège d’assister à un concert à la prestigieuse affiche. En effet, le moment fort sera le Concerto n¨2 pour piano et orchestre de Liszt interprété par le jeune pianiste prodige Alexandre Kantorow. Il est accompagné par les musiciens du Budapest Festival Orchestra placés sous la baguette du chef Iván Fischer, de grands habitués de la Halle.

« Voir la musique, écouter la danse », ces quelques mots de sa professeur Rena semblent être devenus sa devise.

Mille et pas plus, hélas, et vous l’aurez compris par suite des mesures sanitaires à prendre et respecter impérativement. Des artistes prestigieux, un programme superbe, quel dommage.

« Il faut se battre contre le sentiment de culpabilité qui vise à tout unifier sans discernement. Il est vital de s’aérer la tête et de s’abreuver à d’autres sources que soi… » A. Kantorow" La suite sur culture31.com

 

Laura Szabo expose au restaurant l’Inattendu, à Gavray-sur-Sienne

"Laura Szabo présente ses œuvres dans une exposition intitulée« Orient Express entre Coutances et Budapest », au restaurant l’Inattendu de Gavray-sur-Sienne, ce samedi 17 octobre 2020.

Laura Szabo expose ses œuvres au bar restaurant l’Inattendu à Coutances. D’origine Hongroise, elle en profite pour célébrer la Fête nationale de son pays qui se déroule le 23 octobre marquant ainsi la révolution de 1956 en Hongrie.

Laura Szabo est arrivée à Paris, en 1965, à l’âge d’1 an avec ses parents, réfugiés politiques jusqu’en 1981. Son papa découvre chez elle des aptitudes au dessin. Elle a alors 13 ans. « Il a passé beaucoup de temps à m’apprendre. Je me souviens du premier dessin qu’il m’a fait faire, un bol. » Laura Szabo se souvient aussi qu’il n’y avait de télévision chez ses parents : « On écoutait beaucoup de musique et aussi Brassens. » Elle est l’aînée de quatre enfants, « tous très doués comme artistes ». L’artiste avoue qu’elle se sent à la fois Hongroise et Française, « quand on a deux patries, on ne peut pas choisir, c’est ma richesse»." La suite sur ouest-france.fr

mercredi 14 octobre 2020

Soirée des Mardis hongrois de Paris du 13 octobre 2020 - Quelques portraits signés Peter Gútman Gabor

 Copyright: Peter Gútman Gabor

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