lundi 31 octobre 2022

Vu de Hongrie. Giorgia Meloni, une aubaine pour Viktor Orbán ?

"La future dirigeante italienne ne sera peut-être pas une alliée inflexible à Bruxelles mais elle pourrait dynamiser la position du leader magyar en Europe, estime ce chroniqueur de Budapest.

Ces dernières années, la Fidesz et le gouvernement Orbán ont progressivement été isolés en Europe et disposent de moins en moins d’alliés. Les ruptures les plus spectaculaires ont eu lieu avec le Parti populaire européen (PPE) et les partenaires du groupe de Visegrad. Le premier nous a tourné le dos lorsque le gouvernement a chassé l’université d’Europe centrale (fondée par George Soros en 1991) de Budapest. L’autre s’est éloigné à cause de notre politique prorusse.

Viktor Orbán pensait que l’arrivée au pouvoir de Donald Trump amènerait des changements similaires dans nombre d’autres pays. Bien sûr, le Brexit et le renforcement de l’extrême droite française ont incarné des évolutions en sa faveur, mais la droite populiste n’a guère percé au niveau européen. Pis, lors des élections de 2019, les libéraux et les écologistes ont consolidé leurs positions au détriment des partis traditionnels de droite et de centre gauche.

Proximité idéologique

Tandis que le gouvernement magyar dérivait à la marge en matière de partenaires politiques, sa valeur idéologique s’est accrue. Si certains dirigeants au pouvoir n’apparaissaient pas volontiers aux côtés d’Orban, des politiciens européens de renom – les leaders allemands, par exemple – ne contestaient pas les décisions conflictuelles et polémiques portées par le Premier ministre magyar. Parallèlement, un pôle de droite nataliste, populiste et identitaire s’est cristallisé autour d’Orban, mais ses membres n’ont jamais réussi à conquérir Bruxelles.

Les élections italiennes de la fin de septembre incarnent exactement la percée de ce pôle. Pour résumer brièvement, trois partis de la nouvelle droite ont écarté du pouvoir un cabinet technocrate mais populaire qui avait succédé à plusieurs exécutifs de centre gauche. Ces trois formations sont Fratelli d’Italia, menée par Giorgia Meloni, la Ligue, dirigée par Matteo Salvini, et Forza Italia, sous la houlette de Silvio Berlusconi. Les partis partagent de nombreux points communs. Tous trois prônent une politique identitaire fondée sur la religion et la famille, ainsi que sur le rejet du sécularisme de la gauche et des minorités sexuelles. Cependant, difficile de savoir en quoi ils croient véritablement et surtout comment ils vont administrer leur pays. En revanche, il est évident que l’arrivée aux responsabilités de ce gouvernement, dans l’un des États fondateurs de l’Union européenne (UE),..." La suite sur courrierinternational.com (article payant)

La Thaïlande et la Hongrie font un pas de plus vers la blockchain

"La nouvelle est tombée lors du Thai-Hungarian Fintech Forum, une conférence organisée par l’ambassade de Hongrie en Thaïlande qui réunissait tous les acteurs de l’écosystème fintech du pays. Pour cette première édition, le débat portait sur la manière de dynamiser collectivement la révolution financière. Et à cette occasion, la Thai Fintech Association a annoncé son association à la Hungary’s Blockchain Coalition. Le but étant de favoriser l’introduction de solutions basées sur la blockchain dans le paysage financier des deux pays.

Au cœur de cette mission, il y a la prise de conscience que les cryptomonnaies sont de plus en plus répandus en Thaïlande. Par ailleurs, pour Chonladet Khemarattana, président de la Thai Fintech Association, participer au rayonnement de la blockchain exige de coopérer étroitement avec d’autres pays. En réalité, grâce à cette coopération, la Thaïlande espère acquérir une expertise de qualité dans ce domaine." La suite sur cointribune.com

En Hongrie, la crise énergétique oblige les municipalités à fermer leurs établissements

"L’hiver est encore loin, mais la crise énergétique frappe déjà durement les grandes villes en Hongrie. Les municipalités limitent les activités des théâtres, piscines, bibliothèques ou encore des musées. Reportage de notre correspondants sur place.

C'est le cas de la ville de Szeged, dans le Sud du pays, avec plus de de 160 000 habitants. La Mairie n’arrive plus à payer les factures, comme l'explique l'un des conseillers muncipaux, Tamás Kovács: "l'État hongrois a rendu le système dysfonctionnel depuis le changement de prix au 1er Janvier. Il y a des municipalités qui sont pénalisées depuis septembre, mais essayent d'accomplir au moins partiellement les tâches publiques obligatoires, c'est-à-dire avec des transports publics réduits ou des institutions fermées..."

De nouvelles mesures entrent en vigueur quasi-quotidiennement. Juste à côté de Szeged, la ville de Makó cherche des solutions pour maintenir l'ouverture de ses thermes, très réputés. Noémi Lajtosné Papp, Responsable du Spa, explique: "l'un des plus gros consommateurs d’énergie est le sauna. Par conséquent, comme ce serait beaucoup si tous fonctionnaient en même temps, nous avons instauré un système de rotation." La suite et vidéo sur euronews.com

dimanche 30 octobre 2022

Prochaine rencontre des Mardis hongrois de Paris le 8 novembre 2022 à partir de 20 h à la brasserie Le Lutèce

 

Prochaine rencontre

le mardi 8 novembre 2022
à partir de 20 h 

à la brasserie Le Lutèce
8, boulevard Saint-Michel 75006 Paris
Métro Saint-Michel
 

 Kedves Mardis hongrois-látogatók,

A legközelebbi összejövetel
2022 november 8.
este 8-kor kezdődik
Le Lutèce kávéházban
8, boulevard Saint-Michel 75006 Paris
Métro Saint-Michel
 






Société. En Hongrie, les LGBTQI se cachent pour se divertir

"Après un double meurtre devant un bar gay à Bratislava, en Slovaquie voisine, le 12 octobre, un reportage du journal de gauche “Nepszava” se penche sur la situation des lieux de divertissement LGBTQI en Hongrie, rares hors de la capitale, Budapest.

L’après-midi du 12 octobre à Bratislava, un homme de 19 ans a publié sur Internet un appel à la violence contre les LGBTQI et les Juifs. Le soir, il a tué deux jeunes individus devant un bar gay. Le coupable, fils d’un politicien d’extrême droite, est rentré chez lui puis s’est suicidé. En Hongrie, de tels crimes ne se sont heureusement pas produits. Cependant, des organisations racistes et homophobes ont régulièrement perturbé des événements LGBTQI.

Budapest, la capitale, accueille presque à elle seule des bars, discothèques, clubs, bains et espaces culturels destinés aux personnes LGBTQI. Nous avons contacté une douzaine de ces lieux par e-mail, car aucun ne fournit publiquement de numéro de téléphone. Certains ont répondu n’avoir déploré aucun incident et d’autres nous ont promis de nous appeler, sans finalement donner suite. Des personnes homosexuelles confient, sous couvert d’anonymat, que les individus sortant de ces endroits essuient souvent des remarques désobligeantes ou des menaces. Les patrons de ces lieux préfèrent taire ces incidents sous peine d’effrayer une partie de leur clientèle et d’encourager les homophobes.

Drapeau arc-en-ciel brûlé

Viktoria Radvanyi, présidente de l’association Budapest Pride, confirme cette supposition et évoque une quinzaine d’attaques ces trois dernières années. L’une des plus connues s’est déroulée en septembre 2019, lorsque l’activiste d’extrême droite Gyorgy Budahazy a débarqué avec une dizaine de complices afin de troubler un événement organisé à l’Aurora Klub [célèbre établissement budapestois]. La bande a perturbé la fête avec une chaîne stéréo hurlante et en criant des propos homophobes, puis ils ont jeté un rat mort dans les toilettes. La police est arrivée une demi-heure plus tard, bien qu’elle n’ait rien fait pendant longtemps pour empêcher les débordements anti-LGBTQI. Radvanyi résume l’embarras des policiers : “Dans ce genre..." La suite sur courrierinternational.com (article payant)

Viktor Orban déclare la guerre à l’UE : “nous avons creusé un trou pour la Russie et nous sommes tombés dedans”

"Très en colère contre l’Union Européenne pour avoir imposé des sanctions sur le gaz russe, Viktor Orban, premier ministre de la Hongrie, ne se gêne plus de critiquer vertement l’UE. Dans une interview accordée à une radio hongroise, il tacle sévèrement l’élite bruxelloise et affirme que l’Union Européenne est tombée dans le piège qu’elle a tendu à la Russie

Viktor Orban déclare la guerre à l’Europe. Très en colère contre les sanctions prononcées contre la Russie après l’invasion de l’Ukraine par ce pays, le premier ministre de la Hongrie n’arrive toujours pas à avaler la pilule d’autant plus que les sanctions sur le gaz russe ont fortement impacté son économie.

Ainsi, dans une interview accordée à la radio Kossuth et relayée par le média hongrois BudapestTimes.hu, l’homme fort de Budapest estime que l’Europe est tombée dans le piège qu’elle avait préparé pour la Russie. “Nous avions ourdi un plan et avions creusé un trou pour la Russie, mais nous sommes tombés dedans”, dit-il." La suite sur lecourrier-du-soir.com

samedi 29 octobre 2022

En Europe, les Roms vivent 11 ans de moins que le reste de la population

"Un nouveau rapport de l'Agence des droits fondamentaux de l'Union européenne met en évidence le peu de progrès accomplis et le sous-développement dans lequel vivent encore la majorité des Roms en Europe..." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr (article payant)

Le dortoir István Bibó, fils rebelle du Fidesz

"Dans leur grande maison moderne, située dans les collines de Buda à Budapest, les soixante-six étudiants hongrois du collège professionnel István Bibó vivent de manière autogérée et cultivent des valeurs libérales. Un engagement politique étonnant pour ce dortoir mythique où le parti du Premier ministre, Viktor Orbán, a été créé en 1988 . . ." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr (article payant)

Révolution hongroise de 1956 : Viktor Orbán s’enfonce dans un révisionnisme historique

"Selon Viktor Orbán, les révolutionnaires de 1956 cherchaient à « imposer un cessez-le-feu et des négociations de paix ». Un révisionnisme historique inédit et grossier afin de ne pas contredire sa position sur la guerre en Ukraine . . ." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr (article payant)

Une histoire vivante de Béla Bartók au format de poche


"Personnalité à la fois attachante et rigoureuse, Béla Bartók a marqué le XXe siècle par la modernité de son langage musical et son intérêt pour les musiques populaires. Laetitia Le Guay nous raconte sa vie et son œuvre, dans un essai court et bien écrit.

Le compositeur hongrois a fait l’objet, jusqu’à récemment, de nombreuses études, en particulier deux monographies de références de Claire Delamarche en français (Fayard, 2013) et de David Cooper en anglais (Yale University Press, 2015). Cette nouvelle parution n’apporte pas d’information inédite, mais a le mérite d’offrir une introduction synthétique à l’histoire du compositeur, à la fois bien construite, accessible et fiable. Le livre est organisé classiquement de manière chronologique, rappelant ainsi que le parcours du compositeur a suivi les tourments de l’Histoire européenne au XXe siècle : né en Autriche-Hongrie en 1880, pianiste brillant et représentant de la Mitteleuropa cultivée, il voit la Première Guerre mondiale, l’effondrement de l’Empire austro-hongrois et la naissance de la République hongroise, jusqu’à ce que la montée du nazisme le contraigne à l’exil aux États-Unis. Le propos est généralement contextualisé et bien explicité. Au travers de l’histoire du compositeur, c’est ainsi toute l’avant-garde artistique hongroise qui nous est présentée : Zoltán Kodály, le poète Endre Andy, ou « les huit » en peinture." La suite sur resmusica.com

vendredi 28 octobre 2022

Le régulateur de l'UE enquête sur le soutien hongrois à une nouvelle usine de pièces automobiles

"La Commission européenne a déclaré jeudi qu'elle avait ouvert une enquête approfondie sur le soutien public hongrois à la construction d'une nouvelle usine de composants automobiles à Eszak Magyarorszag, dans le nord de la Hongrie.

La Commission évaluera si l'aide de 43,76 millions d'euros (43,94 millions de dollars), destinée à Rubin NewCo Kft, est proportionnée, n'a pas d'effet négatif sur la concurrence et les échanges dans l'UE et si l'investissement aurait été réalisé dans cette région sans aide publique." La suite sur zonebourse.com

Football - Ligue Europa. Monaco concède le nul à Ferencvaros mais reste en course pour la qualification

"Ce jeudi 27 octobre, l’AS Monaco a concédé le match nul (1-1) sur la pelouse de Ferencvaros lors de la 5e journée de la phase de poules de Ligue Europa. Les Monégasques menaient au score grâce à une magnifique madjer de Ben Yedder mais ils ont concédé l’égalisation en fin de partie. S’ils ne peuvent plus terminer premiers du groupe, les joueurs de la Principauté peuvent toujours se qualifier pour les seizièmes de finale.

Le football est cruel mais juste. L’AS Monaco a dominé son sujet face à Ferencvaros ce jeudi 27 octobre, lors de la 5e journée de la phase de poules de Ligue Europa. Wissam Ben Yedder pensait ouvrir le score dès la troisième minute de jeu mais il se trouvait en position de hors-jeu. Ce n’était que partie remise pour l’international tricolore. Après un joli débordement de Disasi dans le couloir droit, le Français reprenait le centre de son coéquipier d’une magnifique madjer (1-0, 32’)." La suite sur ouest-france.fr

Sziget, le Woodstock européen

" Le Sziget festival se tient chaque été à Budapest en Hongrie. Musique, danse, théâtre et cirque ...le tout balayé par un vent de folie et de liberté. Ce grand rassemblement propose une programmation musicale éclectique et très fournie avec de nombreuses scènes installées sur une île du Danube. Reportage RFI Vidéos"

Boughali reçu à Budapest par son homologue hongrois

"ALGER - Le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali, a été reçu, jeudi à Budapest, par le président de l'Assemblée nationale de Hongrie, Laszlo Kover, indique un communiqué de l'APN.

Lors de cette rencontre, M. Boughali a indiqué que "cette visite, coïncidant avec le 60e anniversaire des relations diplomatiques entre l'Algérie et la Hongrie, vise à donner une impulsion aux relations historiques entre les deux pays, basées sur le respect mutuel", affirmant que la coopération parlementaire entre les deux pays devra "se renforcer et atteindre un meilleur niveau grâce aux deux groupes d'amitié parlementaire, notamment après la signature d'un document de coopération entre les deux assemblées".

Et d'ajouter que "l'Algérie, sous la direction du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, se dirige vers une économie du savoir, et ce, grâce à l'accompagnement de ses partenaires, à l'instar de la Hongrie, qui a participé, après l'indépendance de l'Algérie, à la construction de plusieurs structures", exprimant "la volonté de l'Algérie à promouvoir ses échanges commerciaux avec la Hongrie et renforcer les liens de coopération avec ce pays, notamment dans le domaine de l'enseignement supérieur"." La suite sur aps.dz

Vu de Budapest : Viktor Orbán détourne la révolution hongroise

"Le Premier ministre réécrit à sa guise la mémoire de l’insurrection de Budapest de 1956 pour attaquer l’Union européenne. L’Ukraine est pourtant dans une situation similaire à celle des Hongrois il y a soixante-six ans, estime Márton Gergely, rédacteur en chef du magazine HVG.

Des dizaines de milliers d’enseignants et d’étudiants épris de liberté se sont rassemblés à Budapest le week-end dernier, à l’occasion du 66e anniversaire de la révolution de 1956. Ils manifestaient pour marquer leur opposition à la politique du gouvernement, exiger une hausse des salaires et une réforme de l’éducation. Beaucoup ont aussi exprimé leur dégoût de la façon dont le régime de Victor Orbán pervertit le sens de cette révolution.

Dans une volte-face scandaleuse, le Premier ministre a en effet affirmé qu’en 1956, les Hongrois, qui sont morts par milliers, ne luttaient pas pour la liberté ou la démocratie – mais pour imposer un cessez-le-feu et, aussi absurde que ça puisse paraître, des négociations de paix menées sans qu’ils aient voix au chapitre par les blocs de l’Est et de l’Ouest.

C’est aussi ce qu’Orbán veut pour l’Ukraine. Qu’importent ce que souhaitent les Ukrainiens ; selon lui, la seule façon de mettre un terme à cette guerre, c’est d’amener les Etats-Unis et la Russie à s’entendre sur une issue politique, a-t-il déclaré à Berlin mi-octobre.

Il faut contraindre les parties à s’asseoir à la table des négociations le plus rapidement possible, a-t-il expliqué. De son point de vue, l’un des obstacles majeurs à l’arrêt des hostilités, ce sont les armes des pays occidentaux qui..." La suite sur liberation.fr (article payant)

jeudi 27 octobre 2022

Le monument hongrois de Gallipoli, symbole des liens historiques entre la Turquie et la Hongrie : Akar

"Le monument, qui est construit dans la province de Canakkale, au nord-ouest de la Turquie, commémore les soldats turcs et hongrois qui ont combattu héroïquement et côte à côte pendant la bataille de Canakkale en 1915.

Le ministre hongrois de la Défense, Kristof Szalay-Bobrovniczky, déclare que le monument nous rappelle « les similitudes et les longues associations de nos peuples. »

Ankara et Budapest ont inauguré conjointement le Monument hongrois de Gallipoli dans la province de Canakkale, au nord-ouest de la Turquie, pour marquer les liens historiques." La suite sur palestinaliberation.com

A la découverte de la musique tzigane et du verbunkos, la musique de recrutement des hussards hongrois


"Hélène Van Loo poursuit son exploration des musiques traditionnelles hongroises, en s’intéressant plus précisément à la musique tzigane. Les Tziganes qui ont un rôle déterminant dans la vie musicale magyare…

En 1715, les Habsbourg créent une armée pour laquelle on enrôle, en Hongrie, essentiellement grâce à la musique. En effet, dans les villages, les hussards se réunissaient sur la place et dansaient le verbunkos (danse de recrutement) sur un accompagnement joué par des musiciens tziganes.

Les soldats en visite exécutaient donc une série de danses, des plus dignes aux plus exubérantes. La musique étant de plus en plus rapide et brillante." La suite sur rtbf.be

Football - Ferencvaros, l'adversaire de Monaco, le plus français des clubs hongrois

« Fradi », le surnom de la formation la plus populaire et titrée de Hongrie, est l'un des rares clubs étrangers à être passé sous pavillon hexagonal.

Le Groupama Arena trône en plein coeur de Ferencvaros, le 9e arrondissement de Budapest. C'est là, dans le deuxième plus grand stade du pays - 23 000 places, contre 68 000 à la Ferenc-Puskas Arena -, que l'AS Monaco jouera ce jeudi soir. Inauguré le 10 août 2014, il n'a pas été construit sur les ruines du stade Florian-Albert, du nom du seul Ballon d'Or hongrois (en 1967), mais sur les friches voisines. Celles que Jean-Claude Bras, président du Red Star (1978-2001) et homme d'affaires français, convoitait à la fin des années 1980. « Ce terrain représentait 90 000 m2, se souvient-il. Je voulais bâtir dessus un centre commercial, une gare routière et un nouveau stade, afin que le club en devienne propriétaire, sur le modèle de l'AJ Auxerre. » La suite sur lequipe.fr (article payant)

GreenYellow finance une centrale photovoltaïque en autoconsommation de 9,3 MW en Hongrie

"La nouvelle filiale du fonds d’investissement d’Ardian va équiper un industriel automobile avec une solution solaire en autoconsommation. La centrale de 9,3 MW sera construite par SolarPro, un opérateur photovoltaïque implanté en Europe de l’Est avec lequel GreenYellow a signé un partenariat en 2021.

Quelques jours après la finalisation de son acquisition par le fonds d’investissement Ardian, l’entreprise GreenYellow a annoncé le début de la construction d’un projet solaire en Hongrie.

Dans une opération d’autoconsommation commerciale et industrielle (C&I), 9,3 MW de panneaux solaires vont être déployés sur le terrain du groupe de pneumatique automobile Apollo Tyres, à une centaine de kilomètres de la capitale Budapest. Selon le communiqué relatif à l’opération, la centrale produira 10 GWh d’énergie solaire par an et sera directement connectée à l’usine sur la base d’un contrat en autoconsommation." La suite sur pv-magazine.fr

Dans la Hongrie d'Orbán, le ras-le-bol des profs qui ne veulent pas façonner de «bons patriotes»

"Enseignants et lycéens s'insurgent contre la dégradation du système éducatif, sur lequel le pouvoir impose sa marque autoritaire et conservatrice depuis 2010. Le mouvement gagne l'ensemble du pays. 

«Pays libre, éducation libre!» Le 5 octobre, des dizaines de milliers de profs, de lycéens et de parents scandaient ce mot d'ordre à Budapest et dans des grandes villes de province comme Pécs, Szeged ou Veszprém. Le matin, une chaîne humaine de plusieurs kilomètres s'étirait au cœur de la capitale. En fin de journée, une masse compacte et jeune bloquait le pont Marguerite, important point de passage sur le Danube. Le soir, un concert de solidarité et de protestation fédérait 40.000 personnes aux abords du Parlement. Une mobilisation remarquable en Hongrie, peu habituée aux manifestations d'ampleur.

Avec l'équivalent de 400 euros au début de leur carrière, les enseignants hongrois sont parmi les plus mal rémunérés d'Europe. Le gouvernement Orbán promet une revalorisation de 75% d'ici à 2025 si la Hongrie parvient à s'accorder avec Bruxelles sur le déblocage des fonds européens alloués au pays. Mais la frustration, qui couve depuis une douzaine d'années, va bien au-delà de la paie: mainmise national-conservatrice sur les programmes scolaires, état préoccupant voire catastrophique des écoles publiques et détricotage du droit de grève des professeurs, vidé de sa substance par le pouvoir actuel." La suite sur slate.fr

 

mercredi 26 octobre 2022

Soirée des Mardis hongrois de Paris du 25 octobre 2022 - Quelques images

 











RTL+ débarque en Hongrie

"RTL Hongrie annonce le lancement d'une plateforme de streaming sans publicité et par abonnement.
La plateforme sera le plus grand service de streaming hongrois offrant du contenu local et souvent exclusif au cours des 82 prochains mois 82 nouveaux formats feront leurs débuts sur la plateforme allant des séries de fiction aux documentaires et aux émissions de téléréalité." La suite sur telesatellite.com
rtlhongrieannoncelelancementdertl+uneplateformedestreamingsanspublicitéetparabonnement

En Hongrie, Viktor Orban défend la cause de Moscou contre « les sanctions de Bruxelles »

 "Reportage - Tandis que le pays commémore l’insurrection antisoviétique de 1956, le premier ministre nationaliste, connu pour ses tendances prorusses, compte s’appuyer sur les résultats d’une grande « consultation nationale » pour demander la levée des sanctions contre Moscou.

« Les sanctions de Bruxelles nous ruinent. » Le message s’accompagne du dessin d’un gros missile marqué du mot « sanction » pour bien rappeler le contexte de la guerre qui fait rage dans l’Ukraine voisine. Dimanche 23 octobre, à Debrecen, grande ville de l’est de la Hongrie, comme partout ailleurs dans ce pays d’Europe centrale, les affiches de propagande du gouvernement sont visibles à tous les coins de rue. Avec leurs couleurs criardes et leur message explicite, elles doivent inciter la population à participer à la grande « consultation nationale » lancée par Viktor Orban, le premier ministre nationaliste, contre les sanctions décidées par l’Union européenne (UE) en représailles à l’invasion de l’Ukraine.

Les foyers hongrois reçoivent tous actuellement une liste de sept questions à la formulation biaisée. Par exemple : « Un embargo sur le pétrole mènerait à de graves problèmes d’approvisionnement pour la Hongrie. Etes-vous d’accord avec les sanctions de Bruxelles sur le pétrole ? » Ou : « Les sanctions font augmenter le prix des denrées alimentaires et pourraient générer une nouvelle vague migratoire. Etes-vous d’accord avec ces sanctions ? » Connu pour ses tendances prorusses, M. Orban a déjà promis de s’appuyer sur les réponses prévisibles pour demander à Bruxelles de lever les sanctions contre Moscou.

Commémoration de l’insurrection antisoviétique de 1956

Le même jour, les 200 000 habitants de Debrecen commémoraient pourtant un événement qui devrait durablement tenir la Hongrie éloignée de la Russie. Le 23 octobre 1956, c’est dans l’université locale que démarra l’insurrection antisoviétique qui se propagea ensuite à Budapest, où des dizaines de milliers de Hongrois protestèrent courageusement contre le pouvoir communiste en demandant aux Russes de « rentrer chez eux », avant d’être violemment écrasés par les chars envoyés de Moscou quelques jours plus tard..." La suite sur lemonde.fr (article payant)

« Erdoğan, avez-vous l’intention d’imiter Orbán ? »

"A l’approche des élections présidentielles et législatives en Turquie l’an prochain, le débat sur le port du foulard s’intensifie.

Le chef du principal parti d’opposition, Kemal Kılıçdaroğlu, a proposé une loi garantissant le droit de porter le foulard dans les institutions publiques." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr

Consultation sur les sanctions contre la Russie : “une bombe sur la société hongroise”


"L’hebdomadaire hongrois de centre droit “Magyar Hang” dénonce la “consultation nationale” sur les sanctions contre la Russie. Lancée par Viktor Orban le 14 octobre, celle-ci remet directement en question les mesures de rétorsion européennes. Une campagne jugée “ignoble” et “manipulatrice” par le magazine.

L’hebdomadaire hongrois de centre droit “Magyar Hang” dénonce la “consultation nationale” sur les sanctions contre la Russie. Lancée par Viktor Orban le 14 octobre, celle-ci remet directement en question les mesures de rétorsion européennes. Une campagne jugée “ignoble” et “manipulatrice” par le magazine.

Sur la bombe figurant au centre de l’image, les noms de Viktor Orban et Vladimir Poutine remplacent le mot “sanctions”, inscrit sur les projectiles des affiches originales placardées dans l’ensemble de la Hongrie. En réunissant le dirigeant hongrois et le président russe sur une bombe, Magyar Hang rappelle leur proximité depuis l’accession au pouvoir d’Orban, en 2010. Scandalisé par les “mensonges de la propagande gouvernementale” et une campagne officielle jugée “ignoble”, l’hebdomadaire dénonce des affiches “manipulatrices” et “de mauvais goût”, avec lesquelles le pouvoir actuel “jette une bombe sur la société hongroise”." La suite sur courrierinternational.com

mardi 25 octobre 2022

Un après-midi fabuleux 16 novembre 2022 à 15h30 - Institut Liszt

Institut Liszt 92 Rue Bonaparte, 75006 Paris 

Cette année nous proposons des fabuleux après-midis de contes de fées hongrois aux petits et grands ! Les contes du livre Dom do dom! d’Ervin Lázár seront présentés en français par l'actrice Laura Elko.


Ervin Lázár : Dom do dom !

Traduit par Joëlle Dufeuilly

Un cheval bleu, un sapin mobile, un colosse, une petite fée font bon ménage dans la forêt. Elles ont l'avantage de tout exprimer. Loufoques, fantaisistes et drôles, ces histoires révèlent un grand écrivain, très connu dans son pays, qui a le mérite de ne pas se prendre au sérieux.

Ervin Lázár (1936-2006) est l'auteur jeunesse le plus connu et le plus aimé de Hongrie. Plusieurs générations de Hongrois ont lu et connaissent ses livres. Ses contes ne sont pas seulement pour les enfants mais aussi pour les adultes !


Laura Elko

De nos jours, les possibilités d’entendre des contes sont malheureusement rares, mais si nous le pouvons, ne passons pas à côté de ces occasions. Si nous faisons la lecture, une grande variété de contes s’offre à nous : contes d’animaux, contes merveilleux, contes légendaires, contes nouvelles, contes du diable ou de l’ogre dupé, contes facétieux, contes d’exagération, contes à formule, et même, contes littéraires. Chacun d’eux peut nous enseigner quelque chose de différent et tous les membres de la famille ont besoin de cette diversité !
(Ildikó Boldizsár, spécialiste de la thérapie par le conte)

Entrée libre
Réservation : reservation@instituthongrois.fr | 01 43 26 06 44

Le plus grand hôtel de Hongrie ferme ses portes en raison de la crise énergétique

"À Budapest, le Danubius Hotel Hungaria City et ses 499 chambres n'accepteront plus de réservations à partir du 1er novembre. D'après son opérateur, il serait trop difficile de faire fonctionner l'établissement durant la saison hivernale.

Être grand confère des avantages mais présente également des inconvénients. Le plus important est sans doute, à l'ère de la sobriété énergétique, d'être directement touché par la hausse des prix de l'électricité. C'est le cas du Danubius Hotel Hungaria City : avec ses 499 chambres (dont 32 suites), ses 12 salles d'événements et ses deux restaurants, l'établissement quatre étoiles est le plus grand du pays et de la capitale hongroise. Un titre qui lui vaut de nombreux éloges, mais ne fera pas sa fortune au cours de cette saison hivernale. Son opérateur vient en effet d'annoncer sa fermeture pour les prochains mois en raison de la hausse des prix de l'énergie : « L'hôtel Danubius sera temporairement fermé du 1er novembre au 28 février 2023. La décision est justifiée par le fait qu'il est difficile de faire fonctionner efficacement ce paquebot de 499 chambres en hiver avec les prévisions d'occupation actuelles » a déclaré le groupe Danubius Hotels auprès du site d'informations touristique hongrois Turizmus." La suite sur lefigaro.fr

L’opposition hongroise a fait front commun pour l’éducation le 23 octobre

"Une grande manifestation rassemblant environ 50 000 personnes s’est déroulée à Budapest, tandis que Viktor Orbán a préféré commémorer la révolution de 1956 à Zalaegerszeg . . ." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr (article payant)

Les salaires bruts en Hongrie augmentent de 16,5% en glissement annuel en août -stats

"Les salaires moyens bruts en Hongrie ont augmenté d'un taux annuel de 16,5% en août, après une hausse de 15,3% en juillet, a déclaré lundi l'Office central des statistiques (KSH)." La suite sur zonebourse.com

Sanctions contre la Russie : Viktor Orban accuse encore Bruxelles d'affaiblir la Hongrie

"Lors d'un discours commémorant le soulèvement de la Hongrie contre l'URSS en 1956, le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, a accusé dimanche Bruxelles d'affaiblir la Hongrie avec ses sanctions contre la Russie. Parallèlement, le dirigeant est confronté à des manifestations pour réclamer des hausses de salaires, alors que l'inflation a atteint 20% en septembre.

A l'occasion de la fête nationale commémorant le soulèvement de la Hongrie contre l'URSS en 1956, Viktor Orban s'en est encore pris à l'Union Européenne dimanche. « Ne nous préoccupons pas de ceux qui tirent sur la Hongrie cachés dans l'ombre, quelque part depuis les miradors de Bruxelles », a lancé le dirigeant. « Ils finiront là où leurs prédécesseurs ont fini », a-t-il ajouté, prédisant à l'Union européenne un sort similaire à celui du bloc soviétique qui s'est effondré entre 1989 et 1991.

« Guerre à nos portes, crise financière et ralentissement économique dans l'UE, invasion migratoire au sud (...), nous devons faire face » à de multiples problèmesa déclaré le Premier ministre hongrois, assurant que « son gouvernement fort et uni » surmontera ces épreuves." La suite sur latribune.fr

La Hongrie a de "bonnes chances" d'éviter la récession, selon un ministre

"La Hongrie a de "bonnes chances" d'éviter la récession, avec une croissance économique d'environ 1% l'année prochaine, a déclaré le ministre des finances Mihaly Varga lors d'une conférence d'affaires lundi.

Selon M. Varga, la croissance ralentira l'année prochaine, mais reprendra son rythme à partir du second semestre 2023." Source : zonebourse.com

lundi 24 octobre 2022

Atelier de traduction littéraire avec Sophie Aude le 25 novembre 2022 à 16h00 - Institut Liszt Paris

Institut Liszt 92 Rue Bonaparte, 75006 Paris 

L’Institut Liszt continue sa série d’atelier-rencontres, dirigés par des traducteurs littéraires reconnus, à l’intention des aspirants traducteurs et des étudiants intéressés par cette activité. Les séances se diviseront en deux parties : entretien avec le traducteur invité (évocation de son parcours ainsi que des problèmes concrets rencontrés lors de sa pratique personnelle) et travail en groupe sur un texte hongrois que les participants ont préalablement traduit en français (analyse de texte, identification des difficultés, comparaisons de solutions).

Sophie Aude exerce la profession de traductrice littéraire depuis une dizaine d’années. Elle traduit des auteurs hongrois, surtout contemporains, dont Ádám Bodor (Les oiseaux de Verhovina), Milán Füst (L'histoire d'une solitude, Précipice), Péter Hendi (Changement à Zurich) ou, plus récemment et actuellement, Eszter T. Molnár (Teréz ou l’histoire du corps) et Péter Nádas (Histoires parallèles, avec M. Martin).

Pour télécharger le texte à traduire et pour toute information complémentaire, veuillez vous rendre sur le site web de l’Institut Liszt https://culture.hu/fr/paris

L’atelier est gratuit et ouvert à tous. Vous pouvez assister à la séance en simple public, sans envoyer de texte au préalable, mais l’enregistrement par e-mail est indispensable.

Entrée libre
Réservation obligatoire : reservation@instituthongrois.fr
01 43 26 06 44

Le Rouge & Le Blanc. Vin hongrois et littérature hongroise 18 novembre 2022 à 19h30 - Institut Liszt Paris


Institut Liszt 92 Rue Bonaparte, 75006 Paris

Boire ou lire, faut-il choisir ? Les Livreurs vous invitent à varier les plaisirs, cette fois à l’Institut Liszt Paris !
Enivrez-vous de succulents extraits d’œuvres littéraires hongroises tout en sirotant quelques breuvages de choix. Entre deux dégustations,  un Livreur vous fait entendre une série de textes littéraires soigneusement sélectionnés. Alors, partez à la découverte de grands crus hongrois  lors de notre soirée « Le Rouge & le Blanc », vos oreilles et vos papilles seront charmées lors de cet événement où littérature et convivialité  seront au rendez-vous ! Les lectures et les vins peuvent être accompagnés par quelques amuse-bouches, prétexte à une discussion vineuse.

Programme

19h30 ouverture des portes
20h00 première dégustation de vins
20h30 premier set de lectures
21h00 deuxième dégustation de vins
21h30 deuxième set de lectures
22h00 fin de la soirée

Entrée : 15€ tarif plein | 10€ étudiant
Réservation : billetweb.fr/let-2022

Miklós Jancsó : La Saison des monstres - 29 novembre 2022 à 19h30 Institut Liszt Paris

Institut Liszt 92 Rue Bonaparte, 75006 Paris 

Les paysages urbains et ruraux des années 1980 deviennent le décor de l’exploration allégorique proposée par Miklós Jancsó dans La Saison des monstres. Pour construire une vision critique du passé hongrois et interroger l’avenir — ces temps « fous et carnivores » — le réalisateur et ses grands collaborateurs — dont le scénariste Gyula Hernádi, le chef opérateur János Kende et l’acteur György Cserhalmi — font sortir les monstres du présent. Présenté à la sélection officielle du festival de Venise de 1987, le film a reçu une mention honorable du jury.

Miklós Jancsó : La Saison des monstres, 1987, 100 minutes, sous-titré en français

Présenté par Beatriz Rodovalho

Entrée libre
Réservation : reservation@instituthongrois.fr | 01 43 26 06 44

Idée week-end: à Budapest, un hôtel 5 étoiles point d’ancrage d’un fabuleux séjour

 Crédit photo : Capture d’écran Instagram @corinthiabud

"Classé au patrimoine mondial de l’Unesco, le Corinthia Grand Hotel Royal Budapest est un établissement extraordinaire qui vous offre luxe et beauté pour vivre au mieux une escapade dans la capitale hongroise. Découvrez aussi de bonnes adresses où se restaurer et les incontournables à visiter.

Un palace chargé d’histoire

Le Royal Hotel Budapest a été construit pour accueillir les visiteurs de l’Exposition du Millénaire en 1896. Il a donc été inauguré en grande pompe le 30 avril de la même année. À l’époque, l’hôtel comprenait 350 chambres, mais aussi une poste, une banque, un coiffeur et des restaurants . En 1915, l’établissement a transformé sa salle de bal royale en cinéma pouvant accueillir jusqu’à un millier de spectateurs. C’est ici que les frères Lumière, les pionniers du cinéma, ont projeté leur premier film en Europe.

Après ses débuts prestigieux, le bâtiment fut réquisitionné pendant la Seconde Guerre mondiale par les Allemands, puis en 1956 par les Soviétiques. Il fallut attendre des années pour remédier aux dégâts occasionnés par ces occupations. Début 2000, il renaît enfin de ses cendres pour devenir un des joyaux de la capitale hongroise. En 2014, le réalisateur Wes Anderson s’est inspiré de l’histoire mouvementée de ce palace pour son film The Grand Budapest Hotel ." La suite sur boursorama.com

Un soldat d’Hitler meurt en Estrie (Canada)

"L’homme de 97 ans a péri hier dans l’incendie qui a ravagé son appartement, où il avait refait sa vie.

Un ancien soldat d’Hitler lors de la Seconde Guerre mondiale qui avait refait sa vie en Estrie après sa brillante carrière de professeur universitaire a péri dans un violent incendie, hier. 

Au petit matin, les flammes ont ravagé un bâtiment agricole avec un appartement, sur le chemin de l’Aéroport, dans le Canton de Potton. Des pompiers d’Austin et même de North Troy, au Vermont, sont venus donner un coup de main à ceux de cette municipalité, qui borde la frontière américaine.

Une fois l’incendie maîtrisé, un corps a été retrouvé dans les décombres. Selon nos informations, il s’agit d’Adalbert Lallier, âgé de 97 ans.

Le 24 heures avait rencontré celui qui cachait un terrible secret dans son appartement rustique en campagne dans le cadre d’un documentaire.

Pour survivre

L’homme d’origine hongroise avait été recruté de force alors qu’il n’avait que 17 ans dans la Waffen-SS, une unité militaire d’élite de l’Allemagne nazie." La suite sur journaldemontreal.com

Natation - Meeting international bragard (30e) : « Un vrai plaisir d’être ici » pour Akos Sardis, entraîneur hongrois

"Le Meeting international bragard, 30e du nom, a réuni plus d’une vingtaine de nationalités, le week-end du 21 au 23 octobre. La structure hongroise Hullam 91 jure fidélité à la compétition nord haut-marnaise depuis de nombreuses années et y prend toujours goût.

JHM Quotidien : Depuis combien de temps Hullam 91 se rend-il à Saint-Dizier, pour le meeting international ?

Akos Sardi (entraîneur d’Hullam 91) : « Si ma mémoire est bonne, je dirais que cela fait 24 ans que notre club se rend ici, à Saint-Dizier, sans rater un seul rendez-vous ! »

JHM Q : Qu’est-ce que vous appréciez, dans cet évènement qui dure depuis 30 ans ? 

A. S. : « C’est un évènement que tous les compétiteurs adorent et que tous nos nageurs apprécient. Il représente un bon terrain de jeu pour tous ceux qui veulent nager. Il y a surtout une très bonne ambiance ici : les organisateurs nous accueillent toujours avec soin, sont très sympas avec nous. C’est un vrai plaisir d’être ici. Le fait qu’il y ait tant de nations représentées apporte aussi quelque chose d’unique à ce meeting : il y a chaque année d’excellents nageurs auxquels se mesurer ! » La suite sur jhm.fr

Sanctions contre la Russie: Orban accuse l'UE de "tirer" sur la Hongrie

"Depuis le début de l'invasion russe, Viktor Orban a pris soin de préserver de bonnes relations avec le Kremlin pour continuer à recevoir gaz et pétrole.
Le Premier ministre nationaliste Viktor Orban a accusé ce dimanche Bruxelles de "tirer" sournoisement sur la Hongrie avec sa série de sanctions contre la Russie, qualifiées par Budapest de "bombe" sur l'économie.
"Ne nous préoccupons pas de ceux qui tirent sur la Hongrie cachés dans l'ombre, quelque part depuis les miradors de Bruxelles", a-t-il lancé dans un discours tenu à Zalaegerszeg (ouest) à l'occasion de la fête nationale commémorant le soulèvement de la Hongrie contre l'URSS en 1956." La suite sur bfmtv.com

Hongrie : un vent de contestation le jour de la Fête nationale

"Des honneurs militaires et des drapeaux étaient déployés dimanche en Hongrie à l'occasion de la Fête nationale qui commémore le soulèvement du pays contre l'Union soviétique en 1956. Une fête lourde de sens cette année dans le contexte de l'invasion russe en Ukraine.

Viktor Orban fustige les sanctions de l'UE contre Moscou

Viktor Orban, lui, a préféré tenir son discours traditionnel loin de la capitale où avait lieu une manifestation.

L'occasion pour le Premier ministre hongrois de fustiger à nouveau les sanctions de Bruxelles contre la Russie : _"Il y a une guerre à notre porte, une crise financière, un ralentissement économique dans l'Union européenne, une invasion de migrants dans le Sud. Nous devons nous battre contre tout cela.

Manifestation anti-Orban à Budapest

Viktor Orban était loin de Budapest où avait lieu ce dimanche une grande manifestation essentiellement portée par les étudiants et les professeurs qui dénoncent leur condition de travail." La suite sur euronews.com

Des milliers de manifestants anti-Orban à Budapest

"BUDAPEST, 23 octobre (Reuters) - Des milliers de personnes, dont de nombreux enseignants et étudiants, ont manifesté dimanche à Budapest pour protester contre la politique du gouvernement de Viktor Orban et réclamer des hausses de salaires face à la flambée de l'inflation.

"Pas d'enseignants, pas d'avenir", "Orban dégage", pouvait-on entendre au nombre des slogans, alors que les enseignants, dont les traitements sont faibles, s'estiment abandonnés par l'exécutif face à une inflation féroce qui a atteint 20% en septembre.

"On n'arrive plus à économiser, on n'arrive tout simplement plus à joindre les deux bouts alors que les prix s'envolent", témoigne Gyongyi Bereczky, un employé des Postes." La suite sur zonebourse.com

dimanche 23 octobre 2022

Recette du lecsó hongrois

"On voyage dans l’assiette avec la Cocotte !

Le lecsó est un plat qui nous vient de Hongrie. La base, ce sont des tomates, oignons et poivrons, tout ce qu’on trouve en ce début d’automne. Vous pouvez aussi utiliser des piments mais attention aux doses ! Un petit conseil, sur le marché, recherchez tomates et poivrons un peu gâtés, et pour un prix modique faites ce plat en quantité. Préparez des bocaux que vous stériliserez dans de l’eau bouillante. Rangez ces bocaux à l’ombre et consommez votre lecsó tout l’hiver avec des pommes de terre, du riz ou, comme là-bas, du tarhonya, de toutes petites pâtes délicieuses." La suite sur lavoixdunord.fr

Révolution hongroise de 1956: la jeunesse dans la rue pour des commémorations

"Ce dimanche 23 octobre 2022, les Hongrois commémorent la révolution de 1956. Il y a 66 ans exactement, les étudiants étaient les premiers à réclamer la liberté, ce sont eux qui avaient lancé l’insurrection contre l’occupant soviétique. Les chars russes avaient quitté le pays mais étaient revenus dix jours plus tard, pour réprimer la rébellion dans le sang. Et comme en 1956, c'est la jeunesse hongroise qui sera sur le devant de la scène.

Les lycéens hongrois organisent cette année une grande manifestation, avec des concerts. Cela fait plusieurs semaines que ces jeunes descendent dans la rue. Le 5 octobre, leur manifestation a rassemblé plus de 40 000 personnes. Ils protestent contre le licenciement de cinq professeurs de lycée, limogés pour avoir fait grève. Une loi récente rend en effet la grève impossible. Les professeurs ont le droit de faire grève, à condition qu’ils assurent leurs cours ! Outre ces cinq professeurs, une quarantaine d’enseignants sont menacés de licenciement. C’est ce qui indigne les lycéens.

Rétablir le droit de grève

En 1956, les étudiants voulaient la révolution. Les jeunes de 2022 sont plus prudents que leurs aînés. Ce qu’ils veulent, c’est d’abord le rétablissement du droit de grève. Ensuite, ils demandent une hausse de salaire conséquente pour les enseignants, qui sont très mal payés. Dans le secteur public, un débutant gagne deux fois moins qu’une caissière de supermarché. Résultat, beaucoup quittent l’enseignement. Dans de nombreux lycées, il n’y a pas d'enseignants de maths, de chimie, ou de physique." La suite sur rfi.fr

Crise énergétique - En Hongrie, les théâtres réduisent la voilure pour passer l’hiver

"En Europe, nombreux sont les lieux de culture à être fragilisés par l’explosion du prix du gaz et de l’électricité. État des lieux dans les théâtres de Hongrie, qui multiplient les mesures d’économie, voire ferment temporairement leurs portes.

Théâtres, musées, cinémas, sites historiques : la sphère culturelle européenne fait elle aussi les frais de la crise énergétique. En Hongrie, les théâtres sont particulièrement touchés. Pour survivre à l’hiver, ils doivent restreindre leur consommation d’énergie, voire provisoirement baisser le rideau, raconte un article du portail 24.hu.

Dans la capitale, Budapest, le Théâtre de la Gaieté (Vigszinhaz) et le Théâtre Katona “réduisent l’intensité lumineuse pendant les répétitions, ne remettent la pleine lumière que pendant les représentations et prévoient de diminuer le chauffage lorsque les troupes joueront en public”, indique le webmagazine. Des panneaux solaires “ont été installés sur le toit du Vigszinhaz” et le Théâtre Juranyi, autre salle budapestoise, “planifie la même chose d’ici la fin de l’année”." La suite sur courrierinternational.com

samedi 22 octobre 2022

La Librairie centrale nationale de Taiwan étend sa présence en Europe centrale et orientale

"La Librairie centrale nationale (NCL), à Taiwan, et l’Université Loránd-Eötvös (ELTE), en Hongrie, ont conclu le 18 octobre à Budapest un accord destiné à élargir leur collaboration sur un catalogue collectif de livres chinois anciens.
 
Signé par la directrice générale de la NCL, Tseng Shu-hsien [曾淑賢], et par le vice-recteur de l’ELTE en charge des affaires internationales, Imre Hamar, l’accord donnera à l’université hongroise accès à un ensemble bien plus vaste de ressources pour des recherches sur les affaires taïwanaises, la sinologie et l’Asie de l’Est.
 
Tseng Shu-hsien et Imre Hamar ont également dévoilé à cette occasion un nouveau Centre de ressources de Taiwan pour les études chinoises, installé au sein de l’université hongroise. Il s’agit du 44e centre de ce type soutenu par la NCL à l’étranger." La suite sur taiwaninfo.nat.gov.tw

Inflation : où se loge l'augmentation des prix en France, à Malte, en Hongrie et en Estonie ?

"Depuis le début de l’année, la France est le pays européen où l’inflation est la plus basse, avec Malte. Au mois de septembre, l’inflation s’y élevait à 6,2 % contre 24,1% en Estonie.

Jusqu’au milieu de l’été, les prix régulés de l’énergie en Hongrie n’avait pas suffi à maintenir l’inflation sous la moyenne de celle de l’Union Européenne, comme à Malte par exemple, mais avait fait du pays le seul où l’inflation était principalement poussée par l’augmentation des prix de l’alimentation entre mars et août." La suite sur euronews.com

Elisabeth Báthory, l'histoire de la comtesse sanglante qui a inspiré les récits de vampires

"Retracez le chemin de la comtesse sanglante avec l’autrice de la bande dessinée Báthory la comtesse maudite, Anne-Perrine Couët. Elisabeth Báthory, surnommée la comtesse sanglante, aurait tué plus de 600 personnes au début du XVIe siècle. Elle se baignait, dit-on, dans le sang de ses victimes dans le but de préserver sa jeunesse éternelle. Mais vous allez découvrir que les mythes et légendes sont souvent très loin de la vérité….

Elisabeth Báthory est une comtesse hongroise née en 1560. À l’époque, la Hongrie fait partie de l’Empire ottoman et le Saint-Empire romain germanique. Le contexte géopolitique dans lequel elle grandit est assez tendu et particulier puisqu’il y a beaucoup de guerres entre les Ottomans et les Austro-Hongrois. Elle se marie jeune avec celui qu’on appelle 'le chevalier noir', Ferenc I Nádasdy." La suite sur rtbf.be

Vu de Hongrie. Partout en Europe, la “renaissance nucléaire” est en marche

"La volte-face allemande et les projets envisagés par plusieurs pays de l’UE illustrent la résurgence de l’atome sur fond de crise énergétique, analyse le magazine hongrois “Mandiner”.

France, Allemagne, Pologne, Tchéquie, Slovaquie… De l’ouest à l’est du Vieux Continent, le nucléaire revient en force à la faveur de la crise énergétique, signe d’une “renaissance européenne de l’atome”, analyse le magazine magyar de droite Mandiner.

Outre-Rhin, la coalition des sociaux-démocrates, des Verts et des libéraux “laisse finalement fonctionner les dernières centrales nucléaires du pays en 2023”, alors qu’elle voulait les fermer. Un “tournant spectaculaire”, surtout pour les écologistes, qui se montraient “encore plus doctrinaires que d’habitude sur ce sujet”. Depuis l’accident de Fukushima, en 2011, Berlin “s’était engagé dans la transition vers le renouvelable” et “militait pour que le nucléaire ne soit pas labellisé énergie verte”. Mais avec son incorporation dans la taxonomie européenne, l’Allemagne “a perdu cette bataille face aux pays favorables, comme la France et la Hongrie”. " La suite sur courrierinternational.com

vendredi 21 octobre 2022

[EXCLUSIF] Charles d’Autriche, mon grand-père ce bienheureux

"L'archiduc Georges de Habsbourg-Lorraine, ambassadeur de Hongrie en France, est le petit-fils du dernier empereur d'Autriche. Il se confie à Aleteia* sur la foi de son grand-père, Bienheureux Charles d'Autriche, fêté le 21 octobre.

Dès les premiers instants de notre rencontre dans le magnifique salon de réception de l’ambassade de Hongrie, non loin de l’avenue Foch à Paris, l’âme de l’Empire austro-hongrois semble renaître de ses cendres et avec toutes ses couleurs. Éprouve-t-on alors un sentiment de nostalgie ? Oui, sans doute… Car dans ce lieu, et avec la présence d’un de ses descendants aujourd’hui ambassadeur de Hongrie, des valeurs devenues rares font surface, celles qui unifient la politique et… la sainteté, incarnées par la figure de Charles de Habsbourg-Lorraine, empereur d’Autriche et roi de Hongrie. Un souverain exceptionnel et un homme de foi, avec une vision de son service auprès des autres qui ne peut pas ne pas inspirer. Et si son rayonnement se fait ressentir au moment où l’archiduc Georges de Habsbourg-Lorraine reçoit Aleteia, c’est parce que ces mêmes valeurs et ambitions semblent l’animer profondément.

Aleteia : Monsieur l’Ambassadeur, Votre Excellence, pouvez-vous nous rappeler les liens de votre grand-père, l’empereur Charles d’Autriche, avec la Hongrie ? 

L’archiduc Georges de Habsbourg-Lorraine :  Dès le XVIe siècle, les liens sont là entre ma famille et plusieurs pays d’Europe Centrale : plusieurs pays, des langues, des traditions différentes constituaient ensemble la structure de l’Empire austro-hongrois qui avait beaucoup de couleurs et de facettes. Pour nous, mon grand-père était le roi de Hongrie et aussi l’empereur d’Autriche. Il est arrivé au pouvoir à un moment très difficile. Avant lui, François-Joseph avait régné très longtemps, pendant 67 ans ! Avec la mort récente d’Elisabeth II, et son règne d’une longueur aussi exceptionnelle, on mesure quel impact peut avoir une aussi longue période de pouvoir. Et dans le cas de mon grand-père, le contexte était encore plus difficile." La suite sur aleteia.org (article payant)

*Aleteia est un média qui porte des valeurs chrétiennes

Le gouvernement hongrois est déterminé à préserver la coopération économique UE-Chine, selon son ministre des AE

"Le gouvernement hongrois rejette toute proposition qui nuirait à la coopération économique entre l'Union européenne (UE) et la Chine, a déclaré jeudi le ministre hongrois des Affaires étrangères et du Commerce, Peter Szijjarto.

"Une question grave figure à l'ordre du jour européen : la destruction potentielle de la coopération économique euro-chinoise. Nous devons absolument la rejeter, car si les liens entre les entreprises européennes et chinoises étaient coupés, cela aurait de graves conséquences économiques pour l'Europe", a-t-il indiqué aux participants à une conférence de la Journée de la batterie de Hongrie.

Le gouvernement hongrois fera de son mieux pour s'opposer à toutes les propositions qui nuiraient à la coopération économique entre l'UE et la Chine, car celles-ci seraient également dommageables à l'industrie automobile européenne." La suite sur china.org.cn

Est-ce que les fonds européens peuvent changer le cours de la démocratie ?

"En résumé

L’argent est souvent le nerf de la guerre, et surtout quand il vient à manquer ! En effet, aussi bien la Pologne que la Hongrie souffrent d’une montée des taux d’inflation qui ont dépassé les 20% annuels certains mois et dont la normalisation n’interviendra pas dans un horizon très proche.

La forte dépendance aux importations énergétiques, dans le contexte actuel des prix de l’énergie, alimente une forte hausse des prix alimentaires et de production qui se répercutent à leur tour dans les prix à la consommation. L’Europe de l’Est est l’une des zones où l’inflation « core » augmente le plus vite. À cela s’ajoutent les effets d’une lutte contre la hausse des prix par les banques centrales. Le taux directeur hongrois a atteint 13% et celui de la Pologne 6,75%, une variation qui se répercute très rapidement sur les ménages à travers les crédits – aussi bien sur les nouveaux que sur les existants, puisqu’ils sont en majorité à taux variables dans la zone. La consommation des ménages de l’Europe de l’Est se retrouve donc très contrainte par l’ensemble de ces facteurs, et c’est l’un des points fragiles de la croissance.

Les perspectives sont d’autant moins réjouissantes que les principaux partenaires commerciaux de la Pologne et de la Hongrie, les pays de l’Union européenne, se retrouvent dans ces mêmes conditions de contraction de l’activité qui se traduira par une baisse de leurs importations. Ceci sans évoquer les risques de pénuries d’approvisionnements énergétiques, de matières premières ou d’autres ruptures de chaînes du commerce mondial qui pourraient complexifier encore plus les contraintes de production, auxquelles sont directement exposés les pays d’Europe centrale, très intégrés dans ces chaînes de valeur. Les effets de proximité commerciale, qui fragilisent la demande, se cumulent donc aux effets de structure de production, qui gênent l’offre." La suite sur etudes-economiques.credit-agricole.com

Hongrie : Les syndicats veulent une augmentation de 16% du salaire minimum

"Les syndicats insistent sur une augmentation du salaire minimum d’au moins 16% à partir de janvier, ce qui correspond à l’inflation annuelle.

« Le niveau de vie de ceux qui perçoivent le salaire minimum ne peut pas tomber en dessous du niveau de subsistance, que le salaire minimum actuel peut encore maintenir », a déclaré Imre Palkovics, chef des conseils ouvriers." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr

Hongrie : les enseignants ne désarment pas

"Un groupe d’enseignants met en garde le gouvernement hongrois contre de nouveaux licenciements.

Tanárok a Tanárokért Csoport, un groupe qui rassemble 300 enseignants, a adressé une mise en garde au gouvernement : ils répondront à toutes représailles contre leurs collègues par un arrêt de travail immédiat. Cela pourrait paralyser des districts scolaires entiers et les classes pourraient s’arrêter dans plusieurs écoles, écrit l’hebdomadaire économique HVG." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr

Lettre ouverte pour une meilleure compréhension et ouverture entre peuples voisins

Chers amis,

Né à Paris en 1946, la guerre était terminée depuis à peine deux ans. Qui, alors, aurait cru que quelques années plus tard (1951, 1957), Allemands et Français, s´associant à nos voisins d´Italie et du Bénélux, allaient se réconcilier et fonder ensemble une communauté, berceau de notre Union européenne ?

Qui aurait cru que Français et Allemands allaient un jour instaurer une chaîne télévisée commune – sous le nom d´Arte – qui figure aujourd´hui parmi les plus regardées de part et d´autre du Rhin ?

Chaque fois que je me rends à Paris, j´ai plaisir, lors de mes promenades au Quartier latin, à revoir ces plaques rappelant le nom de Hongrois qui y séjournèrent, tels les poètes Endre Ady, Miklós Radnóti, Attila József et bien d´autres encore.

En tant que Français, je suis fier de compter au nombre de nos artistes les plus célèbres les noms de Georges (György) Cziffra, Viktor Vasarely, Robert Capa, Pierre (Péter) Székely et autres. Mais il n´y a là rien de nouveau. Déjà lors du siècle précédent, œuvrèrent à Paris des artistes universellement reconnus parmi lesquels il me suffira de mentionner Frédéric (Frederyk) Chopin, Franz (Ferenc) Liszt ou encore Adam Mickiewicz. Liszt, le plus hongrois des Hongrois, Chopin le plus polonais des Polonais qui, non seulement fréquentèrent la France, mais sillonnèrent l´Europe, Je pourrais encore en mentionner mille autres, de Rossini à Heinrich Heine.

Tous avaient saisi l´essentiel, à savoir que s´intégrer dans un autre pays, une autre ville ne signifie pas pour autant renier sa patrie. Voire, n´en contribue que davantage à promouvoir le charme de sa terre natale, de sa propre culture.

Ce que beaucoup n´ont pas compris ou ne veulent pas comprendre. Pourtant, l´un n´exclut pas l´autre. On peut tout en même temps aimer sa patrie et partager ce qui nous rapproche des autres peuples. Communauté de cultures, de traditions, de passé et de valeurs. Ce n´est d´ailleurs pas un hasard si l´aïeul de notre Union européenne s´appelait au départ „Communauté”. „Ce qui nous rapproche”, mais aussi savoir apprécier et respecter nos différences. Le Hongrois restera hongrois et le Français français, conservant ses particularités et son charme propre, ce qui ne l´empêchera pas pour autant de se déclarer européen *. Il n´y trouvera qu´à gagner et à s´enrichir. Celles et ceux qui s´y refusent, que ce soit en France, en Hongrie ou ailleurs finiront à terme par étouffer entre quatre murs. Je ne suis pas seul à l´affirmer. Souvenez-vous, Hongrois, de votre roi Étienne (au demeurant époux d´une Bavaroise) et de l´enseignement qu´il prodigua en ce sens à son fils Imre.

Pierre Waline

j´entends par là l´Europe des peuples et des cultures et non des institutions (aujourd´hui trop renfermées sur elles-mêmes)

jeudi 20 octobre 2022

Pologne et Hongrie : vers une discorde énergétique en Europe

"La Pologne et la Hongrie affirment que leurs approvisionnements énergétiques pour l’hiver sont sécurisés. Une potentielle source de discorde dans l’UE si les pénuries arrivent.

Si l’hiver inquiète en Europe à cause de l’approvisionnement énergétique, certains pays sont plus confiants que d’autres. Les Anglais se préparent à des risques de blackout, tandis que la Pologne et la Hongrie affirment de leur côté que leurs approvisionnements énergétiques pour l’hiver sont sécurisés.

Les deux pays d’Europe centrale ont choisi des stratégies différentes, conséquences de leurs divergences sur la Russie, mais semblent arriver à trouver des solutions pour le court terme voire le long terme.

De bonnes nouvelles pour ces pays, mais une potentielle mauvaise nouvelle pour la cohésion européenne en cas de scénario catastrophe de pénuries : les pays dits illibéraux pourraient s’en sortir renforcés politiquement." La suite sur contrepoints.org

Hongrie. Les sanctions européennes, nouvelle cible de Viktor Orban

"Le dirigeant hongrois accuse l’UE de tous les maux et consulte sa population sur les sanctions contre la Russie, qu’il a pourtant votées.

Si la gauche prend le pouvoir, les Hongrois peuvent dire adieu au plafonnement des prix de l’énergie et au chauffage dans les écoles cet hiver, avait menacé le parti nationaliste Fidesz de Viktor Orban avant des législatives d’avril 2022.

La gauche a perdu, le Fidesz a largement gagné. Sauf que six mois plus tard, l’économie a plongé et les prix flambent : 20 % d’inflation, dont + 35 % sur l’alimentation, un record européen." La suite sur ouest-france.fr