jeudi 30 septembre 2021

Le Prix L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science distingue cinq chercheuses pour leurs travaux pionniers en sciences de la vie et de l’environnement

"Comme chaque année depuis 1998, l’UNESCO et la Fondation L’Oréal dévoilent le palmarès du Prix international Pour les Femmes et la Science, qui met à l’honneur cinq femmes scientifiques aux parcours d’exception, venues des cinq régions du monde.

Ces dernières années ont plus que jamais montré l’importance de la science pour répondre aux grands défis auxquels le monde doit faire face, et pour être efficace, la science doit s’appuyer sur tous les talents. 

L’UNESCO et La Fondation L’Oréal sont donc particulièrement fières d’annoncer les cinq lauréates 2022 choisies par le jury indépendant présidé par la Professeure Brigitte Kieffer (lauréate du Prix L’Oréal-UNESCO en 2014), pour le 24e Prix international L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science dans la catégorie sciences de la vie et de l’environnement.

Palmarès du 24e Prix international L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science doté de
100 000 € par Lauréate
....

Amérique du Nord Professeure Katalin Karikó – Biochimie
Professeure associée adjointe à la Perelman School of Medicine, Université de Pennsylvanie, (États-Unis), et Vice-présidente senior de BioNTech RNA Pharmaceuticals
Récompensée pour sa contribution exceptionnelle au perfectionnement de la technologie dite de l’ARN messager. Ses travaux ont permis de franchir le pas décisif dans la mise en place des vaccins contre la COVID-19." La suite sur unesco.org

Katalin Karikó Lauréate de la grande médaille 2021 de l'Académie des Sciences


"La scientifique est récompensée pour ses recherches pionnières ayant permis la mise au point des vaccins à ARN messager.

Communiqué de presse de l'Académie des sciences - Paris, le 28 septembre 2021
L’Académie des sciences vient de décerner sa Grande Médaille 2021à Katalin Karikó. La biochimiste d’origine hongroise, aujourd’hui vice-présidente senior chez BioNTech RNA Pharmaceuticals, mène depuis les années 1990 des recherches pionnières sur l’ARN messager et son utilisation à des fins thérapeutiques. L’apport de ses travaux a été crucial dans la mise au point des nouvelles stratégies vaccinales développées dans le cadre de la lutte contre la Covid-19. La Grande médaille est la récompense la plus prestigieuse remise par l’Académie des sciences.

Katalin Karikó débute sa carrière en Hongrie, au Centre de recherche de Szeged, se spécialisant sur la biochimie des ARN messagers, et développant des tests antiviraux et viraux. Mais le centre manque de financements. En 1985, elle gagne alors les États-Unis avec son mari et sa fille, alors âgée de deux ans, pour rejoindre le département de biochimie de l’Université de Temple, à Philadelphie, avant de devenir professeur à la prestigieuse Université de Pennsylvanie.
Dans les premières années, elle peine à convaincre de l’utilité de ses travaux sur l’ARN messager à des fins thérapeutiques, la communauté scientifique s’intéressant davantage aux recherches sur l’ADN et à la thérapie génique. Aux côtés de Drew Weissman, immunologiste à l'Université de Pennsylvanie, elle poursuit néanmoins ses recherches sur la réponse immunitaire induite par l’ARN messager, convaincue du potentiel vaccinal de ses travaux. Leurs travaux ont fortement contribué à la mise au point des vaccins utilisés aujourd’hui pour lutter contre l’épidémie de Covid-19 par Pfizer BioNtech et Moderna."

Source : academie-sciences.fr

Budapest, centre régional de l´art contemporain. (Art Market, marché d´art contemporain: une version 2021 relookée.)


Par Pierre Waline

"Les Budapestois l´appellent „la Baleine”. Avec une touche d´affection pour certains, d´ironie pour d´autres. Ouvert en 2013, ce long bâtiment édifié sur les berges du Danube offre, sur une surface de 30000m2, commerces, restauration, salles de réunion et espaces d´exposition. Son atout: son emplacement aisément accessible à mi-chemin entre le centre-ville et le parc accueillant le Théâtre national et le Palais des Arts.

Tel est le lieu qu´ont choisi les animateurs du Marché d´Art contemporain Art Market pour abriter désormais leur manifestation. Manifestation qui rassemblera du 7 au 10 octobre prochains quelque 500 artistes venus d´une trentaine de pays présenter leurs oeuvres sur un espace de 7000m2 (pour 10000 visiteurs attendus). Au-delà de ces chiffres et de ce nouveau cadre mieux adapté, ce qui retient notre attention est, comme nous l´expose son fondateur et directeur Attila Ledényi, la multiplicité des partenariats propres à en renforcer l´intérêt. Tout d´abord avec la „Fête Liszt” („Liszt Ünnep”), Festival culturel international organisé pour la première fois en Hongrie à l´occasion des 210 ans de la naissance du compositeur. Du 8 au 24 octobre se tiendront en divers lieux de la capitale près de cinquante manifestations (concerts, récitals, opéras, ballets, projections, rencontres) axées autour du nom de Liszt. Présentant, outre des pièces du compositeur, des oeuvres contemporaines. Liszt nous étant présenté par Csaba Káel, directeur du Palais des Arts, animateur de la manifestation, comme étant, par sa modernité et son caractère universel, directement rattaché à notre époque au-delà de l´espace temporel. Par ailleurs, un compositeur proche des milieux artistiques, se signalant notamment par son amitié avec le peintre hongrois Munkácsy." La suite sur francianyelv.hu

Les accents romantiques tardifs d’Ernst von Dohnányi et de Leó Weiner ? Bien séduisants !

 


Ernst von Dohnányi (1877-1960) : Tante Simona, ouverture, op. 20. Suite en fa dièse mineur, op. 19. American Rhapsody, op. 47. Leó Weiner (1885-1960) : Sérénade en fa mineur pour petit orchestre, op. 3. Orchestre symphonique ORF de la Radio de Vienne, direction Roberto Paternostro. 2019-2020. Notice en allemand et en anglais. 74.40. Capriccio C5380

Le présent CD est déjà le cinquième d’une série vouée au pianiste, compositeur, chef d’orchestre et professeur Ernst von Dohnányi, que l’on peut considérer comme l’un des derniers représentants d’un romantisme résolument expressif qu’il a cultivé jusqu’au-delà de la première moitié du XXe siècle. Après les deux concertos pour piano, des pièces pour le clavier et deux disques de pages orchestrales, dont l’opulente Symphonie n° 1 de 1900-01 déjà confiée aux mêmes interprètes viennois, voici un programme d’œuvres qui datent d’époques éloignées de près de quarante ans dans la production du musicien." La suite sur crescendo-magazine.be

Viktor Orbán, « l’ami » d’Andrej Babiš pour la campagne électorale

"Viktor Orbán effectue une visite remarquée en République tchèque ce mercredi. A désormais moins de dix jours des élections législatives, le passage du Premier ministre hongrois, qui entretient de très bonnes relations avec son hôte tchèque, doit servir à renforcer certaines des positions défendues par Andrej Babiš durant sa campagne.

Une semaine après la visite d’Andrej Babiš en Hongrie, pour un « Sommet de la démographie » qui l’a conduit jusqu’à la frontière avec la Serbie, là où le gouvernement de Viktor Orbán a construit en 2015 une clôture de barbelés anti-migrants longue de 175 kilomètres, le Premier ministre hongrois rend donc la politesse à son homologue tchèque." La suite sur radio.cz

mercredi 29 septembre 2021

Le gaz russe au cœur d'une dispute entre Kiev et Budapest

"L'Ukraine et la Hongrie ont annoncé mardi la convocation de leurs ambassadeurs respectifs, Kiev reprochant à Budapest des accords gaziers avec Moscou qui menaceraient sa «sécurité énergétique». Budapest a en premier convoqué le représentant ukrainien, l'Ukraine lui rendant la pareille.

«Nous considérons comme une violation de notre souveraineté le fait que l'Ukraine veuille empêcher l'approvisionnement» de la Hongrie en gaz, a fulminé mardi sur Facebook le chef de la diplomatie hongroise Peter Szijjarto. «Transporter du gaz en contournant l'Ukraine sape la sécurité énergétique de notre pays et celle de l'Europe», a répliqué auprès de l'AFP le porte-parole de la diplomatie ukrainienne Oleg Nikolenko.

Le géant gazier russe Gazprom a annoncé lundi avoir signé deux contrats prévoyant la livraison de jusqu'à 4,5 milliards de mètres cubes de gaz russe annuels pendant 15 ans vers la Hongrie, contournant l'Ukraine qui était jusqu'ici la principale voie de transit. La diplomatie ukrainienne s'était déclarée lundi «surprise» et «déçue par cette décision» de Budapest «prise pour plaire au Kremlin»." La suite sur lefigaro.fr

Sondage : En Hongrie, le Fidesz et le bloc d’opposition font jeu égal

"Un nouveau sondage confirme que la course est très serrée pour les élections législatives hongroises de 2022.

Selon un sondage de Závecz Research, le Fidesz-KDNP et la coalition d’opposition font jeu égal, rassemblant chacun  49 % des intentions de vote parmi les électeurs décidés à voter.

Sur la population totale, incluant les indécis et abstentionnistes, l’opposition est soutenue par 38 % et les partis au pouvoir par 37 %." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr

Traditions - La Hongrie accueille en grande pompe son Exposition internationale de la chasse

"Le samedi 25 septembre, le gouvernement hongrois ouvrait un grand événement dédié à la chasse qui se déroulera jusqu’au 14 octobre à Budapest. Les organisateurs attendent près d’un million de visiteurs d’une centaine de pays. Doté d’un important budget, l’événement divise les observateurs magyars.

Cinquante ans après une Exposition internationale de la chasse organisée sous le régime communiste de János Kádár, le gouvernement conservateur de Viktor Orbán honore à son tour l’art de poursuivre et de tuer les animaux. Du 25 septembre au 14 octobre, un million de visiteurs venus d’une centaine de pays sont attendus au parc Hungexpo ainsi qu’à l’hippodrome Kincsem, lieux des festivités budapestoises. En région, les localités de Keszthely, Hatvan et Vásárosnamény accueillent des événements connexes.

“Ouvert par une messe en l’honneur de saint Hubert”, le saint patron de la chasse, ce grand raout entend “défendre la coexistence de l’homme avec la nature”, relate InfoStart. Sur place, ajoute le portail, un “énorme totem fait de bois de cerf en forme de tête de gibier s’élève devant les visiteurs à l’entrée”, comme on peut le voir dans la vidéo ci-dessous, et quelque “1900 trophées de chasse sont entreposés au sein des hangars”.

Côté budget, l’État magyar n’a pas non plus fait les choses à moitié. Les 17 milliards de forints (47,41 millions d’euros) investis représentent “deux fois et demie le budget 2021 de l’entretien de nos parcs nationaux”, tacle l’ONG Greenpeace, citée par le portail Index. “Il n’existe pas de démonstration plus absurde de la manière dont ce pays appréhende la protection de la nature”, estime-t-elle." La suite sur courrierinternational.com (article payant)

L'Ukraine convoque l'ambassadeur hongrois pour protester contre l'accord gazier avec la Russie

"Après que le groupe "Gazprom" russe a annoncé le transfert de gaz naturel vers la Hongrie via le gazoduc "Turkish Stream", à partir de début octobre

AA / Kiev

Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a convoqué, mardi, l'ambassadeur de Hongrie, protestant contre la conclusion d'un accord russo-hongrois pour pomper du gaz naturel.

Dans une déclaration à l’Agence de presse ukrainienne, le porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères, Oleg Nikolenko, a confirmé l’information selon laquelle l'ambassadeur de Hongrie à Kiev avait été convoqué au ministère des Affaires étrangères." La suite sur aa.com.tr

Plan de relance: refusant le "chantage" de Bruxelles, la Hongrie prête à se passer des fonds européens

"L'examen du plan de relance hongrois a été prolongé jusqu'au 30 juin par Bruxelles alors que des désaccords persistent entre la Commission européenne et Budapest sur l'Etat de droit.

Le gouvernement hongrois a jugé ce mardi "inacceptable" ce qu'il considère comme du "chantage" de la part de Bruxelles sur la validation de son plan de relance, se disant prêt à se passer de fonds européens, à deux jours de la fin du délai d'examen par la Commission européenne. "Oui, nous pouvons faire sans" les fonds européens, "nous avons assez d'argent pour débuter ces projets" de relance, a déclaré le ministre des Affaires étrangères hongrois Peter Szijjarto lors d'une interview à l'AFP à Strasbourg (France)." La suite sur bfmtv.com

État de droit en Hongrie: les députés rencontrent le gouvernement, des ONG et l’opposition

  • Délégation du Parlement à Budapest du mercredi 29 septembre au vendredi 1er octobre
  • Au programme: réunions avec des journalistes, des ONG, des universitaires, des juges, des représentants de l'opposition et le gouvernement hongrois 
  • Le Parlement s'inquiète depuis longtemps du recul de la démocratie dans le pays
Une délégation de députés se rend en Hongrie pour évaluer le respect de la liberté de la presse et académique, les droits des minorités et le contexte plus large de l'État de droit.
Pendant leur visite de trois jours à Budapest (du mercredi 29 septembre au vendredi 1er octobre), les députés devraient rencontrer la ministre hongroise de la justice, Judith Varga, et le ministre de l’intérieur, Sándor Pintér. Par ailleurs, ils devraient aussi s’entretenir avec le maire de Budapest, Gergely Karácsony, des membres de différents groupes politiques du parlement hongrois ainsi que des représentants de l’opposition politique.
La délégation du Parlement entendra des organisations de la société civile travaillant sur le terrain dans le domaine de la protection de l’État de droit, de l’égalité de traitement, des droits des minorités et des droits sociaux. Les eurodéputés rencontreront aussi des journalistes, des représentants d'organismes couvrant l'ensemble du spectre médiatique ainsi que d’organisations travaillant pour défendre la liberté de la presse." La suite sur europarl.europa.eu

Hongrie: les anti-Orban organisent leur primaire

"Cette procédure vise à désigner le candidat qui affrontera le premier ministre aux législatives de 2022.

Sur la place Moricz-Zsigmond, à Budapest, des retraités, des étudiants et des familles font la queue pour glisser leur bulletin dans l’urne en cette fin de journée de septembre. La foule est diverse mais relativement privilégiée, à l’image du 11 arrondissement, le plus peuplé de la capitale hongroise. Lors des municipales de 2019, l’opposition unie contre le candidat du Fidesz - le parti majoritaire au pouvoir - y avait empoché la mairie d’arrondissement. Une performance que l’opposition souhaite renouveler, au niveau national, à l’occasion des législatives d’avril prochain.

Comme pour les municipales, qui ont porté l’écologiste Gergely Karacsony à la mairie de Budapest, l’opposition a choisi une méthode qui a fait ses preuves: les primaires. Inédites dans l’histoire récente de la Hongrie, celles-ci détermineront d’ici à la mi-octobre le candidat qui fera face à au premier ministre sortant, Viktor Orban, sur le plan national, ainsi que l’unique candidat(e) qui représentera les six..." La suite sur lefigaro.fr (article payant)

Budapest signe un accord avec le géant gazier russe Gazprom, Kiev se dit «  déçu  »

"La Hongrie a signé un contrat d’achat de gaz de quinze ans avec le russe Gazprom en contournant l’Ukraine, suscitant la colère de Kiev qui a déclaré que le pays allait se tourner vers la Commission européenne.

La société hongroise MVM Zrt. a signé un contrat d’achat de gaz à long terme avec la société russe Gazprom pour une durée de quinze ans, a annoncé lundi à Budapest le ministre des Affaires étrangères et du Commerce, Péter Szijjártó, selon Telex.

Selon M. Szijjártó, le contrat garantira la sécurité énergétique de la Hongrie pendant quinze ans dans un contexte international incertain." La suite sur euractiv.fr

mardi 28 septembre 2021

Wizz Air, le nouveau trouble-fête ultra low-cost de l'aérien

"Méconnue en France, la compagnie hongroise a tenté de croquer EasyJet. Avec son modèle ultra low-cost, elle bouscule le marché européen.

Chez Wizz Air, plus que partout ailleurs, "l'argent est roi". C'est même la ligne directrice majeure de son patron, le Hongrois Jozsef Varadi, ancien PDG de la compagnie nationale Malév. Quand cet ex-haut cadre de Procter & Gamble lâche un poste confortable dans la multinationale pour prendre en 2003 le manche de la petite compagnie low cost, il n'imaginait pas une seconde que, près de vingt ans plus tard, il serait en train de batailler dans le ciel européen avec les leaders du secteur, Ryanair et EasyJet. Et Wizz Air, avec 1,7 milliard d'euros d'argent frais en soute, s'est même senti pousser les ailes pour tenter de mettre la main sur la flotte britannique orange !

Début septembre, une offre de rachat hostile est ainsi arrivée sur le bureau d'EasyJet, forçant la compagnie à demander une augmentation de capital de 1,2 milliard d'euros (soit un tiers de sa capitalisation boursière !) à ses actionnaires pour ne pas se faire avaler tout cru par la hongroise. Il faut dire que même si le cours de Bourse de Wizz Air a stagné à cause de la pandémie, la compagnie vaut aujourd'hui plus que sa rivale anglaise. Et le rapport de force n'est pas près de s'inverser puisqu'elle semble mieux armée pour redécoller. "Au début de l'épidémie, on ne savait pas comment on allait payer les gens. Mais nous sommes restés concentrés sur l'idée de préserver le cash à tout prix", prédisait en novembre dernier Jozsef Varadi, lors du Paris Air Show" La suite sur lexpansion.lexpress.fr (article payant)

Immigration : La police hongroise a exécuté 40000 « pushbacks » depuis le début de l’année

"Aux frontières de l’espace Schengen, la police hongroise empêche l’accès à son territoire aux migrants et les expulse manu militari lorsqu’ils parviennent à y pénétrer, en contravention des règles internationales, juge la Cour européenne de Justice . . ." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr (article payant)

Budapest signe deux nouveaux contrats sur le gaz russe, Moscou réagit aux menaces de Kiev

"Le géant russe Gazprom a signé deux contrats avec la Hongrie portant sur la livraison de gaz par deux itinéraires contournant l’Ukraine. Après protestations et menaces de la part de Kiev, Budapest et Moscou ont réagi.

La Hongrie a conclu ce lundi 27 septembre deux nouveaux contrats avec Gazprom afin de se procurer 4,5 milliards de mètres cubes de gaz d’ici 2036. Ils entreront en vigueur le 1er octobre, a annoncé le groupe russe.
"Aujourd’hui, Gazprom Export et MVM CEEnergy Ltd. ont signé à Budapest deux contrats à long terme pour la fourniture de gaz russe à la Hongrie […]. Le volume total des contrats s'élève à 4,5 milliards de mètres cubes par an; la durée de chacun d'eux est de 15 ans", a indiqué Gazprom dans un communiqué.
La cérémonie de signature du contrat s’est déroulée en présence de la vice-présidente du conseil d’administration de Gazprom Export, Elena Bourmistrova, et du ministre hongrois des Affaires étrangères et des relations économiques extérieures, Peter Szijjarto." La suite sur sputniknews.com

La Tchéquie enverra 50 policiers en Hongrie à la frontière Schengen

"À partir du 15 octobre, 50 policiers tchèques contribueront à protéger la frontière extérieure de l’espace Schengen qui court entre la Hongrie et la Serbie.

À partir du 15 octobre, 50 policiers tchèques contribueront à protéger la frontière extérieure de l’espace Schengen pour une durée de deux mois, a déclaré le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur Jan Hamáček (ČSSD) lors d’une conférence de presse ce lundi 27 septembre." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr

lundi 27 septembre 2021

CONFÉRENCE : "Le cinéma muet hongrois" Fondation Jérôme Seydoux vendredi 1er octobre 2021 à 15 h 30

Jeno Janovics - NFI Archive Nationale de Hongrie

"Dans le cadre du cycle "Classiques du cinéma muet hongrois", la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé accueille György Ráduly, Directeur de l’Archive Nationale de Hongrie.

Le cinéma muet hongrois est loin d’être suffisamment connu ni en Hongrie, ni ailleurs dans le monde. Lancé en 1901 à Budapest, avec le premier film véritablement réalisé avec les comédiens de théâtre les plus connus de la partie hongroise de l’Empire Austro-Hongrois, il prend son envol au début des années 1910, mais nullement à Budapest. Budapest est une ville de théâtre et de lettres. Les jeunes talents comme Korda Sándor, Fejős Pál ou Kertész Mihály tentent leur chance dans le café du palais New York, essayant de décrocher un travail de plume pour les grands éditeurs de la deuxième capitale de l’Empire. Le cinéma, encore une curiosité de la classe populaire, ne gagne pas pour l’heure le cœur des intellectuels et de la bourgeoisie de la métropole. Le cinéma hongrois s’élève donc ailleurs, dans les provinces hongroises où les pionniers du cinéma comprennent que dans un pays si accroché à sa langue faire concurrence au monde du théâtre n’est possible que s’ils empruntent les adaptations littéraires et les acteurs les plus connus des scènes de l’époque.

Le premier film d’une longueur supérieure à 1 000 mètres naît dans la ville d’Eger, adapté d’un roman de Géza Gardonyi, et les premiers grands succès du cinéma voient le jour dans la ville transylvanienne de Kolozsvár (aujourd’hui Cluj en Roumanie) grâce au directeur de théâtre Jenő Janovics. Janovics a des histoires à adapter pour le cinéma, il a les grands comédiens de son théâtre, il a des costumes et des décors mais il manque de talents jeunes et dynamiques pour la mise en scène. Il fait donc venir Korda et Kertész, avec qui il va produire plus de 100 films en 5 ans. La production du cinéma hongrois, vu le succès des films produits par Janovics, se répand très vite et les cinéastes comme Bródy István, Deéssy Alfréd, Márton Garas font les films remarquables qui seront vite exportés partout en Europe et en Amérique. Janovics et Korda ouvrent le premier grand studio de films, le Corvin à Budapest. Sur le même site, le chef opérateur de Korda, Gusztáv Kovács, ouvre le premier laboratoire de film. On voit grandir d’autres studios, comme l’Astra qui emploie les invalides de la première guerre mondiale et qui est fondée par la première producteur femme en Hongrie, Margit Kornai.

L’année 1918 est l’année record et le restera jusqu’à aujourd’hui. La Hongrie produit plus de 100 films en un an, et pas n’importe lesquels... On trouve parmi eux les films riches en décors et tournés dans les extérieurs difficiles comme L’Homme d’or de Korda ou Anna Karenina de Márton Garas.

Ensuite, comme le pays lui-même, le cinéma hongrois sera décimé. Un grand nombre de cinéastes prennent la route vers l’occident et pour la plupart deviennent de grandes figures du cinéma en Autriche, en Allemagne, en France, en Angleterre et à Hollywood. Kertész devient Michael Curtiz, Korda devient Sir Alexander Korda, Várkonyi Mihály sera célèbre comme Victor Varkoni, et Béla Lugosi immortalise la figure d’un comte sanglant du moyen-âge transylvanien. Dans les années 1920, malgré la qualité des films réalisés par les talents comme Fejős Pál (qui travaillent parallèlement en France en tant que Paul Fejos) et Géza Bolváry, la production cinématographique hongroise ne reprend son élan qu’avec l’arrivée du film parlant en 1931.

En proposant une belle sélection de 7% seulement survivants des 600 films produits avant 1931 en Hongrie, avec la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, nous vous invitons à ce tour panoramique de cette partie oubliée de l’histoire du cinéma européen.

György Ráduly est Directeur de l’Archive Nationale de Hongrie depuis 2017 et membre du Comité exécutif de la FIAF (Fédération Internationale des Archives du Film) depuis 2019. Il a été producteur de séries et de longs-métrages et gérant de la société Yenta Production jusqu’en 2013. Il a également été responsable de distribution et d’édition de DVD, directeur de production à Clavis Films où il a travaillé, en collaboration avec Simon Shandor, à la distribution internationale des plus grands chefs-d’œuvre du cinéma hongrois et des films de patrimoine européen.

Présentation obligatoire d'un pass sanitaire à partir de 18 ans et à partir de 12 ans dès le 30 septembre.

Plus d'informations

Inscription à l'adresse accueil@fondationpathe.com

Accès avec un billet du jour pour une séance ou l'exposition "Autour d'Eiffel"

Fondation Jérôme Seydoux-Pathé - 73, avenue des Gobelins 75013 Paris

CONFÉRENCE : "Le cinéma en Hongrie entre 1896 et 1931" Fondation Jérôme Seydoux vendredi 1er octobre 2021 à 14 h 30

 Kertész Mihály (Michael Curtiz) - NFI Archive Nationale de Hongrie

Dans le cadre du cycle "Classiques du cinéma muet hongrois", la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé accueille l'historienne Catherine Horel.

En 1896, la Hongrie célèbre son millénaire et Budapest voit se dérouler la première projection de cinéma. La presse désigne cette invention, apparue un mois auparavant à Vienne, sous le nom d’"animatographe". Les séances ont lieu ensuite dans le café de l'hôtel Royal, boulevard Erzsébet, puis en 1899 les ingénieux propriétaires d'un café ont l’idée d’ouvrir une salle uniquement consacrée à la projection de films, à Erzsébetváros. Mais le cinéma, ne rencontre vraiment les faveurs d'un large public qu'au lendemain de la Première Guerre mondiale. Dans l'intervalle le pays a connu des bouleversements majeurs qui ont des répercussions sur la vie culturelle et la création en général. Le royaume perdure mais il a été démembré à l'issue de la guerre, qui a été suivie par deux révolutions et une contre-révolution dont l'idéologie qui s'impose avec la prise du pouvoir par l'amiral Horthy en 1919 comporte des aspects revanchards et antisémites. La création cinématographique est toutefois significative et les Hongrois exportent également leurs talents, en Allemagne, en Italie et bien entendu aux Etats-Unis. Le premier studio hongrois, Hunnia, sert de cadre à quelques productions nationales et surtout à la réalisation de films étrangers, mais il ne démarre vraiment qu’1926. Après la modernisation des studios et les premiers films parlants, le nombre des productions ne cesse d'augmenter : soixante et un films sortent des studios avant 1938. Budapest découvre aussi le cinéma allemand et surtout américain. Les films des studios de Hollywood sont une révélation pour les apprentis réalisateurs hongrois dont certains feront une belle carrière après avoir émigré outre-Atlantique, comme Mihály Kertész, auteur, sous le nom de Michael Curtiz, du célèbre Casablanca.

Catherine Horel est historienne, Directrice de recherche au C.N.R.S. Spécialiste de l'Europe centrale contemporaine. Ses travaux portent sur l'empire des Habsbourg et la Hongrie. Parmi ses dernières publications : Cette Europe qu’on dit centrale. Des Habsbourg à l’intégration européenne (1815-2004), Paris, Beauchesne, 2009 ; L'amiral Horthy. Régent de Hongrie, Paris, Perrin, 2014 ; Corine Defrance, Catherine Horel, François-Xavier Nérard (dir.), Vaincus ! Histoires de défaites. Europe XIXe-XXe siècles, Paris, Nouveau Monde, 2016.

Présentation obligatoire d'un pass sanitaire à partir de 18 ans et à partir de 12 ans dès le 30 septembre.

Plus d'informations

Inscription à l'adresse accueil@fondationpathe.com

Accès avec un billet du jour pour une séance ou l'exposition "Autour d'Eiffel"

Fondation Jérôme Seydoux-Pathé - 73, avenue des Gobelins 75013 Paris

Robert Capa Contemporary Photography Center : Pictorial 10 – Sélection des dix premières années du Pictorial Collective

 

 © Bácsi Róbert László: Zen útja / The way of Zen, 2016

"Les photos nous furent envoyées un peu tard.

L’exposition est terminée mais nous vous les montrons néanmoins.

Ce sont les membres du Pictorial Collective exposés au Robert Capa Contemporary Photography Center de Budapest qui fêtent leur 10ème anniversaire !

Il s’agit d’une exposition d’anniversaire avec dix bougies sur un gâteau imaginaire.

Le Pictorial Collective existe depuis onze ans maintenant, avec une communauté de membres parfois changeante mais toujours soudée. Les trois fondateurs, Róbert László Bácsi, Simon Móricz-Sabján et Bernadett Szabó, visaient à créer une communauté photographique où les membres pourraient travailler indépendamment, tout en s’inspirant les uns des autres, générant un dialogue continu non seulement sur leur propre travail, mais aussi sur les aspects théoriques et les problèmes pratiques du photojournalisme moderne." La suite sur loeildelaphotographie.com

Hongrie - Qui peut mettre fin au régime Orbán ?

"L’Union fait la force. C’est du moins ce qu’espèrent les partis de l’opposition hongroise, qui ont décidé de faire front commun pour chasser Viktor Orbán du pouvoir.

Voilà plus de 10 ans qu’Orbán règne sans partage sur le pays avec son puissant parti, le Fidesz. Il a été réélu pour le troisième mandat d’affilée en 2018 avec les deux tiers des sièges au Parlement, en exploitant entre autres les querelles et les divisions de ses adversaires.

Ces derniers sont à court d’options et veulent maintenant faire bloc commun, en organisant une « primaire de l’opposition » qui doit désigner le candidat ou la candidate qui affrontera Orbán aux élections du printemps 2022." La suite sur lapresse.ca

Viktor Orbán consolide son pouvoir grâce aux fondations - La Hongrie en coupe réglée

"À l’initiative du gouvernement hongrois, des fondations privées ont pris le contrôle de la plupart des universités et d’un patrimoine public de plusieurs milliards d’euros. Avec cette privatisation géante d’un genre nouveau, le premier ministre Viktor Orbán dépouille l’État au profit de ses proches, tout en enracinant son influence dans les institutions culturelles et universitaires du pays.
En 1996, après de juteuses opérations financières, l’homme d’affaires hongrois András Tombor et son père Balázs fondent le Mathias Corvinus Collegium (MCC). Attachés aux valeurs chrétiennes et conservatrices, ils ambitionnent de créer un institut universitaire d’excellence favorisant le débat d’idées et l’esprit critique. S’il se réduisait à un simple internat les premières années, le petit établissement grandit tellement qu’il faut désormais lui faire de la place. Sur le mont Gellért, qui domine le Danube à Budapest, le bâtiment austère abritant l’Institut Balassi — équivalent de l’Institut français — doit être démoli pour laisser place à ses nouveaux locaux d’ici à 2025.

Créée par la famille Tombor pour financer ses projets universitaires et culturels, la Fondation Tihanyi est devenue une société de gestion d’actifs après avoir acquis de nombreux biens publics. L’État lui a cédé gratuitement un important patrimoine immobilier et des parts dans des entreprises de premier plan : 10 % de la compagnie pétrolière et gazière Mol et du fleuron pharmaceutique Gedeon Richter. Au cours de l’année 2020, la fondation aurait reçu de l’État un ensemble d’actifs estimé par les médias indépendants à plus de 500 milliards de forints (1,4 milliard d’euros). C’est plus que le budget annuel cumulé des vingt-sept établissements publics d’enseignement supérieur hongrois pour l’année 2019. Depuis, la fondation investit dans l’immobilier de luxe : elle a acquis le port de plaisance de Révfülöp sur le lac Balaton, l’hôtel Konferencia, un établissement de luxe situé à Győr, ou encore l’Aranybika, hôtel emblématique de Debrecen.

Groupe de pression ultraconservateur, la Fondation Tihanyi entretient d’étroites relations avec le gouvernement de M. Viktor Orbán. En 2015, elle a fondé un Institut de recherche sur l’immigration dont le directeur général est l’un des secrétaires d’État à la chancellerie du premier ministre, chargé des relations avec le Parlement, M. Balázs Orbán (sans lien familial avec le premier ministre). Elle s’est (...)" La suite sur monde-diplomatique.fr (article payant)

dimanche 26 septembre 2021

24 Heures Camions – Norbert Kiss et Anthony Janiec brillent lors de la course 2

"Disputée sur piste mouillée, les courses 2 du championnat d’Europe FIA ETRC et du championnat de France ont permis d’assister à de folles remontées. Norbert Kiss et Anthony Janiec ont dû faire preuve d’adresse pour s’imposer. 

Norbert Kiss (Man #41), troisième de la première course, s’est livré à une belle remontée et a fait preuve d’une grande intelligence dans la gestion de sa course. Le pilote hongrois a décroché sa septième victoire de la saison et a attendu le dernier tour pour prendre l’avantage sur Adam Lacko (Freightliner #55) qui termine deuxième à neuf dixièmes. « Cette course était tellement excitante. Je pensais pouvoir doubler Adam plus facilement mais il était très rapide et il défendait bien sa première place. Dans le dernier tour, je n’avais pas de question à me poser, il fallait impérativement que je double. C’est ce que j’ai réussi à faire », a confié Norbert Kiss à l’arrivée. De son côté, Adam Lacko a signalé « une course fair-play » tout en indiquant que les réglages qu’il avait choisis n’étaient pas adaptés à une piste mouillée.
Sascha Lenz (Man #30) a complété le podium. Vainqueur de la première manche, Jochen Hahn (Iveco #1) a semblé plus en difficulté dans ces conditions piégeuses et n’a pu faire mieux que quatrième.

Au championnat, Norbert Kiss reste leader avec 149 points devant Adam Lacko (130 points) et Sascha Lenz (127 points)." La suite sur lemans.org

Hongrie : Très forte participation aux élections primaires de l’opposition

"Sur la seule journée de vendredi, 74 721 personnes ont voté aux élections primaires organisées par l’opposition : 60 298 à un point de vote, et 14 423 électeurs en ligne. Cela porte le total à ce jour à plus de 350 000 personnes et laisse espérer aux organisateurs atteindre la barre du demi-million de participants." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr

L’angoisse démographique des « petites nations » atteint un sommet à Budapest

"Jeudi et vendredi à Budapest, un parterre de représentants politiques et de militants, parmi lesquels Marion Maréchal Le Pen et Éric Zemmour, a chanté les louanges de la famille traditionnelle et de la procréation, et fustigé l’immigration.

Budapest (Hongrie).– Deux semaines après la venue du pape François pour prononcer la messe de clôture du sommet eucharistique international, nouveau défilé de grosses berlines noires dans la capitale hongroise jeudi et vendredi. L’humanisme chrétien en moins. Le « sommet démographique de Budapest », dans le décor luxueux du Bazar situé sous le château de Buda et au bord du Danube, a réuni 70 orateurs venus de 18 pays pour encenser la famille « traditionnelle » comme réponse à la faible natalité de l’Occident.

Diffusé en direct sur internet et traduit dans une quinzaine de langues, dont le russe et le chinois, ce rassemblement hétéroclite de nationalistes, d’ultra-conservateurs et d’alliés diplomatiques de Viktor Orbán, a finalement vitupéré essentiellement contre l’immigration, le lobby LGBT, le féminisme et la « théorie du genre ». La suite sur mediapart.fr

samedi 25 septembre 2021

Viktor Orbán : Nous sommes vaccinés contre le virus du wokisme »

"Une conférence démographique de deux jours à Budapest a rassemblé un parterre de représentants de la droite et de l'extrême-droite, comme l'ancien vice-président des États-Unis, Mike Pence.

« Nous sommes vaccinés contre le virus du wokisme », a déclaré Viktor Orbán lors de l'ouverture de la conférence démographique de deux jours qui s'est déroulée jeudi et vendredi à Budapest, en présence de l'ancien vice-président américain Mike Pence, du président serbe et du Premier ministre tchèque, ont également évoqué le déclin de la population européenne et fait valoir leurs vues contre l'avortement et la migration. « Notre histoire nous protège de la gauche culturelle de la même manière que les vaccins protègent contre le coronavirus », a déclaré le Premier ministre hongrois.

Aux nombreux journalistes étrangers, et notamment français, on a remis des sacs « Family friendly Hungary » qui contiennent tout ce qu’il faut savoir sur une politique familiale hongroise encensée. Avec un budget important qui frise les 5 % du PIB, qui vont pour . . ." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr (article payant)

Le centre commercial « Árkád » de Pécs, manifestation urbaine de la transition hongroise

"À quelques encablures seulement du centre historique de la ville de Pécs, la principale agglomération du Sud-Ouest de la Hongrie, le badaud ne peut manquer l’imposant centre commercial qui se dresse au croisement de deux axes particulièrement empruntés, les rues Nagy Lajos Király et Bajcsy-Zsilinszky.

Baptisé « Árkád », ce pôle devenu essentiel pour les habitants de la cinquième ville du pays est également un lieu de rendez-vous plébiscité, notamment des jeunes adolescents et étudiants en quête des principales enseignes de restauration rapide. Le bâtiment, banal dans sa conception architecturale comme dans sa destination, en dit pourtant long sur les mutations économiques et sociales traversées par la Hongrie au cours siècle écoulé. 

Un site témoin de l’histoire industrielle hongroise et de son déclin

Le destin successif des établissements installés sur le site occupé aujourd’hui par « Árkád » est en effet symptomatique de l’aventure industrielle et de son déclin dans la Hongrie du XXe siècle. En 1924, l’industriel József Hamerli y fait d’abord construire une usine de production de machines-outils, essentiellement destinés à l’agriculture : la Sopiana Gépgyár és Vasöntöde Rt., c’est-à-dire l’« Usine de machines et fonderies Sopianæ », l’ancien nom romain de Pécs." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr

 

 

Parlando rubato - Peter Eötvös s'entretient avec Pedro Amaral

 

Né en Hongrie en 1944, c’est en composant et en dirigeant que Peter Eötvös a traversé la seconde moitié du XXe siècle. Proche des plus grands — Bernd-Aloïs Zimmermann, Karlheinz Stockhausen et Pierre Boulez (il fut pendant douze ans directeur musical de l’Ensemble intercontemporain) — il est l’auteur d’une œuvre abondante pour les effectifs les plus divers. Mais c’est principalement autour de ses opéras que ce livre d’entretiens s’articule. Composé comme un drame classique, en cinq actes, Parlando rubato suit le cours entremêlé de la vie et de l’œuvre d’un homme qui a profondément renouvelé le genre opératique. Sous la baguette experte et amicale de Pedro Amaral, Peter Eötvös nous fait partager la nécessité du processus créatif, mais aussi ses détours et ses aléas. Chaque moment de cette traversée de la musique d’aujourd’hui est accompagné d’une introduction analytique et historique qui en éclaire les enjeux et en précise le contexte. Sur et avec Peter Eötvös, Parlando rubato est une œuvre à deux voix où le lyrisme ne cède en rien à la rigueur.

Compositeur, musicologue et chef d’orchestre, Pedro Amaral est depuis 2013 le directeur musical de l’Orchestre Metropolitana de Lisbonne.

Éditions MF
format 14 x 21 368 pages En stock 18,00 €


"Lutter contre l’extinction de la population européenne", le grand fantasme d’Orban et des dirigeants européens conservateurs

"Budapest accueillait cette semaine le quatrième Sommet démographique international organisé par le Premier ministre hongrois, Viktor Orban. Depuis 2015, cet événement bisannuel réuni des alliés du dirigeant conservateur qui entendent promouvoir la natalité et le modèle de la famille traditionnelle pour lutter contre "l’extinction de l’Europe".

Préserver la "culture européenne"

Cette année, plusieurs dirigeants européens de premier plan ont fait le déplacement à l’invitation du Premier ministre Orban, dont Janez Jansa, le chef du gouvernement slovène qui assure actuellement la présidence tournante de l’Union européenne, Aleksander Vucic, le président serbe, les premiers ministres polonais et tchèque ainsi que des ministres venus de Roumanie, de Slovaquie et Lettonie. D’autres personnalités ont également été invitées à s’exprimer, comme Mike Pence, ancien vice-président des Etats-Unis sous l’ère Trump, Marion Maréchal, ancienne députée du Front national (devenu entretemps Rassemblement national) et même Eric Zemmour, l’éditorialiste d’extrême-droite condamné à plusieurs reprises pour provocation à la haine et à la discrimination raciale, qui pourrait bientôt se lancer dans la course à la présidence en France.

"L’augmentation du nombre d’enfants européens est essentielle pour préserver la culture chrétienne et les autres traditions religieuses de l’Europe pour les générations futures, ont déclaré les premiers ministres hongrois, polonais et tchèques à l’issue de la première journée de "débat", ajoutant que la migration ne (devait) pas être considérée comme le principal outil pour relever les défis démographiques." La suite sur rtbf.be

Pourquoi tant de haine: Jean-Charles Chapuzet pose la question dans Le cri de la cigogne

"Jean-Charles Chapuzet décrit un fait divers survenu dans un village hongrois. Le drame va bouleverser la vie d’Emma alors âgée de 12ans et raviver les démons de la Hongrie.

Un fait divers épouvantable


«Une silhouette aux longs cheveux flottants surgit devant la voiture du professeur d’histoire». Elle semble être Tzigane. Le drame est survenu le 15 octobre 2006 à Olazshalom. Eva, alors âgée de 12 ans, en a été la victime, ainsi que son père, le professeur d’histoire, et son frère Laci. Olazshalom est un village hongrois célèbre pour son vin le Tokaj et ses cigognes. «Paisible et multiculturel», il est peuplé d’une forte minorité tzigane. Un seul juif y demeure encore, un artiste sculpteur. Le drame sera le pivot du livre, il va bouleverser la vie d’Eva, de sa famille, de la Hongrie toute entière. Mais l’auteur ne le révèle que peu à peu, quand Eva égrène ses souvenirs, souvent pendant ses entraînements de natation.L’adolescence d’Eva sera chaotique, sous l’emprise de la haine, du désir de vengeance, de pulsions de mort. Avec son ami Tibor elle plonge à 17 ans dans la drogue et dans la mouvance de l’extrême droite violente. Grâce au sport et à son grand père Andras puis à son nouvel ami, Dani elle va pouvoir se reconstruire. Eva restera «une combattante» mais fragile, confrontée au poids du drame, à l’impossibilité du pardon." La suite sur toutelaculture.com

Résumé

Rentrée Littéraire 2021
" Si t'as pas de haine, t'as pas de cœur. "
Après ses remarquables récits de non-fiction, Mauvais plan sur la comète et Du bleu dans la nuit, Jean-Charles Chapuzet signe un roman au réalisme glaçant, inspiré d'une histoire vraie.

On traverse beaucoup de villages dans une vie. En cette matinée du dimanche 15 octobre 2006, c'est celui d'Olaszhalom que traversent un professeur d'histoire et ses deux enfants. À deux heures de Budapest, la bourgade compte 1 500 âmes, une station-service, des cigognes, trois églises, les ruines d'une synagogue. Et, en contrebas de la route principale, une rivière dans laquelle chahutent des dizaines de Tsiganes.
Soudain, une silhouette surgit devant la voiture du professeur pour que toutes les haines couvées par un pays se cristallisent. Ce 15 octobre, Éva a douze ans, nage comme une championne et déteste les dimanches en famille. Elle est dans la voiture avec son petit frère quand les pneus crissent. La voici mêlée de force à l'histoire de la Hongrie, entre mirage européen et groupuscules néonazis.

Editeur: Robert Laffont
ISBN: 9782221254431
Sortie:
août 2021
Format:
140 x 201 cm
Pages:
323 Pages
19,00€

"J'admire sa politique": à Budapest, Zemmour fait l'éloge du dirigeant populiste hongrois Orban

"Le sulfureux polémiste s'est rendu dans la capitale hongroise, ce vendredi, pour un sommet démographique où sont conviées de nombreuses personnalités de la droite identitaire.

Au lendemain du débat qui l'a opposé à Jean-Luc Mélenchon sur BFMTV, Éric Zemmour était attendu ce vendredi à Budapest, en Hongrie. Un déplacement à l'occasion d'un sommet démographique, réunissant nombre de personnalités de la droite identitaire, notamment Marion Maréchal ou encore l'ancien vice-président américain Mike Pence, qui a vanté la politique nataliste menée par Viktor Orban." La suite et vidéo sur bfmtv.com

La Hongrie, l'Italie et le Japon confrontés à une crise de la natalité

"Dans le club des correspondants, franceinfo passe les frontières pour voir ce qui se passe ailleurs dans le monde. Aujourd'hui direction, la Hongrie, l'Italie et le Japon, trois pays qui doivent faire face à un nombre de naissances insuffisant.

Alors que le nombre de naissances avait fortement baissé en Décembre et Janvier dernier, l'Insee indique dans une estimation provisoire publiée début septembre que la natatlité est revenue en france à son niveau de 2020. La France a compté 2 120 naissances en moyenne par jour en juillet 2021. Ce n'est pas le cas partout, certains pays sont confrontés à des problèmes de natalité très préoccupants et tentent de trouver des solutions pour changer la donne. Tour d'horizon.

En Hongrie, hausse des allocations familiales, prêt pour acheter un logement...

Le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, convoque jeudi 23 septembre un sommet démographique international. Au programme de cette conférence : la promotion de la famille. Un thème crucial en Hongrie où on ne fait plus assez de bébés. La population hongroise ne cesse de baisser. Le pays pourrait perdre 1 million d’habitants d’ici 2050. "L’option la plus facile, choisie par la plupart des pays occidentaux, c’est d’accueillir des migrants, pour compenser la baisse des naissances, affirme Viktor Orban. Nous les Hongrois, ce ne sont pas les chiffres qui nous intéressent : nous voulons des enfants HONGROIS." Pour lui, pas question d’inviter des étrangers à s’installer en Hongrie." La suite sur francetvinfo.fr

vendredi 24 septembre 2021

Présentation de livre André Lorant : Vers l’innommable. L’antisémitisme institutionnel en Hongrie (1920-1944) 14 octobre 2021 à 19 h 30 - Institut Liszt

André Lorant : Vers l’innommable. L’antisémitisme institutionnel en Hongrie (1920-1944). L’Harmattan, 2020.
Lieu: Institut Liszt 92 rue Bonaparte, 75006 Paris

L’œuvre de André Lorant contribue à une meilleure connaissance des origines de l’antisémitisme institutionnel qui s’est développé entre les deux guerres mondiales, après l’éclatement de l’Empire austro-hongrois, et la défaite de la Première Guerre mondiale, des révolutions de 1918-1919 et du traité de Trianon. L’originalité de ce livre réside dans la publication pour la première fois en France de textes illustrant la politique qui a préparé l’opinion à accepter que la population juive soit privée de ses droits, de son identité et assassinée : discours officiels des présidents du Conseil successifs, exposés des motifs des lois anti-juives, prises de position des hauts dignitaires des Églises chrétiennes.

En présence de l’auteur.

Intervenants : André Lorant, professeur honoraire des universités (Créteil), Carlos Lévy, professeur émérite de la Sorbonne, membre de l’Académie des Inscriptions et des Belles-Lettres, Gergely Romsics, collaborateur scientifique, Institut d'histoire, Centre de recherches en sciences humaines, Budapest.

Entrée libre (avec masque et pass sanitaire)
Réservation obligatoire : reservation@instituthongrois.fr | 01 43 26 06 44

jeudi 23 septembre 2021

Tribune - Gergely Karacsony : « Imputer aux populistes la responsabilité de l’érosion de la démocratie revient à confondre cause et effet »

"Le recul démocratique en Europe centrale et orientale s’explique notamment par des problèmes structurels, estime le maire de Budapest, qui appelle, dans une tribune au « Monde », à une régulation du capitalisme en vue de « corriger les injustices sociales » qui poussent les citoyens vers les mouvements nationalistes.

Ma conscience politique est née avec les changements systémiques survenus à la suite de l’effondrement du communisme en Hongrie, en 1989. Je fus à la fois fasciné et enchanté par la démocratisation rapide de mon pays.

Adolescent, je parvins à persuader ma famille de me conduire à la frontière autrichienne, pour observer l’histoire de mes propres yeux : le démantèlement du rideau de fer, évolution qui permit aux réfugiés est-allemands de gagner l’Ouest. A la lecture de nombreux journaux nouveaux, et assistant aux rassemblements de partis politiques démocratiques alors nouvellement créés, je fus à l’époque absorbé par l’atmosphère d’une espérance sans limite pour notre avenir.

Aujourd’hui, ces réactions apparaissent comme de la naïveté enfantine, ou du moins comme le produit d’un état d’esprit idyllique. Car la démocratie et l’avenir de la civilisation humaine sont actuellement en grand danger, menacés par des crises qui se chevauchent, à facettes multiples.

Les « ennemis de l’Etat » pour cibles

Trois décennies après l’effondrement du communisme, nous sommes de nouveau confrontés en Europe à des forces politiques antidémocratiques, dont les actions ressemblent souvent à celles des communistes d’hier, à cela près qu’elles font aujourd’hui campagne sur un populisme autoritaire et nationaliste.

A l’instar des communistes d’autrefois, ces mouvements s’en prennent aux « agents étrangers », aux « ennemis de l’Etat » – comprenez : quiconque s’oppose à leurs valeurs ou préférences politiques – et dénigrent encore l’Occident, en employant bien souvent les mêmes termes abusifs entendus sous l’ère communiste. Leurs pratiques politiques érodent les normes et institutions démocratiques, détruisent la sphère publique et intoxiquent mentalement les citoyens au travers de mensonges et de manipulations.

Le populisme nationaliste a tendance à s’axer sur un seul objectif : monopoliser le pouvoir étatique et tous ses actifs. Dans le cas de mon pays, le régime du premier ministre, Viktor Orban, s’est accaparé la quasi-totalité de l’Etat par une habile manipulation des institutions démocratiques, et une entreprise de corruption de l’économie. Les élections parlementaires en avril 2022 (lors desquelles j’affronterai Orban) seront décisives pour ce qui est de savoir si la captation de l’Etat en Hongrie peut encore être inversée.

C’est encore possible, de mon point de vue. Imputer aux populistes la responsabilité entière de l’érosion de notre démocratie reviendrait toutefois à confondre cause et effet." La suite sur lemonde.fr (article payant)

En Hongrie, le photographe des vacances de luxe du pouvoir à son tour visé par Pegasus

"Les téléphones de Daniel Nemeth ont été ciblés par le logiciel israélien de surveillance déjà utilisé par le gouvernement de Viktor Orban contre des journalistes et des opposants.

Daniel Nemeth, 46 ans, est un photographe hongrois aussi discret qu’intrépide. Ces dernières années, il s’est fait un nom – à défaut d’un visage, puisqu’il fuit les honneurs – en se spécialisant dans les prises de vue du train de vie luxueux de l’entourage du premier ministre nationaliste, Viktor Orban. On lui doit notamment des clichés des vacances, sur un yacht, de son ministre des affaires étrangères, Peter Szijjarto, ou de celles de son ex-camarade de classe, Lorinc Meszaros, devenu l’homme le plus riche de Hongrie.

A chaque fois, ses photos ont déclenché un scandale dans ce pays d’Europe centrale, tant elles confirment que les proches de Viktor Orban se sont mystérieusement enrichis depuis son retour au pouvoir, en 2010. En parallèle, ces clichés semblent avoir aussi fait de lui une cible de choix pour le logiciel israélien de surveillance Pegasus, connu pour pouvoir aspirer le contenu d’un téléphone portable en toute discrétion, et dont le gouvernement Orban n’hésite pas à faire un usage extensif contre les journalistes et les opposants, comme l’ont révélé, mi-juillet, Le Monde et ses partenaires du « Projet Pegasus »." La suite sur lemonde.fr

mercredi 22 septembre 2021

Éric Zemmour reçu par le premier ministre hongrois Viktor Orbán vendredi

"L'essayiste profite de son passage à Budapest pour un sommet sur la démographie.

La rencontre se veut tout ce qu'il y a de plus officielle. Invité à Budapest, en Hongrie, ce vendredi, pour participer à un sommet de la démographie comme l'a révélé L'Obs , l'essayiste Éric Zemmour va faire étape, peu avant son intervention, au Théâtre du château, le palais du premier ministre Hongrois." La suite sur lefigaro.fr

Cette tendance ceinture bijou seventies électrisera toutes vos tenues

"L’héritière de Sonia Petroff fait revivre la marque de cette créatrice de bijoux d’origine hongroise très inspirée par la nature et qui travailla pour Valentino et Balmain.

Connaissez-vous Sonia Petroff ? Née à Budapest en 1933 dans une famille de diplomates, elle a été élevée en Hongrie dans le faste de l’aristocratie d’Europe de l’Est. À cause de la guerre, sa famille émigre en Argentine. C’est là, à Buenos Aires, qu’elle commence à créer des bijoux fantaisie. De retour en Europe, Sonia Petroff s’installe à Rome en pleine Dolce Vita. Ses accessoires inspirés d’une nature flamboyante où le fil d’or encercle des cabochons de pâte de verre multicolores, des pierres ou du strass, séduisent la jet-set des années 60 et 70. Et des couturiers comme Valentino, Nina Ricci ou Balmain. " La suite sur vogue.fr

La Hongrie offre au Vietnam un lot de vaccin contre le COVID-19

"Le gouvernement hongrois a fait don mardi 21 septembre au Vietnam 100.000 doses de vaccin d’AstraZeneca et 100.000 kits de test rapide pour assister le pays dans la lutte contre l’épidémie de COVID-19.

Le sous-secrétaire d’État du ministère hongrois des Affaires étrangères et des Relations économiques extérieures István Joó a symboliquement remis le don à l’ambassadrice du Vietnam en Hongrie, Nguyên Thi Bich Thao, au siège du ministère hongrois des Affaires étrangères et des Relations économiques extérieures à Budapest." La suite sur lecourrier.vn

Budapest, capitale mondiale du « nativisme » le temps d’un sommet

"Le « 4è Sommet démographique de Budapest » rassemblera jeudi et vendredi des personnalités de droite et d’extrême-droite venues du monde entier.

Comme en 2015, 2017 et 2019, le gouvernement hongrois organise jeudi et vendredi un grand rassemblement au Várkert Bazar de Budapest. 70 orateurs de 18 pays et quelque 500 participants sont attendus, dont des chefs d’État et d’Églises, des scientifiques et des ONG.

A l’issue du sommet, le Premier ministre Viktor Orbán signera une déclaration commune avec les chefs d’État et de gouvernement y participant. Les signataires s’engageront à favoriser le rôle des « familles comme solution aux problèmes démographiques », a fait savoir la ministre de la Famille, Katalin Novák, principale représentante du gouvernement hongrois lors de ces rassemblements." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr (article payant)

Un photojournaliste hongrois enquêtant sur les voyages de luxe de l’élite gouvernementale ciblé par un logiciel espion

"L’analyse du téléphone portable du photojournaliste Dániel Németh a révélé que ses appareils avaient été ciblés par un logiciel espion israélien l’été dernier alors qu’il exposait les voyages de l’élite gouvernementale, a rapporté Telex.

Le journal d’investigation Direkt36 a révélé que deux des téléphones du photojournaliste avaient été piratés avec le logiciel espion Pegasus en juillet.

Le logiciel espion de la société informatique israélienne NSO est utilisé depuis des années pour pirater les smartphones de cibles hongroises, a-t-il été révélé l’été dernier." La suite sur euractiv.fr

mardi 21 septembre 2021

Football - FIFA : lourdes sanctions contre la Hongrie

"La Hongrie a été rattrapée par la patrouille. Suite aux incidents racistes survenus lors de la réception de l'Angleterre, le 2 septembre, dans le cadre des éliminatoires pour le Mondial 2022 au Qatar, la fédération hongroise de football (MLSZ) écope de 2 matches de compétition de la FIFA à huis clos, le deuxième match étant assorti d'un sursis de deux ans.

La FIFA vient de publier un communiqué officiel pour l'occasion, précisant que l'instance dirigeante du football magyar s'est également vue infliger une amende de 200 000 francs suisses à régler." La suite sur footmercato.net

La cyberattaque qui a interrompu les primaires hongroises venait de Chine, selon le maire de Budapest

"Le maire de la capitale et candidat commun au poste de Premier ministre du parti vert Párbeszéd et du parti socialiste MSZP, Gergely Karácsony, a déclaré lundi (20 septembre) que la cyberattaque qui a interrompu les primaires samedi pendant deux jours venait de Chine, rapporte Telex.

Gergely Karácsony a déclaré que l’opposition était préparée à ce que « le Fidesz fasse tout ce qu’il peut pour faire obstacle à la volonté du peuple ».

« Il semble que les attaques informatiques qui ont provoqué la défaillance du système viennent de Chine. Il semble que tous les chemins de la politique hongroise mènent à la Chine », a ajouté M. Karácsony dans une déclaration vidéo." La suite sur euractiv.fr

Poutine et Orban. Des Siamois? (carte blanche)

"L'académicien Hervé Hasquin recense les nombreuses ressemblances troublantes entre les chefs d'Etat russe et hongrois. Exaltation des valeurs chrétiennes et nationalisme exacerbé.

La ressemblance physique laisse à désirer. Les origines sont assez dissemblables. A priori rien ne prédispose Vladimir Poutine - il aura 69 ans le 7 octobre - et Victor Orban - il a eu 58 ans le 31 mai - à partager le goût des valeurs conservatrices.

Le Russe, polyglotte - il maîtrise parfaitement l'allemand et un peu moins l'anglais - a fait carrière au KGB. Enfant, il a été secrètement baptisé. Cela aurait pu valoir les pires châtiments à ses parents dans l'URSS de l'époque. Le jeune adulte - il est juriste - fait ses classes dans les services de sécurité à Léningrad. Puis à Moscou. Spécialité: espionnage. Major, il officie à Dresde en République démocratique allemande. Retour à Léningrad après la chute du Mur de Berlin. Il joue un rôle important en qualité de "conseiller pour les affaires extérieures" dans la nouvelle Saint-Pétersbourg. Cynisme. Efficacité. Sens poussé des affaires ... Voilà ses marques de fabrique. Il est recommandé à Boris Eltsine en 1996. Il devient l'homme-clef de la présidence. Le 31 décembre 1999, Eltsine lui passe le témoin. Le voilà président de la Fédération de Russie! Une ascension fulgurante! Le Hongrois suit une trajectoire aussi rapide. Juriste également. Il combat le régime communiste. En 1989, il part en stage de spécialisation à Oxford. Son mécène? La Fondation Soros! Du nom de ce milliardaire américain, d'origine hongroise. Un chantre des droits de l'homme et de la démocratie qu'il déteste aujourd'hui." La suite sur levif.be

Pourquoi dit-on « Allô » lorsque l’on répond au téléphone ?

"C’est un mot si répandu que, paradoxalement, peu de gens connaissent la signification de ce terme que l’on emploie très souvent. Voici pourquoi nous disons tous « Allô » au début d’une conversation téléphonique.

Expliquée par nos confrères d’Europe 1, la signification du mot « allô » est enfin révélée. Ce mot qui entame une conversation téléphonique tient son origine d’un pays européen. Une expression dont peu de gens connaissent l’histoire." La suite sur santeplusmag.com

Réponse à la pandémie : l’OTAN et la Hongrie livrent des respirateurs à la République de Moldova

"L’OTAN a fourni à la République de Moldova vingt respirateurs, qui proviennent du stock qu’elle a constitué pour la réponse à la pandémie, afin d’aider ce pays à traiter des patients atteints de la COVID-19. Le Centre euro-atlantique de coordination des réactions en cas de catastrophe (EADRCC) et la Hongrie ont coordonné la livraison de ce don, qui fait suite à une demande d’assistance introduite par la République de Moldova. 

C’est la Hongrie qui a fait don de ces respirateurs au profit du stock de l’OTAN. Son ministre des Affaires étrangères, Péter Szijjártó, les a remis à la ministre de la Santé de la République de Moldova, Mme Ala Nemerenco, au cours d’une cérémonie qui s’est tenue à Chisinau, le 17 septembre. Le Bureau de liaison de l'OTAN en République de Moldova a pris part à la coordination de la livraison." La suite sur nato.int

lundi 20 septembre 2021

Cinéma - Aurora borealis de Márta Mészáros 5 octobre 2021 à 19 h 30 Institut Liszt


Institut Liszt 92 rue Bonaparte, 75006 Paris 

Olga mène une brillante carrière d’avocate à Vienne, elle découvre un jour un sombre secret de famille qui l’amène à se questionner sur sa vie. Elle engage des recherches afin de répondre à ses interrogations, mais sa mère, Maria, fait tout son possible pour lui mettre des bâtons dans les roues.

L’intimité atteinte : le cinéma hongrois au prisme du féminin

Ce programme est composé d’œuvres de fiction issues de la cinématographie hongroise ayant pour particularité d’interroger la condition féminine. Explorant des genres et des styles très divers, il invite à s’intéresser à la représentation de personnages de femmes, souvent confrontées à des contraintes morales et à des pressions sociales propres aux contextes narratifs traités (XVIIIe siècle, Seconde Guerre mondiale, communisme, etc.). Quel regard les cinéastes portent-ils sur les femmes et leur place dans la société hongroise ? La question touche en particulier au travail des réalisatrices, au premier rang desquels celui de Márta Mészáros qui a développé une vision à la fois intime, politique et largement autobiographique de l’émancipation féminine. Adopter le prisme du féminin a pour double visée d’identifier et de formuler différents enjeux psychologiques, sociologiques, historiques et esthétiques, à l’appui desquels peuvent naître des réflexions cruciales sur les rapports familiaux, affectifs et sexuels.

Présenté par Mathieu Lericq

Entrée libre (avec masque et pass sanitaire)
Réservation obligatoire : reservation@instituthongrois.fr | 01 43 26 06 44 

Pique-nique d'automne des Mardis hongrois de Paris - Dimanche 26 septembre 2021 aux Buttes-Chaumont

 

Gyülekezés 13:00-13:15 között a Place Armand Carrel és Rue Manin találkozásánál levő bejáratnál a parkban.
(A polgármesteri hivatallal szembeni bejárat) (Metró Laumiere- 5)
 
Rendez-vous entre 13 h et 13 h 15 Place Armand Carrel au coin de la rue Manin Paris 19ème Sortie du métro ligne 5 face à la Mairie.
Chacun apportera son propre pique-nique et ses boissons à partager si le coeur vous en dit

Écrire avec patience et obstination: l’autobiographie d’une analphabète


"Pour plusieurs, la mention d’Agota Kristof rappelle Le Grand Cahier, son premier roman paru en 1986 et traduit en 33 langues. Ce que les gens ignorent, c’est qu’il a été écrit par une analphabète.

Cela nous est révélé dans un récit autobiographique qui s’intitule justement L’Analphabète.

La maladie de la lecture

Née en Hongrie, Agota Kristof (1935-2011) attrape « la maladie inguérissable de la lecture » à l’âge de quatre ans. Placée en internat, elle se tourne vers l’écriture pour supporter la douleur de la séparation.

« Des phrases naissent dans la nuit. Elles tournent autour de moi, chuchotent, prennent un rythme, des rimes, elles chantent, elles deviennent poèmes. » La suite sur l-express.ca

dimanche 19 septembre 2021

Hongrie : 3 000 personnes ont manifesté pour les droits des LGBT à Pécs

"C’est une première en Hongrie. Une marche des Fiertés a été organisée hors de la capitale.

Samedi après-midi à Pécs, 3 000 personnes (selon les organisateurs) ont défilé dans la bonne humeur avec des drapeaux arc-en-ciel et des slogans en faveur des droits des personnes LGBT." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr

Atelier de traduction littéraire avec Guillaume Métayer - Institut Liszt à Paris vendredi 8 octobre 2021 à 16 h

Photo : Buda Gyula Czimbal

Institut Liszt
92 rue Bonaparte, 75006 Paris

L’Institut Liszt lance une série d’atelier-rencontres, dirigés par des traducteurs littéraires reconnus, à l’intention des aspirants traducteurs et des étudiants intéressés par cette activité. Les séances se diviseront en deux parties : entretien avec le traducteur invité (évocation de son parcours ainsi que des problèmes concrets rencontrés lors de sa pratique personnelle) et travail en groupe sur un texte hongrois que les participants ont préalablement traduit en français (analyse de texte, identification des difficultés, comparaisons de solutions).
L’atelier est gratuit et ouvert à tous. Si vous souhaitez y participer, veuillez trouver les deux poèmes à traduire ci-dessous et envoyez votre version à l’adresse g.orban@instituthongrois.fr avant le 27 septembre 2021.
Par la suite, un mail vous sera adressé confirmant votre participation.
Vous pouvez assister à la séance en simple public, sans envoyer de texte au préalable, mais l’enregistrement par e-mail est indispensable.
L’évènement sera également transmis en direct en streaming sur notre chaine YouTube : https://www.youtube.com/channel/UCusZOHuKCUJfpwBw9oF9wxA
Les traductions sélectionnées par le traducteur invité seront publiées sur le site www.litteraturehongroise.fr
Guillaume Métayer est traducteur, poète, et chercheur au CNRS, où il travaille sur les Lumières et leurs héritages (Nietzsche et Voltaire, 2011 ; Anatole France et le nationalisme littéraire, 2011 ; Budapest 1956, la révolution vue par les écrivains hongrois, 2016), ainsi que sur les rapports entre poésie, philosophie et traduction (A comme Babel, 2020, avec une préface de Marc de Launay).
Du hongrois, il a notamment traduit István Kemény (Deux fois deux, Caractères, 2008, Prix Bagarry-Karatson), Attila József (Ni père ni mère, Sillage, 2010), Gyula Krúdy (Le Coq de madame Cleophas, Circé, 2013, en coll. avec P.-V. Desarbres), Sándor Petőfi (Nuages et autres poèmes, Sillage, 2013, Krisztina Tóth (Code-Barres, Gallimard, 2014) et dirigé l’anthologie collective Budapest 1956. La révolution vue par les écrivains hongrois, Le Félin, 2016) et János Garay (Le Vétéran, Le Félin, 2018). Il traduit également d’autres langues, surtout l’allemand (Nietzsche, Poèmes complets, Belles lettres, 2019).
Organisateurs des ateliers : Ildikó Lőrinszky (traductrice littéraire, lectrice à l’Inalco) et Gábor Orbán (traducteur littéraire, responsable de la bibliothèque de l’Institut Liszt Paris et du site litteraturehongroise.fr).
 
D'autres séances prévues :
12 novembre de 16h à 18h – Atelier avec Joëlle Dufeuilly
3 décembre de 16h à 18h – Atelier avec Catherine Fay
Les poèmes à traduire :
József Attila
Tiszta szívvel
Nincsen apám, se anyám,
se istenem, se hazám,
se bölcsőm, se szemfedőm,
se csókom, se szeretőm.
Harmadnapja nem eszek,
se sokat, se keveset.
Húsz esztendőm hatalom,
húsz esztendőm eladom.
Hogyha nem kell senkinek,
hát az ördög veszi meg.
Tiszta szívvel betörök,
ha kell, embert is ölök.
Elfognak és felkötnek,
áldott földdel elfödnek
s halált hozó fű terem
gyönyörűszép szívemen.
__________________________
Nemes Nagy Ágnes
Éj
Sose láttam ilyen éjet
Feketénél feketébbet
Ver a zápor szeges ostor
Szabadíts meg a gonosztól
Szabadíts meg a gonosztól
Sose láttam ilyen éjet
Fut a nagy ló fut az égnek
Kivirít a magos égbolt
A nyomába csupa vérfolt
Csupa vérfolt a patája
Fut a villám fut a mélynek
Csupa vércsík a nyomába
Csupa vércsík csupa vérfolt
Sose láttam ilyen éjet
Ver a zápor szeges ostor
Szabadíts meg a gonosztól
Szabadíts meg a gonosztól
 

Hongrie: la première journée de la primaire de l'opposition interrompue par une cyberattaque

"Samedi matin, les Hongrois ont commencé à voter en ligne et dans des stands installés dans des places publiques pour départager les candidats de l'opposition. Mais quelques heures après le début du vote, une cyberattaque a interrompu cette primaire.

Sur cette grande place de Budapest, il y avait tellement de monde que Zsofia, une retraitée qui a fait toute sa carrière dans les ressources humaines, a dû faire la queue pour voter. Selon elle, l’eurodéputée socialiste Klara Dobrev est la mieux placée pour battre Viktor Orban. « Klara Dobrev est quelqu’un de bien, elle a tout mon soutien, assure-t-elle. Le gouvernement actuel vole l’argent public, et il n’y a plus de démocratie. »

Zsuzsa, elle, est beaucoup moins enthousiaste. Cette artiste participe à cette primaire mais sans aucune illusion. Elle ne croit pas à une victoire de l’opposition sur Viktor Orban : « L’opposition n’a aucune chance. Notre dictateur va de nouveau tricher aux prochaines élections. »

Mais quelques heures après le début du vote, tout s’arrête. Le système informatique de l’ONG qui gère l’élection était surchargé, mais il a aussi subi une cyberattaque, explique cette bénévole d’un parti d’opposition : « Il y a eu plusieurs attaques contre le système. À mon avis, le procureur de la République ne va pas se précipiter pour ouvrir une enquête », dit-elle en riant." La suite sur rfi.fr

Narratologie musicale Topiques, théories et stratégies analytiques - Marta Grabocz


Depuis l’Antiquité, toute l’histoire de l’esthétique et de la réflexion philosophique portant sur la musique est marquée par un antagonisme profond. L’une des approches accentue les caractéristiques dites « formelles », mesurables et objectives des phénomènes musicaux, tandis que l’autre tient compte de l’expression, du rôle social, de la valeur communicative des œuvres musicales. De nos jours on constate le retour de la discorde. La musicologie actuelle peut être considérée comme la scène d’un champ de bataille acharnée entre deux forces antinomiques  : celle des représentants du formalisme musical contemporain, et celle qui cherche – grâce aux outils théoriques empruntés à l’évolution récente des sciences humaines – à comprendre la manière dont la musique exprime ou signifie notre rapport au monde, aux unités culturelles de chaque époque historique. C’est de cette façon que les apports de la sémiotique et de la narratologie littéraire, de l’étude de l’intermédialité, des sciences cognitives, des performance studies, gender studies, etc., peuvent féconder la réflexion actuelle sur les œuvres musicales.

Cet ouvrage réunit vingt-trois textes de musicologues parmi les plus grands spécialistes de renommée internationale dans le domaine de l’examen des signes musicaux (voir : théorie des topiques ou théorie de l’intonation), comme dans celui de l’organisation des éléments expressifs à l’intérieur d’une forme musicale instrumentale (voir : narratologie musicale). Une première partie aborde les questions théoriques soulevées par ces approches contemporaines, tandis que la deuxième partie de l’ouvrage se consacre aux analyses des œuvres – allant de Mozart jusqu’à la musique contemporaine. La confrontation des méthodes nouvelles avec le formalisme y est omniprésente, et permet d’envisager des dépassements dialectiques.

Paru le 25/08/2021
ISBN : 9791037006370
Collection :
Gream
Thématique :
Arts
Dimensions :
17 x 24.4 cm
Pages :
568
Prix :
38,00 €

Hongrie: la primaire de l'opposition suspendue, une cyberattaque dénoncée

"En Hongrie, les premières primaires de l'opposition, pour faire front commun contre le dirigeant souverainiste Viktor Orban, ont été interrompues samedi par une panne informatique, les candidats blâmant aussitôt le gouvernement.

Un afflux de connexions a été constatée deux heures après le coup d'envoi dans la matinée, provoquant une surcharge du système informatique et un arrêt du vote électronique.

Le processus doit reprendre lundi mais il faudra 36 heures pour déterminer les causes exactes du problème, selon un des organisateurs.

Sans attendre, les chefs de l'opposition ont aussitôt accusé le Premier ministre d'être derrière l'incident, qualifié de "cyberattaque": "Les cercles du pouvoir ont pris peur (...) face au désir de changement" mais "leur manoeuvre ne marchera pas"." La suite sur lepoint.fr

samedi 18 septembre 2021

Gergely Karácsony : « Le recul démocratique découle de l’injustice sociale et des inégalités endémiques »

"Dans une tribune publiée sur le site Project Syndicate, le maire de Budapest et candidat au poste de Premier ministre en Hongrie, écrit que l’Europe se trouve confrontée à « des forces politiques antidémocratiques », mais il considère que « tenir les populistes pour entièrement responsables de l’érosion de notre démocratie, c’est confondre la cause et les effets »." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr

Primaire - Élections en Hongrie : qui pour aller défier Viktor ​Orbán en 2022 ?

"Cinq prétendants s’affrontent dans le cadre d’une primaire de l’opposition, dont le premier tour commence ce 18 septembre. Le vainqueur défiera le dirigeant conservateur lors des législatives du printemps 2022. L’initiative est largement commentée par la presse magyare.

Gergely Karácsony, maire écologiste de Budapest. Klára Dobrev, eurodéputée sociodémocrate et épouse de l’ancien Premier ministre Ferenc Gyurcsány. András Fekete-Győr, leader du parti libéral Momentum. Péter Jakab, chef de file de l’ex-parti d’extrême droite Jobbik aujourd’hui recentré. Péter Márki-Zay, maire conservateur modéré de Hódmézővásárhely, dans le sud de la Hongrie." La suite sur courrierinternational.com

Face à Orban, des primaires historiques de l'opposition en Hongrie

"Budapest (AFP) - Les Hongrois vont départager lors de primaires inédites à partir de samedi les candidats de l'opposition, qui fait front commun pour tenter de battre le chef honni du gouvernement sortant Viktor Orban aux législatives en avril prochain.

Portés par des municipales prometteuses en 2019 et des sondages favorables, six partis allant de la gauche aux nationalistes ont décidé de s'allier.

Car "malgré les clivages idéologiques", le "tout sauf Orban" l'emporte sur les autres considérations, estime l'analyste Daniel Mikecz, du groupe de réflexion Republikon." La suite sur nouvelobs.com