samedi 29 février 2020

"Satantango", la fresque sombre et labyrinthique du cinéaste Bela Tarr

"Présentée à la Berlinale de 1994, la fresque monumentale du Hongrois Béla Tarr, sombre et impressionnante allégorie de l'écroulement du modèle soviétique, est ressorti en salle depuis le 12 février dernier, à la faveur d'une restauration numérique supervisée par son auteur.
C'est un long voyage de 439 minutes auquel nous invite Béla Tarr. Le cinéaste hongrois, avec son film Satantango qui vient de ressortir en salle à l'occasion de sa restauration numérique, plonge aux confins de la nature humaine.
Peu de films méritent autant que celui-ci le terme d'expérience. Satantango ne peut pas simplement être regardé du coin de l’œil : il faut s'y engouffrer, plonger dans son cours labyrinthique et lancinant, au risque peut-être de ne plus jamais en ressortir. D'abord parce que le film affiche la durée assez inhabituelle de 7h30 (quoique, à l'ère du binge-watching, cela n'a plus grand chose d'impressionnant...), mais aussi parce que chacun de ses plans ressemble à ce que Stéphane Mallarmé écrivait au sujet du tombeau d'Edgar Poe : un « calme bloc ici-bas chu d'un désastre obscur ». " La suite sur franceculture.fr

vendredi 28 février 2020

Le roman du siège de Budapest : Libération de Sandor Marai

"Dans son Journal, Sandor Marai décrit les conditions de vie apocalyptiques des habitants de Budapest durant l’hiver 1944. Cet hiver-là, les nazis, appuyés par des miliciens hongrois, avaient décidé de faire de la capitale hongroise une forteresse destinée à enrayer la progression de l’Armée rouge.
Au cours de cet hiver 1944-1945, Marai vivait caché dans la petite ville de Leanyfalu. Sa femme étant juive, elle aurait risqué d’être déportée à Auschwitz, ou de succomber à l'une de ces « marches de la mort » en direction de l’Autriche au cours desquelles ont été péri plusieurs centaines de milliers de Juifs hongrois.
Mais aussi longtemps que cela fut possible, l’écrivain retournait dans la capitale pour s’assurer que son appartement n’avait pas été bombardé. Hélas, ce fut finalement le cas. Et Marai ne put sauver, dans les décombres, que quelques uns des livres de son imposante bibliothèque – 5 000 volumes.
A la fin du cauchemar, encore sous le coup des témoignages qu’il avait recueilli dans Budapest en ruines, il écrivit un roman qui restitue cet épisode méconnu, chez nous, de la Deuxième guerre mondiale. Et les leçons qu’il en tira valent pour toutes les situations de crise extrême ; pour toutes les transitions d’un monde à l’autre. Ce roman s’intitule Libération." La suite et à écouter (5 mn) sur franceculture.fr

Le légendaire János Göröcs est décédé

"János Göröcs, le talentueux attaquant hongrois qui avait marqué un but dans le tout premier match de la Coupe d’Europe des Nations – l’actuel Championnat d’Europe de football de l’UEFA – en 1958, s’est éteint à l’âge de 80 ans.
Né à Gánt, Göröcs a disputé 62 rencontres avec la Hongrie et remporté une médaille de bronze lors du Tournoi olympique en 1960. Il est devenu une légende grâce à une carrière de quinze ans au sein du club Újpest Dózsa, qu’il a rejoint en 1957, à l’âge de 18 ans, lorsque le club était encore appelé Budapest Dózsa.
Se faisant déjà remarquer comme buteur lors de ses débuts dans le club la même année, Göröcs s’est rapidement frayé un chemin vers l’équipe nationale hongroise. Le 28 septembre 1958 à Moscou, lors du tout premier match de la Coupe d’Europe des Nations, il a marqué le but hongrois lors du huitième de finale aller contre l’URSS, qui s’est soldé par une défaite de la Hongrie 1-3. Ce but a été l’un des 19 qu’il a inscrits pour les Magyars entre 1958 et 1970." La suite sur uefa.com

Hongrie : un coach italien écarté à cause du coronavirus

"Les Hongrois n'ont viblement toujours pas digéré la finale de 1938.
Le Budapest Honvéd a annoncé ce jeudi avoir mis à l'écart son entraîneur italien Giuseppe Sannino, ainsi que son assistant, par mesure de sécurité. L'intéressé est soupçonné d'avoir récemment côtoyé des individus vivant dans des zones touchées par le coronavirus. Dans un communiqué, les dirigeants budapestois s'expliquent : « Honvéd s'est engagé à faire face à la crise sanitaire et à limiter la propagation de l'épidémie, explique le club dans un communiqué." La suite sur sofoot.com

A la frontière serbo-hongroise, le business des passeurs

"En principe à leur arrivée en Hongrie, les demandeurs d'asile doivent être enregistrés par les autorités. Or chaque jour des centaines de réfugiés passent la frontière serbo-hongroise en contournant la police pour échapper aux prises d'empreintes. Une situation qui fait le bonheur des passeurs hongrois, qui arrivent à facturer le passage entre les deux pays 200 € par personne." Vidéo sur lefigaro.fr

jeudi 27 février 2020

Hongrie : Viktor Orbán cible les Roms

"En Hongrie, Viktor Orbán attise la tension avec les Roms. Le Premier ministre a critiqué un jugement de la cour suprême hongroise qui condamne l'Etat à verser des dédommagements à des jeunes sœurs roms victimes de ségrégation scolaire.
Viktor Orbán est-il en train de lancer une campagne contre les Roms ? Les Roms, qui forment 8% de la population hongroise, sont sédentaires et parlent la langue nationale. Récemment, soixante jeunes, victimes de ségrégation scolaire, ont été indemnisés par la justice. Ce n’est pas le premier procès du genre. Mais le Premier ministre remet en cause cette décision et attise les tensions ethniques.
Tout cela se passe dans un village du Nord où le parti d’extrême-droite Jobbik avait tenté il y a neuf ans de fomenter des troubles inter-ethniques en terrorisant les Roms avec ses milices. Depuis, le Jobbik a abandonné son discours anti-Tziganes. Le parti est devenu plus "centriste", alors qu’Orbán, lui, vire de plus en plus à l’extrême droite.
Florence La Bruyère s’est rendue dans ce village où l’ambiance est tendue, entre les Roms indignés par les propos du dirigeant et les habitants jaloux de l’argent qu’empocheraient les victimes." La suite et reportage à écouter sur franceculture.fr

Le Fidesz et le Rassemblement national tombent sur la CEDH

"Après un jugement favorable aux détenus dans les prisons en France et en Hongrie, la Cour européenne des droits de l’Homme se trouve accusée par les deux partis souverainistes d'être aux mains de George Soros.
Mardi, le parlement hongrois a approuvé la proposition du gouvernement de Viktor Orbán de suspendre le versement des indemnisations à des détenus qui ont subi des mauvaises conditions de détention . . ." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr (article payant)

Turbulences de David Szalay: comme des oiseaux sans ailes

"Douze avions, douze voyageurs liés entre eux par le hasard dans un monde qui va trop vite et nulle part.
C’était il y a deux ans. On découvrait un nouvel auteur né à Montréal en 1974, élevé à Londres, vivant à Budapest et écrivant en anglais. Avec Ce qu’est l’homme, David Szalay offrait moins un imposant roman qu’un collage très habile de longues nouvelles. Un vrai grand texte mêlant les destins d’hommes âgés de 17 à 73 ans, de toutes nationalités, croqués dans leur solitude, dans la banalité de leur quotidien. Un portrait étonnant et féroce de l’Europe du XXIe siècle en neuf tableaux.
Deux ans plus tard, il revient avec Turbulences, un court volume que l’éditeur intitule «roman» même si la construction est identique à celle de Ce qu’est l’homme. Identique à un détail près: cette fois, les douze textes sont liés les uns aux autres. Mais foin de technique narrative. L’essentiel est dans le contenu, cette chaîne de destins qu’une invention magique relie: l’avion." La suite sur lefigaro.fr (article payant)

L’avenir du marché hongrois des télécommunications en 2020

"Tendances, perspectives et opportunités de croissance des marchés du mobile, du fixe et du haut débit.
Le rapport sur les télécommunications en Hongrie – 8e série de OGAnalysis fournit une vue complète de l’écosystème des télécommunications en Hongrie ainsi que les tendances et les facteurs de croissance qui façonnent l’avenir du marché.
Demandez un échantillon de ce rapport @ https://www.orbisresearch.com/contacts/request-sample/2723376La future proposition de valeur pour le marché des télécommunications en Hongrie jusqu’en 2025 est détaillée dans le rapport. Elle impose également des impératifs pour gagner des parts de marché dans un secteur des télécommunications hautement compétitif. Il offre une profondeur et une ampleur inégalées dans les moteurs, les défis, les tarifs, la concurrence, le comportement des abonnés, l’infrastructure, le soutien réglementaire et autres." La suite sur journallaction.com

Coronavirus. Deux matchs d’Euroligue féminine de basket annulés en Italie

"Les équipes féminines de basket lettones et hongroises de Riga et Sopron devaient affronter, mercredi 26 février 2020, les équipes italiennes de Venise et de Schio en Euroligue. Les matches ont été reportés avant d’être finalement annulés par la Fédération internationale de basket (Fiba).
Deux matchs d’Euroligue de basket féminine concernant des équipes italiennes, Venise contre les Lettones de Riga et Schio contre les Hongroises de Sopron, ont été annulés en raison du coronavirus, a déclaré, mercredi 26 février 2020, la Fiba Europe. Ces rencontres devaient normalement se dérouler ce même jour à Venise et à Schio, deux villes de Vénétie, province d’Italie du Nord touchée par l’épidémie." La suite sur ouest-france.fr

Le musée hongrois des sciences naturelles devra quitter Budapest

"La décision du gouvernement de déménager les collections du musée dans la petite ville de Debrecen ne fait pas l’unanimité.
Le gouvernement veut transférer la collection du musée hongrois des sciences naturelles, qui contient plus de 10 millions d’objets, dans la petite ville de Debrecen à l’est du pays. La collection devra quitter le bâtiment historique du XIXe siècle qui l’abrite, l’Académie Ludovika à Budapest, pour accueillir l’Université nationale de l’administration publique
Mais selon les chercheurs, ce déplacement risquerait d’endommager les spécimens, de perturber des projets de recherche en cours et de rendre les futurs projets difficiles, le nouvel emplacement étant très éloigné, rapporte la revue scientifique Nature. Parmi ses objets les plus précieux figurent des spécimens provenant de Mongolie, d’Asie du Sud-Est et..." La suite sur lejournaldesarts.fr (article payant)

Portrait du chef Ferenc Fricsay

Le chef Ferenc Fricsay (1961), © Getty / Erich Auerbach / coll. Hulton Archive
"Aujourd'hui, retour sur le parcours de Ferenc Fricsay (1914-1963), chef d'orchestre hongrois naturalisé autrichien, qui fut l'élève de Béla Bartók et de Zoltán Kodály.
Ferenc Fricsay est né le 9 août 1914. De manière indirecte, sa vie sera marquée par les deux conflits mondiaux, ou du moins leurs conséquences. Ce chef hongrois a commencé la direction très tôt. Pourtant, sa carrière internationale mettra du temps à prendre son essor. Par ailleurs, alors que la précision et la mise en place ne sont pas toujours des valeurs absolues dans les années 1950, Ferenc Fricsay se démarque par un grand attachement à la technique. Travailleur, il a produit une abondante discographie (symphonies, opéras...). Il meurt en 1963, à seulement 48 ans." A écouter sur francemusique.fr (1 h 58 mn)

mercredi 26 février 2020

"Ecrire pour son tiroir", la malédiction des écrivains d'Europe centrale

"Ecrire pour son tiroir" : l'expression existe dans toutes les langues d’Europe centrale pour dire que pour un écrivain, il est devenu matériellement impossible ou moralement indigne de continuer à publier. Mais qu’est-ce qu’un écrivain dont les écrits ne peuvent plus rencontrer de lecteurs ?
Le Journal de l'écrivain hongrois Sándor Márai s’ouvre sur sa décision de ne plus écrire pour les journaux.
Aujourd’hui, la liberté de la presse a disparu et l’écriture journalistique s’est avilie jusqu’à ne plus exprimer qu’une opinion insipide et balbutiante sur les événements ; elle humilie et corrompt profondément l’écrivain. (…) A présent, je dois me taire. On ne peut plus vivre en Hongrie autrement que dans une émigration intérieure. Sándor Márai
Désormais, Márai n’écrira plus que "pour son tiroir". " La suite sur franceculture.fr

Les Hongrois se marient à tour de bras

"Plus de 60 000 couples se sont passé la bague au doigt en 2019, soit presque deux fois plus qu’en 2010, année de l’arrivée au pouvoir du Fidesz du Premier ministre Viktor Orban. Les chiffres font la fierté du gouvernement ultraconservateur hongrois, grand défenseur de  l’identité chrétienne  du pays : c’est donc que sa politique porte ses fruits !
« Effet d’aubaine »
Pour Livia Murinko, du bureau central des statistiques,  beaucoup de Hongrois qui vivent en concubinage saisissent l’opportunité pour profiter d’un effet d’aubaine  que les avantages du mariage procurent désormais. Outre une petite ristourne fiscale d’une vingtaine d’euros par mois, les jeunes mariés qui signent la promesse d’enfanter peuvent espérer une prime, jusqu’à 30 000 € pour trois enfants, et un crédit d’une somme équivalente, à taux préférentiel, pour acheter un logement." La suite sur ouest-france.fr

Crimes, vols, enlèvements : comment l’odorologie vient en aide à la police

"Sidonie Bonnec, Thomas Hugues et leur invité vous emmènent dans les coulisses de l'unique laboratoire d'odorologie en France.
L'odeur humaine est unique et propre à chaque individu. Baptisée « odorologie », cette méthode d’identification, mise au point en Hongrie, est utilisée depuis plus de 10 ans en France par la sous-direction de la police technique et scientifique de la direction centrale de la police judiciaire. Cette technique repose essentiellement sur la performance des chiens qui disposent d’une puissance de détection des odeurs inégalable. On pénètre dans ce laboratoire unique en France avec nos invités Guillaume d’Alessandro journaliste du magazine We Demain et Olivier Bregeras, chef du groupe Odorologie au Service central de la police technique et scientifique (SCPTS)." La suite et à écouter sur rtl.fr

Hongrie : contrôle de température à l'aéroport Franz Liszt

"En Hongrie, aucun cas de coronavirus n’a encore été détecté mais 11 collégiennes, deux professeurs accompagnateurs et deux chauffeurs de bus partis séjourner plusieurs semaines à Milan ont été officiellement placés en quarantaine à l’hôpital Szent László de Budapest dès leur retour d’Italie, dimanche 23 février au soir, relate le portail 444. “Les élèves étaient logées à treize kilomètres seulement de la zone rouge et empruntaient fréquemment les transports en commun autour du nord-est de la ville, d’où le rapatriement immédiat ordonné par les autorités sanitaires hongroises”, précise le site." La suite sur courrierinternational.com

Une croisière sur le Danube à la découverte des Balkans et de l’Europe centrale !

Giurgiu / Bucarest (Roumanie) • Vidin et Orjahovo (Bulgarie) • Les Portes de Fer • Belgrade (Serbie) • Vukovar (Croatie) • Budapest (Hongrie) • Bratislava (Slovaquie) • Vienne (Autriche) • Linz (Autriche) • Passau/Munich (Allemagne).
"Le Courrier d’Europe centrale et Le Courrier des Balkans s’associent avec l’agence de voyage « Rivages du Monde » pour vous proposer une odyssée danubienne de 12 jours à la découverte des Balkans et de l’Europe centrale, du 18 au 29 juillet.

12 jours et 11 nuits, du 18 au 29 juillet 2020

A bord de l’Amadeus Elegant, un bateau de grand confort pour 148 passagers seulement

9 pays traversés

9 conférences incluses dans le prix de la croisière

5 conférenciers experts à bord avec vous

Une croisière 100% francophone

Un encadrement de qualité

Une extension possible en TransylvanieDepuis des siècles, le Danube est un fleuve qui rassemble des peuples et des cultures multiples. Naviguer entre Roumanie, Bulgarie, Serbie, Croatie, Hongrie, Slovaquie, Autriche et Allemagne est la meilleure manière de comprendre l’importance centrale de ce fleuve non seulement dans l’histoire de notre continent, mais aussi dans les imaginaires européens." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr

Katalin Novák : « la politique familiale hongroise est à la fois conservatrice et moderne »

"Viktor Orbán l’a propulsée aux avant-postes de son gouvernement pour mettre en place une politique familiale nataliste, pierre angulaire de son programme national-conservateur. Entretien avec Katalin Novák, secrétaire d’Etat à la famille et à la jeunesse, vice-présidente du Fidesz, et figure principale du conservatisme à la hongroise à l’heure actuelle.
Il n’est pas facile de rencontrer la ministre de la famille ! Katalin Novák, officiellement secrétaire d’Etat à la famille et à la jeunesse, a un emploi du temps chargé et voyage beaucoup pour représenter le Fidesz à l’étranger et lui trouver des alliés. Mais après plusieurs mois et quelques rendez-vous manqués, tout juste de retour d’une rencontre à Washington avec des membres de l’administration Trump, elle a accordé une heure d’entretien au Courrier d’Europe centrale, dans son bureau de la rue Szalay, non loin du parlement. Dans un français excellent et montrant un visage plus modéré que les formules choc telles que « nous voulons des bébés hongrois plutôt que des migrants », Katalin Novák a répondu à nos questions portant sur la politique familiale hongroises et ses mesures . . ." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr (article payant)

Statu quo pour la Banque centrale de Hongrie

"(AOF) - La Banque centrale de Hongrie (MNB) a maintenu mardi son principal taux d'intérêt à 0,90%. Cette décision était attendue par les économistes. « L'orientation de la politique monétaire restera accommodante et les coûts de financement des agents économiques demeureront favorables », a de nouveau expliqué l’institution dans un communiqué." La suite sur capital.fr

mardi 25 février 2020

Sándor Márai, le Stefan Zweig hongrois

"On a souvent comparé l’écrivain hongrois Sándor Márai à Stefan Zweig. La parenté entre ces deux intellectuels centre-européens est, en effet, frappante. La publication du journal de Sándor Márai permet de revenir sur le destin de deux grands esprits chassés de leur pays et morts en exil.
L'écrivain hongrois Sándor Márai et l'Autrichien Stefan Zweig n’appartenaient pas exactement à la même génération : Zweig est né en 1881, et Márai, dix-neuf ans plus tard, en 1900. Et surtout, Márai est mort très âgé : il s’est suicidé, en exil, à San Diego en Californie, en 1989, à 89 ans. L’année de son propre suicide, accompli au Brésil, en 1942, Zweig, lui, n’en avait que 60.
Hormis le fait d’avoir mis fin à leurs jours en exil, chassés loin de leur patrie, ces deux écrivains ont en commun d’avoir été relativement négligés, puis redécouverts longtemps après leur disparition ; et leurs œuvres, d’avoir fait l’objet d’une réévaluation récente et amplement méritée. Elles s’accordent, l’une et l’autre, à un air du temps fait de nostalgie pour l’époque où l’Europe possédait un certain attrait, un certain charme." La suite sur franceculture.fr

En Europe de l’Est, la guerre du genre est déclarée

"ReportageEn Pologne, Hongrie, Bulgarie ou Roumanie, la question des LGBT est devenue un cheval de bataille des gouvernements. Dans plusieurs de ces Etats de l’UE, des alliances anti-LGBT se sont créées entre « illibéraux », mouvements catholiques ou organisations d’extrême droite.
« Swidnik n’est pas une ville, c’est un état d’esprit », ont l’habitude de dire les habitants de cette cité ouvrière de 40 000 habitants, située dans l’est de la Pologne, en banlieue de Lublin, chef-lieu de la région administrative du même nom, réputée parmi les plus conservatrices du pays. Swidnik est un bastion historique du parti conservateur nationaliste au pouvoir à Varsovie, Droit et justice (PiS).
Fin janvier, elle s’est retrouvée au centre de l’attention des réseaux sociaux et scrutée par toute l’Europe. Une photo du panneau d’entrée de la ville, accompagné d’un second panneau en quatre langues indiquant « zone sans LGBT », a fait le tour de la Toile, suscitant un tollé.
Plusieurs eurodéputés se sont indignés au Parlement européen, à Strasbourg, appelant la Commission à réagir. En réalité, il s’agissait d’une performance d’un artiste local pour les droits des homosexuels. Son objectif était de réagir à l’adoption, par la ville de Swidnik, en mars 2019, d’une déclaration visant à rendre la commune « libre de l’idéologie LGBT » contre « les radicaux qui visent à instaurer une révolution culturelle en Pologne, et qui attaquent la liberté d’expression, l’innocence des enfants, l’autorité de la famille et de l’école », selon le préambule du texte.
Swidnik fut la première ville polonaise à adopter une telle déclaration. Depuis, près de quatre-vingt-dix collectivités locales lui ont emboîté le pas, situées essentiellement dans les régions conservatrices du sud-est du pays." La suite sur lemonde.fr (article payant)

Endre Tót - Exposition du jeudi 20 février 2020 au samedi 25 avril 2020 Salle principale - La galerie

La galerie Salle Principale présente pour la première fois le travail de l’artiste hongrois Endre Tót. Il est l'une des figures emblématique de l'art conceptuel et du Mail art à l'échelle internationale. Tót a développé ses idées conceptuelles avec les séries de Nothingness, Joy ainsi que Rain à partir de 1971. La première manifestation du Nothingness est apparue avec l'usage du caractère Zéro qui s'inscrit sur différents supports et dans différents médias. Les soi-disants Joysou Gladnesses de Tót étaient des parodies humoristiques de la culture de l'optimisme qui ont occupé ses séries d'actions et ses oeuvres durant de très longues années. L'exposition à la galerie nous en délivre un certain nombre.

salle principale | la galerie
28, rue de Thionville
75019 Paris
+ 33 9 72 30 98 70
gallery@salleprincipale.com
mercredi au vendredi | 14 – 19 h
samedi | 11 – 19 h
et sur rendez-vous
www.salleprincipale.com

L’autoportrait au zéro ou le sourire d'Endre Tót

"Figure majeure du Mail art et de l'art conceptuel, l'artiste hongrois Endre Tót fait l'objet d'une exposition monographique à la Galerie Salle Principale à Paris, centrée sur les années 1971 à 1978, qui marque son départ pour l'Allemagne. Pour Tót comme pour nombre d'artistes de l'Est, le Mail art va être une formidable ouverture sur le monde. Il va faire de l'optimisme son outil de résistance.
« I'm fed up with painting ». En 1972, considérant la toile comme un espace d'écriture dans lequel il exprime son abattement face à l'impossibilité d'exister en dehors de l'art institutionnel sous le régime dictatorial de Janos Kadar, alors premier secrétaire du parti communiste ouvrier hongrois, Endre Tót [1] (né à Sümeg, Hongrie, en 1937, vit et travaille à Cologne) abandonne la peinture – il la retrouvera bien des années plus tard – avec un tableau barré de ce slogan, sans nul doute le plus iconique de sa carrière, pour se consacrer à une production formellement conceptuelle. La Galerie Salle Principale à Paris revient sur cette période de création intense des années soixante-dix, durant laquelle l'artiste, jusque-là isolé en raison de la situation géopolitique régionale, accède tout à coup au monde, à la faveur d'une pratique nouvelle, simple, légère, rapide et étonnamment plutôt sûre : le Mail art, activité qui lui permet d'entretenir une correspondance avec des artistes du monde entier." La suite sur mediapart.fr

[1] Il est étudiant au Collège hongrois des arts et métiers de 1959 à 1965. 

lundi 24 février 2020

RSF déplore la reprise d’une procédure judiciaire contre un journaliste hongrois

"András Dezső, journaliste pour le site d’information hongrois Index, doit affronter une procédure judiciaire sans fondement depuis déjà deux ans. Il risque trois ans de prison. Reporters sans frontières (RSF) demande plus de transparence dans cette affaire et appelle à la tenue d’un procès équitable.
L’histoire commence en mars 2018, avec la publication d’un article sur Index, l’un des rares sites d’information indépendants hongrois. Le journaliste d’investigation András Dezső y rapporte des propos polémiques de l’activiste suédo-hongroise Natalie Contessa af Sandeberg. Interviewée  par la chaîne de télévision publique M1 - connue pour ses positions anti-migrants -, elle avait tenu un discours très négatif concernant l’impact des nouveaux migrants sur la société suédoise.
András Dezső décide alors d’enquêter sur cette femme. En consultant des documents officiels accessibles à tous, il découvre qu’en Suède, elle a été condamnée à sept reprises pour diffamation, harcèlement et “atteinte à la confiance du public”,  et a dû payer de fortes amendes.  Le journaliste constate aussi qu’elle avait menti sur ses conditions de vie en Hongrie et en Suède." La suite sur rsf.org

Plusieurs milliers de manifestants à Budapest contre la campagne anti-Roms du pouvoir

« Personne n'est au-dessus de la loi », pouvait-on lire sur une pancarte dans la foule qui s'est rassemblée dimanche pour protester contre le gouvernement qui bloque l'indemnisation prévue par la justice pour une soixantaine de jeunes roms.
Dimanche en début d’après-midi, quelques milliers de personnes se sont rassemblées proche de la gare Nyugati, puis se sont déplacées en cortège jusqu'à la Cour Suprême et jusque devant le parlement . . ." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr (article payant)

"L’Analphabète" revient à l’Artistic Théâtre

"Après avoir triomphé en novembre et décembre derniers sur la scène de ce théâtre du XIe arrondissement parisien, le récit autobiographique d’Agota Kristof y est repris depuis le 25 janvier. Toujours dans la mise en scène de Catherine Salviat qui en est aussi l'interprète. Les habitués de cette salle se souviendront qu’il y a deux ans ils avaient eu le plaisir de retrouver celle qui eut une carrière exceptionnelle à la Comédie-française et en est maintenant sociétaire honoraire, dans la pièce du dramaturge britannique Martin Crimp "Probablement les Bahamas".
"L’analphabète" n’est pas une nouveauté pour Catherine Salviat, elle l’a déjà interprétée ces dernières années au théâtre parisien des Déchargeurs dans une mise en scène du franco-libanais Nabil El Azan.
Mais pour elle, "Il ne s’agit pas de rejouer ce très beau spectacle qui a eu sa vie propre, mais de continuer à faire entendre un récit extraordinaire au fil duquel Agota Kristof, en racontant cette irrésistible poussée vers l’écriture, revient à ses années d’enfance, à sa découverte de la lecture et à cet exil politique qui l’a privée des siens, de son pays natal et peu à peu de sa langue maternelle, faisant d’elle, qui était pourtant déjà poète en Hongrie, en Suisse, une analphabète"." La suite sur podcastjournal.net


L'Analphabète
25/11/2019 - 19:00 au 15/03/2020 - 15:00 Artistic Théâtre
45 bis rue Richard Lenoir - 75011 Paris
Pour réserver

Yona Friedman, l’utopiste des licornes s’est envolé


Yona Friedman, un exilé rêveur dont l’accent évoquait la lointaine naissance à Budapest en 1923. 
Courtesy Kamel Mennour
"DISPARITION - Ni architecte, ni artiste, ni théoricien, mais tout cela à la fois, ce natif de Budapest était une figure tutélaire du monde de l’art. Les réactions sont intenses, comme l’était cet homme enthousiaste de 96 ans.
À quoi ressemble un utopiste? À un homme infiniment gracieux, courtois gentleman à la douceur Mitteleuropa, à un exilé rêveur dont l’accent évoquait la lointaine naissance à Budapest en 1923, à un intellectuel qui ne parlait pas pour ne rien dire. Yona Friedman avait 96 ans et une curiosité d’enfant. Il n’a pas eu besoin de dessiner une femme licorne, immense extraterrestre, sur les collines de l’île de Vassivière (Limousin) en 2009 pour toucher du doigt le mythe. Cet artiste visionnaire de l’«architecture mobile» et de la «ville spatiale», fut mis à l’honneur sous les voûtes de l’Arsenal, la même année, à la Biennale de Venise.
«Figure absolument contemporaine, ni architecte, ni artiste, ni théoricien», il fut et reste un modèle pour nombre d’artistes, d’architectes et de jeunes émules, admiratifs de son intellect comme de sa fantaisie. Ce sont eux, des artistes Mircea Cantor le Franco-Roumain et Camille Henrot la Française au duo d’architectes Jakob & MacFarlane, qui ont annoncé sa mort sur les réseaux sociaux vendredi 21 février." La suite sur lefigaro.fr

Hongrie: controverse autour du nouveau programme scolaire

"La publication d’un nouveau programme scolaire suscite une vive polémique à Budapest. L’Union démocratique des pédagogues, le principal syndicat enseignant, appelle à une manifestation ce dimanche 23 février, dans la capitale hongroise. Ce nouveau programme sera valable à partir de la rentrée prochaine et il provoque une levée de boucliers.

Ce programme suscite l'hostilité des enseignants avant tout parce qu’il inclut une liste d’écrivains à étudier obligatoirement, mais aussi en raison de la nature de certains des écrivains retenus. Certes sur cette liste, on trouve George Orwell, l’auteur du célèbre « 1984 ». Mais le prix Nobel de littérature, l’écrivain juif hongrois Imre Kertész a été retiré de la liste. En revanche, on y trouve désormais des auteurs discutables. Par exemple le Hongrois Albert Wass, qui offre peu d’intérêt du point de vue littéraire et qui est surtout raciste et antisémite. Pour cette raison, Wass a toujours été l’emblème de l’extrême droite hongroise." La suite sur rfi.fr

Aérien - Wizz Air va desservir Budapest et Varsovie depuis Orly

"La compagnie low cost hongroise Wizz Air débarque à Paris-Orly au printemps 2020 afin de desservir la Pologne et la Hongrie.
Dès le 29 mars, la compagnie va assurer des vols A/R  à destination des aéroports de Varsovie-Chopin (Pologne) et Budapest-Ferenc Liszt  (Hongrie).
Trois liaisons hebdomadaires sont prévues vers Varsovie et un vol quotidien pour Budapest.
Plus d'infos sur le net : Wizz" Source : routard.com

Manifestation à Budapest en soutien aux Roms après des propos de Viktor Orban

"Des milliers de Hongrois ont manifesté ce dimanche 23 février pour manifester leur solidarité avec les Roms après que le Premier ministre Viktor Orban a critiqué un jugement de la Cour suprême condamnant l’État à dédommager une soixantaine de jeunes Roms victimes de ségrégation scolaire.
De nombreux Roms sont venus de province pour manifester à Budapest leur indignation contre des propos récemment tenus par Viktor Orban. À l'origine, un jugement de la Cour suprême de Hongrie, qui a condamné l'État à verser 300 000 euros de dommages et intérêts à une soixantaine de familles roms dont les enfants avaient été victimes de ségrégation scolaire dans un village du nord du pays.
Le Premier ministre refuse que cette somme soit payée. « Si je vivais dans ce village, je me demanderais comment il est possible que des membres d’un groupe ethnique qui vivent avec moi dans la même communauté reçoivent une telle somme d’argent sans l’avoir gagné, alors que je me tue au travail toute la journée. Je ne sais pas encore exactement quoi faire, mais ça ne peut pas rester comme ça », a-t-il déclaré, provoquant une vive polémique." La suite su rfi.fr

dimanche 23 février 2020

Ernö Dohnanyi, le dernier des romantiques ?

"DOHNANYI (1877-1960) : Quintettes avec piano n° 1 op. 1 et n° 2 op. 26 ; Quatuor à cordes n° 2 op. 15. Marc-André Hamelin, piano ; Quatuor Takacs. 2019. Livret en anglais, français et allemand. 81.00. Hyperion CDA68238.
Né à Presbourg, actuelle Bratislava, en 1877, Ernö Dohnanyi, pianiste, compositeur et pédagogue apprécié (Georg Solti et Geza Anda ont compté parmi ses élèves) bénéficie depuis une bonne vingtaine d’années d’enregistrements qui ont fait connaître et apprécier sa production. C’est surtout les partitions pour orchestre et de musique de chambre qui ont été ainsi mises en lumière, à juste titre. Après avoir étudié à Budapest, Dohnanyi va suivre en Allemagne l’enseignement d’Eugen D’Albert et donne son premier récital à Berlin en 1897. Il se produit à Londres, puis aux Etats-Unis, devient professeur à Berlin pendant sept ans, avant d’occuper de mêmes fonctions à Budapest." La suite sur crescendo-magazine.be

REPORTÉE ! - Fête nationale le 15 mars 2020 à 19h Institut hongrois de Paris

Institut hongrois de Paris 92, rue Bonaparte 75006 Paris
Réservation indispensable : reservations@instituthongrois.fr
+33 1 43 26 06 44

Son Excellence Monsieur Georges Károlyi, ambassadeur de Hongrie en France et Madame Zita Bodnár, directrice de l’Institut hongrois, conseillère culturelle de l’Ambassade de Hongrie, vous prient de leur faire l’honneur d’assister à la commémoration de la révolution et de la guerre d’indépendance de 1848-1849. La célébration de cet évènement historique sera accompagnée d’une conférence présentée par l’historien József Solymosi et d’un concert donné par Szilvia Bognár et son groupe.
Programme en langue hongroise
Tenue correcte exigée
Entrée libre dans la limite des places disponibles

Cinéma - It's not the time of my life, réalisé par Szabolcs Hajdu 6 mars 2020 à 19h30 Institut hongrois de Paris

Institut hongrois de Paris 92, rue Bonaparte 75006 Paris
Réservation indispensable : reservations@instituthongrois.fr
+33 1 43 26 06 44

Fiction,Hongrie,1h21,2016,VOSTFR)
Globe de Cristal au Festival de Karlovy Vary 2016
Synopsis : Sous la forme d’un huis-clos situé en plein cœur de Budapest, le film se déroule dans un unique appartement. Deux familles, deux jeunes couples avec un enfant chacun s’y affrontent par le fait des circonstances: l’une s’est vue contrainte de rentrer à Budapest après quelques temps en Écosse et l’autre l’accueille provisoirement dans son appartement, tout en faisant face à ses propres problèmes.
Biographie du réalisateur : Szabolcs Hajdu, cinéaste, acteur et metteur en scène de théâtre hongrois. Il est notamment connu pour ses films de fiction : Les paumes blanches (Fehér tenyér), 2006, sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes), Bibliothèque Pascal (2010, Festival de Berlin - Forum) et It’s not the time of my life (Ernelláék Farkaséknál, 2016).
Ce dernier lui a valu le Globe de Cristal au Festival de Karlovy Vary en 2016.
Entrée : 5/3 euros

Saison Française à l'Opéra de Hongrie en 2020/2021

"L'opéra de Budapest place sa prochaine programmation sous le signe de La Muse Française, avec 16 nouvelles productions :
Cocorico ! 
La majorité des opéras sera non seulement chantée en français mais puisée dans le répertoire de compositeurs internationaux rappelant le rayonnement de la francophonie à travers l’histoire : Le Bourgeois gentilhomme de Molière et le naturalisé Lully, La Fille du Régiment de l'italien Donizetti, Les Contes d'Hoffmann de l'allemand Offenbach, Les Enfants terribles d'après Cocteau de l'américain Philip GlassPelléas et Mélisande du français Debussy sur un drame du belge Maeterlinck, Andrea Chénier d'Umberto Giordano est en italien mais il s'agit d'une histoire éminemment française (la Révolution de 1789), Salomé de Richard Strauss en allemand mais d’après le texte en français de l'anglo-saxon Oscar Wilde, enfin Carmen de Bizet inspiré de l'Espagne et mise en scène par l'espagnol Calixto Bieito." La suite sur olyrics.com

samedi 22 février 2020

(COVID-19) Les efforts de la Chine contre l'épidémie du nouveau coronavirus sont impressionnants, selon le MAE hongrois (ENTRETIEN)

"Les efforts actuels de la Chine pour combattre l'épidémie du nouveau coronavirus sont très impressionnants, a estimé jeudi le ministre hongrois des Affaires étrangères et du Commerce, Peter Szijjarto.
"Je ne suis pas sûr que la construction d'un hôpital en quelques jours pourrait être accomplie ailleurs dans le monde", a estimé M. Szijjarto dans un entretien exclusif avec Xinhua, en référence à la construction par la Chine de deux hôpitaux en deux semaines, pour accroître ses capacités de traitement des patients atteints par le coronavirus.
"Bien sûr, il a également été impressionnant de voir la façon dont le système de santé chinois a géré le déploiement de médecins et d'infirmières pour traiter ceux qui en ont besoin", a-t-il déclaré.
Notant que tous les travailleurs médicaux impliqués dans le combat contre la maladie subissaient une énorme pression, le ministre a estimé que leur performance était "fantastique", en particulier dans de telles circonstances." La suite sur china.org.cn

En Hongrie, Orban veut des bébés à tout prix

"Pour lutter contre le vieillissement de la population sans recourir à l’immigration, le premier ministre hongrois vient de nationaliser provisoirement plusieurs cliniques spécialisées dans la PMA.
A 75 ans et 9 000 bébés éprouvettes au compteur, le professeur Janos Konc s’apprête à vivre une consécration professionnelle. D’ici mars, ce ponte hongrois de la procréation médicalement assistée (PMA) va inaugurer les locaux du nouvel Institut national de la reproduction humaine dans un des principaux hôpitaux de Budapest, le Szent Janos. « Nous allons avoir 2 400 m² de locaux. Quand j’ai commencé en 1991, on n’en avait que 90 », se réjouit le médecin, qui a revêtu sa blouse blanche pour montrer le chantier en cours dans un des pavillons de cet hôpital délabré. Le gouvernement hongrois a investi 1,2 milliard de forints (3,5 millions d’euros) pour doubler l’activité des équipes du professeur Konc. Et favoriser ce qui est devenu une priorité nationale : les bébés.
En déclin démographique ininterrompu depuis 1981, la Hongrie multiplie depuis des années les mesures natalistes, dans le but d’essayer d’inverser la tendance. Depuis son arrivée au pouvoir en 2010, le premier ministre nationaliste Viktor Orban a encore renforcé cette tendance en annonçant l’instauration d’une exonération totale d’impôts pour les mères de famille de plus de quatre enfants ou de prêts hyperavantageux pour les parents… En décembre dernier, cette politique a franchi un palier supplémentaire avec l’annonce d’une mesure spectaculaire : la nationalisation de presque toutes les cliniques de fertilité du pays. A la surprise générale, un décret adopté le 19 décembre 2019 précisait ainsi que six cliniques privées du pays étaient ­nationalisées sur-le-champ en raison de « l’exercice d’activités d’importance stratégique nationale ». Dans la foulée, le gouvernement annonçait que les traitements, déjà quasiment gratuits jusqu’à cinq tentatives, seraient désormais totalement couverts par la Sécurité sociale à partir du 1er février. En plaçant cette décision dans la lignée de sa politique visant à refuser tout recours à l’immigration, Viktor Orban a expliqué lors de sa conférence de presse annuelle, le 9 janvier, que « si nous voulons des enfants hongrois plutôt que des immigrés, la seule solution est de dépenser autant que possible pour soutenir les familles »." La suite sur lemonde.fr (article payant)

Disparition - Yona Friedman, l’architecte qui voulait laisser faire l’habitant

"Le théoricien français d’origine hongroise est décédé à l’âge de 96 ans, a-t-on appris le 21 février. Partisan d’une ville improvisée et construite par ses usagers, cet humaniste a exposé cette conception dans de nombreux ouvrages mais ne l’a concrétisée que dans de rares constructions. Yona Friedman a néanmoins toujours refusé d’être considéré comme un utopiste.
Ce jour de mai 2016, Yona Friedman avait apporté «quelque chose à montrer» à ceux qui assistaient à la présentation à la presse de l’exposition que lui consacrait la Cité de l’architecture et du patrimoine, à Paris.
Assis parmi ses maquettes et ses croquis, il avait tiré quelques feuilles d’une chemise verte. L’une montrait l’assemblage de grands anneaux métalliques qui devait être exposés quelques semaines plus tard à Londres. La Serpentine Gallery s’apprêtait en effet à accueillir un de ces fameux Space Chains (chaînes spatiales) que l’architecte avait imaginé dès la fin des années 1950." La suite sur lemoniteur.fr

Concert | Bartók : de Budapest à Biskra 6 mars 2020 à 20 heures Institut du monde arabe

Dans le cadre des Arabofolies, festival musical, des arts et des idées

Avec l’Ensemble traditionnel de Biskra, le quatuor Béla et le quatuor SOAC.
Ce concert n’est pas seulement un voyage de la Hongrie au Sud algérien, il dessine également une trajectoire historique, des musiques traditionnelles aux plus innovantes via les prémisses de la modernisation du classicisme européen, telle qu’initiée par Béla Bartók.

Pour faire revivre ce parcours, le guitariste et directeur artistique algérien Camel Zekri a réuni l’Ensemble traditionnel de Biskra, le quatuor Béla et le quatuor SOAC, tous imprégnés de l’esprit créatif de l’illustre compositeur hongrois.
En 1913, Béla Bartók entreprend un voyage aux portes du désert, dans la cité oasis de Biskra ; il a emporté avec lui un phonographe Edison et des dizaines de rouleaux vierges afin d’enregistrer les performances d’ensembles populaires de la région. C’est à partir de ces extraits centenaires que l’Ensemble traditionnel de Biskra a recomposé un programme constitué de chants de confréries et de chants festifs, tels que les jouaient leurs ancêtres.
De retour en Europe, Bartók, inspiré par ses trouvailles algériennes, écrit plusieurs pièces dont le quatuor à cordes no 2 op. 17, que s’approprie le Quatuor Béla au milieu de ce concert. Enfin, c’est un ensemble extrapolant la démarche de Bartók jusqu’à l’avant-garde contemporaine qui clôt la soirée : le quatuor SOAC, dont les improvisations prolongent l’esprit des traditions de Biskra et celui de la musique de Bartók jusqu’aux portes du futur. SOAC est l’acronyme des prénoms des musiciens voyageurs de l’ensemble : le maître de la guitare rock française Serge Teyssot-Gay ; le guitariste Olivier Benoît, ancien directeur de l’Orchestre national de jazz (2014-2018) et actuel directeur de l’orchestre La Pieuvre ; Akosh S., saxophoniste hongrois inventif, célébré à la tête de son quintet Unit ; et Camel Zekri, membre de la confrérie des musiciens de Biskra, producteur très demandé et figure des musiques improvisées, dont la guitare munie de capteurs lui permettra ce soir de modifier les sons par des mouvements, et de traiter en direct ceux de ses acolytes. Chaque tableau sera accompagné de vidéos.
Producteur délégué : Les Arts Improvisés
Aide à l’écriture d’une œuvre musicale originale du ministère de la Culture
Une coproduction Villes des Musiques du monde, Studio de L’Ermitage, Césaré
Avec le soutien de la Ville de Paris, Adami et Spedidam
En partenariat avec : DRAC Normandie, Conseil Départemental de l’Orne, Région Normandie, Communauté de commune des Vallées d’Auge et du Merlerault


Institut du monde arabe
1 Rue des Fossés Saint-Bernard, 75005 Paris
Auditorium (niveau -2)
Plein tarif : 20 €
Tarif réduit : 16 €
- 26 ans : 12 €
Source : imarabe.org

vendredi 21 février 2020

Budapest et les Sicules en appellent à l’UE pour la protection des minorités ethnoculturelles

"Le parlement hongrois a soutenu par une résolution une pétition du Conseil national sicule pour que les régions abritant des minorités bénéficient d’un accès direct aux politiques et aux fonds de cohésion de l’Union européenne.
Les Sicules sont encore à la manœuvre ! Après avoir porté avec succès une pétition réunissant plus d'1,3 millions de signatures en faveur de la protection des minorités nationales et linguistiques dans l'Union européenne, une seconde pétition réclame un meilleur accès aux fonds européens pour les régions abritant des minorités. Cette nouvelle initiative citoyenne européenne a reçu le soutien du parlement hongrois . . ." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr (article payant)

Hongrie : l’attentat en Allemagne que le gouvernement n’a pas vu

"Au surlendemain de l’attaque raciste perpétrée par un extrémiste de droite contre des immigrés kurdes en Allemagne, c’est toujours silence radio à Budapest, d’habitude prompte à réagir au terrorisme. Quand aux médias de propagande, ils dissimulent l’information.
Au surlendemain d’un attentat d’extrême-droite prenant pour cible essentiellement des Kurdes, mercredi soir dans la ville de Hanau située dans le Land de Hesse en Allemagne, on attend encore une réaction de la part des autorités hongroises. Etrange, car celles-ci sont d’habitude promptes à réagir au terrorisme . . ." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr (article payant)

Ils ont visité l’exposition Vasarely au Touquet à la lumière d’une lampe torche

"Mercredi soir, à la nuit tombée, le musée du Touquet a éteint ses lumières pour une visite insolite de l’exposition « Vasarely, de l’op art au folklore planétaire ». Équipés d’une lampe torche, les participants ont découvert les œuvres sous un angle étonnant.
Émilie, la guide de l’exposition, commence par expliquer le déroulement de la visite. Puis les lumières s’éteignent et les chuchotements laissent place au silence. Les vingt personnes présentes avancent prudemment sans savoir où ils mettent les pieds, le parquet craque à chaque pas.
À la lueur d’une simple lampe torche, les œuvres de l’artiste d’origine hongroise se révèlent aux spectateurs. «  Cette visite permet de mettre en valeur certains détails, parfois anodins pour le public  » explique Émilie." La suite sur lavoixdunord.fr (article payant)

Les artistes hongrois d'après-guerre

"La QG Gallery présente un dialogue passionnant entre une série d'artistes hongrois d'après-guerre et des artistes internationaux d'aujourd'hui, qui expérimentent l'abstraction géométrique pour les uns, et font partie du mouvement Supports/Surfaces pour les autres. 
En Hongrie, l'après-guerre fut marquée par l'exil de plus de 200 000 personnes, dont de nombreux politiques, intellectuels et artistes tels Victor Vasarely, fondateur du mouvement Op Art, ou encore László Moholy-Nagy, qui devint l'une des figures majeures du Bauhaus.
A la même époque, la censure politique et artistique, particulièrement à Budapest, divise l'art en trois catégories : l'art soutenu, l'art toléré et l'art interdit. Dans la ville de Pécs s’établit un collectif qui va profiter des usines spécialisées en plaques émaillées de la ville pour créer le Pécs Workshop. Fondé par l’artiste et professeur Ferenc Lantos, ce collectif de cinq artistes, Ferenc Ficzek (1947-1987), Károly Hopp-Halász (1946-2016), Károly Kismányoky (1943), Sándor Pinczehelyi (1946) et Kálmán Szìjártò (1946) se fait connaître pour ses abstractions géométriques, ses œuvres Land Art et ses performances conceptuelles documentées à travers des photographies et des vidéos. L'abstraction géométrique et l'utilisation de ses plaques émaillées industrielles permettent de détourner l'attention des autorités de leur création. Pécs sera pourtant un foyer important d'activités antigouvernement en Hongrie." La suite sur mu-inthecity.com

Hungary vs The World
QG Gallery
62 rue de la Concorde
1050 Bruxelles
Jusqu'au 28 mars
Du mardi au samedi de 11h à 18h
www.qg-gallery.com

Viktor Orbán s’agace de la décision du PPE de suspendre son parti

"Dans une note de service adressée au chef du Parti populaire européen (PPE), le Premier ministre hongrois appelle à un « débat interne sur la future mission du PPE », qui depuis les élections européennes a perdu du terrain.
Le torchon brûle toujours entre Viktor Orbán et le Parti populaire européen. Alors que le président du PPE, Donald Tusk, a décidé il y a un mois de prolonger la suspension du Fidesz, le parti au pouvoir en Hongrie et dirigé par Viktor Orbán, ce dernier d’user d’un  droit de réponse à sa famille politique.
Le Premier ministre hongrois appelle le PPE à élever davantage la voix contre les socialistes qui aident « l’extrême gauche anarchiste et communiste à [accéder au] gouvernement ».
« Au lieu de redoubler d’efforts contre le communisme et le marxisme, nous félicitons Fidel Castro et Karl Marx », déplore Viktor Orbán dans sa note." La suite sur euractiv.fr

Le plus vieux pont de Budapest reçoit le feu vert pour le Giro

"(Reuters) – Le plus vieux pont de Budapest sera traversé par des coureurs sur la première étape du Giro d’Italia cette année après que son utilisation a été initialement exclue en raison de travaux de rénovation prévus.
Un communiqué a indiqué que les organisateurs de la course avaient conclu un accord avec la municipalité de Budapest pour inclure l'emblématique pont à chaînes Szechenyi pour la première étape, un contre-la-montre individuel de 8,6 km.
Le pont sur le Danube a été achevé en 1849 et reste l'un des monuments les plus visibles de la ville, bien que l'augmentation du trafic signifie que des travaux majeurs sont nécessaires." La suite sur news-24.fr

jeudi 20 février 2020

Slava ! avec Emmanuelle Moriat et Márta Gődény Samedi 29 Février à 19h00 Église luthérienne Saint-Marcel

Programme : Récital de piano (à quatre mains) par Emmanuelle Moriat et Márta Gődény, au programme : œuvres de Bach/Kurtag, Rachmaninov et Dvorak

Église luthérienne Saint-Marcel
24 rue Pierre-Nicole - 75005 Paris 5e
RER : Port-Royal (B)  


Réservation sur offi.fr

Le Kuvasz, chien de grande taille, puissant et musclé

"Le Kuvasz fait partie des chiens de Berger. C’est un chien de grande taille, puissant et musclé, à l’allure noble et qui a une belle robe blanche épaisse. Ses qualités de chien de garde, mais aussi de chasse, en font un animal de compagnie très agréable d’autant qu’il fait preuve d’un grand attachement à ses maîtres.
  • Taille : 66 cm à 76 cm
  • Poids : 37 kg à 62 kg
  • Poil : mi-long à long
  • Couleur : blanc, ivoire
  • Espérance de vie : 12 à 14 ans
  • Durée de gestation : 63 jours
Descriptif et caractéristiques du KuvaszLe Kuvasz est un chien de grande taille à l’ossature forte, mais au corps harmonieux. Il est aussi très musclé, ce qui lui donne une allure noble. Son crâne est large et son front légèrement saillant.
La robe du Kuvasz est constituée d’un poil épais, dur, légèrement ondulé et un peu grossier. Son sous-poil abondant est en revanche plus fin et plus doux. La beauté de sa robe est encore davantage révélée par sa couleur unie en principe blanche, même si la couleur ivoire est acceptée. Ses poils sont mi-longs sur une grande partie de son corps, excepté sur ses membres où ils forment des sortes de franges et autour de son cou où ils composent une collerette. Cette dernière est particulièrement marquée chez les mâles." La suite sur lemonde.fr

Il y a 16 ans le lieutenant Arménien Gourgen Margaryan était sauvagement assassiné à Budapest par le bourreau Azéri Ramil Safarov libéré en 2012 par la Hongrie complice de Bakou

"Aujourd’hui l’Arménie et la diaspora commémorent un triste anniversaire : celui de l’assassinant sauvage du lieutenant Arménie Gourgen Margaryan tué à coup de hache dans son sommeil par l’assassin Azéri Ramil Safarov le 19 février 2004 à Budapest (Hongrie). Les deux officiers étaient alors en formation dans le cadre de « Coopération pour la Paix » initiée par l’OTAN à laquelle participaient des militaires de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan.
La justice hongroise avait condamné Ramil Safarov l’assassin Azéri à perpétuité avec une peine minimum incompressible de 30 ans pour ce crime d’une violence inouïe. Mais Budapest avait négocié avec Bakou les conditions de son transfert vers l’Azerbaïdjan, significatif de sa libération !" La suite sur armenews.com

Pourquoi une forêt protégée a-t-elle été rasée en Hongrie ?

"En Hongrie, l'autorité de gestion des eaux a rasé une forêt vieille de 90 ans dans le cadre d'un projet de protection contre les inondations, rapporte le site Euronews. Alors que le pays est confronté à des inondations de plus en plus importantes, l'autorité de gestion de l'eau avance qu'il est nécessaire de nettoyer les bassins, c'est-à-dire d'enlever tout ce qui pourrait entraver l'écoulement de l'eau. Le problème est que cette forêt était classée Natura 2000 et protégée dans le cadre d'un programme européen." La suite sur futura-sciences.com

mercredi 19 février 2020

Béla Lugosi, l’acteur vampirisé par Dracula

"Les Editions de la Baconnière font traduire en français un petit essai sur l’acteur Béla Lugosi, paru en Italie en 1984. Un bijou signé Edgardo Franzosini qui se lit comme un roman.
«Je suis le comte Dracula, je suis le roi des vampires, je suis immortel.» Ce sont les derniers mots qu’aurait prononcés l’acteur Béla Lugosi avant de mourir, le 16 juin 1956, lui que le cinéma immortalisa sous les traits du comte Dracula dans le film de Tod Browning, en 1931. Comment peut-on se transformer en vampire, se demande avec malice l’italien Edgardo Franzosini dans ce bref essai kaléidoscopique, écrit comme une fable à l’italienne, truffé d’anecdotes? Franzosini, un ancien employé de banque, excelle dans les portraits d’excentriques (Rimbaud ou l’artiste Raymond Isidore, dit Picassiette) et sait montrer ce qu’ils révèlent de la société qui les entoure.
Nous assistons aux premiers pas au théâtre du Hongrois Béla Blasko, né en 1882 à Lugos, dans des rôles shakespeariens. Puis comme figurant au cinéma, une invention qu’on prétendait à l’époque «sans avenir». S’il tourne pour Murnau en 1920, ce n’est pas dans Nosferatu, première adaptation de Dracula au cinéma, mais dans une relecture de Docteur Jekyll et Mister Hyde. L’épouvante et le fantastique, déjà." La suite sur letemps.ch (article payant)

Hongrie : le discours d’Orbán à la Nation vu par ses opposants

"Dans son traditionnel discours sur l’état de la nation, prononcé dimanche 16 février au Várkert Bazár à Budapest, Viktor Orbán a estimé que la décennie qui s’est écoulée a été la plus florissante depuis cent ans pour la Hongrie. Ce n’est pas exactement l’avis de ses adversaires politiques…
« La décennie qui vient de s'écouler a été la plus florissante pour la Hongrie depuis cent ans ». Voici la phrase clé du discours que les médias pro-Fidesz ont retenu pour faire leurs gros titres. Car cette année, il ne s'agissait pas simplement pour Viktor Orbán de dresser le bilan de l'année écoulée, mais celui de toute la décennie 2010 durant laquelle il a gouverné la Hongrie . . ." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr (article payant)

En Hongrie, un artiste s’inspire de Banksy et disperse des petites statues

"En Hongrie, un artiste éparpille ses œuvres dans les rues comme sur les quais du Danube : on le surnomme le "Banksy de Budapest". Ce ne sont pas des graffitis, mais des petites statues en bronze. Elles font entre 10 et 15 centimètres de hauteur et représentent des diablotins, des grenouilles, des petites voitures…
L’artiste les installe un peu partout : sur un rempart du Danube par exemple, où il a posé une statuette en forme de ver de terre, joufflu et souriant, auquel des inconnus ont tricoté un bonnet jaune et une écharpe. Sur la colline du château aussi, on voit un lapin malicieux aux oreilles géantes, qui semble observer la ville en contrebas. Ces œuvres sont illégales, car comme Banksy en Angleterre, cet artiste hongrois est un guérillero de l’art urbain, il éparpille ses œuvres dans Budapest sans aucune autorisation." La suite ou à écouter sur francetvinfo.fr

Soirée des Mardis hongrois de Paris du 18 février 2020 - Les images




















La Marche des „Busó” (Busójárás), une coutume hongroise bien curieuse… venue des Balkans

Busójárás
Par Pierre Waline
"Chaque année, dans les jours qui précèdent le Mercredi des Cendres, les habitants d´un commune du Sud de la Hongrie, Mohács, ne tiennent plus en place. Portant de grands masques en bois et vêtus d´épaisses fourrures, ils parcourent les rues de la ville, faisant, dans cette tenue terrifiante, le plus de bruit possible en agitant des crécelles. Pour clore ces journées, un grand bûcher est édifié sur la place centrale où l´on immole ce pauvre Hiver dont le cercueil sera ensuite immergé dans le Danube. Coutume bien curieuse et typiquement hongroise (ce que l´on appelle ici „hungaricum”) au point d´avoir été classée au patrimoine de l´UNESCO. Et pourtant, elle nous vient à l´origine non de Hongrie, mais importée par un peuple slave venu de la Croatie voisine, les „Šokci” (en hongrois Sokácok). Le but de l´opération: intimider et chasser l´hiver et hâter du même coup la venue du printemps. Son nom: „Busójárás” ou „Marche des Busó” [prononcer „boucho”], en Croate „Pohod bušara” La suite sur francianyelv.hu

Système de santé et espérance de vie : un combo pas toujours gagnant

"Un système de santé au bord de la crise de nerfs en Hongrie. Les Hongrois vivent moins longtemps que les Grecs, les Polonais ou les Tchèques. C'est le constat peu glorieux d'une enquête récente d'Eurostat, l'organe statistique européen. L'espérance de vie des Hongrois est parmi la plus basse d'Europe : 72 ans pour les hommes, 79 ans pour les femmes. Principal coupable : le système de santé délabré.
Si certains hôpitaux de province ont été partiellement rénovés grâce à des fonds européens, à Budapest les hôpitaux publics sont dans un état alarmant. Le système de santé n’a pas réussi à solder l’héritage du communisme. En 30 ans, aucun gouvernement n’a mené de véritables réformes. Un chiffre est parlant : en Hongrie, les dépenses publiques de santé ne représentent que 4,6% du PIB contre plus de 9% en France ou en Allemagne. Les explications de Florence La Bruyère." A écouter sur rfi.fr

Bruxelles s'interroge sur le plan hongrois visant à stimuler la natalité du pays

"Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a lancé un plan visant à stimuler le taux de natalité dans son pays. Incitations financières, prêts avantageux et aides accordées aux familles nombreuses pour acquérir une voiture ; tout est fait pour ne pas dépendre de l'immigration.
"En Hongrie, nous disons que nous ne voyons pas l'immigration de masse comme une solution à nos défis démographiques, mais nous voyons la solution dans nos ressources internes" explique la secrétaire d'État hongroise à la famille Katalin Novák face à des députés européens.
"Tant qu'il y a un écart de fécondité, les jeunes auront moins d'enfants qu'ils ne le souhaitent, cela signifie que nous avons un point d'intervention, que nous avons une tâche à accomplir, nous devons donc agir pour permettre à ces jeunes d'avoir une famille" ajoute-t-elle." La suite sur euronews.com

mardi 18 février 2020

Hongrie. Viktor Orban, le brun se drape de vert

"Lors de son discours annuel à la nation, le premier ministre hongrois, Viktor Orban, a choisi dimanche 16 février de se draper de vert, cherchant à marier écologie et nationalisme. Nataliste, il a promis de planter « dix arbres pour chaque nouveau-né », afin d’accroître la surface forestière de 27 % d’ici à 2030. En effet, pour le leader des conservateurs de ce pays qui ne compte plus que 10 millions d’habitants, « la crise climatique et le déclin démographique sont les menaces émergentes ». Il compte également, après des années de climato- scepticisme, favoriser le tri et renforcer les règles contre les pratiques des multinationales. En réalité, si ce discours met, comme il l’annonce, « la Hongrie au-dessus de tout », cette Hongrie n’est pas faite pour tous. La semaine précédente, Viktor Orban a annoncé une consultation nationale pour mettre fin à l’indemnité que la justice contraint le gouvernement hongrois à verser aux Roms, victimes de ségrégation scolaire." La suite sur humanite.fr (article payant)