samedi 30 avril 2022

En Hongrie, la Pancho Aréna est sûrement l’un des plus beaux stades que vous n’ayez jamais vu

 © Puskás Akadémia

"Mi-cathédrale, mi-stade de foot, le stade du Puskás Akadémia semble venu tout droit d’un autre monde.

Bien plus beau que le Vélodrome de Marseille, plus majestueux que le Camp Nou à Barcelone, le stade du Pancho Aréna en Hongrie se démarque par son architecture extravagante et design, de quoi faire pâlir d’envie tous les joueurs du monde (bien qu’il n’ait qu’une maigre capacité de 3 500 places).

Situé à 40 kilomètres de Budapest, dans le petit village de Felcsút, le stade se situe précisément à l’endroit où fut créée la première institution hongroise de formation au football en 2004. Désormais, c’est ici qu’évolue l’équipe de première division hongroise, le Puskás Akadémia FC." La suite sur konbini.com

Hongrie : le président hongrois invite Viktor Orban à former son cinquième gouvernement

"Le président hongrois Janos Ader a invité le Premier ministre Viktor Orban à former un nouveau gouvernement à la suite des élections du début du mois, rapportent les médias d’Etat vendredi.

Le parti de droite nationaliste Fidesz de Viktor Orban a remporté une nette majorité lors des élections du 3 avril et disposera de nouveau d’une majorité des deux tiers avec 135 des 199 sièges du nouveau Parlement, ce qui lui permettra de modifier la Constitution." La suite sur rtbf.be

vendredi 29 avril 2022

La Hongrie est prête à payer Gazprom en roubles

"La Hongrie ne pense pas que la société russe Gazprom va couper son approvisionnement en gaz et n’a pas de solution pour le remplacer « du jour au lendemain ». C’est ce qu’a annoncé le gouvernement hongrois jeudi, ajoutant qu’il paierait Moscou en roubles si nécessaire.

La compagnie gazière russe Gazprom a fermé le robinet pour la Pologne et la Bulgarie mercredi (27 avril) après que ces derniers ont refusé de payer leur gaz en roubles, avant de menacer les autres pays refusant de payer en roubles de leur réserver le même sort.

Interrogé par le média partenaire d’EURACTIV, Telex, le porte-parole principal du gouvernement hongrois, le ministre Gergely Gulyás, a déclaré que le gouvernement ne pense pas que Gazprom mettra un terme au contrat parce que la Hongrie paie ce qu’elle doit." La suite sur euractiv.fr

Les rouges de Szekszárd en Hongrie, des vins à découvrir

"À 150 km au sud de Budapest, les vignerons de Szekszárd s'activent pour faire découvrir leurs vins rouges emblématiques.

e 4x4 grimpe la colline et s’arrête. Nous descendons. Csilla Sebestyén déplie une carte pour nous localiser. « Nous sommes dans le lieu-dit Porkoláb, l’un des quatre-vingt-dix de Szekszárd », explique cette viticultrice. À quelque pas, devant une parcelle de vigne, une table drapée d’une nappe blanche est dressée. Trois vignerons nous attendent avec des bouteilles et un panier de pogácsa (petits pains typiques).

Trois rouges typiques

Comme douze autres importateurs et journalistes étrangers, nous avons répondu à l’invitation des vignerons de Szekszárd à découvrir leur vignoble, l’un des vingt-deux de Hongrie. Au programme de ce 22 mars, une visite en quatre étapes pour découvrir trois vins rouges typiques de Szekszárd : le kadarka, le kékfrankos et le bikavér. Les deux premiers sont des cépages, le troisième un assemblage.

Fort de 2 300 hectares, Szekszárd se trouve à 150 km au sud de Budapest, pile entre le lac Balaton et la région de Villány (2 450 ha). Cette dernière, célèbre aussi pour ses vins rouges, a percé bien avant, boostée par d’importants investissements. Szekszárd a mis plus de temps à se faire connaître. La plupart des vignerons – une quarantaine de familles – ont démarré au début des années 1990, après le changement de régime, mais se sont réellement développés il y a une quinzaine d’années.

"L'intérêt du marché local nous a fait grandir"

C’est le cas de Zoltán Heimann. Premier à dégainer, il nous sert un kadarka 2020, un vin léger, facile à boire, presque un clairet, avec des notes de cerise amère. Puis il raconte son histoire. Lui et Agnès, sa femme, habitaient Budapest. C’est en 2001 qu’ils ont réellement démarré leur vignoble. Toute la famille..." La suite sur vitisphere.com (article payant)

La Hongrie se dit "prête" à régler le différend sur l'Etat de droit avec l'Union européenne

"Le gouvernement hongrois est prêt à régler son différend avec la Commission européenne concernant les préoccupations relatives à la situation de l'Etat de droit dans le pays, a déclaré jeudi à Budapest, Gergely Gulyas, chef de cabinet du Premier ministre Viktor Orban.

Mercredi, la Commission européenne a envoyé une lettre officielle à la Hongrie l'avertissant du lancement d'un processus qui pourrait conduire au gel des fonds de l'Union européenne (UE). Fin 2020, le bloc a adopté un mécanisme qui permet à la Commission européenne, la branche exécutive de l'union, de réduire le financement des Etats membres qui violent les normes de l'Etat de droit de l'UE." La suite sur china.org.cn

La Hongrie met son veto à une déclaration de l’UE en faveur d’un dissident turc

"La Hongrie a mis son veto à la condamnation par l’Union européenne de la décision d’un tribunal turc de condamner l’homme d’affaires Osman Kavala à la réclusion à perpétuité, rapporte Free Europe.

Kavala a été reconnu coupable lundi à Istanbul d’avoir tenté de faire tomber le gouvernement turc en aidant financièrement des manifestations en 2013, et d’avoir soutenu une tentative de coup d’État en 2016." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr

Hongrie : Un contre-modèle européen de liberté de la presse

"Ayant utilisé la crise sanitaire comme prétexte, le régime de Viktor Orbán a continué à étendre son hégémonie sur le paysage médiatique hongrois et inspirer d’autres pays européens comme la Slovénie ou la Pologne. La législation anti-coronavirus, qui accorde un pouvoir pratiquement illimité sur la gestion de la crise au gouvernement, a menacé de traduire en justice les journalistes pour « diffusion de fausses nouvelles » ou « blocage des efforts anti-pandémie du gouvernement » et restreint davantage leur accès, déjà limité, aux informations publiques. Cette tentative d'État policier d’information au cœur de l’Europe a contraint de nombreux journalistes et leurs sources à l'autocensure, bien que des articles critiques à l'égard du gouvernement et des rapports révélateurs ont été encore publiés quotidiennement." La suite sur rsf.org

Judit Varga, la «guerrière» magyare à l’UE

"PORTRAIT - La jeune femme, diplômée en droit et ancienne assistante au Parlement européen, défend bec et ongles à Bruxelles l’idéologie nationaliste de Viktor Orban.

Elle est celle qui gère au jour le jour le dossier explosif de l’État de droit en Hongrie et les relations entre son pays et les institutions européennes sur ces questions. Judit Varga, 41 ans, ministre depuis près de trois ans, dispose pour cela d’un portefeuille taillé sur mesure par Viktor Orban.

Elle est à la fois chargée de la Justice et des Affaires européennes. «C’est une guerrière», affirme un diplomate de l’UE qui la voit à l’œuvre lors des réunions des ministres à Bruxelles.

Doubles standards

«Elle a une approche juridique dans tout ce qu’elle fait», confie une de ses opposantes, la Hongroise Katalin Cseh, vice-présidente du groupe des libéraux au Parlement européen et membre du parti centriste Momentum. Beaucoup d’observateurs sont d’accord sur une chose la concernant: cette jeune femme, diplômée en droit et ancienne assistante au Parlement européen, élue députée lors des dernières élections, offre une image plaisante de l’idéologie nationaliste de Viktor Orban. «C’est une belle couverture», ironise…" La suite sur lefigaro.fr (article payant)

jeudi 28 avril 2022

L'école, un nouveau départ pour les enfants ukrainiens réfugiés en Hongrie

"Depuis le début de la guerre, plus 500 000 réfugiés ukrainiens ont franchi la frontière, dont un tiers de mineurs, mais seuls 1300 d'entre eux sont actuellement dans le système scolaire hongrois, le reste est à "l'abandon"

A Budapest une école accueille actuellement 25 élèves ukrainiens âgés de 3 à 17 ans. Grâce à la mobilisation des enseignants et des parents d’élèves, ici, tous les enfants réfugiés reçoivent du matériel scolaire, un logement et trois repas par jour.

"Nous ne faisons pas qu'enseigner aux enfants, nous sauvons des vies", confie Rita Rubovszky qui enseigne au centre scolaire catholique de Patrona Hungariae." La suite sur euronews.com

Viktor Orban fait cavalier seul, quitte à s’isoler en Europe

"DÉCRYPTAGE - Comme à son habitude, le premier ministre hongrois va aussi loin qu’il le peut avec l’UE tout en veillant à ne pas rompre.

Sorti renforcé des élections législatives début avril, Viktor Orban n’aura guère pu savourer sa victoire. Les mauvaises nouvelles se multiplient du côté européen. Marine Le Pen, qu’il soutient et dont la campagne a été financée par une banque hongroise, a encore calé face à Emmanuel Macron. Janez Jansa, le premier ministre slovène, dont il est très proche, a aussi été défait dimanche, en dépit des lourds investissements consentis par des proches du premier ministre hongrois pour mettre la main sur des médias de ce pays. Quant à l’étau bruxellois, il commence à se resserrer face aux atteintes à l’État de droit observées en Hongrie.

En réalité, depuis que le Fidesz - le parti d’Orban - a dû quitter le groupe du Parti populaire européen, au Parlement européen, en mars 2021, et qu’il ne bénéficie plus de l’indulgence de la formation européenne de centre droit et de la protection de l’ex-chancelière Angela Merkel, le premier ministre hongrois n’a cessé de s’isoler au sein de l’UE." La suite sur lefigaro.fr (article payant)

Le gouvernement hongrois prolonge le plafonnement des prix du carburant et des produits de base

"BUDAPEST, 27 avril (Xinhua) -- Le gouvernement hongrois prolongera le plafonnement des prix du carburant et des produits de base jusqu'au 1er juillet, a annoncé le Premier ministre Viktor Orban sur sa page Facebook à la suite de la réunion du conseil des ministres de ce mercredi.

"Aujourd'hui nous devions décider ce qu'il fallait faire [à propos du plafonnement des prix], nous avons décidé de prolonger nos mesures de contrôle des prix dans les deux cas, de sorte que les prix du carburant et les prix de certains produits alimentaires désignés resteront inchangés jusqu'au 1er juillet", a déclaré M. Orban.

Les prix du carburant et de l'essence sont en hausse partout en Europe en raison du conflit russo-ukrainien, a-t-il également indiqué. "En Hongrie, le gouvernement fait tout ce qui est en son pouvoir pour protéger les familles des conséquences de la hausse des prix", a-t-il dit." La suite sur xinhuanet.com

Anticorruption : Bruxelles lance une procédure contre la Hongrie

"La Commission a notifié ses griefs à la Hongrie. Cela pourrait conduire à une suspension des fonds européens. La Pologne n’est pas concernée à ce stade.

es élections hongroises étant passées, le collège des commissaires européens a pris la décision de lancer la procédure dite « conditionnalité État de droit » à l'encontre de la Hongrie de Viktor Orban. La lettre de notification, signée par le commissaire au Budget Johannes Hahn, contient les griefs détaillés que la Commission a documentés depuis des années. Car, selon les fonctionnaires bruxellois, cela fait « plus de dix ans » que la Hongrie présente un niveau de « corrections financières anormalement haut » s'agissant de l'emploi inapproprié des fonds européens. La Hongrie fait partie des principaux bénéficiaires des fonds structurels de l'Union européenne (21,9 milliards d'euros entre 2014 et 2020). Les fonds du plan de relance européen – 7,2 milliards d'euros de subventions – sont..." La suite sur lepoint.fr (article payant)

À Budapest, la crise économique fragilise Viktor Orban

"Dans les rangs de l’opposition, certains comptent sur une dégradation de la situation pour déloger Viktor Orban du pouvoir.

Seul maître à bord depuis son triomphe aux législatives du 3 avril dernier, ayant littéralement assommé l’opposition avec sa quatrième victoire consécutive, Viktor Orban n’en débute pas moins son mandat sous pression. Déjà bien en peine de juguler une inflation galopante - 8,5 % en mars, du jamais vu depuis l’été 2007 - et de stabiliser la monnaie nationale qui dévisse face à l’euro, la suspension probable des fonds du plan de relance européen pourrait forcer le gouvernement hongrois à revoir ses plans.

Pour l’instant, Viktor Orban n’a toutefois pas prévu de resserrement budgétaire, et il n’a même pas réagi à l’annonce de la Commission à l’issue du Conseil des ministres. «Aujourd’hui, le gouvernement s’est penché sur la question du prix du carburant et des denrées alimentaires», a-t-il sobrement déclaré. Il en a plutôt profité pour annoncer le prolongement jusqu’au 1er juillet du plafonnement des prix de nombreuses denrées alimentaires ainsi que de celui du carburant, en vigueur…" La suite sur lefigaro.fr (article payant)

mercredi 27 avril 2022

La Fondation Vasarely lance des NFT pour financer la restauration de ses oeuvres

"L'institution aixoise met en vente, ce mercredi, une série de NFT représentant des oeuvres du plasticien hongrois. Avec les fonds récoltés, la Fondation Vasarely va restaurer les oeuvres réelles. Une grande première en France.

Déjà avant-gardiste en son temps, voilà l'oeuvre de Victor Vasarely propulsée encore plus avant dans le futur. Fidèle à l'esprit pionnier de l'artiste franco-hongrois, la Fondation Vasarely d'Aix-en-Provence organise ce mercredi une vente de NFT. C'est la première institution culturelle française à franchir le cap de cette petite révolution qui n'a pas fini de secouer les sphères artistiques.

La technologie NFT, acronyme de « non-fungible token » (jeton non fongible en français), permet de vendre un objet numérique et d'en assurer la propriété grâce à la technologie de la blockchain." La suite sur lesechos.fr

Soirée des Mardis hongrois de Paris du 26 avril 2022 - Quelques images















 
















Hongrie : Le Ferencvaros de Franck Boli conserve son titre de Champion

"Les Fradi ont décroché leur 33è titre de champion de Hongrie de leur histoire en battant dimanche dernier le Ujpest lors de la 29è journée." La suite sur mondialsport.ci

La Banque de Hongrie relève ses taux de 100 points de base, sans surprise

"(AOF) - La Banque de Hongrie n'a pas réservé de surprise aux observateurs en resserrant sa politique monétaire de 100 points de base. Son principal taux directeur passe ainsi à 5,40%. " De forts effets négatifs sur l'offre sont susceptibles d'augmenter encore l'inflation au deuxième trimestre de 2022 " a-t-elle prévenu. La Banque de Hongrie souligne que l'évolution de l'inflation en 2022 dépendra principalement des effets de la guerre et des sanctions sur les marchés des matières premières, ainsi que des réponses des gouvernements à cette situation extraordinaire." La suite sur capital.fr

Le maire de Budapest cherche un compromis entre l’Union européenne et la Hongrie

"L’opposition hongroise cherche à se relancer. Trois semaines après sa lourde défaite lors des élections législatives face au Premier ministre Viktor Orban, l'une des figures de cette contestation a fait le déplacement à Bruxelles. Le maire de Budapest veut convaincre les institutions européennes de ne pas sanctionner la Hongrie malgré la dérive populiste du gouvernement.

L'UE a suspendu le fond de relance destiné à la Hongrie. Elle a aussi enclenché le nouveau mécanisme de conditionnalité sur l'Etat de droit, ce qui pourrait priver le pays de plusieurs milliards d'euros. Pour le maire de Budapest il faut trouver un compromis avec Viktor Orban.

"Je n'ai pas envie de voir la Hongrie victime d'une crise économique et sociale parce que le pays a été coupé des fonds européens. Mais je ne veux pas non plus voir les choses continuer comme auparavant", explique Gergely Karácsony." La suite sur euronews.com

mardi 26 avril 2022

Emil Szittya, le vagabond de l’avant-garde 22 Avr - 25 Juin 2022 - Institut Liszt Paris

Emil Zittya, danse gouache sur papier, 48,5 X 64 cm
Collection Laurent Goldring

"Le peintre hongrois Emil Szittya, né en 1886 à Budapest et mort à Paris en 1964, a été le personnage le plus mystérieux de l’avant-garde hongroise et même internationale. Un vagabond de l’avant-garde.

Dès le début du XXe siècle, Emil Szittya a littéralement arpenté l’Europe en train de se reconfigurer. Il a notamment fréquenté la communauté Monte Verità fondée en 1900 à Ascona par des jeunes gens avides de changer la vie, qui devint un important centre culturel où se croisaient de nombreux artistes, écrivains et danseurs.

Emil Szittya, un acteur de l’art moderne

En 1909, Emil Szittya a accompagné le poète, peintre et théoricien hongrois Lajos Kassák qui se rendait à Paris à pied. En 1911, il fonde avec Blaise Cendrars la revue Les Hommes nouveaux, et publie avec lui le premier « livre simultané » illustré par Sonia Delaunay : La Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France.

Emil Szittya a aussi été le découvreur de Marc Chagall, et le rédacteur de la première monographie consacrée à Chaim Soutine. En 1916, il a rejoint les dadaïstes fondateurs du Cabaret Voltaire à Zurich. Il est également éditeur de la revue d’avant-garde Mistral, tout en contribuant au financement de A Tett (« L’Acte »), une revue du poète Lajos Kassák." La suite sur paris-art.com

Andras Németh, le futur du Limbourg

"Comme souvent cette saison, le Racing Genk avait toutes les difficultés du monde à gagner ce match à La Gantoise, pourtant réduite à 10 depuis la demi-heure et l'expulsion de Vadis Odjidja. A la 89ème minute, Andras est monté au jeu... et quelques secondes plus tard il trouvait le chemin des filets.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que le jeune Hongrois a un début de carrière particulier. Né en Afrique du Sud le 9 novembre 2002, il passe une grande partie de son enfance en Hongrie. Il déménage à l'adolescence en Belgique dans la province du Limbourg en raison des projets professionnels de son père. Des pelouses hongroises, il arbore les terrains du Sporting Hasselt dans un premier temps avant d'être repéré par les recruteurs de Genk qui lui offrent l'opportunité de peaufiner sa formation au sein de leur réputée équipe de jeunes." La suite sur walfoot.be

Orbán, de plus en plus isolé, devra se passer de Le Pen et perd le slovène Janša

"Les alliés de Viktor Orbán en France et en Slovénie ont subi de cuisantes défaites électorales dimanche 24 avril. Ils viennent allonger la longue liste des alliés nationaux-populiste du Fidesz hongrois qui s’éloignent du pouvoir . . ." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr (article payant)

Malgré les sanctions, les Russes acheminent du combustible nucléaire en Hongrie via la Pologne

"Malgré les sanctions européennes, la Pologne a accepté que les Russes transportent via son espace aérien du combustible nucléaire à destination de la centrale nucléaire de Paks en Hongrie, a appris le portail d'actualités Onet.pl . . ." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr

De Budapest à Varsovie, le silence et l’embarras des gouvernements populistes d’Europe centrale

"Le Hongrois Viktor Orban espérait qu’une victoire de Marine Le Pen lui permettrait de refonder une droite européenne souverainiste.

En allant inaugurer le salon hongrois de la formation professionnelle de Budapest, lundi 25 avril, Viktor Orban n’a pas eu le temps de commenter les résultats des élections françaises, où son alliée, Marine Le Pen, a essuyé une défaite dans les urnes, la veille. « Les forces nationales ont remporté les élections législatives il y a trois semaines avec un soutien sans précédent », a seulement vanté le premier ministre nationaliste, mais c’était au sujet de sa propre réélection, écrasante, le 3 avril. La quasi-totalité des chefs d’Etat et de gouvernement européens, y compris ses alliés polonais, ont pourtant félicité M. Macron dès dimanche soir.

Ce silence n’est pas une surprise. M. Macron a utilisé le souverainiste hongrois comme épouvantail pendant toute la campagne et il n’a toujours pas, lui non plus, félicité M. Orban pour sa réélection. Mais, surtout, la défaite de Marine Le Pen contrarie tous les plans de refonte des droites et les espoirs de chamboulement de l’Union européenne que le chef de gouvernement hongrois partageait avec ses alliés ultraconservateurs au pouvoir à Varsovie. « Le camp souverainiste est devenu une force incontournable de la politique européenne et, nous aussi, nous voulons voir une Europe des Etats-nations », avait espéré M. Orban lors de la visite de Mme Le Pen à Budapest, en octobre. Une banque hongroise appartenant en partie à son ami d’enfance, la MKB, a par la suite financé la campagne de la candidate d’extrême droite.

Mauvais investissements politiques

Sans Marine Le Pen à l’Elysée, ces espoirs semblent désormais bien vains. D’autant que cet échec intervient dans un contexte diplomatique compliqué pour M. Orban, de plus en plus isolé au sein même de cette Europe centrale dont il se rêve pourtant comme le principal leader. Dimanche, son allié slovène, le premier ministre ultraconservateur Janez Jansa, a lui aussi subi une sévère défaite aux élections législatives organisées dans ce petit pays des Balkans, après avoir pourtant fait campagne avec le soutien financier ouvert de la Hongrie. « Le Pen comme Jansa n’ont visiblement pas été un bon investissement politique », a raillé lundi matin le titre conservateur Valasz Online.

En octobre, le premier ministre populiste tchèque Andrej Babis avait subi le même sort, après avoir affiché sa proximité avec M. Orban. Et les relations avec la Pologne sont au plus bas depuis le conflit en Ukraine, sur lequel la Hongrie maintient une position ambiguë et distante par rapport à Kiev. Depuis plusieurs semaines, plus aucune rencontre du groupe de Visegrad, cet ensemble qui réunit la Pologne, la Hongrie, la République tchèque et la Slovaquie, n’a eu lieu en raison des profondes divergences sur la question des livraisons d’armes à Kiev, catégoriquement refusées par la Hongrie. Résultat : depuis sa réélection, M. Orban a jusqu’ici effectué un seul et unique voyage à l’étranger. C’était au Vatican, où il a rencontré le pape, puis le leader de l’extrême droite italienne Matteo Salvini, lui-même en pleine pente politique descendante." La suite sur lemonde.fr (article payant)

Vu de Hongrie - Les élections en France et en Slovénie, double revers pour Viktor Orbán

"L’échec de Marine Le Pen et la chute de Janez Jansa, tous deux soutenus par le Premier ministre national-populiste hongrois, “renforcent la politique libérale en Europe” et contrarient les ambitions européennes du dirigeant magyar, estime le site “444.hu”.

La réélection d’Emmanuel Macron et le triomphe des Verts libéraux en Slovénie sont des “nouvelles désagréables” pour l’exécutif hongrois et “restreignent la marge de manœuvre continentale” du Premier ministre hongrois Viktor Orbán, analyse 444.hu. Soutien de Marine Le Pen, le dirigeant espérait qu’un “partenaire idéologique” s’empare du pouvoir “dans un grand État membre fondateur de l’Union européenne” afin de redynamiser son projet d’alliance des droites radicales à Bruxelles, “mûri depuis l’été 2018”.

Mais comme au terme des élections européennes de 2019, lors desquelles les “forces eurocritiques” n’ont guère percé, “la révolution illibérale n’a pas eu lieu” en France malgré le prêt de campagne accordé au Rassemblement national “par la banque MKB, proche de l’exécutif” hongrois, constate le site." La suite sur courrierinternational.com

lundi 25 avril 2022

En résidence, l'artiste Viviánn, originaire du Blanc, explore ses racines hongroises

"Viviánn, aux influences musicales éclectiques, sort d’une semaine de résidence, synonyme de retour aux sources. Elle débouchera sur plusieurs projets.

La chanteuse Viviánn répétait au Blanc lors de la semaine du 18 avril, dans le cadre d’une résidence découpée en quatre volets, dont le second sera consacré aux actions culturelles. Sa présence est animée par deux retours aux sources : le retour au Blanc, où elle est née et a grandi jusqu’à ses 15 ans, mais aussi sa connexion avec la musique hongroise, qu’elle porte dans son ADN. Elle est la fille de deux parents hongrois, petite-fille d’un grand-père maternel violoniste et d’un grand-père paternel sculpteur." La suite sur lanouvellerepublique.fr

Football - Championnat Hongrie : Laaidouni et Ferencváros champions pour la 33e fois

"Le milieu international tunisien Aïssa Bilal Laïdouni s’est offert avec son équipe Ferencváros TC le championnat hongrois 2022, ce dimanche, en remportant le derby, contre Újpest FC (2-1), pour le compte de la 9e journée.

Laïdouni, titulaire dans ce derby, s’est adjugé son deuxième championnat consécutif, sachant qu’il avait rejoint Ferencváros TC en août 2020 et avait été meilleur joueur du championnat hongrois, la saison précédente." Source : tunisienumerique.com

Hongrie - La future gare de Budapest Nyugati dévoilée

"L’Agence de développement de Budapest a annoncé fin octobre le lancement d’un concours international d’architecture pour la modernisation de la gare de Nyugati et de ses environs. Douze projets de restructuration ont depuis été déposés. Le marché vient d’être attribué à l’agence britannique Grimshaw. Son concept repose sur la mise en valeur de l’importance historique de ce bâtiment de 14 000 m2, replaçant la Halle Eiffel au centre de la gare.

Des cafés, un restaurant et une librairie accueilleront les voyageurs au rez-de- chaussée avec des escalators centraux permettant l’accès aux quais qui se situent en sous-sol. Ces voies accueilleront à l’avenir les trains en provenance de Buda via le futur tunnel ferroviaire prévu sous le Danube." La suite sur lettreducheminot.fr

dimanche 24 avril 2022

Sátántango de Béla Tarr : l'intégrale au Reflet Médicis - 1er mai 2022 de 15 h 30 à 23 h 30

SÁTÁNTANGÓ DE BÉLA TARR : L'INTÉGRALE AU CINÉMA REFLET MÉDICIS
3, rue Champollion 75005 Paris

En version restaurée 4K
Dimanche 1e mai au Reflet Médicis :
Partie 1 à 15h30
Partie 2 à 18h10
Partie 3 à 20h30
Sátántangó
(Le Tango de Satan)
Un film de Béla Tarr
"Œuvre totale qui ne laisse personne indifférent, Sátántangó est une expérience cinématographique hors du commun à vivre sur grand écran et à admirer dans une sublime restauration 4K !"
Ce film est présenté en 3 parties : partie 1 : 137 mn / partie 2 : 125 mn / partie 3 : 177 mn
Dans un village perdu au cœur de la plaine hongroise, les habitants luttent quotidiennement contre le vent et l’incessante pluie d’automne. Dans la ferme collective démantelée et livrée à l’abandon, les complots vont bon train lorsqu’une rumeur annonce le retour de deux hommes passés pour morts. Bouleversés par cette nouvelle, certains habitants y voient l’arrivée d’un messie, d’autres celle de Satan…
Une ressortie Carlotta Films
Drame - Hongrie - 1994 - 439 min - VOSTFR

Handball - Une finale opposant Veszprem… à Veszprem !

"Non ce n’est pas une erreur de frappe : la finale de la coupe de Hongrie opposera bien Veszprem à Veszprem !

En effet, aujourd’hui à l’occasion des 1/2 finales les deux clubs de Veszprem, le Telekom Veszprem et le Veszprem KKFT, se sont qualifiés pour la finale de la coupe de Hongrie 2022. Scénario assez incroyable et original compte tenu des forces en présence et du niveau du championnat hongrois.

Le KKFT s’est imposé 30-27 face à Budakalas alors que l’équipe de Kentin Mahé a battu son éternel rival du Pick Szeged 30-27." Source : handnews.fr

samedi 23 avril 2022

Hongrie : le cas Orbán

"Le Premier ministre hongrois était libéral à ses débuts. Aujourd'hui, il est un chef de gouvernement autoritaire. Élu une première fois en 1998, il a été réélu sans discontinuer depuis 2010. En douze ans, il a développé une pratique du pouvoir bien à lui. L'Union européenne lui reproche d'être corrompu et met en cause ses atteintes à l'État de droit. D'abord impuissante, elle tente aujourd'hui de le frapper au porte-monnaie. Retour sur le cas Orbán.

Journaliste : Lionel Jullien
Pays : France
Année : 2022

A voir sur arte.tv
Durée : 11 min
Disponible : Du 22/04/2022 au 24/04/2023

Roman Eszter T. Molnár, exils et abus


"Trois destins féminins tressés, «Teréz ou la mémoire du corps» est le premier roman traduit de la romancière hongroise.

Premier ouvrage traduit de la Hongroise Eszter T. Molnár, Teréz ou la mémoire du corps est un livre intriguant par son aspect. Un format vertical, une couverture rose pâle, et un texte qui alterne une présentation classique sur toute la largeur de la page et une autre en deux colonnes. Trois langues cohabitent : le français (langue source : le hongrois), l’anglais et l’allemand. Le double colonage permet de mettre en regard les versions anglaise, allemande et leurs traductions, aussi n’a-t-on pas forcément besoin d’être trilingue pour plonger dans cette histoire d’exils et de traumatismes liés à un abus sexuel commis sur une petite fille. La scène est présentée en prologue de façon très elliptique : une barque de pêche, le bras mort d’un fleuve, un ami du père, des mains adultes.

Suivent trois parties. A chaque fois une femme apparemment différente raconte sa vie meurtrie d’exilée. La première a quitté son mari engagé dans une relation avec une autre, moins bonne cuisinière mais plus jeune. Elle a postulé pour émigrer en Allemagne seule avec sa fille. La deuxième, également mère, est aussi partie de Hongrie, mais en emmenant son mari aussi rangé qu’elle. La troisième vit seule, on comprend que son cas relève des annales judiciaires, elle a tué son compagnon qui la battait. Des éléments de ces récits fragmentés se retrouvent d’une narratrice à l’autre : le prénom de l’enfant des deux premières, des lettres cachées derrière des bouteilles dans une cave en Hongrie… Assez…" La suite sur liberation.fr (article payant)

mars, 2022
10.00 x 19.00 cm
256 pages

Traduit par Sophie AUDE

ISBN : 978-2-330-16364-8
Prix indicatif : 22.50 €

Pourquoi le parti satirique hongrois est-il accusé d'avoir aidé Viktor Orban?

"Je ne pense pas qu'il soit nécessaire que les autres votent", avait lancé Gergely Kovacs, le président "farceur" du parti satirique du chien à deux queues (MKKP), en déposant son bulletin de vote aux élections législatives du 3 avril.

Avec un ton typiquement sardonique, il a déclaré que son parti était sûr de remporter les élections avec 100 % des voix, après avoir réalisé un "sondage représentatif auprès d'un seul homme".

Interrogé par les journalistes sur l'importance de ces élections pour la Hongrie, il a répondu que la plus grande menace était de savoir _"_si une puissance galactico-coloniale allait envahir la Terre".

Le Parti du chien à deux queues, ou MKKP, s'est frayé un chemin dans le système politique hongrois depuis sa création en tant que mouvement en 2006." La suite sur euronews.com

Si Marine Le Pen accède au pouvoir - Hongrie, Pologne : quand les droites extrêmes sont au pouvoir

"Nul besoin d’aller très loin ni de remonter loin dans le temps pour savoir ce que fait une majorité autoritaire et ultranationaliste à la tête de l’État. À Budapest depuis 2010, à Varsovie depuis 2015, c’est une combinaison de lois liberticides, de réformes conservatrices et de mainmise sur les médias. L’expérience du pouvoir ne les a pas affaiblies.

Dimanche 4 avril, une semaine avant le scrutin présidentiel français, le parti de Viktor Orbán est sorti grand vainqueur des élections législatives hongroises, avec 54 % des voix. Le Fidesz a recueilli là le meilleur score jamais obtenu à ce scrutin. Le premier ministre chantre de la « démocratie illibérale » peut entamer son 5e mandat – le 4e d’affilée.

Cette nouvelle victoire ne s’explique pas seulement par une sociologie électorale favorable, dans les campagnes et les petites villes, au parti ultraconservateur. Elle ne s’explique pas non plus, comme les fois précédentes, par la faiblesse de l’opposition : cette fois-ci, un front commun s’était constitué face à Orbán, avec une candidature unique pour un ensemble de partis allant des libéraux aux conservateurs modérés en passant par les écologistes et les socio-démocrates.

Si cette victoire est aussi écrasante, c’est parce qu’après trois mandats consécutifs à la tête de la Hongrie et des réformes à marche forcée, Orbán a désormais la main sur toutes les ressources pour faire passer et imposer ses messages politiques." La suite sur mediapart.fr

vendredi 22 avril 2022

Rhapsodies hongroises : L’extrême droite au pouvoir, elle fait ça

"Petit tour d’horizon de ce qu’a réalisé en Hongrie le national-populiste Viktor Orbán, héros des extrêmes droites du monde occidental et modèle à suivre pour Marine Le Pen.

Depuis 2010 qu’il est au pouvoir, Viktor Orbán et son parti le Fidesz ont imposé une politique d’extrême droite en Hongrie, dont voici quelques-unes des réalisations (mais la liste est loin d’être exhaustive !) :

Tailladé le code du travail au profit des employeurs qui peuvent n’invoquer que de vagues raisons pour virer un employé ; escamoté le droit de grève ; affaibli le rôle des syndicats ; laissé par exemple Suzuki empêcher, illégalement, la création d’un syndicat." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr

Fidesz - Élections en Hongrie : le bastion conservateur de l’Europe est resté debout

"Une semaine avant le premier tour des présidentielles en France, les Hongrois se sont rendus aux urnes pour décider de l’avenir politique de leur pays aux élections législatives. Les électeurs ont renforcé leur soutien à Viktor Orbán dont le parti a remporté pour la quatrième fois la majorité des deux tiers des mandats parlementaires. Comment expliquer cette victoire écrasante du conservateur de centre-droite hongrois, qualifié par Emmanuel Macron comme son « adversaire politique » sur la scène européenne ?

A la suite des victoires spectaculaires répétées aux élections législatives depuis 2010, et en comptant son premier mandat entre 1998 et 2002, Viktor Orban a dirigé la Hongrie en tant que premier ministre pendant 16 ans, ce qui le place en Europe à côté d’Angela Merkel en termes d’expérience gouvernementale. Depuis le changement du régime de 1989, quand ce pays de l’Europe centrale s’est libéré du joug communiste, l’homme fort de la droite hongroise, le président du parti Fidesz a passé autant de temps au pouvoir que dans l’opposition. C’est ce bilan qui tournera en positif lorsqu’il commencera son nouveau mandat en 2022. Aux élections législatives du 3 avril dernier, l’alliance du Fidesz et des démocrates chrétiens (KDNP) a obtenu plus de 54% des suffrages exprimés, soit un nombre record de plus de 3 millions de votes, face à la liste de l’opposition unie arrivée deuxième avec 34% des suffrages, et avec un écart de plus d’un million de votes." La suite sur atlantico.fr

Rencontre des leaders d’extrême droite Salvini et Orbán à Rome

"L’ancien vice-premier ministre et leader de la Lega, Matteo Salvini, a déclaré aux journalistes qu’il se trouvait en «  total accord  » avec le premier ministre hongrois Viktor Orbán après une rencontre d’une heure avec ce dernier, jeudi 21 avril à Rome.

Le premier ministre hongrois, pour sa première visite internationale après sa réélection, a choisi de se rendre en Italie et non en Pologne, rompant ainsi une tradition qui existait depuis 2010. Après l’audience privée avec le pape, il a rencontré le chef de la Lega pour discuter de la situation internationale, à la lumière de la guerre en Ukraine.

M. Salvini a souligné le «  total accord  » avec M. Orbán sur des questions telles que «  la lutte contre l’immigration illégale, la nécessité de réduire la charge fiscale pour les familles et les entreprises  », mais aussi la nécessité de travailler «  à une alternative européenne de centre-droit aux socialistes, pour défendre les valeurs et les racines de l’Occident  », a déclaré le chef de la Lega." La suite sur euractiv.fr

Défense : la Hongrie achète 12 jets L-39NG en Tchéquie

"L'armée de l'air hongroise a commandé 12 jets légers L-39NG (Next Generation) à la société tchèque AERO Vodochody AEROSPACE a.s.

La nouvelle a été publiée par Gáspár Maróth, l'agent du gouvernement responsable des acquisitions au ministère hongrois de la Défense. Cependant, aucune confirmation officielle n'a encore été publiée par la société tchèque.

Huit avions doivent être utilisés pour former les pilotes militaires hongrois et quatre avions doivent être utilisés par l'armée hongroise à des fins de reconnaissance." La suite sur radio.cz

Hongrie, Pologne : quand les droites extrêmes sont au pouvoir

"Nul besoin d’aller très loin ni de remonter loin dans le temps pour savoir ce que fait une majorité autoritaire et ultranationaliste à la tête de l’État. À Budapest depuis 2010, à Varsovie depuis 2015, c’est une combinaison de lois liberticides, de réformes conservatrices et de mainmise sur les médias. L’expérience du pouvoir ne les a pas affaiblies.

Dimanche 4 avril, une semaine avant le scrutin présidentiel français, le parti de Viktor Orbán est sorti grand vainqueur des élections législatives hongroises, avec 54 % des voix. Le Fidesz a recueilli là le meilleur score jamais obtenu à ce scrutin. Le premier ministre chantre de la « démocratie illibérale » peut entamer son 5e mandat – le 4e d’affilée." La suite sur mediapart.fr (article payant)

Un emblème hongrois : le Verbunkos de Franz Liszt à Béla Bartók

Illustration d'une danse de hussards hongrois - Getty Images
Résumé

Aujourd’hui direction la Hongrie à la découverte du verbunkos, une musique traditionnelle militaire ancienne qui est devenue l'un des emblèmes musicaux du pays grâce à Franz Liszt et Béla Bartók

En savoir plus

Depuis la fin du 18e siècle, dans les villages de Hongrie, on danse parfois le verbunkos ou verbunk. Un nom qui vient de l’allemand et qui signifie "recrutement". En effet, comme son nom, l’indique le verbunkos est à l’origine une danse que des recruteurs militaires jouaient dans les villages de l’Empire Austro-Hongrois pour mobiliser de jeunes soldats. Il faut donc imaginer des hussards se rendre dans les villages, jouer de la musique virtuose, danser en frappant leurs mains sur leurs jambes et faire boire les jeunes hommes du village afin qu’ils décident de rejoindre l’armée impériale !" La suite et vidéos sur radiofrance.fr

Un militant écologiste hongrois livre son regard sur la Hongrie de Viktor Orban

"À quelques jours du second tour de l'élection présidentielle française, nous dénonçons fermement les dangers qu'impliquerait l'extrême-droite au pouvoir. Robert Fidrich, militant écologiste hongrois, témoigne de son expérience sous le régime de Viktor Orban.

Quel est le parcours de Viktor Orban ?

Viktor Orban s’est fait connaître en juin 1989, lorsqu’il fut le premier homme politique hongrois à dire « Russians go home ! ». Après les premières élections démocratiques des années 1990, il est devenu député. Lorsque le premier gouvernement démocratique a perdu sa popularité, Orban a vu une « fenêtre » disponible à droite de l’arène politique. Son parti, le Fidesz, est alors passé d’un petit parti libéral à un parti très conservateur. Il est ensuite devenu Premier ministre en 1998. Puis il a perdu les élections en 2022, et 8 ans de gouvernement socialiste ont suivi. En 2010, Orban est revenu au pouvoir en tant que Premier ministre et avec la majorité au Parlement." La suite sur amisdelaterre.org

jeudi 21 avril 2022

Le pape a reçu le premier ministre hongrois Viktor Orban

"Le pape François a reçu jeudi pour la première fois au Vatican le premier ministre hongrois Viktor Orban, auquel il a exprimé sa reconnaissance pour l'accueil des réfugiés fuyant la guerre en Ukraine.

À l’issue de cette audience privée, qui a duré environ 40 minutes, le souverain pontife a offert à Viktor Orban une médaille en bronze représentant Saint Martin, protégeant le pauvre en le recouvrant d'une partie de son manteau, a indiqué le service de presse du Saint-Siège.

Conceptions antinomiques de la religion

Le pape a ainsi exprimé au dirigeant hongrois sa reconnaissance pour la protection que la Hongrie offre aux réfugiés arrivant d'Ukraine, a-t-on ajouté de même source. Près de 626.000 réfugiés ukrainiens sont arrivés en Hongrie depuis le début de la guerre le 24 février, selon un porte-parole du gouvernement hongrois. Parmi eux, 17.000 ont demandé une protection humanitaire et 100.000 autres un permis de séjour temporaire." La suite sur lefigaro.fr

Le transporteur hongrois Waberer’s termine 2021 en forte hausse

"Le transporteur hongrois Waberer's termine 2021 sur une forte croissance, avec un chiffre d'affaires de plus de 590 millions d'euros et un bénéfice de près de 75 millions, en hausse de 34 %, malgré une diminution de la flotte et une réduction des effectifs. Waberer's a recentré sa stratégie et son concept, augmentant en profitabilité.

Waberer’s a connu l’an passé sa meilleure année depuis 2017, et ce malgré les difficultés économiques liées à la pandémie. "2021 a été un gros succès", se félicite le patron du groupe de transport et logistique hongrois, Zsolt Barna, lors de la présentation des résultats annuels. Waberer’s a réalisé l’an passé un chiffre d’affaires de 590,8 millions d’euros (M€), en hausse de 3,8 % sur un an (CA 2020 : 569,3 M€), pour un excédent brut d’exploitation de 74,2 M€, soit une hausse de 34 % par rapport à 2020. Après deux années de pertes, Waberer’s a réalisé en 2021 un bénéfice net de 18,1 M€, contre 40 M€ de pertes en 2020." La suite sur actu-transport-logistique.fr

Des Ukrainiens s’opposent à un petit rassemblement pro-russe à Budapest

"Des groupes ukrainiens en Hongrie protestent contre une manifestation en « solidarité avec la Russie » prévue à Budapest sur la place des Héros le 30 avril.

Yaroslav Hartyanyi, un représentant du Congrès mondial ukrainien, a demandé à la police de Budapest de retirer son autorisation à la manifestation en « solidarité avec la Russie » prévue sur la place des Héros le 30 avril." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr

Référendum homophobe : La Kúria hongroise tranche en faveur des organisations pro-LGBT

"La Cour suprême hongroise a débouté la Commission électorale qui avait infligé des amendes à une quinzaine d'ONG . . ." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr (article payant)

De l’argent hongrois pour influencer les élections en Slovénie au profit de Janša, l’allié d’Orbán

"Le député slovène Jani Möderndorfer pointe des transferts d'argent qui seraient destinés à influencer les élections législatives du 24 avril en Slovénie, au profit de Janez Janša, l'allié de Viktor Orbán . . ." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr (article payant)

Le dirigeant hongrois Viktor Orban rend visite jeudi au pape

"Le premier ministre nationaliste Viktor Orban se rendra jeudi 21 avril au Vatican pour une rencontre avec le pape François, son premier déplacement à l'étranger depuis sa large victoire aux législatives début avril.

«Ma première visite officielle après l'élection me conduit au Vatican demain pour voir le pape», a écrit le dirigeant mercredi sur sa page Facebook. Les deux hommes ont une conception de la religion aux antipodes : Viktor Orban, issu d'un milieu calviniste, brandit son attachement à une «Europe chrétienne» pour justifier sa politique anti-migrants, tandis que le souverain pontife fait d'un accueil bienveillant un devoir de croyant. L'engagement de François pour les réfugiés lui a souvent valu d'être qualifié de «crétin» ou «d'imbécile» par les médias proches du gouvernement." La suite sur lefigaro.fr 

Viktor Orban mis à l’écart du groupe de Visegrad

"En faisant preuve de complaisance envers Vladimir Poutine, le Premier ministre hongrois fâche son traditionnel allié polonais et s’éloigne du groupe de Visegrad.

Ils étaient jusque-là les meilleurs alliés en Europe. Mais l’invasion russe et la guerre en Ukraine bouleversent la relation entre la Pologne et la Hongrie, deux pays aux gouvernements illibéraux.

« Si Orban dit qu’il ne voit pas clairement ce qu’il s’est passé à Boutcha, il devrait aller voir un ophtalmologiste », a cinglé Jarosław Kaczyński, le dirigeant du parti polonais au pouvoir, Droit et justice (PiS), le 8 avril.

Des mots inhabituellement durs envers le Premier ministre hongrois, qui a adopté un discours en demi-teinte sur...

Ils étaient jusque-là les meilleurs alliés en Europe..." La suite sur alternatives-economiques.fr (article payant)

Présidentielle 2022: en Hongrie, Viktor Orbán croise les doigts pour Marine Le Pen

"Soutien appuyé de la candidate Rassemblement national, le dirigeant national-conservateur magyar espère l’élection de « MLP » afin de renforcer sa position en Europe et contenir les foudres de Bruxelles.

Mission accomplie. Une semaine après sa réception telle une cheffe d’Etat, « MLP » décrochait un prêt de campagne de 10,6 millions d’euros de la banque hongroise MKB, dont le patron n’est autre que l’oligarque Lorinc Meszaros, intime d’Orbán." La suite sur lesoir.be

Hongrie : Viktor Orban déclare la guerre à l’Europe et refuse de boycotter le gaz et le pétrole russe

"La Hongrie de Viktor Orban a fait savoir, ce 19 avril, qu’elle ne boycottera pas le gaz et le pétrole russe, comme le veut l’Union Européenne

Décidément, Viktor Orban ne cessera jamais de donner du fil à retordre à l’Union Européenne. A peine réélu à la tête de son pays, le premier ministre hongrois, très souvent critiqué par ses pairs pour sa politique migratoire extrêmement sévère, refuse catégoriquement de s’allier à l’UE qui demande à ses membres de boycotter le gaz et le pétrole russe.

C’est en tout cas l’information que notre média a obtenue ce 19 avril de l’agence de presse russe, Tass. En effet, d’après cette source qui cite Peter Szijjarto, ministre hongrois des Affaires étrangères, la Hongrie continuera, contre vents et marées, d’acheter du gaz et pétrole russe." La suite sur lecourrier-du-soir.com

mercredi 20 avril 2022

Guerre en Ukraine: quand la Hongrie de Viktor Orban s’ouvre aux réfugiés

"Plus de 4 millions d’Ukrainiens ont fui leur pays depuis que la guerre a éclaté le 24 février dernier. Parmi eux, plus de 700 000 ont choisi de passer par la Hongrie, l’un des pays frontaliers de l’Ukraine. La Hongrie de Viktor Orban qui avait fermé ses frontières aux réfugiés syriens en 2015, a choisi cette fois de les ouvrir, et d’accueillir les personnes fuyant la guerre et la violence. Mais le pays ne propose que très peu de solutions d’accueil sur le long terme, et reste une étape transitoire pour les réfugiés, qui choisissent, pour la plupart, de poursuivre leur route vers d’autres pays d’Europe.

« Guerre en Ukraine : quand la Hongrie de Viktor Orban s’ouvre aux réfugiés », un grand reportage de Daniel Vallot. " A écouter (19:29) sur rfi.fr

mardi 19 avril 2022

Retrouvailles en Hongrie pour la minorité hongroise de la région ukrainienne de Transcarpatie

"Depuis la Première Guerre mondiale, 300 000 Hongrois vivent en Transcarpatie, une région de l'ouest de l'Ukraine, frontalière avec la Hongrie.

Au début de la guerre, la plupart d'entre eux est partie en Hongrie pour ne pas avoir à combattre dans le Donbass. Mais aujourd'hui impossible pour eux de rentrer en Ukraine, même pour les fêtes.

"À Pâques, les églises étaient pleines dans toute l'Ukraine, sauf ici, en Transcarpathie", explique notre journaliste Zoltán Siposhegyi. "Nous avons rencontré une femme âgée qui s'est plainte que sa famille a peur de rentrer en Ukraine car le gouvernement de Kyiv a menacé les déserteurs de douze années de prison. Elle a également dit que les habitants ont commencé à détester les Hongrois d'ici, à cause de l'amitié d'Orban avec Poutine", poursuit-il." La suite sur euronews.com

lundi 18 avril 2022

L'écrasante victoire de Viktor Orban aux élections législatives est confirmée

"Après le dépouillement de tous les bulletins de vote, y compris le vote par correspondance, la coalition Fidesz-KDNP a obtenu 54,13 % des voix, l'alliance d'opposition 34,44 %, tandis que le Mi Hazank a obtenu 5,88 %, dépassant de peu le seuil des 5 % nécessaires pour entrer au Parlement.

Les résultats définitifs des élections législatives hongroises ont été publiés samedi par le Bureau national électoral, confirmant l'écrasante victoire de la coalition Fidesz-KDNP du Premier ministre Viktor Orban.

La coalition Fidesz-KDNP remportera 135 des 199 sièges du Parlement hongrois, a indiqué samedi 16 avril le Bureau national électoral, après le dépouillement des derniers suffrages exprimés lors des élections législatives du 3 avril." La suite sur lecourrier.vn

Escrime CM (H) Les épéistes français deuxièmes du Challenge Monal

"Alexandre Bardenet, Yannick Borel, Romain Cannone et Aymerick Gally ont pris la deuxième place du Challenge Monal par équipes ce dimanche à Paris. Les Bleus se sont inclinés en finale face à la Hongrie (43-36). L'Ukraine complète le podium.

Après le succès surprise de Nelson Lopez Pourtier samedi en individuel, le public parisien a eu le droit à un nouveau podium français ce dimanche lors de l'épreuve par équipes du Challenge Monal. Alexandre Bardenet, Yannick Borel, Romain Cannone et Aymerick Gally ont pris la deuxième place, battus par la Hongrie en finale (43-36)." La suite sur lequipe.fr

Vu de Hongrie. Macron, “salade niçoise” menacée de péremption par le “cassoulet” Le Pen

"Face à l’actuel locataire de l’Élysée, qualifié de “léger” et “pas clivant”, le journal hongrois de droite “Magyar Nemzet” voit dans la qualification de Marine Le Pen pour le second tour une “évidence”. Et il considère la candidate RN capable de conquérir la présidence de la République le soir du 24 avril.

Au surlendemain du premier tour de l’élection présidentielle française, le quotidien hongrois conservateur Magyar Nemzet critique l’actuel locataire de l’Élysée, Emmanuel Macron. Métaphore gastronomique à l’appui, l’article qualifie le quadragénaire centriste de “salade niçoise”, en raison de son aspect “léger, pas clivant et consommable n’importe quand”. Marine Le Pen, quant à elle, représenterait “un cassoulet rempli de bonnes choses produites par la province française”, même si le plat “incommode l’estomac de certains”.

De quoi prévoir le dénouement du second tour ? Pour Magyar Nemzet, la question reste “ouverte”, mais “la salade niçoise est celui des deux plats qui périme le plus rapidement”. N’appréciant guère le président français, le quotidien hongrois salue néanmoins un “produit politique génialement imaginé et construit en réponse au détachement des électeurs des partis traditionnels”." La suite sur courrierinternational.com

Sándor Ferenczi et l’école de psychanalyse de Budapest 17 mai 2022 16h00 - 18h00


2e session du Séminaire « Repenser la psychanalyse en Europe centrale : perspectives transnationales et interdisciplinaires »

Date : mardi 17 mai 2022, 16h00-18h00
Lieu : CEFRES et en ligne (pour vous inscrire, écrivez à l’adresse : claire(@)cefres.cz) Langue : anglais

Coordinatrice et discutante : Agnieszka Sobolewska (Université de Varsovie/Sorbonne Université/CEFRES)

Intervenantes :
Judit Mészáros (Hungarian Psychoanalytical Society/Université Eötvös Loránd)
Mónika Takács (Sándor Ferenczi Society/International Sándor Ferenczi Network)

Source et plus d'informations sur cefres.cz

dimanche 17 avril 2022

Prochaine rencontre des Mardis hongrois de Paris le 26 avril 2022 à partir de 20 h à la brasserie Le Saint-André

 

Prochaine rencontre

le mardi 26 avril 2022
à partir de 20 h 

à la brasserie Le Saint-André
2, rue Danton 75006 Paris
Métro Saint-Michel

 
Kedves Mardis Hongrois-látogatók,

A legközelebbi összejövetel 2022 április 26. este 8-kor kezdődik
Le Saint-André kávéházban
2, rue Danton 75006 Paris
Métro Saint-Michel