vendredi 31 janvier 2020

La paire Mladenovic/Babos remporte l'Open d'Australie

"Kristina Mladenovic et Timea Babos continuent de briller sur le circuit du double dames en remportant l'Open d'Australie 2020 face à la paire composée de Barbora Strycova et Su-Wei Hsieh, tête de série numéro 1. Déjà victorieuse sur le sol australien en 2018, le double franco-hongrois n'a laissé aucune chance à ses adversaires (6-2, 6-1), obtenant son troisième titre en Grand Chelem.
Une domination sans partage. Depuis leur formation, la Française Kristina Mladenovic et la Hongroise Timea Babos raflent tout sur leur passage. Et cette fois, lors de la finale de l'édition 2020 de l'Open d'Australie, les deux joueuses ont outrageusement dominé la paire tête de série numéro 1, formée par la Taïwanaise Hsieh Su-wei et la Tchèque Barbora Strycova. Le score est sans appel : 6-2, 6-1, pour valider avec la manière une troisième consécration en Grand Chelem." La suite sur francetvinfo.fr

Europe centrale : les maires des capitales créent un bloc contre-populiste

"Déconstruire les clichés occidentaux concernant cette partie de notre Europe, afin de mieux comprendre ce qui s'y joue.
La rengaine de "la prédisposition atavique des peuples centre-européens à l'autoritarisme"...
Sous prétexte que le gouvernement polonais est entre les mains du Parti Droit et Justice (PiS) et que les Hongrois ne cessent de réélire Viktor Orban, on en arrive à dire des bêtises sur l’Europe centrale. Ces peuples-là, parce qu’ils ont subi des régimes autoritaires dans l’entre-deux-guerres, puis quarante-cinq ans de dictature communiste, manqueraient "d’expérience de la démocratie". Cela suffirait à expliquer le phénomène populiste qui les atteint plus que d’autres.
De l’autre côté de l’ex-Rideau de fer, on ne manque pas de rétorquer que l’on s’est émancipé de l’empire soviétique avec courage et habileté, mais tout seuls. Sans recevoir beaucoup d’encouragements de la part des gouvernements occidentaux, dont certains s’effrayaient même de leur audace, avertissant qu’elle pourrait provoquer une guerre en Europe… La démocratie libérale, en Europe centrale, n’est pas venue toute seule, d’un mouvement spontané de l’histoire. Les peuples se sont battus pour la conquérir contre des dictatures brutales, protégées par les forces militaires écrasantes d’un empire impitoyable." La suite sur franceculture.fr

Éva Magyarósi : Beau comme la rencontre fortuite du réel et du conte des fées…

Exposition du 31 janvier au 24 avril 2020 Institut hongrois
Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris
Informations : contact@instituthongrois.fr | +33 1 43 26 06 44

Éva Magyarósi : Dessins invisibles, 2012
 

Éva Magyarósi est une artiste multimédia basée à Budapest. Diplômée du département d’animation de l’Université d’art et design Moholy-Nagy (2000-2005), elle est saluée en 2018 par le grand prix hongrois UniCredit. La même année, elle représente la Hongrie à la Biennale de Kochi-Muzaris. Elle s’exprime au travers de la création d’installations, d’œuvres photographiques, du dessin, de l’écriture de nouvelles et de la vidéo. L’art vidéo est certainement son moyen d’expression le plus remarquable, car il combine toute sa palette de techniques de production. Les vidéos sont systématiquement accompagnées des dessins qui les ont fait naître. Ceux-ci sont tantôt présentés de manière isolée, tantôt réunis dans des collages. Ses œuvres peuvent être perçues comme des récits personnels, suspendus entre onirisme et réalisme, fortement marqués par le surréalisme. Outre l’aspect introspectif qui caractérise son travail, sa vie privée et sa famille, tant ses aînés que ses enfants, forment l’essence même de son inspiration et influencent la manière dont elle observe le monde.
Entrée libre

Le PPE ne sait toujours pas quoi faire du Fidesz de Viktor Orbán

"Statu quo. Malgré la volonté affichée par son président Donald Tusk, le Parti populaire européen a renoncé à soumettre au vote de ses membres, lors de son congrès à venir, le sort du Fidesz hongrois, qui restera donc suspendu, selon les informations de Népszava.
Lors d'une réunion de faction à huis-clos qui s'est tenue mercredi, son président Donald Tusk s'est montré clair, une fois de plus : « Je ne veux pas faire de compromis sur les valeurs européennes. Si l'état de droit, la démocratie et les droits de l'Homme sont des valeurs de gauche, alors je suis de gauche ! », aurait-il déclaré, selon les informations . . ." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr (article payant)

jeudi 30 janvier 2020

L'histoire poignante d’Istvan, le “petit garçon souriant” d'Auschwitz

Istvan Reiner, quatre ans, quelques jours avant sa mort dans une chambre à gaz. © Mediadrumimages/TomMarshalll
"L’histoire très triste d’un garçon de quatre ans a fait le tour du monde après que le restaurateur de photos Tom Marshall a colorié et distribué le dernier cliché de l’enfant. Istvan Reiner a été photographié à Auschwitz en 1944, souriant et dans son uniforme rayé. Deux semaines plus tard, il est mort avec sa grand-mère dans une chambre à gaz.
En souvenir de la libération d’Auschwitz, il y a 75 ans, le Britannique Tom Marshall a restauré numériquement plusieurs photos. Avec les images colorées, il attire à nouveau l’attention du public sur l’horreur qui s’est déroulée dans le camp de concentration. En plus des images macabres des corps, la photo d’Istvan Reiner, quatre ans, a particulièrement frappé. Le garçon sourit à la caméra dans son costume rayé. Deux semaines plus tard, l’enfant était gazé.
Istvanka ou “Istvan” Reiner est né dans une famille juive en 1940. L’enfant lui-même n’était pas juif, car sa mère s’était convertie au protestantisme. Néanmoins, le garçon fut emmené avec ses parents dans le ghetto hongrois de Miskolc, après quoi il fut déporté avec sa famille au camp de concentration d’Auschwitz." La suite sur 7sur7.be

Bressols. Demain soir, à La Muse: "Ceci n’est pas une histoire juive", suivi d’une rencontre

"Le 19 mars 1944 était un dimanche. Pratiquement sans résistance, les troupes allemandes envahissaient le territoire de la Hongrie. Ce jour-là trouve un écho, cette semaine, au centre culturel La Muse, avec la projection du film "Ceci n’est pas une histoire juive", de Nathalie Vannereau. Un documentaire qui donne la parole à celles et ceux dont le silence fut le premier récit. Soixante-quinze ans après, ils n’ont pas fini de raconter.
En 1941, 825 000 Juifs vivaient en Hongrie. 240 000 ont survécu à la Shoah. Endré, Judit, Ibolya, Gyuri, Györgyi et Anna sont de ceux-là. Ils disent un bout de pain volé, les rires devant leur tête rasée, les paroles d’un père murmurées dans la nuit, un passeport déchiré, un geste d’adieu, le corps d’une mère jeté sur un tas de cadavres. Ils disent leur enfance et notre humanité tragique." La suite sur ladepeche.fr

À voir : « Sátántangó » de Béla Tarr s’offre une magnifique restauration 4K

"Découvrez pour la première fois au cinéma en 4K le classique de Béla Tarr, Le Tango de Satan (Sátántangó), dès le 12 février !« Au fil de mes films, je me suis débarrassé des artefacts du storytelling. Le cinéma, c’est avant tout une question de sensations : de l’image, du son, du rythme et une véritable situation humaine. Rien de plus. » C’est ce que déclarait le cinéaste, scénariste et producteur hongrois de génie, Béla Tarr, lorsqu’on l’interrogeait sur sa vision du cinéma. Avec une dizaine de films à son effectif, le réalisateur à une carrière à la fois fournie et minimaliste, entamée en 1979 avec Le Nid Familial.
Son premier véritable succès (publie et critique), cependant, on le doit à l’intemporel Le Tango de Satan (Sátántangó), sorti originellement en 1994. L’adaptation du roman éponyme de l’écrivain hongrois László Krasznahorkai, acclamé par la critique lors de sa parution en 1985, lui a valu, notamment, le Prix Caligari au Festival de Berlin, l’année de sa sortie. Cette œuvre est à l’origine de la fructueuse collaboration entre Béla Tarr et l’auteur, même si le film ne sera réalisé que bien des années plus tard – ils tourneront auparavant Damnation, en 1987." La suite sur rollingstone.fr

Le parti d’Orban échappe pour l’instant à une exclusion de la droite européenne

"Le président du Parti populaire européen (PPE), Donald Tusk, a annoncé mercredi que le Fidesz, parti hongrois du premier ministre Viktor Orban, critiqué pour ses dérapages populistes et anti-européens, resterait suspendu mais n’était pas exclu des rangs de la droite européenne." La suite sur mediapart.fr (article payant)

Open d'Australie : Kristina Mladenovic et Timea Babos en finale du double dames

"Kristina Mladenovic et Timea Babos vont disputer une troisième finale consécutive à Melbourne. Le duo franco-hongrois a dominé la paire Chan-Chan (7-5, 6-2) et affrontera Barbora Strycova et Su-Wei Hsieh, têtes de série N°1.
La passe de trois pour Kristina Mladenovic et Timea Babos. Victorieuse en 2018 avant et finaliste en 2019, la paire franco-hongroise va disputer pour la troisième année d'affilée la finale de l'Open d'Australie." La suite sur francetvinfo.fr

Un disciple de Banksy déride le pavé de Budapest

"On le surnomme le Banksy de Budapest: un sculpteur ukrainien sème dans la capitale hongroise ses minuscules statues inspirées des dessins animés de son enfance en pays communiste, provoquant la nostalgie des uns et le rejet de quelques autres.
Voiturettes, diablotins, grenouilles, personnages difformes: il faut avoir l'oeil pour repérer les oeuvres hautes comme trois pommes que Mihaly Kolodko, 41 ans, éparpille depuis trois ans dans la grande métropole des bords de Danube.
Ses petites statuettes en bronze n'ont pas la satire mordante du travail de l'énigmatique artiste de rue britannique, mais "Bansky m'a inspiré et j'utilise le langage de la sculpture comme lui le fait avec sa peinture", explique ce barbu au regard mutin." La suite sur lanouvellerepublique.fr

Hongrie : des tirs de sommation pour dissuader des dizaines de migrants à la frontière avec la Serbie

"Plusieurs dizaines de migrants ont tenté, mardi, de forcer la frontière grillagée serbo-hongroise afin de gagner l’Europe de l’Ouest. La police hongroise a répondu par des tirs de sommation pour les dissuader. Fait “rarissime” qui traduit un nouvel afflux sur la route migratoire des Balkans qui n'était quasi plus empruntée depuis 2015, explique un spécialiste.
“De jeunes hommes organisés et agressifs”. C’est ainsi que les autorités hongroises ont décrit le groupe de 60 à 70 migrants qui a tenté de franchir la frontière entre la Serbie et la Hongrie, au petit matin du mardi 28 janvier. “C’est la première fois qu’un groupe de cette envergure est interpellé après avoir découpé les grillages” de cette frontière, indique Peter Van der Auweraert, le représentant de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), contacté par InfoMigrants. L’incident s’est produit précisément au niveau du poste-frontière d'Horgos 2 près de la ville hongroise de Röszke." La suite sur infomigrants.net

mercredi 29 janvier 2020

Barabás Lőrinc au Bogibar le 4 février 2020 à 20 h

Personnalité incontournable de la musique actuelle Barabás Lőrinc trompettiste et producteur de musique jongle avec sa trompette son keyboard et son ordinateur ainsi qu’avec son loopstation et effects pour arriver à une musique parfois groove parfois méditative dans son projet solo.
Ses mélodies mélangeant jazz et electronica ont séduit non seulement le public mais aussi les artistes tels que Bonobo, Eric Trufazz, Thievery Corporation avec qui il a partagé les scènes.
Il a été invité à Montreux Jazz Festival et différents évènements internationaux.
Nous avons la chance de pouvoir l’accueillir sur sa route de Londres à Budapest.
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BOGIBAR
54, rue Guy Moquet, Paris, 75017 Paris

La Banque centrale de Hongrie laisse inchangé son principal taux directeur

"(AOF) - La Banque centrale de Hongrie (MNB) a maintenu mardi sans surprise son principal taux d'intérêt à 0,90 %. « L'orientation de la politique monétaire restera accommodante et les coûts de financement des agents économiques demeureront favorables », a de nouveau expliqué l’institution dans un communiqué." La suite sur capital.fr

Mardis hongrois - Rencontre avec Corinne Welger-Barboza à propos de son livre "En déplacement" le 3 mars 2020 à partir de 20 h 30 à la brasserie Le Saint-André

Corinne Welger-Barboza présentera son livre "En déplacement"

Brasserie Le Saint-André 2, rue Danton 75006 Paris
Métro - RER station Saint-Michel
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Issue d’une famille de Juifs hongrois, arrivés en France en 1923, l’auteure remonte le fil généalogique, pour restituer l’histoire avérée ou probable de ces gens de peu, jusqu’au début du XIXème. Ces biographies familiales s’incarnent dans les mouvements de l’Histoire, avant et après la Catastrophe, depuis la Double-monarchie austro-hongroise jusqu’à la période contemporaine, en passant par l’entre-deux guerres, le communisme ou la situation française. La Catastrophe et les péripéties de la survie prennent toute leur place dans ce récit mais il y est surtout question des Juifs « d’avant » et de la part décisive qu’ils ont pris à la fabrication de l’Europe moderne. La pluralité des mondes juifs européens est souvent réduite à quelques représentations : la culture défunte du Yiddishland ou les reconstitutions communautaires actuelles. Pour sa part, l’histoire des Juifs hongrois (près d’un million d’individus, avant la Première guerre mondiale) illustre avec une force singulière le mouvement qui a travaillé les Juifs européens, depuis l’Émancipation : l’assimilation aux cultures environnantes. L’assimilation comme fil rouge et non pas l’identité.Détachés de la religion et de la tradition, Quel genre de Juifs sommes-nous ? interroge l’auteure. En suivant la trajectoire des Erbstein, des Böhm, des Weisz et des Welger, les figures multiples du désir d’assimilation apparaissent, entre la chute et l’espoir. Car l’assimilation se danse à deux, Juifs et non-Juifs ensemble. Étayé par des voyages, des témoignages, des archives et des sources historiques, ce récit compose une fresque de destins juifs, hongrois et français, en déplacement dans le temps et la géographie.
  • Broché : 412 pages
  • Editeur : Independently published (17 décembre 2019)
  • Langue : Français
  • ISBN-10 : 1674799721
  • ISBN-13 : 978-1674799728
Disponible sur amazon.fr

Des migrants tentent d'entrer en Hongrie

"Europe - Quelques dizaines de migrants ont été repoussés par les garde-frontières alors qu'ils tentaient de passer en Hongrie en force.
Une soixantaine de migrants ont tenté de franchir en force mardi matin un poste-frontière entre la Serbie et la Hongrie. Les forces de sécurité ont alors effectué des tirs de sommation pour les dissuader de pénétrer en territoire hongrois.
«60 à 70 migrants illégaux ont tenté de pénétrer sur le territoire hongrois à partir de la Serbie d'une manière organisée et agressive», en contournant la barrière grillagée qui court le long de la frontière entre les deux pays, a déclaré un responsable de la police hongroise au cours d'une conférence de presse." La suite sur 24heures.ch

Pour cette survivante, née à Auschwitz, l'histoire des atrocités doit être racontée

"Oswiecim (Pologne) (AFP) - Sa mère était si mal nourrie que les gardiens d'Auschwitz n'avaient pas remarqué qu'elle était enceinte.
"Cela ne se voyait pas beaucoup à trois mois, cela ne se voyait pas beaucoup non plus à neuf mois. J'étais si petite, je ne pesais qu'un kilo à la naissance", dit à l'AFP Angela Orosz Richt, née dans le camp d'extermination.
C'était le 21 décembre 1944, quelques semaines avant la libération du camp - et six mois après que les nazis eurent déporté sa mère de Hongrie vers ce camp situé en Pologne occupée, où plus de 1,1 million de personnes ont péri, pour la plupart des Juifs.
Cette femme de 75 ans, aujourd'hui arrière-grand-mère vivant à Montréal, est l'une des 200 survivants qui sont retournés à Auschwitz lundi pour une cérémonie marquant les 75 ans de la libération du camp." La suite sur nouvelobs.com

Envie d’ailleurs et de bons sons cet été ? Partez pour le festival Balaton Sound 2020 !

"Si vous avez fait le tour des festivals français, si vous avez envie de découvrir de nouveaux espaces, Alex vous propose de partir à 1h de Budapest, au Balaton Sound 2020.
Balaton Sound 2020 : Martin Garrix, Sigala, Kygo, Don Diablo, Jax Jones…Le Balaton Sound est l’un des plus grands festivals de musique électronique en plein air d’Europe et il se situe dans le cadre paradisiaque des rives du lac Balaton, à côté de Budapest. Reconnu et très apprécié, il accueille chaque année la crème de la crème de l’électro. 2020 ne fera pas exception en la matière.
Du 8 au 12 juillet, la plus grande beach party d’Europe vous propose de venir vous déhancher sur une belle programmation." La suite sur hey-alex.fr

Viktor Orban repart en guerre, George Soros aussi !

"Viktor Orban, qui se dit à « un centimètre » de quitter les chrétiens-démocrates, s'affiche de plus en plus avec Matteo Salvini et Marion Maréchal.
Le long feuilleton du « je t'aime moi non plus » entre le Fidesz de Viktor Orban et les chrétiens-démocrates du PPE va-t-il prendre fin ? Officiellement, l'assemblée politique du PPE devrait rendre une décision. Mais quand ? Celle qui se tient début février ne sera peut-être pas conclusive… À moins que le Premier ministre hongrois ne précède son éviction en claquant la porte de son propre chef.
Dans cette affaire qui frise par moments le ridicule, Viktor Orban souffle tantôt le chaud tantôt le froid. Récemment interrogé sur ses intentions, il s'est dit à « un centimètre » de quitter le PPE..." La suite sur lepoint.fr (article payant)

mardi 28 janvier 2020

Conférence - Transnationalisme, conscience double, le motif des jumeaux (Agota Kristof, Eva Almassy) 18 février 2020 à 19h30 Institut hongrois de Paris

Institut hongrois de Paris 92, rue Bonaparte 75006 Paris
Réservation indispensable : reservations@instituthongrois.fr
+33 1 43 26 06 44

Dès les années 90, le transnationalisme s’est mué en variante (et réinterprétation) de la littérature comparée, centrée sur la déterritorialisation, les frontières nationales et leur remise en question, ainsi que sur les questions de citoyenneté, et qui souhaite s’intéresser à l’expérience de la migration. Dans la conférence, elle se propose de présenter, à partir de cette perspective, quelques œuvres de deux femmes écrivains d’origine hongroise et francophones, Agota Kristof et Eva Almassy (Agota Kristof : La trilogie des jumeaux, l’Analphabète, quelques nouvelles ; Éva Almassy : Virgo, Tous les jours, Comme deux cerises). Elle mettra en évidence quelques caractéristiques communes aux écrits de ces deux écrivains. Sur le plan du sujet, le sentiment de se trouver entre deux états, l’instabilité, la dualité qui, selon la terminologie freudienne, est un état d’« inquiétante étrangeté » (Das Unheimliche) et qui résulte d’angoisses traumatiques, parfois schizophréniques ; sur le plan thématique, le motif de la transgression des frontières (nationales et morales) et celui de la gémellité ; et sur le plan linguistique, l’intermédiarité et l’hybridité.
Conférence donnée par Györgyi Földes, chercheuse, Institut d’Études Littéraires du Centre de Recherche des Sciences Humaines
Entrée libre

Musique Concert du trio János Nagy 14 février 2020 à 20h Institut hongrois de Paris

Institut hongrois de Paris 92, rue Bonaparte 75006 Paris
Réservation indispensable : reservations@instituthongrois.fr
+33 1 43 26 06 44

Après avoir fonctionné 25 années sous la même forme, en 2014, la formation a modifié sa composition en substituant un violon à la contrebasse, se démarquant ainsi du traditionnel trio avec piano. « En l’absence de l’instrument grave, je dispose de davantage de liberté en matière d’harmonie, de rythme et de sonorité orchestrale », commente le leader du groupe. Au printemps 2018, le trio János Nagy a publié un album « Debussy 100 » avec la collaboration du saxophoniste français Vincent Mascart. Cette année, ils sortent un nouveau disque intitulé « Yancha », auquel des musiciens de renom tels que le bassiste Dominique Di Piazza ou le guitariste Mike Stern ont contribué. « D’une certaine manière, cet album nous autodéfinit. Partager cette expérience avec des partenaires aussi extraordinaires que Frankie Látó et Flóra Joubert fut un véritable cadeau. Une partie des compositions ont été écrites sur mesure pour les membres du groupe. » (János Nagy)
János Nagy, piano
Frankie Látó, violon
Flóra Joubert, percussions
Entrée libre

Cinéma - Confiance, réalisé par István Szabó 11 février 2020 à 19h30 Institut hongrois

Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris
Réservation indispensable : reservations@instituthongrois.fr
+33 1 43 26 06 44

Bizalom, István Szabó, 1979, 101 min, VOSTFR
Le temps remonté : écritures et usages de l’histoire par le cinéma en Hongrie
Ce cycle propose d’explorer les représentations de l’histoire et de la mémoire dans le cinéma hongrois. À partir d’une programmation de films réalisés entre les années 1940 et les années 1980, il s’agit d’interroger les différents tours, détours et retours par lesquels le temps historique devient l’objet d’une poétisation filmique. Comment les films hongrois élaborent-ils des visions complexes du passé à travers ses permanences, ses ruptures, voire ses bouleversements ? Dans quelle mesure l’invocation d’événements historiques, connus ou moins connus, et la fabrication de récits alternatifs permettent-elles aux cinéastes d’interroger le présent et de préparer l’avenir ?
Cycle conçu et animé par Damien Marguet, Mathieu Lericq et Beatriz Rodovalho.
Seconde Guerre mondiale, pendant le siège de Budapest. Kata, une jeune mère de famille, est séparée de son mari qui doit fuir les autorités nazies. Ne pouvant plus rentrer chez elle, la résistance antifasciste s’organise pour lui dénicher de faux papiers et la cacher sous une fausse identité. En attendant la fin de la guerre, elle doit partager un appartement avec János, un homme important de la résistance, qui se fait passer pour son mari. En temps de guerre et de chaos, qui croire et comment faire confiance ? István Szabó, lauréat d'un Oscar pour son film Mephisto et servi par la photographie de Lajos Koltai, signe ici une de ses plus grandes fables éthiques et politiques.
Séance présentée par Damien Marguet
Entrée libre

Présentation de livre - concert - György Ligeti — Études pour piano 27 février 2020 à 19h Institut hongrois de Paris

Institut hongrois de Paris 92, rue Bonaparte 75006 Paris
Réservation indispensable : reservations@instituthongrois.fr
+33 1 43 26 06 44

Les 18 études pour piano de György Ligeti (1923-2006) représentent un corpus extrêmement important qui a accompagné le compositeur durant toute la dernière partie de sa vie : ces œuvres ont été écrites de 1985 à 2001. Jean-François Boukobza, professeur au CNSM de Paris, leur a consacré un livre à la fois introductif et détaillé qui inaugure la collection Poche des éditions Contrechamps. Après la présentation de ce livre en compagnie de l’auteur, des étudiants de la Haute école de musique de Genève interpréteront une grande partie de ces 18 études. Cette rencontre sera aussi l’occasion de présenter la dernière publication des éditions Contrechamps, la correspondance entre Maria Youdina et Pierre Souvtchinski.
Entrée libre

Programme
19 h
Rencontre avec Jean-François Boukobza, auteur du livre György Ligeti, Études pour piano, éditions Contrechamps Poche, Genève, 2019 (261 pages, 12 €)
La rencontre sera suivie d’un concert donné par les étudiants de la Haute École de Musique de Genève :
20 h 15
György Ligeti, Études pour piano Désordre (Livre I, 1) Gaspard Martin (CNSMDP)
Fanfares (Livre I, 4) Hristeia Markova
Automne à Varsovie (Livre I, 6) Titien Collard
White on White (Livre III, 15) Federico Caneva
Pour Irina (Livre III, 16) Louise Moulinier
À bout de souffle (Livre III, 17) Hristeia Markova
Coloana Fara Sfarsit (Livre II, 14 a, arrangement à 4 mains de la version originale) Étienne Coron et Nicolas Roulive Galamb Borong (Livre II, 7) Rio Sasaki
Der Zauberlehrling (Livre II, 10) Mathis Calzetta
Entrelacs (Livre II, 12) Natacha Melkonian
L’escalier du diable (Livre II, 13) Gabriel Stern
Colana infinita (Livre II, 14) Gabriel Stern
21 h
Collation

Le héros disparu de l’Holocauste

"Quand Raoul Wallenberg est envoyé à Budapest en juillet 1944, rien ne semble le destiner à devenir un héros. Fils d’une richissime famille protestante suédoise, à 32 ans, il est dépêché par le Bureau des réfugiés mis sur pied par les Américains pour aider à sauver les juifs de Hongrie et gérer l’après-guerre.
C’était la fin de la Guerre. Les Allemands le savaient, ils perdaient. Les Américains avec les alliés avançaient de l’Ouest vers l’Allemagne ; les Russes s’en venaient de l’Est. Et parce que la fin approchait, les nazis accéléraient les exterminations.
Entre les seuls mois de mai et de juillet 1944, 440 000 juifs de Hongrie ont été envoyés au camp d’Auschwitz sous les ordres d’Adolf Eichmann.
Wallenberg est installé dans la délégation de son pays à Budapest. La Suède est neutre dans la Seconde Guerre mondiale et conserve des représentations diplomatiques en territoire conquis par les Allemands.
Comment Wallenberg va-t-il s’y prendre pour limiter le massacre ?" La suite sur lapresse.ca

Grammy Awards: l'artiste le plus récompensé n'est pas celui auquel vous pensez

"En attendant de connaître les gagnants de l'édition 2020 des Grammy Awards, remontons un peu dans l'histoire de cette cérémonie.
MUSIQUE – Même s’ils gagnent un Grammy Awards ce dimanche 26 janvier, Beyoncé, Lizzo ou Tyler, the Creator seront encore bien loin de lui. Tandis que Los Angeles accueille la 62e édition de cette cérémonie récompensant l’industrie de la musique, Le HuffPost s’est penché sur l’histoire des Grammy Awards, à la recherche de l’artiste le plus récompensé depuis sa création en 1958.
Et ce recordman n’est autre que Georg Solti, chef d’orchestre et pianiste d’origine hongroise, décédé en 1997 à Antibes, à l’âge de 84 ans. Fort de 74 nominations tout au long de sa carrière, l’homme de musique a remporté 31 Grammy Awards entre 1962 et 1997 – auxquels certains aiment aussi associer les six trophées allés à son ingénieur du son." La suite sur huffingtonpost.fr

lundi 27 janvier 2020

Hier antisémite, le Jobbik a aujourd’hui un président qui revendique ses racines juives

"Hier antisémite, le Jobbik est aujourd'hui présidé par un homme qui met en avant ses racines juives. Péter Jakab a été largement élu président du Jobbik lors de son congrès samedi. Il représente la ligne modérée du parti, lequel continue donc de s'éloigner de ses racines d'extrême-droite.
Lors de son congrès samedi, Péter Jakab a été élu à la présidence du Jobbik par 88 % des délégués du parti. Il conservera ce poste jusqu'au 30 juin 2022. C'est donc lui qui conduira la formation lors des élections législatives en 2022, avec pour adversaire principal le Fidesz de Viktor Orbán . . ." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr (article payant)

Concours de traduction de l’Institut hongrois Rencontre avec Ádám Bodor Remise des prix 12 février 2020 à 19h30

Institut hongrois de Paris 92, rue Bonaparte 75006 Paris
Réservation indispensable : reservations@instituthongrois.fr
+33 1 43 26 06 44

Remise des prix aux lauréats sélectionnés par le jury composé de Catherine Fay, traductrice littéraire, András Kányádi, maître de conférences à l’INALCO et Gábor Orbán, responsable de la bibliothèque de l’Institut hongrois et du site litteraturehongroise.fr. Pour la sixième édition du concours, les candidats étaient invités à traduire en français une nouvelle du recueil Sehol d’Ádám Bodor (Magvető, 2019).
En présence de l'auteur.
Entrée libre

Carnaval pour enfants 8 février 2020 à 15h Institut hongrois de Paris

Institut hongrois de Paris 92, rue Bonaparte 75006 Paris
Réservation indispensable : reservations@instituthongrois.fr
+33 1 43 26 06 44

L’Institut hongrois et L’Association École hongroise « Kabóca » invitent les plus jeunes, accompagnés de leurs parents, à participer à un carnaval. Le groupe « Belvárosi Betyárok » donnera un concert de 15 h à 16 h, ensuite ce sera le tour des princesses, des astronautes et des Petits chaperons rouges qui prendront le relai. Le défilé des enfants déguisés sera suivi d’un goûter. Nous demandons aux participants d’apporter quelques boissons, biscuits et gâteaux.
Programme en langue hongroise.
Entrée libre

Littérature Cérémonie de la remise du Prix Nicole Bagarry-Karátson 6 février 2020 à 19h Institut hongrois de Paris

Institut hongrois de Paris 92, rue Bonaparte 75006 Paris
Réservation indispensable : reservations@instituthongrois.fr
+33 1 43 26 06 44

Miklós Mészöly, Le pardon (Megbocsátás) traduit par Fanny Normand
Ce long récit est paru en 1984 : il restait encore six ans au socialisme réel pour entretenir la torpeur qu’avait suscitée la débâcle de la révolte armée de 1956. Parmi les écrivains éveilleurs, Miklós Mészöly a souhaité inscrire son engagement dans une perspective résolument européenne. Œuvre après œuvre, il n’a cessé de questionner les chances fragiles de la morale en l’absence des injonctions et des garanties qu’offre la religion. Dans Le pardon également, d’une manière subtilement insinuante, les agressions subies dans le passé et leur commémoration grotesque, l’impunité d’un meurtre pour adultère, l’assassinat d’une inconnue par un inconnu, tout se manifeste comme source, signe et menace d’une mauvaise conscience à laquelle, comme dans le cas du viol d’une femme belle qui se voulait vierge, aucun pardon explicite n’apporte de véritable absolution. Traduire cette écriture suggestive, riche en sous-entendus, a exigé une longue patience, devenir accessibles précisément maintenant permet à ces pages originales d’entrer en résonance avec les préoccupations féministes actuelles.
Entrée libre

Conférence - Sainteté et sorcellerie — L’ambiguïté du statut surnaturel des humains 31 janvier 2020 à 19h30 Institut hongrois de Paris

Institut hongrois de Paris 92, rue Bonaparte 75006 Paris
Réservation indispensable : reservations@instituthongrois.fr
+33 1 43 26 06 44

Gábor Klaniczay
Central European University, Budapest
Gábor Klaniczay, historien médiéviste, ses intérêts scientifiques portent essentiellement sur l’anthropologie historique et la religion populaire, sur les visions médiévales et modernes, et leurs manifestations corporelles, comme sur l’histoire religieuse et culturelle comparée de la Hongrie et de l’Europe centrale dans un contexte européen.
Cette conférence tentera de résumer le cadre théorique des recherches historiques sur le culte des saints et l’hagiographie au Moyen Âge tardif et aux temps modernes. Professeur Gábor Klaniczay présentera également une synthèse de mes travaux relatifs à l’émergence de la chasse aux sorcières en Europe aux temps modernes. Il a réalisé plusieurs études portant sur cette opposition structurelle entre miracles et maléfices, procès de canonisation et de sorcellerie, Écritures saintes et pactes diaboliques, visions angéliques et sataniques, stigmates christiques et marques du diable, actions de grâce et incantations à des fins d’envoûtement. La synthèse tarde à venir, mais cette présentation donne une première idée de l’étendue de ce projet.
Entrée libre

75e anniversaire de la libération d’Auschwitz: «Qui continuera de raconter notre histoire?»

"Tommy Strasser a échappé trois fois à l’Holocauste. À 93 ans, il continue de raconter son histoire, pour que d’autres puissent le faire à leur tour, lorsqu’il ne sera plus là.
La voix est chevrotante, l’oreille est moins fine, les gestes sont un peu plus lents. Mais la mémoire, elle, est intacte. Ou du moins, elle semble l’être. « Malheureusement, avec les années, ça devient de plus en plus facile de raconter mon histoire », dit Tommy Strasser, 93 ans. Ah bon ? En quoi est-ce « malheureux » ? « Ça ne devrait pas être facile. Ça veut dire que la mémoire n’est plus la même… »
Quand Tommy Strasser a commencé à travailler avec le Musée de l’Holocauste de Montréal, il y a une vingtaine d’années, sa voix se nouait dès le moment où il racontait la journée du 11 mars 1944, sur le quai de la gare de Nové Zámky, sa ville natale qui faisait alors partie de la Hongrie (aujourd’hui de la Slovaquie)." La suite sur lapresse.ca

Mozart et ses contemporains à la chapelle de la Trinité

"La saison des Grands Concerts de Lyon nous propose cette semaine le Requiem et deux œuvres annoncées comme des “perles rares”.Un Requiem de Mozart en concert est toujours un événement. A fortiori quand le chef-d’œuvre est interprété sur instruments historiques. On redécouvre alors le génie de l’instrumentation de Mozart et les sonorités douces et feutrées des clarinettes de basset associées aux trombones anciens. Sans parler des cordes en boyau et d’une façon d’aborder les lignes qui laisse, bien plus que dans les versions modernes, respirer le contrepoint. C’est l’Orfeo Orchestra Budapest et le chœur Purcell, dirigés par Gyorgy Vashegyi, qui seront aux manettes. La distribution n’est pas en reste. On y retrouvera la soprano Emöke Baráth, régulièrement duelliste aux côtés du contre-ténor Philippe Jaroussky." La suite sur lyoncapitale.fr

La passion de Miklós Spányi pour CPE Bach

Carl Philipp Emanuel BACH (1714-1788) : Clavierstücke verschiedener Art, Wq 112. Miklós Spányi, clavecin. 2019. Livret en anglais, allemand et français. 80.21. BIS-2370.

Né à Budapest en 1962, Miklós Spányi y a étudié l’orgue et le clavecin à l’Académie Franz Liszt avec Janos Sebestyen et Ferenc Gergely, puis s’est perfectionné à Anvers auprès de Jos Van Immerseel au Conservatoire Royal flamand, et auprès de Hedwig Bilgram à Münich. En 1984, il remporte le Premier Prix du Concours international de clavecin de Nantes ; trois ans plus tard, c’est le Concours de Paris dont il est le lauréat. S’il pratique la basse continue dans divers ensembles, Miklós Spányi se fait une réputation en jouant de l’orgue, du clavecin, du pianoforte ou du clavicorde. Il se prend de passion pour l’œuvre de Carl Philipp Emanuel Bach dont il devient un éminent spécialiste. Il enregistre, en vingt volumes, une intégrale des concertos pour clavier du compositeur (achevée en 2014), avant de se lancer dans un autre marathon : celui des partitions pour clavier seul. Il publie en parallèle plusieurs volumes de cette même musique chez un éditeur de Budapest, où il enseigne désormais à l’Académie Franz Liszt, tout en dispensant des cours à Mannheim ou à Amsterdam.
La suite sur crescendo-magazine.be

Méga-fraude contre la Politique Agricole Commune : un scandale colossal qui ne restera pas sans suite

"C’est le New York Times qui, depuis le continent américain, a mené l’enquête et rendu publique une méga-fraude aux aides européennes, parfois menée au plus haut niveau de certains Etats, particulièrement en Tchéquie où le Chef de l’Etat, Andrej Bubis, est personnellement mis en cause, et en Hongrie où elle implique la famille proche de Viktor Orban. Et aussi la Roumanie et la Bulgarie où les mafias en sont les principales bénéficiaires. Puis sont venues les arrestations en Sicile de plusieurs dizaines de mafieux qui, par l’intimidation, se sont emparés de milliers d’hectares pour bénéficier indûment des fonds européens au détriment des vrais agriculteurs. Ce méga-scandale pourrait amener à réviser en profondeur la future PAC qui couvrira la période 2021-2027.

Première victime indirecte du scandale, la presse européenne, et l’ensemble des contre-pouvoirs démocratiques de l’Europe, qui se sont trouvés mis devant le fait accompli par la presse américaine. 65 milliards d’euros sont injectés chaque année dans les aides à l’agriculture, soit comme le souligne le New York Times «le plus important système d’aides publiques au monde »." La suite sur abp.bzh

Le plus grand livre du monde est en Hongrie, il pèse 1,5t

"Szinpetri, petit village du nord de la Hongrie, compte moins de 300 habitants, mais de plus en plus de gens viennent ici, car le village abrite une belle curiosité, le plus grand livre du monde. Il a été réalisé par un homme de 71 ans qui depuis son enfance adore lire.
Ce livre géant a été conçu à l'aide de techniques de reliure traditionnelles - adaptées à une beaucoup plus grande échelle.
Béla Varga, son concepteur : "C'était impossible de le faire plus grand. C'est vraiment la taille maximale. Il fait 4,18 m par 3,77 m. Je préférerais me faire couper un doigt plutôt que de le réduire de 5 centimètres." La suite sur euronews.com

Le bon nul des Brestoises en Hongrie

"Brest a obtenu un bon match nul sur le terrain de Györ ce dimanche lors de la première levée du tour principal de la Ligue des champions.
Les Bretonnes ont tenu la dragée haute aux Hongroises (27-27), triples championnes d’Europe en titre (2017, 2018, 2019)." La suite sur sports.fr

dimanche 26 janvier 2020

Hongrie : le Fidesz s’impose nettement lors d’élections anticipées à Győr

"Malgré le scandale qui poussé son maire à la démission juste après les municipales en octobre, le parti au pouvoir en Hongrie depuis 2010 conservera son bastion à Győr, la grande ville de l’Ouest de la Hongrie.
Le candidat du Fidesz, András Csaba Dézsi, a remporté l'élection intérimaire à Győr, avec 23 932 votes représentant 56 % des voix, selon les chiffres de la Commission électorale. Balázs Pollreisz, son adversaire direct . . ." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr (article payant)

En déplacement - Interview de Corinne Welger-Barboza

"Rencontre avec Corinne Welger-Barboza, l’auteure d’une grande saga familiale
Corinne Welger-Barboza, était universitaire, spécialiste de l’histoire de l’art et du patrimoine. Elle vient de publier un livre de recherche sur l’histoire de sa famille. Une famille juive qui, au cours des deux derniers siècles a parcouru l’Europe, depuis la Galicie par Budapest jusqu’en France ou aux Etats-Unis. Une acculturation réussie pour ceux qui ont survécu ou échappé à l’enfer des camps. C’est à la veille du 75ème anniversaire de la libération des camps d’extermination que le livre est paru. Nous revisitons avec l’auteure, parisienne depuis 2 générations, les énigmes de l’identité de sa famille dont toutes les branches sont hongroises. Son regard sur la Hongrie historique et contemporaine est particulièrement riche d’enseignements pour nous. 
JFB : En déplacement – pourquoi as-tu choisi ce titre et qu’est-ce qui t’a ramenée à entreprendre l’écriture de ce livre ?
Corinne Welger Barboza : En déplacement, c’est l’histoire de Juifs qui se pensent enracinés mais qui n’arrêtent pas de migrer, au cours des deux derniers siècles. Hongrois, ils viennent de Galicie ou de Bohème-Moravie, comme la plupart des Juifs hongrois, d’ailleurs. Puis, certains d’entre eux ont fait le choix de la France. D’où un grand nombre est reparti… pour Auschwitz. Le déplacement, c’est également le mien, celui qui m’a animée et m’inspirée, tout au long de l’écriture de ce livre. Dès lors que l’on écrit sur sa famille, l’on doit déverrouiller la place assignée à chacun car cette distribution établie forge notre regard et surtout nos points aveugles. S’agissant des disparus de ma famille, c’était encore plus vrai : il était nécessaire de briser la clôture des maigres récits, se déplacer au-delà de ce qui est tu ou ignoré ou négligé. La présence même des disparus, au sein de la famille, était indexée sur la place plus ou moins centrale, occupée par les vivants.  Je crois que cela vaut pour toutes les familles. La mort de mon père, à l’été 2013, a opéré un déclic pour que le projet du livre se forme ; je l’ai compris après-coup. De plus en plus clairement, au cours de ces quatre années de travail. Ce deuil m’a mise en mouvement, m’a nourrie d’une énergie que je ne pouvais pas soupçonner." La suite sur jfb.hu

Handball - La Hongrie, l’Autriche et la Suisse organiseront l’Euro féminin 2024

"L’EHF a révélé ce midi les organisateurs de l’EURO féminin 2024, qui aura lieu du 28 novembre au 15 décembre 2024. Alors que trois candidatures étaient en lice, c’est celle menée conjointement par la Hongrie, l’Autriche et la Suisse qui l’a emporté. La Russie avait elle aussi postulé pour organiser la compétition, tout comme la Pologne, la Slovaquie et la République Tchèque." La suite sur handnews.fr

Petites histoires géopolitiques des JO : le match URSS-Hongrie en 1956

"4 novembre 1956 : les chars soviétiques envahissent Budapest pour mettre fin à l'insurrection hongroise et réprimer dans le sang cette révolte à la fois populaire et nationale. Quelques jours plus tard débutent les Jeux Olympiques d'été à Melbourne en Australie. Le match de waterpolo opposant la Hongrie à l'Union sociétique apparaît alors pour les Hongrois comme une revanche par le sport sur la géopolitique. La rencontre va se terminer par une bagarre générale dans une piscine rougie par le sang. Pour France tv sport, Pascal Boniface revient sur cet épisode marquant de l'histoire olympique. Un module réalisé en collaboration avec l'IRIS, Institut de relations internationales et stratégiques." Vidéo sur francetvinfo.fr

Handball. Ligue des champions féminine : Györ, cette montagne à gravir pour Brest

"Le Brest Bretagne Handball se déplace dimanche à Györ (19 h), en marge du premier match du tour principal de la Ligue des champions féminine. Chez le meilleur club du monde de handball féminin. Explications.C'est Amandine Leynaud qui l'a dit : « Quand Györ, t'appelle... » En gros, ça ne se refuse pas. À l'été 2018, draguée aussi entre autres par Brest, la gardienne de l'équipe de France avait décidé de rejoindre le club hongrois. Parce qu'en termes de standing, il n'y a rien de mieux sur la planète hand féminin. L'été dernier aussi, une autre internationale tricolore, la Messine Béatrice Edwige, en phase de transfert de Lorraine en Hongrie avait lâché : « Si ça n'avait pas été Györ, je ne serais pas partie. »
« C'est simple, toutes les joueuses veulent aller là-bas », appuie l'entraîneur brestois, Laurent Bezeau. Parce que c'est la meilleure option quand on veut gagner la reine des compétitions en club. Au palmarès de Györ, cinq des sept dernières Ligue des champions, dont les trois dernières éditions. Forcément, ça attire. Györ, c'est la quasi garantie d'être au Final Four de Ligue des champions. « Avec leurs résultats, dans la tête des joueuses, ça donne l'impression que c'est plus facile d'y arriver là-bas », soumet Bezeau." La suite sur larochesuryon.maville.com

samedi 25 janvier 2020

Quand la vieillesse nous regarde

La vieillesse d’Anna dit Anton Prinner. Plâtre de 1954 et bronze de 2019.
© Photo NR
"Installée au bord du parc de sculptures, en surplomb, cette statue d’Anna dit Anton Prinner, émerveille tout autant qu’elle glace. Ce bronze patiné est d’une incroyable beauté, d’une incroyable élégance, d’une extraordinaire lucidité. Plus vraie que vraie cette sculpture en dit tellement sur la vieillesse qu’elle ne pouvait prendre d’autre nom. Recroquevillé, le vieillard est assis et la courbe que dessine son dos et sa nuque ne porte son regard qu’à quelques mètres. Son horizon est limité comme pour être plus encore en adéquation avec son avenir." La suite sur lanouvellerepublique.fr

En Hongrie, les autorités cherchent à stopper les traversées par les migrants de la rivière Tisza

"C'est un dragueur de mines dont la mission sort de ses attributions de base. Ce navire, qui part effectuer une patrouille à la frontière entre la Hongrie et la Serbie sur la rivière Tisza, a été remis en service pour tenter d'empêcher les migrants et les réfugiés d'entamer une traversée illégale.
Le gouvernement hongrois affirme que le nombre de migrants a augmenté récemment. La semaine dernière, il y a eu près de 700 tentatives de franchissement illégal de la frontière, rapporte l'équipe hongroise d'Euronews. Ce qui ne signifie pas pour autant que toutes ces personnes y parviennent. Mais le vice-ministre de la défense hongrois assure que le pays fait face à un afflux important." La suite et vidéo sur euronews.com

Water-polo Euro (H) Championnat d'Europe : l'Espagne et la Hongrie en finale

"En se défaisant respectivement de la Croatie et du Monténégro ce vendredi, Espagne et Hongrie se sont qualifiées pour la finale de l'Euro, dimanche à Budapest.
Titrée en 2016, la Hongrie est de retour en finale de l'Euro. Une finale qu'elle aura l'avantage de disputer à domicile, dimanche à Budapest, après avoir éliminé le Monténégro en demi-finale ce vendredi (10-8). Les Hongrois disputeront l'or à l'Espagne, vice-championne du monde en titre, qualifiée aux dépens de la Croatie (9-8)." La suite sur lequipe.fr

vendredi 24 janvier 2020

75 ans de la libération du camp d’Auschwitz. « J’avais 16 ans quand j’ai été déportée »

"La Rennaise Magda Hollander-Lafon, 92 ans, est une rescapée du camp d’extermination nazi d’Auschwitz-Birkenau, libéré il y a 75 ans. Très régulièrement, elle témoigne de son histoire auprès des écoliers, collégiens, lycéens. Il y a quelques mois, dans le cadre du concours national de la Résistance et de la Déportation en Ille-et-Vilaine, Magda Hollander-Lafon avait, une nouvelle fois, insisté sur la transmission de cette mémoire. Récit.Le 27 janvier 1945, les soldats de l’Armée rouge entrent dans le camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau, près de Cracovie, en Pologne, où se trouvent 7 000 survivants hommes et femmes. C’est peu : les forces allemandes, face à l’avancée soviétique, avaient dès le 17 janvier évacué 60 000 prisonniers vers d’autres camps situés plus à l’ouest lors de « Marches de la mort ».

La Shoah, le génocide des juifs

Plus de 1,1 million de personnes, dont un million de juifs, ont été exterminées dans cet immense complexe de 42 km2 construit à partir de 1940 dans le sud de la Pologne occupée et qui deviendra le symbole de la Shoah, le génocide des juifs.
Le lieu est de sinistre mémoire. C’est là, dans les caves du Block 11, qu’a été expérimenté dès 1941 le Zyklon B, sur des détenus soviétiques et des malades. Cet insecticide a ensuite été utilisé à grande échelle par les nazis dans les chambres à gaz.
La Rennaise Magda Hollander Lafon, 92 ans, déportée au camp de concentration d’Auschwitz-Birkenau témoigne régulièrement devant les collégiens et lycéens d’Ille-et-Vilaine. Comme lors des résultats du concours national de la résistance et de la déportation. Il y a quelques mois, elle avait une nouvelle fois témoigné devant ces jeunes. Voici son récit.
« Je suis juive, née en Hongrie, j’avais 16 ans quand j’ai été déportée de ce pays avec ma famille. Je suis une des rares survivantes parmi les juifs hongrois." La suite sur redon.maville.com

Open d'Australie - Jannik Sinner stoppé au second tour par Fucsovics

"Jannik Sinner, qui participait à Melbourne à son deuxième grand chelem dans sa carrière, a été stoppé dans son élan par Marton Fucsovics. Une défaite sèche en trois sets 6-4, 6-4, 6-3 et 2h17 de jeu. Une leçon du Hongrois qui continue son joli parcours à Melbourne après sa victoire au premier tour sur Denis Shapovalov." La suite sur tennisactu.net

Après quarante-quatre ans de règne, le trône du président de la Fédération internationale d’haltérophilie sur le point de vaciller

"Mis en cause dans des affaires de corruption présumée et de dopage, le Hongrois Tamas Ajan a été suspendu pour une période de quatre-vingt-dix jours, le temps d’une enquête interne.
Ce n’est pas encore une révolution, mais ça commence à y ressembler. Après quarante-quatre années de règne, d’abord comme secrétaire général, puis comme président de la Fédération internationale d’haltérophilie (IWF), le pouvoir quasi autocratique de Tamas Ajan ne tient plus qu’à un fil. Mis en cause pour « sa culture de la corruption et du dopage » par un reportage diffusé sur la chaîne allemande ARD au début du mois, l’inamovible Hongrois a été suspendu, mercredi 22 janvier, de manière provisoire par le bureau exécutif de l’IWF, réuni en congrès extraordinaire à Doha (Qatar)." La suite sur lemonde.fr

jeudi 23 janvier 2020

L’avertissement de Jean-Claude Juncker

"Le Parti populaire européen (PPE) est la première force politique en Europe. En mars dernier le groupe a décidé de suspendre son allié hongrois, le Fidesz. La formation du Premier ministre Viktor Orban est sanctionnée pour ses dérives nationalistes et ses attaques contre l'ancien président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, qui a répondu aux questions d'Euronews à ce sujet.
Euronews :
"Pendant combien de temps le Fidesz va-t-il rester membre du PPE?" La suite sur euronews.com

mercredi 22 janvier 2020

« Ils se préparent pour l’extermination de tous les juifs de Hongrie ». Si les Alliés avaient bombardé Auschwitz…

"Un documentaire diffusé sur « Arte » remue le couteau dans la plaie, peu avant les commémorations du 75e anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz. Des centaines de milliers de juifs hongrois auraient pu échapper à leur sort tragique si les Alliés avaient décidé d’intervenir.
L’Allemagne nazie menait deux guerres en parallèle : une guerre territoriale pour la domination de l’Europe et une guerre raciale pour anéantir les juifs. Les Alliés, c’est à dire essentiellement les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, mais aussi la résistance polonaise, ont fait le choix de se battre sur le premier front, mais pas sur le second, abandonnant les populations juives à leur sort. Voilà ce qu’il ressort d’un documentaire diffusé cette semaine sur la chaîne franco-allemande Arte : « 1944 : il faut bombarder Auschwitz »." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr

Jazz en Ville : A…B…C…D COMME DUKE, E COMME ELLINGTON! avec Ramona Horvath dimanche 2 février 2020

"Dans le cadre du Festival JAZZ EN VILLE 2020 du 25 janvier au 4 février 2020
Dimanche 02 février2020 à 11 h
Villa Medicis
5 Rue Saint-Hilaire
94210 Saint-Maur-des-Fossés
Ramona Horvath, « une des pianistes les plus originales de Paris » (Jazz Hot), rendra hommage au génie du grand Duke Ellington. Elle a sorti récemment son 3ème opus « Le Sucrier Velours » en duo avec l’excellent contrebassiste Nicolas Rageau, son partenaire de scène depuis quelques années, présent également sur ses deux premiers albums. Ils seront rejoints pour cette occasion par le talentueux batteur Antoine Paganotti, et ils auront comme invité André Villéger, l’un de nos plus grands saxophonistes ténor, spécialiste de la musique du Duke. Un concert à ne pas rater …
André Villéger – saxophone
Ramona Horvath – piano
Nicolas Rageau – contrebasse
Antoine Paganotti – batterie
Entrée libre mais réservation conseillée, voir Informations pratiques

Source : saint-maur.com

En Hongrie, Orbán se pare de vert pour changer d'ère

"Chahuté dans son camp et manquant de souffle politique après les municipales d'octobre, le dirigeant hongrois sort la carte écolo pour rajeunir son auditoire et prendre le vent de l'époque.
Jeudi 9 janvier, Viktor Orbán s'est prêté pendant trois heures au jeu de la conférence de presse gaullienne devant une assemblée de journalistes magyar·es et étrangèr·es soigneusement sélectionné·es. Au milieu des questions sur les critiques émanant de figures de son camp, le renforcement de la politique nataliste, le conflit avec la droite européenne (PPE) et la situation économique de la Hongrie, le correspondant du quotidien allemand Die Welt l'interroge sur l'éventualité d'un attelage conservateurs-écolos à l'instar du tandem ÖVP-Grünen acté en début d'année chez le voisin autrichien." La suite sur slate.fr

Sandor Funtek, esprit guerrier

"On dit de lui qu’il a une gueule; fière allure, yeux perçants, sa silhouette juvénile dissimule pourtant un franc-parler explosif. Sandor Funtek nous rejoint dans un bar du XVIIIe arrondissement, son quartier de cœur, où il vit depuis seize ans. «Il y a une effervescence ici. Des groupes de potes de tous les milieux se forment.» À 29 ans, ce Franco-Hongrois s’est fait tout seul. Après des petits rôles au cinéma (La Vie d’Adèle, Dheepan), sa rencontre avec Hamé et Ekoué (du groupe La Rumeur) change la donne." La suite sur troiscouleurs.fr

Hongrie : un syndicat dénonce un système de retraites « injuste et scandaleux »

"Le principal syndicat en Hongrie a interpellé le chef du gouvernement, Viktor Orbán, sur la situation intenable de centaines de milliers de retraités hongrois, qui vivent avec moins de trois cents euros par mois.
S'acheter ses médicaments, de la nourriture, ou payer ses factures ? Des centaines de milliers de personnes âgées se trouvent confrontées chaque mois à ce dilemme, et cette situation n'est plus tenable, affirme László Juhász, représentant de la branche retraite de la Confédération hongroise des syndicats (MASZSZ), la principale centrale syndicale du pays . . ." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr (article payant)

Soirée des Mardis hongrois de Paris du 21 janvier 2020 - Quelques photos


















L'histoire d'une ado juive pendant la Shoah mise en scène sur Instagram pour "toucher" les jeunes

"En Israël, une réalisatrice et son père producteur ont transposé la vie d'une jeune hongroise déportée en "story" pour Instagram. Un grand succès sur le réseau social, qui a aussi essuyé quelques critiques.
Et si Eva Heyman, morte à Auschwitz à 13 ans en 1944, avait eu un smartphone ? Son journal intime, découvert après la guerre, raconte sa vie au ghetto et la productrice Maya Kochavi, 28 ans, l’a décliné sur Instagram."Mon père voulait raconter l’histoire de l’Holocauste pour toucher les jeunes, explique-t-elle. Les Israéliens, surtout, ont été très mécontents du concept, ils pensaient que le projet voulait minimiser l’Holocauste alors que c’était tout le contraire." La suite sur franceinter.fr

Voir aussi : Le blog des Mardis hongrois 

Théâtre : Ci-gît la Hongrie

"Comptant parmi les plus grands metteurs en scène européens, le quadragénaire Árpád Schilling est aussi parfois (co)-auteur, notamment de Jour de colère (à l'Élysée du 22 au 31 janvier). C'est Petra Kőrösi qui en fait ici la première création en France. Elle fut son élève au Conservatoire national de Budapest et même son assistante. Aujourd'hui, elle présente ce texte qu’elle a traduit et dans lequel Lilla Sárosdi, épouse Schilling à la ville, reprend le rôle principal qu'elle avait endossé lors de la création hongroise en 2016. Jour de colère est le récit d’une infirmière « à la blouse noire » qui en Hongrie a été l’incarnation de manifestations denses des employés des services publics (hôpital, écoles...) contre le régime il y a quatre ans. Ils voulaient sauver leur bien commun (entendez-vous l'écho ?) déchiqueté par le Fidesz de Viktor Orbán, lequel a aussi fait la chasse aux intellectuels. Empêché de travailler, matraqué par des contrôles fiscaux quasi-quotidiens, le metteur en scène, déclaré « personne à haut risque » et ennemi national a fini par fuir sa nation et vit désormais en France.

Jour de colère
Texte Éva Zabezsinszkij, Arpad Schilling, ms Petra Korösi, par la Cie L'Origine des Autres Théâtre de l'Élysée 14 rue Basse-Combalot Lyon 7e
Jusqu'au 24 janvier 2020, à 19h30
voir les salles et horaires

Source : petit-bulletin.fr

Euro 2020 - Water-polo : Les Bleues éliminées par la Hongrie en quart de finale

"L"équipe de France féminine de water-polo s'est inclinée face à la Hongrie (16-3) ce mardi en quart de finale de l'Euro 2020. L'aventure s'arrête donc ici pour les Bleues à Budapest.
Pas de miracle pour l'équipe de France féminine de water-polo. Les Bleues se sont lourdement inclinées (16-3) ce mardi en quart de finale de l'Euro 2020, face à une équipe de Hongrie nettement supérieure. Premières de leur groupe, les Hongroises n'ont fait qu'une bouchée des Françaises, qui quittent donc la compétition." La suite sur francetvinfo.fr

Handball - La Hongrie, battue par la Suède, hypothèque ses chances

"Dans un match ultra fermé (10-9 pour les Suédois à la pause), la Hongrie n'est pas parvenue à déjouer le piège scandinave. En position de se qualifier pour les demi-finales, les Hongrois ont en effet hypothéqué leurs chances en s'inclinant 24-18 dans les dix dernières minutes. Avec quatre points, ils peuvent cependant encore se qualifier. Ils doivent pour cela battre dans deux jours le Portugal et espérer dans le même temps une défaite de la Slovénie (6 points) face à la Norvège, déjà qualifiée avec 8 points. La Slovénie qui peut de son côté encore finir en tête du groupe II. Il faut pour cela battre la Norvège ! " Source : lefigaro.fr

mardi 21 janvier 2020

Rouen. Une salle dédiée à Simon Hantaï ouvre ses portes aux Beaux-Arts

"Le musée des Beaux-Arts de Rouen (Seine-Maritime) consacre une salle à Simon Hantaï, peintre majeur de la seconde moitié du XXe siècle. Une exposition qui vise à comprendre ce qui l'a conduit à développer sa technique de pliage.
C'est un hommage à l'un des maîtres de l'expérimentation en peinture dans la seconde moitié du XXe siècle. Le musée des Beaux-Arts de Rouen dédie désormais l'une de ses salles à Simon Hantaï, peintre Hongrois qui s'est installé à Paris en 1948. Les six toiles exposées, ici de la collection privée de la fondation Gandur, désormais partenaire du musée, représentent une partie de l'œuvre de l'artiste, entre 1951 et 1962. "On y voit bien l'évolution de la toile peinte jusqu'aux premiers pliages, qui deviendront l'expression majeure de Simon Hantaï", décrit Sylvain Amic, le directeur de la Réunion des musées métropolitains." La suite sur tendanceouest.com

Il est devenu l’homme le plus riche de Hongrie grâce à « Dieu, la chance, et Viktor Orbán »

"En Hongrie, l’homme qui détient la plus grande fortune du pays, Lőrinc Mészáros, est aussi un proche du Premier ministre. Le milliardaire remporte chaque année des centaines de millions d’euros de marchés publics.
Les plus riches concentrent toujours plus de richesses tandis que les inégalités s’accroissent. Au moment où les dirigeants de grandes entreprises et ceux des États se rencontrent au Forum économique mondial de Davos, Basta ! regarde ce qui se cache derrière les légendes dorées des milliardaires européens. Comment ont-il vraiment construit leur fortune ? Quelle est leur influence sur la politique ? Aujourd’hui, étape en Hongrie, où, comme dans nombre de pays d’Europe de l’Est, des oligarques ont fait fortune en partie avec des subventions de l’Union européenne. L’homme devenu le plus riche du pays, Lőrinc Mészáros, est en plus un ami du Premier ministre Orbán, au pouvoir depuis dix ans. Une contribution de Gabriella Horn, journaliste au site d’investigation hongrois Atlatszho.hu.
C’est l’une des personnalités les plus influentes de Hongrie. En 2018, il est devenu officiellement l’homme le plus riche du pays. Cet homme, c’est Lőrinc Mészáros. Avant, il a été maire d’une petite ville hongroise, Felcsút, qui se trouve aussi être le village où a grandi le Premier ministre hongrois Viktor Orbán. C’est aussi cette commune qui abrite un grand stade et une académie de football connus nationalement, et situés juste en face de la maison du Premier ministre." La suite sur bastamag.net

En déplacement par Corinne Welger-Barboza

Issue d’une famille de Juifs hongrois, arrivés en France en 1923, l’auteure remonte le fil généalogique, pour restituer l’histoire avérée ou probable de ces gens de peu, jusqu’au début du XIXème. Ces biographies familiales s’incarnent dans les mouvements de l’Histoire, avant et après la Catastrophe, depuis la Double-monarchie austro-hongroise jusqu’à la période contemporaine, en passant par l’entre-deux guerres, le communisme ou la situation française. La Catastrophe et les péripéties de la survie prennent toute leur place dans ce récit mais il y est surtout question des Juifs « d’avant » et de la part décisive qu’ils ont pris à la fabrication de l’Europe moderne. La pluralité des mondes juifs européens est souvent réduite à quelques représentations : la culture défunte du Yiddishland ou les reconstitutions communautaires actuelles. Pour sa part, l’histoire des Juifs hongrois (près d’un million d’individus, avant la Première guerre mondiale) illustre avec une force singulière le mouvement qui a travaillé les Juifs européens, depuis l’Émancipation : l’assimilation aux cultures environnantes. L’assimilation comme fil rouge et non pas l’identité.Détachés de la religion et de la tradition, Quel genre de Juifs sommes-nous ? interroge l’auteure. En suivant la trajectoire des Erbstein, des Böhm, des Weisz et des Welger, les figures multiples du désir d’assimilation apparaissent, entre la chute et l’espoir. Car l’assimilation se danse à deux, Juifs et non-Juifs ensemble. Étayé par des voyages, des témoignages, des archives et des sources historiques, ce récit compose une fresque de destins juifs, hongrois et français, en déplacement dans le temps et la géographie.

  • Broché : 412 pages
  • Editeur : Independently published (17 décembre 2019)
  • Langue : Français
  • ISBN-10 : 1674799721
  • ISBN-13 : 978-1674799728
Disponible sur amazon.fr

Hongrie: des propos du Premier ministre sur les Roms font polémique

"En Hongrie, les Roms représentent environ 7% de la population. Une association qui défend leurs droits vient de porter plainte contre le Premier ministre, Viktor Orban, dont les propos polémiques ont fait le tour de la Toile.
L’affaire suscite de nombreux commentaires sur la Toile et les réseaux sociaux. Tout est parti d’un jugement de la Cour suprême de Hongrie, qui a décidé qu’une soixantaine de familles roms devaient être indemnisées, car leurs enfants ont été victimes de ségrégation à l’école.
Cela s’est passé dans un village du nord de la Hongrie, entre 2004 et 2017, les petits Roms ont été mis dans une salle de classe à part; sans sortie scolaire ni de piscine, c’était la ségrégation totale. Selon la décision de la Cour suprême, la commune doit verser plusieurs milliers d’euros à chaque famille. Mais le Premier ministre a critiqué ce jugement." La suite sur rfi.fr