jeudi 31 mars 2022

Russie ou UE : de quel côté penche Viktor Orbán ?

"Les élections législatives en Hongrie ont lieu dimanche prochain, le 3 avril. Pour la première fois, l'opposition se présente unie avec un seul candidat  à la tête d'une grande coalition de 6 partis pour défier Viktor Orban et devenir le nouveau Premier ministre. Mais le chef du gouvernement sortant, au pouvoir sans discontinuer depuis 2010, entend bien rester à la tête du pays, Il est critiqué pour sa proximité avec Vladimir Poutine revendiquée durant des années et même encore depuis le début de la guerre en Ukraine." Vidéo (3 minutes) disponible du 30/03/2022 au 06/04/2022 sur arte.tv

Le Budapest de Viktor Orban, nouvel eldorado de la droite radicale américaine

"Le premier ministre nationaliste hongrois fascine l’intelligentsia populiste et traditionaliste des Etats-Unis. Au point que de nombreuses figures du courant conservateur made in USA font le voyage dans la capitale hongroise.

Rod Dreher vient en habitué au café Vinikil, à Budapest, face au Musée national hongrois. Il commence à bien connaître la ville, ses bonnes tables, où trouver un café à son goût. Il a quitté sa Louisiane natale en février pour un second séjour d’études en terre magyare, après un premier fellowship au printemps 2021. Figure influente de la droite religieuse aux Etats-Unis grâce à un blog très suivi sur le site du magazine American Conservative, Rod Dreher approfondit là son approche du modèle populiste du premier ministre hongrois, Viktor Orban. Il est devenu en quelques mois son principal promoteur auprès de ceux qui, en Amérique, regardent la présidence de Donald Trump comme une occasion ratée.

Rod Dreher, 55 ans, a un look de hipster chrétien, avec sa barbe, ses lunettes cerclées à montures épaisses et son ciré vert. Dans son dernier livre, Résister au mensonge (Artège, 2021), un best-seller aux Etats-Unis, il dénonce le « totalitarisme soft » qui s’installe, selon lui, en Occident, empêchant les chrétiens de vivre selon leurs valeurs. A ses yeux, Viktor Orban fait barrage à cette évolution, il « apprécie son souverainisme, sa défense de ce qui est hongrois, contre Bruxelles. [Et le fait que,] tout en étant favorable à l’Union européenne, il refuse de la laisser aller trop loin ». Face à son café, M. Dreher salue aussi « sa défense de l’identité chrétienne de son pays, ce qui n’empêche pas les juifs de vivre [en Hongrie] protégés par un esprit de tolérance. Orban voit l’immigration musulmane comme une menace pour l’identité européenne, et c’est aussi quelque chose [qu’il] respecte ».

En ce 15 mars, jour de fête nationale, le premier ministre hongrois, qui peut s’enorgueillir d’avoir reçu, en janvier, le soutien de Donald Trump, tient un important meeting en vue des élections générales du 3 avril. Pas un mot ne sera prononcé en solidarité avec les Ukrainiens lors de ce rassemblement, point d’orgue d’une « marche pour la paix ». La gauche y est présentée comme le camp de la guerre, prêt à entraîner la Hongrie dans un conflit qui ne la regarderait pas.

Horizon commun

Depuis un an, de nombreux Américains ont effectué le voyage à Budapest. On y a vu le professeur de science politique Patrick Deneen, auteur de Pourquoi le libéralisme a échoué (L’Artisan, 2020), puis le professeur de droit administratif Adrian Vermeule, deux grands penseurs du catholicisme traditionaliste aux Etats-Unis. L’éditorialiste de Fox News Tucker Carlson aussi s’est rendu à Budapest, où il a fait un portrait on ne peut plus laudateur de Viktor Orban et de sa politique antimigrants. Il a également apporté son soutien à la campagne, aux forts relents d’antisémitisme, menée par Budapest contre le milliardaire américain d’origine hongroise, George Soros, et sa fondation Open Society. Mike Pence, l’ancien vice-président de Donald Trump, a lui aussi fait le pèlerinage, comme nombre d’intellectuels occupés à théoriser une gouvernance populiste ou la renaissance d’un nationalisme chrétien, en opposition avec les revendications de la communauté LGBT." La suite sur lemonde.fr (article payant)

Une start-up hongroise lance une tuile solaire d’une puissance de 167 W par m²

"Développée par le fabricant hongrois Terrán, la tuile solaire Generon se fixe sur un support en béton et pèse 5,7 kg.

La start-up hongroise Terrán a mis au point une tuile solaire d’une puissance de 15 W, soit 167 W par mètre carré. « Les tuiles se fixent sur des supports en béton et sont produites dans notre usine de Pécs, en Hongrie », a déclaré un porte-parole de la société au magazine pv.

Le panneau présente une tension en circuit ouvert de 2,31 V et un courant de court-circuit de 6,52 A.

Appelé Generon, le nouveau produit mesure 330×420 mm, pèse 5,7 kg et a une épaisseur de 300 mm. Il est fabriqué avec des cellules solaires PERC monocristallines de 158,75 mm, qui sont découpées par le fabricant à l’aide d’une technique laser de manière à assurer leur petite taille.

La tuile est également dotée d’une feuille de fond noire et d’un verre anti-reflet de 3,2 mm. Elle est laminée avec une feuille d’éthylène-acétate de vinyle (EVA) et bénéficie d’une garantie de performance de 20 ans." La suite sur pv-magazine.fr

A Györ, en Hongrie, le succès économique profite à Viktor Orban

"En douze ans, la cité industrielle située à l’ouest de Budapest a connu un essor inédit, notamment grâce au constructeur automobile bavarois Audi, premier employeur de la ville. 

La ville est l’un des exemples les plus visibles de l’enrichissement observé en Hongrie sous les douze années de gouvernement de Viktor Orban. Le centre-ville, rénové avec soin grâce à des fonds de l’Union européenne, a retrouvé ses couleurs étincelantes de l’époque austro-hongroise. De quoi attirer quelques touristes. Mais c’est surtout la gigantesque usine Audi, qui tourne à plein régime dans les faubourgs, qui fait la fierté des lieux : elle emploie près de 12 000 personnes pour produire les modèles Q3 et TT de la marque allemande vendus ensuite dans toute l’Europe.

Bienvenue à Györ, ville industrielle et prospère de 130 000 habitants, accrochée au Danube, tout au nord-ouest de la Hongrie. Ici, le parti du premier ministre nationaliste, Viktor Orban, le Fidesz, est dans un de ses principaux fiefs. Et même si l’opposition espère décrocher une des deux circonscriptions de la commune lors des législatives organisées dimanche 3 avril, la partie s’annonce difficile, à en croire les travailleurs rencontrés spontanément devant un centre commercial. « Mon salaire vient d’augmenter de 28 000 forints [76 euros], et Orban se bat pour que les prix de l’énergie restent bas », explique volontiers Zoltan Szalontai, facteur de 51 ans et « électeur du Fidesz depuis toujours ».

« Cette année, mes deux enfants ne vont pas payer d’impôt », confirme Zsolt Henardi, pompier de 50 ans. « Et on nous a donné des primes en début d’année. » A l’occasion du scrutin, le gouvernement hongrois a en effet multiplié les cadeaux : blocage des prix de l’essence à 480 forints (1,30 euro) le litre, forte hausse du salaire minimum, exemption d’impôt pour les moins de 25 ans, treizième mois exceptionnel pour les retraités… Tout est bon pour redonner du pouvoir d’achat aux classes moyennes. Lundi 28 mars, Viktor Orban est d’ailleurs venu en ville afin de vanter sa politique économique, résumée ainsi : « Le salaire minimum actuel est au niveau du salaire moyen de 2010. »" La suite sur lemonde.fr (article payant)

Viktor Orban est-il le Poutine Hongrois ? En toute subjectivité

Une semaine avant les Français, les Hongrois se rendront aux urnes ce dimanche à l’occasion des élections législatives…

Hongrie : RSF demande aux candidats au poste de premier ministre d’agir pour la fiabilité de l’information

"Alors qu’une partie des médias hongrois diffuse la propagande russe, Reporters sans frontières (RSF) a appelé les deux principaux candidats au poste de premier ministre à s'engager concrètement à améliorer l’accès à une information fiable et vérifiée. Le chef du camp de l’opposition à Viktor Orban, Peter Marki-Zay, a promis d’en faire une priorité politique.

Alors que les électeurs hongrois vont choisir leur futur premier ministre lors des élections législatives le 3 avril, RSF appelle les principaux candidats à faire de la liberté de la presse et du droit à l’information une priorité du futur gouvernement. Ces dernières années, de nombreux médias privés ont été asservis ou réduits au silence, par des manœuvres politico-économiques ou des rachats par des oligarques proches du pouvoir, la Hongrie devenant un véritable “contre-modèle de la liberté de la presse” en Europe. Les derniers médias indépendants influents sont soumis à des pressions politiques, économiques et judiciaires permanentes, allant de l’interdiction d’antenne d’une radio critique du pouvoir à l’utilisation du logiciel de surveillance Pegasus contre certains journalistes." La suite sur rsf.org

Solidarité - En Hongrie, les civils se surpassent pour les réfugiés ukrainiens

"Dans les villages proches de la frontière ukrainienne, un remarquable élan de solidarité s’est créé face aux vagues de déplacés bousculant cette région isolée. Le magazine “Magyar Hang” a recueilli les témoignages de ceux qui ont dû quitter leur pays et de ceux qui les accueillent aujourd’hui.

En trois jours, nous avons rencontré trois déserteurs dans la région de Bereg, frontalière de l’Ukraine. Nous ne révélerons pas dans combien de localités et certainement pas desquelles il s’agit. “Que le SBU lise la presse hongroise”, assène l’un d’entre eux se référant aux services secrets de Kiev. Débarqués de Transcarpatie, ces hommes et leurs parcours n’avaient rien en commun.

L’un a marché deux heures et demie avec sa valise à roulettes avant de tomber sur notre chemin. Gilet fluorescent et allure de retraité, nous le pensions exempté de la mobilisation générale concernant les hommes de 18 à 60 ans. Il affirme devoir sa liberté à son passeport hongrois. Le second, la vingtaine, croisé dans le salon d’une maison de campagne typique, loue la “chance divine”. Mais il semble plus probable que le douanier l’ayant laissé circuler n’ait pas pensé que ce jeune souriant, au visage enfantin, puisse être majeur.

Le troisième, tenue de camouflage de la tête aux pieds, répète que “ce n’est pas notre guerre” comme ses deux camarades. Nous l’appellerons Laszlo.

“J’étais soldat et j’ai quitté l’armée avec le grade de sergent de première classe. Mes vingt-cinq mois de service militaire n’ont servi à rien et ne m’ont rien appris. Nous servions juste de main-d’œuvre gratuite à portée de main.”

Laszlo et d’autres habitants de son village ont néanmoins décidé en moins d’une demi-heure de rejoindre la Hongrie. Ils ont amené avec eux une couverture et des vêtements de rechange pour assister à la messe du dimanche. Ils cherchent désormais un travail pour renflouer leurs caisses, et parce qu’il faut bien s’occuper.

Les cocktails Molotov n’arrêteront pas Poutine

“Les premiers jours, on espérait que ce serait une guerre éclair et que des milliers d’innocents ne mourraient pas. Mais maintenant, nous sommes dépités.” Laszlo clame qu’il n’est ni politicien ni expert. Il ne sait pas comment régler le conflit mais se dit sûr de deux choses. Premièrement : les cocktails Molotov n’arrêteront pas Poutine. Deuxièmement : il faut faire cesser le carnage.

“Si la terreur disparaissait, on rentrerait immédiatement chez nous”, affirme Laszlo. En Transcarpatie, ceux qui sont restés au village racontent qu’ils ne voient plus personne dans les rues. Toutefois, Laszlo se sent aussi à la maison en Hongrie. Son arrière-grand-père vient de la bourgade où il s’est réfugié, et nous discutons sous une carte de la Grande Hongrie (qui intégrait notamment la Transcarpatie jusqu’au traité de Trianon, en 1920).

“Mon grand-père parlait constamment de révision des frontières, et je ne comprenais pas pourquoi. J’ignore si celle-ci se produira un jour”, soupire-t-il. Laszlo ne sait pas non plus dans quel état il reverra sa maison s’il retourne en Ukraine.

“La maison nous manque”

La suite sur courrierinternational.com (article payant)

Élections législatives en Hongrie : Que disent les sondages à J-4 du scrutin ?

"Tous les sondages donnent le Fidesz d’Orban vainqueur des élections législatives ce dimanche 3 avril, avec une marge plus ou moins grande. La dernière enquête d’opinion de Médián donne même le Fidesz largement vainqueur . . ." La suite sur courrierdeuropcentrale.fr (article payant)

Vue de droite en Hongrie : « Pour la gauche, les vies hongroises ne valent manifestement pas grand chose »

"Viktor Orbán et le Fidesz sont dans le camp de la paix, l’opposition dans celui de la guerre. Tel est le message asséné par la propagande gouvernementale en Hongrie, développé dans cet article du journal pro-gouvernemental Magyar Nemzet . . ." La suite sur courrierdeuropecentrale (article payant)

PODCAST. Clientélisme, contrôle des médias : pourquoi la Hongrie est si acquise à Viktor Orban

"Dimanche 3 avril 2022 ont lieu les élections législatives en Hongrie. Face à Viktor Orban, l’opposition se présente unie pour gagner le scrutin. Corentin Léotard, correspondant d’Ouest-France qui a dirigé la publication du livre « La Hongrie sous Orban » nous explique pourquoi elle aura du mal à remporter le vote dans l’émission « Europe », du Mur des Podcasts.

Les élections en Hongrie pour élire le nouveau Parlement ont lieu dimanche. Le Premier ministre sortant, au pouvoir depuis 2010, est le grand favori du scrutin. Viktor Orban va cependant faire face à une opposition unie, ne présentant qu’un seul candidat face à lui." La suite et podcast sur ouest-france.fr

Guerre en Ukraine. En Hongrie, la campagne électorale sent fort le gaz russe

"Depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, les 85 % de Hongrois qui se chauffent au gaz sont inquiets. Les prix, négociés en direct avec Poutine, sont encore amortis. Mais les partisans du Premier ministre sortant, le conservateur et populiste Viktor Orban, craignent qu’une défaite de leur champion aux législatives, ce dimanche 3 avril, remette en cause sa politique de baisse des prix de l’énergie.

Avec la guerre en Ukraine, les Européens regardent flamber les prix de l’énergie avec anxiété. Et plus encore les 85 % de Hongrois qui se chauffent au gaz. Attablée chez elle, Kati fait les comptes : en février, elle a payé en forints l’équivalent de 35 € de gaz. Sans les baisses des prix de l’énergie imposées par le gouvernement conservateur et populiste de Viktor d’Orban il y a neuf ans, la facture serait de 50 €.

Et pour bien lui montrer ce qu’elle « doit » à Orban, le montant total économisé apparaît sur sa facture, tous les mois. Depuis l’introduction des baisses de charges », en​2013, Kati, employée de mairie à la retraite, a économisé près de 1 500 € sur le gaz par rapport au prix du marché. Le double, en incluant l’eau et l’électricité." La suite sur ouest-france.fr

La guerre en Ukraine tend les relations entre Varsovie et Budapest

"La Pologne condamne sans réserve l’invasion russe, tandis que la Hongrie se garde de critiquer directement la Russie.

Il est rare d’entendre une critique émanant du gouvernement ultra-conservateur polonais envers le premier ministre nationaliste hongrois Viktor Orban. Mais depuis que la Russie a envahi l’Ukraine, rien ne va plus dans le binôme constitué par les deux pays d’Europe centrale, membres de l’Union européenne (UE). D’habitude alliés dans leurs virulentes attaques contre « Bruxelles », ils affichent au grand jour des divisions sur le président russe, Vladimir Poutine, à tel point que la position hongroise mine jusqu’à l’unité du groupe de Visegrad, qui regroupe depuis 1991 Pologne, Hongrie, République tchèque et Slovaquie.

Une réunion des ministres de la défense de ces quatre pays qui devait avoir lieu mercredi 30 mars à Budapest a ainsi dû être annulée à la dernière minute, après que plusieurs participants ont fait connaître leurs refus de s’y rendre. La ministre de la défense tchèque Jana Cernochova, membre du parti conservateur ODS du premier ministre Petr Fiala, a été la première à faire savoir qu’elle boycotterait cette rencontre en se disant « vraiment désolée que le pétrole russe bon marché soit plus important pour les politiciens hongrois que le sang ukrainien ». Le ministère polonais de la défense, Mariusz Blaszczak, lui a ensuite emboîté le pas.

Dès le 26 mars, le président polonais Andrzej Duda avait dit comprendre « l’énorme dépendance » énergétique de la Hongrie envers la Russie, mais qu’« avec l’agression russe en Ukraine et la mort des milliers de civils [il avait] du mal à admettre la position du premier ministre hongrois Viktor Orban ». « Cette politique va lui coûter cher », avait-il estimé.

Tandis que le premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, dénonce l’« Etat totalitaire » mis en place par le président russe, le Hongrois Viktor Orban, qui a entretenu des relations chaleureuses avec le Kremlin ces dernières années, s’efforce, lui, de maintenir un savant équilibre. S’il soutient les décisions communes prises au niveau européen et au sein de l’OTAN, il refuse catégoriquement de livrer des armes à l’Ukraine, ou même de les laisser transiter sur son territoire. Il s’oppose aussi à toute sanction dans le secteur énergétique. En pleine campagne pour les élections législatives du 3 avril, le leader magyar se garde même de critiquer trop directement la Russie et conserve une forme de neutralité, sous couvert de « défendre les intérêts hongrois » et de vouloir « garder la Hongrie en dehors du conflit ».

Autant d’éléments qui exaspèrent ses alliés polonais, tchèques et slovaques, tous profondément engagés derrière l’Ukraine. « Le Fidesz [hongrois]et le PiS [le parti polonais conservateur Droit et justice] n’ont jamais été sur la même ligne en ce qui concerne la Russie, même si, au cours des sept dernières années, cette division a été écrasée par leur lutte commune contre Bruxelles. Mais, maintenant qu’il existe une réelle menace existentielle, “l’éléphant dans la pièce” ne peut plus être ignoré », explique Edit Zgut, politologue hongroise à l’institut de philosophie et de sociologie de l’Académie polonaise des sciences." La suite sur lemonde.fr (article payant)

mercredi 30 mars 2022

Béla Tarr, la main à la pâte

"Mathieu Macheret - 29 mars 2022

Né en 1955 à Pecs dans la Hongrie communiste, Béla Tarr est issu d'un milieu modeste, fils d'artisans du théâtre (père décorateur et mère souffleuse), qui parmi pléthore de petits métiers travaillera un temps comme ouvrier sur un chantier de réparation navale. Il faut croire que ces origines sur la brèche du prolétariat ne sont pas pour rien dans l'œuvre au noir du cinéaste magyar, réputée autant que redoutée pour son exigence et son austérité. Exigence, oui, mais pas n'importe laquelle.

 Le Nid familial (Béla Tarr, 1979)

Là où un art bourgeois s'efforce souvent de « faire peuple », il n'est pas rare que la vieille culture ouvrière aspire a contrario à la grande forme, abordant l'art sous son versant abrupt, pour savoir très précisément qu'il ne va pas de soi, qu'il ne se donne pas tout cuit, mais se conquiert de haute lutte. Pour l'artiste ouvrier, la forme doit conserver en elle la trace du travail qui lui a donné naissance. C'est évidemment le cas du cinéma de Béla Tarr qui, contrairement au mythe de la création spontanée, pèse son poids, s'avance massif, se fait sentir dans le moindre de ses partis pris. Ses prises extensives et incroyablement sophistiquées, qui ont forgé sa réputation, manifestent la présence de la caméra, et donc de l'outil, sur le noir et blanc granitique qui en reçoit la frappe, grave et pénétrante. Jusque dans son option de lenteur et de silence, cette forme « en bloc » ne vise aucunement l'abstraction, mais se gorge au contraire de toute la matière du monde (boue, pluie, vent, feu, lumière), buvant à son chaos élémentaire, indécrottable marigot auquel la présence humaine – c'est sa splendeur et sa malédiction – doit sans cesse s'arracher." La suite sur cinematheque.fr

L’appel à l’aide des parents de Jordan, de Sprimont, emprisonné en Hongrie

"Jordan (25) est emprisonné en Hongrie depuis le 24 décembre. Il a été condamné à 40 mois de prison pour avoir conduit des migrants à la frontière autrichienne. François et Isabelle, ses parents, de Sprimont, veulent le rapatrier en Belgique." La suite sur lameuse.sudinfo.be (article payant)

Le Vietnam et la Hongrie renforcent leur coopération dans l’éducation

"Le Vietnam et la Hongrie ont conclu mardi 29 mars à Hanoï deux accords de coopération sur le programme de bourses d’études Stipendium Hungaricum et l’enseignement universitaire pour la période 2022-2024.

Le ministère vietnamien de l’Éducation et de la Formation a signé le premier accord avec le ministère hongrois des Affaires étrangères et du Commerce extérieur, et le deuxième accord avec le ministère hongrois de l’Innovation et de la Technologie. 

S’exprimant lors de la cérémonie de signature, le vice-ministre vietnamien de l’Éducation et de la Formation, Nguyên Van Phúc, a exprimé la volonté de promouvoir les relations entre les universités des deux pays et d’intensifier la coopération bilatérale dans la recherche scientifique et la formation." La suite sur lecourrier.vn

Hongrie.  "La guerre isole Viktor Orban"

"Les élections législatives vont se tenir dimanche. Le rédacteur en chef du Courrier d'Europe centrale, Corentin Léotard, nous dresse le portrait du premier ministre, au pouvoir depuis 2010 et proche de Vladimir Poutine. Entretien

L’avenir de Viktor Orban et de la Hongrie qu’il dirige d’une main de fer depuis 2010 est en jeu dimanche, à l’occasion des législatives. Le 3 avril, presque toute l’opposition est unie derrière la figure de Peter Marki-Zay, le très conservateur maire de Hodmezovasarhely. Corentin Léotard, qui vient de diriger l’ouvrage la Hongrie sous Orban (Plein Jour), dresse une fresque des problématiques et des différents pans de la société magyare. 

La guerre en Ukraine nuit-elle à Viktor Orban, l’un des dirigeants européens les plus proches de Vladimir Poutine ?

Elle est pour lui une catastrophe diplomatique. Elle l’isole dans l’Union européenne, pour laquelle il doit faire preuve de loyauté, sans rompre avec Moscou. Il n’est pas facile pour lui de faire comprendre son grand écart diplomatique. Il parvient à limiter la casse en se présentant comme le protecteur de la Hongrie, qu’il va chercher à laisser hors de cette guerre. Il prône aussi l’accueil des réfugiés.

Orban tente de faire oublier sa proximité avec Poutine en jouant la carte de la neutralité. Il présente les élections comme un choix entre la droite pacifiste et la gauche va-t-en-guerre. Il peut aussi s’appuyer sur la question énergétique, la Hongrie étant dépendante à 80 % du gaz russe. Or, 85 % des foyers se chauffent au gaz. La clé du succès de Viktor Orban aux..." La suite sur humanite.fr (article payant)

L´Orchestre du Festival de Budapest (BFZ): une saison 2022-23 placée sous le signe de la jeunesse

Par Pierre Waline

"Reprise d´une coutume bien sympathique: après trois années d´interruption dûe à la pandémie, le chef Iván Fischer nous invite dans ce qu´il appelle son „appartement de scène” („Színházlakás”). Situé face à l´opéra, ce fut jadis le cadre de son enfance. S´il n´y réside plus, il l´a néanmoins conservé avec meubles et décorations. Lieu choisi pour présenter à la presse les activités de sa formation, l´Orchestre du Festival (BFZ). Présentation de la saison 2022-23, le point sur les tournées à l´étranger, sans compter les activités traditionnelles, tel un grand concert gratuit en plein air.

Actuellement à l´étranger, c´est par vidéo interposée que le chef hongrois est intervenu. Laissant le soin à la directrice générale de l´Orchestre, Orsolya Erdődy, de nous accueillir et de compléter son propos. Pour commencer, un mot sur la saison en cours. On nous signale tout d´abord le concert d´ouverture du Festival de Printemps (d´où l´orchestre - qui soufflera l´année prochaine ses quarante bougies - tire précisément son nom) qui, le 30 avril prochain, sera confié à un chef américain sur un programme consacré à trois compositeurs américains, Charles Ives, John Adams et William Grant Still. Ce dernier, „doyen des compositeurs afro-américains”, par ailleurs réputé comme vedette du jazz. Geste symbolique marquant un clin d´oeil en direction des jeunes." La suite sur francianyelv.hu

Cinéma - TOUTE LA MEMOIRE DU MONDE 2022

TOUTE LA MEMOIRE DU MONDE 2022
9E FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM RESTAURE
Du 30 mars au 3 avril au Cinéma Reflet Médicis 3 rue Champollion 75005 Paris


JEUDI 31 MARS
14h : Souvenir d'Amérique de Gabor Body
16h : Crépuscule de György Fehér - 1990 (VOSTF,105')
18h : Les Sans-espoir de Miklós Jancsó – 1965 (VOSTF,94’)
20h : L'Homme de Londres de Béla Tarr, Ágnes Hranitzky - 2006 (VOSTF,132').

SAMEDI 2 AVRIL
14h : Au-delà des grilles de René Clément – 1948 (95’), séance présentée par Denitza Bantcheva
15h45 : Satantango (partie 1) de Béla Tarr
18h30 : Satantango (partie 2) de Béla Tarr
20h45 : Satantango (partie 3) de Béla Tarr

DIMANCHE 3 AVRIL
16h : Le Cheval de Turin de Béla Tarr, Ágnes Hranitzky - 2010 (VOSTF, 146'), séance présentée par Pauline de Raymond
18h30 : L'Outsider de Béla Tarr, séance présentée par Mathieu Lericq

Source : dulaccinemas.com

Róbert László : « Le Fidesz est capable de maintenir ses électeurs dans une bulle d’opinion »

"L'influence de la guerre russo-ukrainienne sur la campagne électorale, les chances de l'opposition de déloger Viktor Orbán... le politologue Róbert László, spécialiste des élections auprès du think tank Political Capital, a répondu à nos questions, à une semaine des élections législatives en Hongrie . . ." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr (article payant)

Hongrie : comment le Fidesz d'Orbán a modifié le système électoral

"Péter Márki-Zay, le candidat de l'opposition au poste de premier ministre hongrois, avec six partis derrière lui, a eu droit à un total de seulement cinq minutes dans les médias publics pour présenter son programme électoral. Les politiciens de l'opposition ne sont pas vraiment mis en lumière par les médias gouvernementaux,y compris ceux qui sont financés par les contribuables.

Selon l'expert électoral Róbert László, il s'agit là de l'une des plus grandes anomalies du système électoral hongrois. Sans oublier que le gouvernement fait campagne depuis douze ans avec l'argent public, dépensant des centaines de fois plus que les partis d'opposition. Et il y a d'autres problèmes : "Beaucoup de gens vivent dans une situation tellement vulnérable qu'ils pensent que pour rester dans le programme de travaux publics ou pour obtenir certains avantages au niveau local, ils doivent mettre leur voix au bon endroit au bon moment lors des élections, qu'elles soient locales ou nationales. Ils n'ont même plus nécessairement besoin d'être intimidés pour le faire, ils ont malheureusement été brisés ces dernières années." La suite sur euronews.com

Hongrie : la guerre en Ukraine, l'épine dans le pied de Viktor Orban à la veille des législatives

"Les Hongrois se rendront aux urnes dimanche à l'occasion des élections législatives. Si le Premier ministre ultraconservateur sortant, Viktor Orban, entend bien être réélu pour un quatrième mandat consécutif, il a dû composer ces dernières semaines avec un nouveau facteur : la guerre en Ukraine, qui a totalement bouleversé la campagne électorale. 

"Poutine ou l'Europe ?", peut-on lire sur des affiches dans les rues de Budapest. En Hongrie, la guerre en Ukraine s'est invitée comme le sujet phare de la campagne pour les élections législatives du 3 avril. Alors que le Premier ministre ultraconservateur, Viktor Orban, veut rafler un quatrième mandat consécutif, l'opposition ne cesse de critiquer sa proximité avec Moscou. À quelques jours du scrutin, les questions de politique intérieure sont devenues inaudibles, et le vote prend des allures de référendum entre ouverture vers l'Est et réconciliation avec l'Union européenne.

"Avant le début de la guerre en Ukraine, la campagne électorale était surtout dominée par des questions sociétales : le parti de Viktor Orban, le Fidesz, prônait 'des valeurs traditionnelles' et la lutte contre 'la propagande LGBT'", explique auprès de France 24 Daniel Hegedus, politologue, spécialiste des pays d'Europe de l'Est au sein de la fondation German Marshall Fund. Dimanche, le scrutin législatif sera d'ailleurs assorti d'un référendum sur une proposition de loi visant à "interdire la représentation et la promotion de l'homosexualité et de la transidentité auprès des mineurs". " La suite sur france24.com

mardi 29 mars 2022

Hongrie : Anonymous a piraté des sites pro-Fidesz

"En Hongrie, plusieurs médias pro-gouvernementaux ont été piraté lundi, par le groupe international de hackers Anonymous.

Au lieu du contenu habituel, les lecteurs de Nemzeti Sport, Metropol, Figyelő, Szabad főld, 888, etc., pouvaient lire ce message : « Ce site Web fait partie des médias de propagande du gouvernement ! Nous vous apportons la vérité ! Des médias indépendants au lieu de la propagande ! »" La suite sur courrierdeuropecentrale.fr

La Hongrie et l’UE face au risque d’une nouvelle victoire électorale de Viktor Orban

 Le premier ministre hongrois semble en mesure de briguer un quatrième mandat à la tête de son pays malgré une opposition unie contre lui. Mais cette possible nouvelle victoire nationale ne signifie pas pour autant un renforcement de ses positions « illibérales » en Europe. 

Analyse. L’Union européenne et la Hongrie vont-elles devoir composer quatre ans de plus avec Viktor Orban ? Tel est l’enjeu central des élections législatives organisées, dimanche 3 avril, dans ce pays d’Europe centrale, après douze ans de pouvoir du leader nationaliste marqués par les pires reculs démocratiques depuis 1989. Au pouvoir depuis 2010, le fondateur et président du Fidesz, une formation qui a basculé à l’extrême droite, s’apprête, certes, à 58 ans, à vivre des élections très serrées. Pour la première fois en douze ans, la quasi-totalité de l’opposition s’est alignée derrière un candidat unique pour essayer de le renverser.

A l’issue de primaires ayant réuni six partis, plus de 800 000 électeurs ont désigné Peter Marki-Zay, 49 ans, maire profondément catholique d’une petite ville de province. Son conservatisme doit permettre de débaucher des électeurs traditionnels du Fidesz écœurés par la corruption, et de « mettre fin à l’illibéralisme », le concept flou derrière lequel M. Orban a justifié tous ses reculs démocratiques.

M. Marki-Zay promet ainsi de réconcilier la Hongrie avec l’UE, d’adopter l’euro, d’adhérer au parquet européen pour qu’il puisse enquêter sur l’enrichissement suspect des proches de M. Orban, et de s’aligner sur les positions de l’OTAN dans le conflit ukrainien. « L’Ouest plutôt que l’Est », martèle-t-il, alors que le premier ministre sortant, admirateur de Poutine, entretient l’ambiguïté sur la guerre en Ukraine, défendant une forme de neutralité qui ne dit pas son nom. « Viktor, sais-tu ce qui est en train de se passer à Marioupol ?  », l’a interpellé le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, en plein Conseil européen jeudi 24 mars, en demandant à la Hongrie de « décider une fois pour toutes avec qui vous êtes ».

Débat refusé

« Viktor » sait sûrement ce qu’il se passe dans cette ville assiégée du bord de la mer d’Azov, mais il s’arrange pour que ses électeurs, eux, ne le sachent pas trop, vu la couverture très distanciée du conflit par ses médias d’Etat. Profitant d’un réflexe légitimiste propre aux situations de guerre, le premier ministre a même grappillé quelques points dans l’opinion à la faveur du conflit en Ukraine. Laissant suggérer que le cocktail de l’opposition semble de moins en moins gagnant à mesure que le scrutin approche.

Pas un sondage ne donne la coalition de six partis vainqueure, alors que, en vertu du complexe mode de scrutin hongrois, les experts estiment qu’il faudrait au moins deux ou trois points d’avance à M. Marki-Zay pour être sûr d’emporter la majorité. Volontiers provocateur, l’opposant multiplie les gaffes, reprises en boucle par la puissante machine médiatique aux ordres du pouvoir. Très disparate, sa coalition a perdu des mois à se disputer sur son programme et sur la répartition des sièges plutôt qu’à combattre Viktor Orban." La suite sur lemonde.fr (article payant)

La réunion du groupe de Visegrad annulée en raison de la politique ukrainienne de la Hongrie

"BUDAPEST

La réunion du groupe de Visegrad annulée en raison de la politique ukrainienne de la Hongrie. La Hongrie pourrait être contrainte d’annuler la prochaine réunion du groupe Visegrad entre les ministres de la Défense du groupe. La Pologne et la Slovaquie s’en sont en effet retirées en raison du soutien mitigé de Budapest à une action contre Moscou, selon des informations préliminaires du ministère slovaque de la Défense.

La réunion, organisée par la Hongrie, devait avoir lieu les 30 et 31 mars, mais il semble désormais de plus en plus probable qu’elle n’aura pas lieu du tout.

Le ministre polonais de la Défense, Mariusz Błaszczak, a annulé sa participation à la réunion en raison de la rhétorique de la Hongrie sur l’invasion russe en Ukraine, a rapporté lundi le quotidien de référence «  Gazeta Wyborcza  » en citant des sources gouvernementales." La suite sur euractiv.fr

Hongrie : plongée au cœur de la machine de propagande de Viktor Orban, avant les législatives du 3 avril

"Un document transmis au « Monde » et les témoignages de plusieurs journalistes permettent de comprendre de l’intérieur la manière dont le conglomérat public de médias fait ouvertement campagne pour le premier ministre hongrois. 

C’était il y a trois ans, au siège de la MTVA, le conglomérat de médias public hongrois, un magnifique complexe moderne installé dans les faubourgs nord de Budapest. Balazs Bende, rédacteur en chef des informations internationales, convoque la dizaine de journalistes travaillant pour le service étranger de la radio-télévision hongroise. Ce 25 mars 2019, ce vétéran de la télévision publique, au caractère éruptif, devenu l’un des principaux acteurs de la prise de contrôle de l’audiovisuel public par le premier ministre, Viktor Orban, au pouvoir depuis 2010, est visiblement préoccupé par les élections européennes, prévues deux mois plus tard.

« Vous êtes tous conscients que, dans cet établissement, ce n’est pas l’opposition qu’on soutient », lance le chef en guise de préambule à une réunion qui ressemble à une longue séance de redressement. « Les sujets sur l’immigration et Bruxelles, il faut les faire. Ceux qui ne savent pas comment écrire sur ces sujets peuvent rentrer chez eux. Et si ce que je viens de dire surprend qui que ce soit, il n’a qu’à rentrer chez lui aussi. C’est maintenant qu’il faut prendre une décision. Je veux une réponse de chacun : acceptez-vous, oui ou non, de travailler dans ces conditions ? », ajoute-t-il.

La menace jette un froid dans la salle. D’une petite voix, une journaliste ose une question. « Si je traite mon sujet, mais que je ne suis pas sûre de l’avoir fait correctement, ai-je le droit de demander s’il est bien fait ou est-ce déjà une question qu’il ne faut pas poser ? » M. Bende la rassure : « Quand on n’est pas sûr, il faut poser des questions, mon portable est toujours allumé. Tout le monde a pu voir les sujets auxquels il faut vraiment faire attention : l’immigration, le christianisme… » Les thèmes au cœur de la campagne électorale de M. Orban.

« Histoires fictives livrées clé en main »

Ce document révélant la censure quotidienne à l’œuvre au sein de la MTVA a été transmis il y a plusieurs mois au Monde par Andras Rostovanyi, un jeune journaliste qui y a travaillé à partir de 2015, avant de démissionner fin 2019, « écœuré par la pression politique constante ». Aujourd’hui âgé de 31 ans, il travaille pour Nepszava, le dernier quotidien d’opposition du pays. Son témoignage, ainsi que ceux de plusieurs journalistes toujours en activité au sein du conglomérat, permet de comprendre de l’intérieur la manière dont M. Orban a bâti un empire médiatique faisant ouvertement campagne pour sa réélection aux législatives du 3 avril.

Pour avoir une idée du résultat, il suffit de regarder le journal télévisé de 19 h 30 de M1, le principal canal de ce groupe qui gère sept chaînes de télévision et sept radios pour un budget annuel de 340 millions d’euros. Ce 15 mars, jour de la fête nationale hongroise, M. Orban a organisé une gigantesque manifestation en sa faveur, à trois semaines des élections. Son discours fustigeant l’opposition est cité abondamment – il sera rediffusé à neuf reprises en vingt-quatre heures. Au même moment, le chef de l’opposition, Peter Marki-Zay, tient son propre rassemblement, « mais ils n’ont même pas rempli les quais du Danube », se moque un bref reportage diffusant des images tronquées d’une foule clairsemée. Comme d’habitude, la télé reprend mot pour mot les campagnes de déstabilisation orchestrées par le pouvoir." La suite sur lemonde.fr (article payant)

Peter Eötvös, peintre de l’opéra

"A 78 ans, le compositeur et chef hongrois peut s’enorgueillir d’un beau parcours avec 13 opéras créés à ce jour. Coproduit avec le Staatsoper Unter den Linden de Berlin, «Sleepless» est à découvrir au Grand Théâtre de Genève.

Sur une table, dans sa loge, une partition grande ouverte. On y voit des guirlandes de notes et des éléments surlignés au Stabilo Boss. Absorbé dans sa réflexion, Peter Eötvös s’interrompt un moment, le temps d’accorder une interview et d’évoquer son travail de compositeur. Né en 1944, il a écrit dans tous les genres possibles et imaginables, musiques de film (pour gagner sa vie), musiques électroniques, opéras et musique instrumentale. Créé en novembre dernier à Berlin, son opéra Sleepless convoque l’univers de Jon Fosse. Une histoire d’individus rejetés de partout, en marge de la société." La suite sur letemps.ch (article payant)

Une organisation ultra-conservatrice polonaise vient observer les élections hongroises

"L’organisation ultra-conservatrice polonaise Ordo Iuris comptera parmi les observateurs du scrutin du 3 avril en Hongrie.

Le 3 avril, jour des élections législatives hongroises, l’OSCE craignant des fraudes déploiera une mission complète d’observation, un fait inédit dans l’Union européenne." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr

Hongrie : le combat de militantes contre le referendum sur la famille

"Les Hongrois votent dimanche pour les élections législatives. Un scrutin qui sera assorti d'un referendum sur la protection de la famille. Il est considéré comme anti-LGBT par certains citoyens. Le texte est flou et laisse place à l’interprétation. Des militantes appellent à voter contre, d'autres, à l'invalider, au vu du danger qu'il représente. Reportage à Budapest." Vidéo (2mn 21) sur tv5monde.com

Webinaire sur les élections en Hongrie : « Y-a-t-il une alternative au système Orbán ? »

"Le Courrier d’Europe centrale vous invite à participer, mercredi 30 mars à 18h30, à un webinaire consacré aux enjeux des élections législatives qui se déroulent ce dimanche 3 avril en Hongrie.

Quelles sont les chances de l’opposition rassemblée de battre Viktor Orbán, en lice pour un 4e mandat, le 3 avril ? A quoi ressemble la campagne électorale en Hongrie, marquée par la guerre en Ukraine ? Quels sont les enjeux du scrutin ?

Pour décrypter ces élections en Hongrie, Le Courrier d’Europe centrale vous propose de participer à un webinaire qui sera animé par Matthieu Boisdron, rédacteur-en-chef adjoint du Courrier d’Europe centrale, en présence de trois intervenants :

Gábor Erőss, sociologue et élu municipal écologiste dans le 8e arrondissement de Budapest

Corentin Léotard, rédacteur-en-chef du Courrier d’Europe centrale

Péter Techet, juriste et historien. 

Date : Mercredi 30 mars de 18h30 à 20h.

Lien pour se connecter au webinaire : https://us02web.zoom.us/j/81366045211?pwd=OWliUm56OElWQnl1ODdsUEFzKzdPdz09

À mercredi !

Hongrie : le bilan de Viktor Orbán avant les élections législatives

"Après 12 ans au pouvoir, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán en demande 4 de plus. Depuis le départ à la retraite d'Angela Merkel, Orbán est désormais le premier ministre ayant la plus longue durée de vie dans l'UE. Le Fidesz dirigé par Orbán est arrivé au pouvoir en 2010 avec une majorité des deux tiers au parlement hongrois.

Au cours de son premier mandat, Orbán a stabilisé l'économie hongroise en crise en imposant des taxes sectorielles paralysantes et en utilisant une partie de l'épargne retraite, mais sans imposer de taxes directes à la population. En réécrivant la constitution, il a franchi une étape importante dans son maintien au pouvoir." La suite et vidéo sur euronews.com

Impact de la guerre sur les élections en Hongrie

"La Hongrie va renouveler son parlement dimanche prochain. Avant que n'éclate la guerre en Ukraine, le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, du parti Fidesz, était considéré comme l'ami le plus proche de Poutine dans l'UE, peu de pays d'Europe étant plus dépendant du gaz russe. Cette guerre qui s'invite dans la campagne électorale pourrait rebattre les cartes. Commentaires des éditorialistes hongrois." La suite sur eurotopics.net

lundi 28 mars 2022

Cinéma - « Ah ! ça ira » réalisé par Miklós Jancsó le 26 avril 2022 à 19 h 30 - Institut Liszt Paris

1969, 80 minutes, sous-titré en français

Institut Liszt 92 Rue Bonaparte, 75006 Paris 

L’action du film se déroule dans une petite ville hongroise en 1947. Un groupe de jeunes appartenant à une organisation de gauche tente d’engager un débat sur le marxisme dans une école dirigée par le clergé. À une interrogation sur l’histoire des institutions, des religions et des mentalités, Miklós Jancsó entremêle une réflexion sur la validité de divers socles idéologiques et la valeur accordée aux différentes croyances qui leur sont attachées. Le film fait directement écho à l’émergence de mouvements étudiants nés à la fin des années 1960 (Mars 1968 à Varsovie, Printemps de Prague, Mai 1968 à Paris, etc.).

Présenté par Mathieu Lericq

Entrée libre
Réservation obligatoire : reservation@instituthongrois.fr
01 43 26 06 44  

Table ronde autour d'Ágnes Nemes Nagy 13 avril 2022 à 19 h 30 - Institut Liszt Paris

Institut Liszt 92 Rue Bonaparte, 75006 Paris 


Dans le sillage de la Journée de la poésie en Hongrie et du centenaire de la naissance d'Ágnes Nemes Nagy (1922-1991), grande voix de la poésie hongroise de la deuxième moitié du XXe siècle, source d'inspiration de générations de poètes, figure de l'exploration intime et de la résistance intérieure pendant les années sombres, une rencontre poétique et musicale se tiendra le 13 avril 2022 autour de son œuvre, à l'occasion également de la parution prochaine de son premier volume en français, Les Chevaux et les Anges (Rumeurs éditions, coll. "Poésie/Centrale", 2022).

Avec : Anna Tüskés, collaborateur scientifique, Institut de littérature, Centre de recherches en sciences humaines, Budapest, Christian Doumet, poète, professeur de littérature française à Sorbonne Université, et Guillaume Métayer, chercheur et traducteur du hongrois.

Accompagnement improvisé au piano : Karol Beffa, compositeur et musicologue.
Récital des poèmes : Alexandra Chaigneau.

Entrée libre
Réservation obligatoire : reservation@instituthongrois.fr
01 43 26 06 44

Concert du groupe Romengo 7 avril 2022 à 20 h 00 Lieu: Institut Liszt Paris

Institut Liszt 92 Rue Bonaparte, 75006 Paris 

Photo : András Farkas

Mónika Lakatos et les musiciens du Romengo Group maîtrisent la musique hongroise et tzigane comme leur langue maternelle. Le groupe Romengo allie depuis toujours tradition et modernité. En plus des mélodies traditionnelles du répertoire tzigane dont ils sont les virtuoses, ils jouent leurs propres chansons et partent constamment à la recherche de nouveaux sons. Aux côtés des percussions et des solos de violon, Mónika Lakatos est l’âme de ce groupe de musiciens hongrois : son vibrato émeut profondément ses auditeurs. Les artistes ont été acclamés jusqu’en Corée du Sud, en Inde et au Mexique. En Europe, ils se sont produits à la Philharmonie de Berlin, à l’Opéra de Francfort, à la Cité de la Musique de Paris et au Palais des Arts de Budapest, ainsi que dans une multitude de salles et de festivals. Monika Lakatos, la célèbre chanteuse de ce groupe est devenue la toute première artiste rom à recevoir le prestigieux prix WOMEX (World Music Expo) pour l'ensemble de son œuvre.

Entrée libre 
Réservation obligatoire : reservation@instituthongrois.fr | +33 1 43 26 06 44

Emil SZITTYA Exposition Galerie Laurentin, Paris du 14/04 - 14/05/22

Emil Szittya - Óbuda (Hongrie) 1886 - 1964 Paris

A compter du 14 avril, trois lieux dans Paris rendront hommage à Emil Szittya. Ecrivain engagé politiquement et critique d’art reconnu, son talent artistique resta quant à lui confidentiel car il n’exposa que très rarement et pas avant 1958 (alors qu’il mourut en 1964).

du 14 avril au 14 mai, la galerie Laurentin présentera une exposition d’œuvres essentiellement sur papier d’Emil Szittya révélant que son travail s’est nourri de ses «vagabondages» à travers l’Europe. Né en Hongrie, il partit sur les routes dès l’âge de 14 ans, et fréquentant la communauté de Monté Verita à Ascona et le «Cabaret Voltaire» Zurich, séjournant également à Vienne, Rome, Munich, Stuttgart, Berlin et Paris à plusieurs reprises avant de s’y installer définitivement en 1927. Ce qui en fait un artiste européen.

Plutôt proche des expressionnistes allemands à ses débuts, il tend vers une œuvre plus abstraite dans l’après guerre. Son travail est très difficile à dater, aussi nous vous en proposons une nouvelle lecture et classification de ses œuvres.

Du 21 avril au 25 juin, l’Institut Hongrois présentera une exposition de cet artiste.

Le 17 mai se tiendra au MAHJ une table ronde consacrée à Emil SZITTYA.  

Source : Galerie Laurentin
23 quai Voltaire
75007 PARIS / France
tel : + 33 (0)1.42.97.43.42

Hongrie : Qui est Viktor Orban, l'ultraconservateur en route vers un quatrième mandat?

"Viktor Orban, bien que très controversé en Europe, occupe le poste de Premier ministre en Hongrie depuis 2010. Grâce à un soutien populaire, le dirigeant nationaliste et conservateur, brigue un quatrième mandat consécutif lors du scrutin du 3 avril.

Victor Orban s'est fait connaitre en 1988 sous l'ère soviétique, en fondant le parti anticommuniste et chrétien-démocrate Fidesz.

Deux après, il devient député, puis pour la première en 1998 il accède au poste de premier ministre. Quatre ans plus tard, défait par les socialistes, il dirige l'opposition de droite pendant huit ans. Une période durant laquelle il va préparer son grand retour pour 2010, mais cette fois il est parti pour durer beaucoup plus longtemps." La suite et vidéo sur euronews.com

Hongrie : Qui est Peter Marki-Zay, le conservateur qui veut mettre fin à l'ère Orban?

 "Vainqueur surprise des primaires de l’opposition en Hongrie, Peter Marki-Zay veut être l’homme qui mettra un terme à douze ans de pouvoir de Viktor Orban. Maire conservateur d'une petite ville, c’est pourtant lui, l’outsider de droite sans parti et sans réseau qui a remporté la primaire en octobre dernier.

Première historique, cette primaire a rassemblé plus de 600 000 Hongrois, qui ont désigné un candidat unique contre l'indétrônable Viktor Orban.

Pour le scrutin du 3 avril, du centre droit à la gauche radicale, six partis d’opposition se sont rangés derrière lui. De grands noms de l'opposition comme le maire de Budapest Gergely Karacsony et la vice-présidente du Parlement européen, Klara Dobrev ont dû abandonner pour le soutenir." La suite et vidéo sur euronews.com

En Hongrie, des bénévoles mobilisés contre la fraude aux élections

"Le Premier ministre souverainiste Viktor Orban, 58 ans, espère remporter le 3 avril un quatrième mandat consécutif, et poursuivre sa "révolution conservatrice" 

Dans ce contexte, l'OSCE a missionné sur place plus de 200 observateurs, un dispositif exceptionnel pour un pays de l'UE - auquel seule la Bulgarie avait eu droit en 2013

Dans une semaine, jour des législatives en Hongrie, Laszlo Mero sera à pied d'oeuvre. Comme 20 000 autres bénévoles, il se prépare à surveiller les opérations de vote en Hongrie, sur fond de craintes de fraude.

Le Premier ministre souverainiste Viktor Orban, 58 ans, espère remporter le 3 avril un quatrième mandat consécutif, et poursuivre sa "révolution conservatrice".

Selon Bruxelles, cette transformation à marche forcée s'est accompagnée de nombreuses atteintes à l'Etat de droit et des inquiétudes pèsent sur l'intégrité du scrutin." La suite sur arabnews.fr

Emil Szittya, le vagabond de l’avant-garde du 22 avril au 25 juin 2022 à l'Institut Liszt Paris

Institut Liszt Paris 92 Rue Bonaparte, 75006 Paris

Exposition à l'Institut Liszt Paris
Vernissage le 21 avril à 19h
Commissaire de l'exposition : Zoltán Rockenbauer

Emil Szittya (né Adolf Schenk, 1886, Budapest — 1964, Paris) est le personnage le plus mystérieux de l’avant-garde hongroise et internationale. Au début du 20e siècle, à l’occasion de ses vagabondages à travers l’Europe, il fréquente la communauté du Monte Verita (Ascona) qui prône un mode de vie alternatif ainsi que les milieux intellectuels des grandes villes modernes.

En 1909, il sert de guide au poète Lajos Kassák qui se rend à Paris à pied. En 1911, il fonde avec Blaise Cendrars la revue Les Hommes Nouveaux. Les deux hommes publient le premier « livre simultané » magnifiquement illustré par Sonia Delaunay, La Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France. Découvreur de Marc Chagall, Szittya rédige la première monographie consacrée à Chaim Soutine. En 1916, il rejoint les dadaïstes, il est l’un des fondateurs du Cabaret Voltaire à Zurich. Éditeur de la revue avant-garde Mistral, il apporte le financement nécessaire pour lancer A Tett (« L’Acte »), une revue de Kassák. Impliqué dans un scandale d’espionnage en Hongrie, il est contraint de quitter définitivement son pays natal. À partir de 1919, il vit à Vienne, puis à Berlin. En 1927, il s’installe à Paris où il vivra jusqu’à sa mort.

Il est l’auteur de centaines d’articles et d’innombrables livres en hongrois, allemand, français et italien. Ses écrits relèvent de plusieurs domaines : sociologie, psychologie, critique d’art.

Il a édité de petites monographies dédiées à Albert Marquet, Henri Rousseau, Pablo Picasso et à d’autres artistes. Il s’est aussi fait connaître par des œuvres littéraires, dont 82 rêves pendant la guerre 1939-1945 publiée récemment à Paris dans une nouvelle édition.

Son activité artistique est également importante. Même s’il peindra toute sa vie, il ne montrera ses tableaux au public qu’à la fin de son existence. L’exposition actuelle présente, d’une part le parcours de Szittya, d’autre part, une sélection de ses œuvres provenant de legs français et des collections particulières hongroises.

Entrée libre
Informations : contact@instituthongrois.fr
+33 1 43 26 06 44

Du 14 avril au 14 mai, la Galerie Laurentin (23 quai Voltaire, 75007 Paris) consacre également une exposition à l'artiste, présentant des œuvres essentiellement sur papier.

dimanche 27 mars 2022

La photographe Lidia Varga


"2020 a malheureusement été marquée par la disparition de la plus francophile des photographes hongroises, la célèbre Lidia Varga. Figure de la francophonie à Budapest, cet article est destiné à rendre hommage à son travail et sa sympathie, mais aussi à la formidable personne qu’elle était.

Une vie dans l’enseignement

Lidia est née à Vienne le 13 février 1957. Elle est rapidement passionnée par les langues, c’est dans cette optique qu’elle apprend le français et l’espagnol. Chose dans laquelle elle excellera à un niveau assez incroyable, elle participait souvent à des colloques linguistiques, plus particulièrement ceux sur la grammaire. Elle pouvait facilement donner des leçons sur la langue française à beaucoup de natifs. Elle participait aussi activement aux recherches sur la langue hongroise et sa grammaire. Elle a même été professeur à l’université Gustave Eiffel à Champs sur Marne (Seine et Marne). D’ailleurs, Lidia a aussi fait partie de l’université Pompeu Fabra à Barcelone.

Après avoir intégré pendant 5 ans l’équipe d’informatique linguistique à l’Institut Gaspard Monge de l’Université Paris-Est, Lidia rentrera en Hongrie pour être professeur de français à l’Institut de langues de l’Université Technologique et Economique de Budapest. Dans cette lancée elle sera aussi professeur de français au prestigieux Institut Français de Budapest. Quand elle parlait français, c’était impossible de deviner qu’elle n’était pas de langue maternelle française." La suite sur tourismehongrie.com

Viktor Orban, le Vladimir Poutine hongrois

"Favori à sa propre succession le 3 avril, le Premier ministre a imposé un régime autoritaire inspiré du maître du Kremlin.
Chaque 15 mars, les Magyars se parent de cocardes rouge-blanc-vert. En ce jour de fête nationale, la Hongrie célèbre son soulèvement de 1848-1849 contre la domination des Habsbourg. Vienne réprima la révolution bourgeoise avec l'aide de l'armée tsariste de Moscou. Cette année, l'offensive de Poutine en Ukraine imprégnait les rassemblements des soutiens de Viktor Orban et de Péter Marki-Zay, son adversaire, qui entend le priver d'un quatrième mandat consécutif aux élections législatives du 3 avril.

Ce scrutin avait déjà des allures de référendum autour du "Système de coopération nationale", paravent de la révolution conservatrice autoritaire d'Orban menée depuis sa conquête du pouvoir en 2010. Il endosse aujourd'hui des allures d'un choix entre l'ancrage occidental de la Hongrie et l'ouverture vers l'Est - la martingale de l'exécutif. "Poutine ou l'Europe ?" interrogent des placards d'opposition dans les rues de Budapest. Et pour cause. Sous la coupe du Fidesz, le parti au pouvoir depuis plus de onze ans, Budapest est devenue l'un des partenaires privilégiés de Moscou sur le Vieux Continent, quitte à saper de l'intérieur l'Union européenne et l'Otan. Pour le dirigeant sortant, pas question, notamment, de renoncer au gaz russe.

Interviews complaisantes

"Baraque la plus gaie du camp socialiste" sous l'époque soviétique, la Hongrie de Viktor Orban est aujourd'hui le calque parfait de la Russie de Vladimir Poutine et de la personnification du pouvoir. Tous les vendredis matin, vers 7h30, sur la radio publique Kossuth, le dirigeant hongrois déroule ses messages lors d'une interview complaisante. Comme le président russe, "Viktor", aidé par ses oligarques, confisque l'économie, s'appuie sur un empire médiatique servile et stigmatise les ONG..." La suite sur lexpress.fr (article payant)

En première sur la scène de Budapest: „Scylla et Glaucus” de Jean-Marie Leclair. (Version concert)

Par Pierre Waline
"Pour les mélomanes qui connaissent son nom, Jean-Marie Leclair (1697-1764) était avant tout un violoniste vitruose qui nous a laissé pour cet instrument nombre de sonates, trios et concertos. Bien peu, par contre, savent que nous lui devons également un opéra: „Scylla et Glaucus”, tragédie lyrique en cinq actes. La première représentation fut donnée en octobre 1746 à l´Académie royale de Musique, suivie de dix-sept reprises, puis à Lyon quatre années plus tard. Considéré par d´aucuns comme un chef d´oeuvre, le drame de Leclair révèle l´influence de Rameau („Hippolyte et Aricie” composé quinze ans plus tôt). Le musicologue Curhbert Girdlestone va jusqu´à y voir „avec ceux de Rameau et de Gluck, probablement le meilleur opéra français du siècle”. D´autres soulignant chez lui „la grande richesse de son invention mélodique et la merveilleuse habileté du contrepoint” (R. de Candé). Il fallut attendre les années quatre-vingts pour le voir recréé à Londres par John Eliott Gardiner." La suite sur francianyelv.hu

Pourquoi dit-on « allô » en décrochant le téléphone ?

"Cette expression fait partie de notre quotidien et nous l’utilisons en ignorant complètement l’origine de cette interjection. Lorsque nous décrochons notre téléphone, c’est le premier mot que l’on prononce avant même de savoir qui est notre interlocuteur. Nous avons découvert pour vous l’origine de cette expression qui est utilisée dans une grande partie du monde.

Voici l’origine du mot « Allô », cette expression qui est devenue incontournable en France.

D’où vient l’interjection « Allô » lorsque l’on répond au téléphone ?

L’interjection « Allô » aurait plusieurs origines qui font souvent débat. En France, l’expression « Allô » serait définie comme étant un appel préparatoire à une conversation téléphonique. Pourtant cette expression très française nous vient de l’étranger. La première hypothèse serait que cette interjection aurait été utilisée pour la première fois en Angleterre. Pendant des siècles, les marins Anglais se criaient « Hallow » dans le brouillard pour se signaler entre eux et se saluer. Les bergers normands, eux, installés en Angleterre s’appelaient aussi en criant des « Halloo » ou aussi pour rassembler leurs troupeaux. En anglo-normand « Halloer » veut dire « poursuivre en criant ».

L’expression « Allô » est popularisée par l’inventeur du central téléphonique.

Mais l’interjection « Allô » serait finalement originaire de Hongrie. En hongrois « Hallom » signifie « j’écoute »." La suite sur santeplusmag.com

Solidarité internationale avec les Ukrainiens : reportage à la frontière hongro-ukrainienne

"Dans les localités hongroises, à la frontière avec l'Ukraine, un mélange inédit de bénévoles a vu le jour depuis l'arrivée massive de déplacés ukrainiens. En plus des hongrois d'ici et venus d'ailleurs, les volontaires arrivent de partout dans le monde.

A la gare de Záhony, par exemple, un groupe d'Israéliens œuvrent entre 12 et 14 heures par jour afin d'aider les réfugiés."Nous avons acheter un billet, un aller simple sans date de retour planifiée et sommes venus ici, à la frontière, indique l'un d'entre eux, Yuri, Nous avons cherché une association, avons rencontrés les locaux et leur avons demandé comment nous pouvions les aider"." La suite et vidéo sur euronews.com

samedi 26 mars 2022

Gergely Madaras, chef d’orchestre: "Interdire une culture n’arrête pas une guerre"

"Bannir les compositeurs et les interprètes russes? Directeur musical de l’Orchestre Philharmonique de Liège, le chef hongrois Gergely Madaras rappelle l’inutilité et l’injustice d’une telle attitude.

Le soir du 24 février, jour où les troupes russes ont envahi l’Ukraine, Gergely Madaras est en Angleterre. Il s’apprête à diriger le Symphonique de Bournemouth dans la "Pathétique" de Tchaïkovski. Un spectateur crie son désaccord. Madaras se tourne vers la salle. Il rappelle que Tchaïkovski évoque ses propres racines, baignées de culture slave par une grand-mère russo-géorgienne. Qu’il condamne toute forme de violence car "aucune cause politique ne peut être plus importante que la vie humaine. Et la musique de Tchaïkovski montre combien elle peut être fragile"." La suite sur lecho.be

Propylène : Mol démarre la construction d’une unité de 100 000 t/an en Hongrie

"L'unité garantira 25 % de l'approvisionnement en propylène d'une unité de polyols sur le même site de Tiszaújváros, en Hongrie.

La cérémonie de pose de la première pierre de la nouvelle unité de propylène de Mol Petrochemicals a eu lieu le 24 mars 2022, à Tiszaújváros, en Hongrie. Le projet va mobiliser 65 milliards de forints hongrois (170 M€) d’investissement pour une production de 100 000 tonnes par an de propylène, d’ici à 2024. Un quart des besoins en propylène du complexe de polyols, en construction sur le même site, seront désormais couverts." La suite sur usinenouvelle.com

Le Jobbik hongrois est-il encore un parti d’extrême droite ?

"Pour espérer battre le Fidesz de Viktor Orbán aux élections législatives hongroises du 3 avril, la gauche s'est alliée avec le Jobbik. À l’origine vigoureusement d’extrême droite, ce parti a opéré un recentrage progressif à partir de 2015 jusqu'à se dire aujourd'hui pro-européen et de centre-droit. Qu'en est-il réellement ? Que pèse-t-il dans l'opposition ? Décryptage . . ." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr (article payant)

Zelensky s'en prend au Premier ministre hongrois: "Ecoute Viktor, sais-tu ce qui se passe à Marioupol?"

"Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'en est pris jeudi soir, lors d'une discussion par visioconférence avec les dirigeants des Vingt-sept, au Premier ministre hongrois Viktor Orban en lui reprochant de freiner l'imposition de sanctions contre la Russie, entrée en guerre contre l'Ukraine le 24 février dernier, selon la présidence.

"Ecoute Viktor, sais-tu ce qui se passe à Marioupol (une grande ville du sud-est de l'Ukraine en grande partie détruite par les combats)?, a lancé le chef de l'État à l'adresse de M. Orban.

"Je veux être clair une fois pour toutes: tu dois décider pour qui tu es", a ajouté M. Zelensky, selon une traduction anglaise de son intervention d'une dizaine de minutes publiée sur sa page Facebook.

Volodymyr Zelenski a cité un par un les 27 pays de l'Union européenne en évaluant leur degré de soutien à la cause ukrainienne.

Il a terminé par la Hongrie, à propos de laquelle il a dit: "je veux m'arrêter ici et être honnête une fois pour toutes. Vous devez décider par vous-même avec qui vous êtes. Vous êtes un État souverain. J'ai vu ce mémorial à Budapest (sur les rives du Danube) dédié aux meurtres de masse. J'y étais avec ma famille. Écoute, Viktor, sais-tu ce qui se passe à Marioupol ? S'il vous plaît, si vous le pouvez, allez sur le Danube. Jetez un coup d'œil à ces chaussures et vous verrez comment un meurtre de masse peut se reproduire dans le monde d'aujourd'hui"." La suite sur lalibre.be

Aux critiques de Zelensky, Orban oppose «les intérêts de la Hongrie»

"Le premier ministre hongrois Viktor Orban, ciblé par le président ukrainien dans un message aux dirigeants de l'UE, a «rejeté» vendredi les demandes de livraison d'armes et de sanctions plus dures, les jugeant «contraires aux intérêts» de son pays.

«La Hongrie veut rester en dehors de cette guerre et n'autorisera pas le transfert d'armes vers l'Ukraine», a réaffirmé Viktor Orban, selon des propos rapportés par le porte-parole du gouvernement Zoltan Kovacs. Depuis le début de l'invasion russe en Ukraine, Budapest, tout en accueillant des réfugiés, refuse d'envoyer de l'aide militaire et a interdit le transfert d'armes létales par son territoire. «Écoute, Viktor, sais-tu ce qui est train de se produire à Marioupol?», a lancé Volodymyr Zelensky au dirigeant souverainiste hongrois, qui s'est rapproché du Kremlin ces dernières années." La suite sur lefigaro.fr

vendredi 25 mars 2022

Assassinat de Martin Aramburu : Loïk Le Priol sera remis à la France « dans un délai de dix jours », annonce le tribunal de Budapest

"ENQUETE Loïk Le Priol avait été arrêté dans la nuit de mardi à mercredi

Loïk Le Priol, suspect dans la mort à Paris de l’ex-rugbyman Federico Martin Aramburu, va être remis par la Hongrie aux autorités françaises « dans un délai de dix jours », a annoncé le tribunal de Budapest vendredi.

Le jeune homme de 27 ans avait été interpellé mardi soir au poste-frontière de Zahony dans le cadre d’un mandat d’arrêt européen, alors qu’il s’apprêtait à se rendre en Ukraine. Intervenant par visioconférence à l’audience, il a donné son accord à son transfert.

Loïk Le Priol est apparu calme et coopératif et a refusé de s’exprimer sur l’affaire. Il avait auparavant expliqué à la police vouloir rejoindre l’Ukraine « pour combattre ». Trois couteaux ont été saisis dans sa voiture. « Dans un tel cas, la procédure prévoit une remise sous 10 jours », a précisé la juge Judit Csiszar. Selon l’avocat du suspect, Laszlo Beno, interrogé par l’AFP, les autorités françaises vont probablement « intervenir rapidement » pour une remise « dans les prochaines 24 ou 48 heures ». La suite sur 20minutes.fr

Katalin Karikó: «Nous n’avons pas suffisamment éduqué le grand public aux progrès des 50 dernières années»

"La biochimiste hongroise à l’origine de la modification de l’ARN messager synthétique, Katalin Karikó, s’est vu accorder le titre de Docteur Honoris Causa par l’Université libre de Bruxelles. L’occasion de revenir sur l’aventure du vaccin contre le covid et des pistes thérapeutiques pour l’avenir. 

Elle est celle sans qui le développement rapide des vaccins à ARN messager contre le coronavirus n’aurait pu se faire. Avec son collègue le Dr Drew Weissman, Katalin Karikó, biochimiste hongroise, n’a jamais ménagé ses efforts pour mettre au point la technique de modification biochimique de l’ARNm synthétique. Son obstination lui vaut désormais le titre de Docteur Honoris Causa décerné par l’Université libre de Bruxelles (ULB). Le Soir a pu la rencontrer lors de son passage à Bruxelles. C’était il y a deux ans. Le Sars-CoV-2 se propageait dans le monde. Quelle a été votre réaction lorsqu’on vous a appelée pour mettre au point un vaccin à ARN messager contre ce virus ?" La suite sur lesoir.be (article payant)

jeudi 24 mars 2022

Trente ans d’appartenance au CERN pour la Hongrie : le Président de la République visite l’Organisation

"Le Président Áder a visité la caverne de CMS et le Globe de la science et de l’innovation à l’occasion de l’anniversaire de l’adhésion du pays au CERN 

La Hongrie, comme bon nombre d’États d’Europe centrale et orientale, a accédé au statut d’État membre du CERN au lendemain de la chute du rideau de fer. C’est pour voir par lui-même les fruits de trente ans d’histoire commune que le Président du pays, János Áder, s’est rendu au CERN le 8 mars 2022, dans le cadre d’une visite officielle. Accompagné de son épouse Anita Herczegh ainsi que de sa délégation, le Président a rencontré au point 5 du Grand collisionneur de hadrons (LHC) plusieurs directeurs du CERN dont la Directrice générale, Fabiola Gianotti, ainsi que le porte-parole de la collaboration CMS, Luca Malgeri." La suite sur home.cern

Hongrie: Le parti d'Orban devant l'opposition dans un sondage sur les législatives

"BUDAPEST (Reuters) - Le parti au pouvoir du Premier ministre hongrois Viktor Orban, le Fidesz, a étendu son avance de deux points de pourcentage sur l'alliance de l'opposition, selon un sondage réalisé mi-mars en vue des élections législatives du 3 avril.

Le parti nationaliste Fidesz serait soutenu par 41% de l'électorat, soit un point de plus qu'en février, tandis que le soutien à l'opposition reste inchangé à 39%, indique l'enquête réalisée par Republikon Institute entre le 16 et le 18 mars.

L'invasion de l'Ukraine par la Russie a compliqué la campagne de réélection d'Orban, en faisant apparaître sous un jour nouveau les relations étroites qu'il entretient depuis dix ans avec le président Vladimir Poutine." La suite sur challenges.fr

Quand Viktor Orbán reprochait à l’Otan de ne pas avoir intégré l’Ukraine

"Lors du conflit russo-géorgien en 2008, Viktor Orbán avait pris fait et cause pour la Géorgie agressée et mettait en garde contre « l'impérialisme » russe qui pourrait prendre l’Ukraine pour cible . . ." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr (article payant)

Orbán ne veut pas étendre les sanctions contre la Russie

"En amont des sommets de l’Otan et de l’Union européenne ce jeudi à Bruxelles, le premier ministre hongrois a fait connaître son opposition à de nouvelles sanctions contre Moscou et dénonce les « propositions dangereuses sur la table de l'OTAN . . ." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr (article payant)

Le gouvernement hongrois s'oppose aux sanctions contre le secteur énergétique russe

"La Hongrie s'oppose fermement aux sanctions contre le secteur énergétique russe, a indiqué mercredi le Premier ministre Viktor Orban avant une réunion des dirigeants de l'Union européenne (UE).

"Il faut empêcher les propositions visant à étendre les sanctions contre l'agression russe au secteur de l'énergie et à mettre ainsi la Hongrie dans une position difficile, voire impossible", a affirmé M. Orban dans un message vidéo transmis à l'agence de presse hongroise MTI.

"Nous devons protéger les intérêts nationaux de la Hongrie, et nous devons l'emporter à Bruxelles au cours des deux prochains jours", a-t-il ajouté." La suite sur china.org.cn

Ádám Fischer, une carrière musicale


"Le chef d’orchestre Ádám Fischer est le lauréat 2022 d’un prix pour l’Ensemble de la carrière des International Classical Music Awards. Véritable entrepreneur de la musique, il est l’auteur d’une discographie impressionnante en quantité et en qualité. Le maestro s'est entretenu avec Csabai Máté de Papageno, membre hrongrois du jury ICMA, sur l'enregistrement et ses compositeurs préférés.

Félicitations pour votre prix qui récompense l'ensemble de votre carrière ! L'œuvre n'est pas mince, même si l'on ne considère que les enregistrements que vous avez réalisés ! 

Maintenant vient la question de savoir ce que je pense de ce prix. Ce serait bien, mais je préfère regarder vers l'avenir plutôt que vers le passé. J'en ai fini avec le passé. Je n'aime pas non plus réécouter mes enregistrements car tout ce que j'entends, c'est ce que je n'ai pas fait correctement. J’aime mieux de ne pas les écouter. Mais l'avenir ! Cela m'excite beaucoup plus. Bientôt, je recommencerai à enregistrer une série de symphonies de Haydn, alors disons que je vivrai deux fois, car je les ai déjà toutes enregistrées une fois. Bien sûr, ce que le prix ICMA Lifetime Achievement Award signifie, c'est que les gens apprécient ce que je fais, et cette pensée me fait me sentir un peu mieux. J'ai envie de travailler." La suite sur crescendo-magazine.be

L’Ukraine accuse la Hongrie de vouloir ses terres alors que Budapest refuse de lui fournir des armes

"L’Ukraine accuse la Hongrie d’avoir des vues sur son territoire et de pactiser avec la Russie afin d’avoir des faveurs de cette dernière. La vice-première ministre ukrainienne, Irina Vereshchuk, a remis en question ce qu’elle a décrit comme la rhétorique « pro-russe » de la Hongrie, rapporte RT.

Dans un long message sur Facebook, le responsable a affirmé que « même tous les petits Etats russes de l’ex-Union soviétique ne se comportent pas comme le font les autorités hongroises. » Elle a déclaré que la Hongrie ne soutient pas les sanctions contre la Russie, refuse de fournir des armes à l’Ukraine, et même « ne permet pas aux armes d’autres pays de passer par leur territoire »." La suite sur actucameroun.com

mercredi 23 mars 2022

Les Tributaires


"Roman-Fleuves

L’héritage culturel de l’Europe centrale pluriethnique autour du Danube a inspiré écrivains et poètes de la région, comme Claudio Magris et Péter Esterhazy et bien d’autres. Les fleuves sont des lieux mythiques mais qui appartiennent à notre quotidien à nos moments de bonheur et qui évoquent des moments tragiques de l’histoire. Autour de sept cours d’eau, les auteures reliées sous le nom de plume Bisame Corvin, nous retracent le destin étonnant parfois tragique de six personnages. Des récits qui remontent à la Seconde guerre mondiale et qui convergent de nos jours sous le pont de l’Europe à Strasbourg.

À la veille de la présentation du livre à la librairie Latitudes, nous avons rencontré l’une des auteures, Claire H.

JFB : Au début du roman, c’est au bord de La Lorelei sur le Rhin que se réunit une famille dispersée comme tant d’autres à travers le monde à cause des méandres de la politique. Quel était le leitmotiv et le but de votre livre ?" La suite sur jfb.hu

Aides d'État: la Commission autorise une aide hongroise de 209 millions d'euros en faveur de la construction de l'usine de batteries pour véhicules électriques de SK On Hungary

"La Commission européenne a estimé que la mesure hongroise de 209 millions d'euros en faveur de SK On Hungary était conforme aux règles de l'UE en matière d'aides d'État. L'aide à l'investissement soutiendra la construction d'une nouvelle usine de fabrication de cellules de batteries dans la région de Közép-Dunántúl. L'aide contribuera également au développement de la région et à la création d'emplois, tout en préservant la concurrence.

La mesure hongroise

SK On Hungary (anciennement SK Battery Hungary) fait partie du groupe SK, une entreprise sud-coréenne active au niveau mondial dans plusieurs secteurs, notamment l'énergie, les produits chimiques, les semi-conducteurs, les technologies de l'information et de la communication, la logistique et les services." La suite sur ec.europa.eu

La banque de Hongrie relève ses taux de 100 points de base pour combattre une inflation galopante

 (AOF) - 24 heures après la Banque d'Egypte, la Banque centrale hongroise a resserré sa politique monétaire de 100 points de base pour contrer les menaces inflationnistes. Son principal taux directeur s'élève désormais à 4,40% alors qu'il était anticipé à seulement 4,15% par les spécialistes.

" Atteignant des sommets depuis des décennies, l'inflation a continué d'augmenter dans un certain nombre de pays. La guerre provoque des effets inflationnistes supplémentaires par le biais de la hausse des prix des produits de base et de l'énergie, qui a été aggravée par une augmentation répétée des ruptures d'approvisionnement ", a expliqué la Banque centrale en évoquant le conflit en Ukraine." La suite sur capital.fr

Élections en Hongrie : Le Fidesz en tête des intentions de vote

"Le Fidesz sort en tête de plusieurs sondages d’intention de vote aux élections législatives du 3 avril en Hongrie.

Selon un sondage commandé par le journal de gauche Népszava et mené par Publicus du 7 au 11 mars, 42 % des Hongrois souhaitent un changement de gouvernement, tandis que 39 % sont favorables au maintien du Fidesz au pouvoir." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr

En Hongrie, une grève des enseignants très incertaine

"Malgré les entraves, les enseignants hongrois tentent d’arracher des concessions au gouvernement.

Mercredi, les enseignants hongrois ont ressorti leurs bonnes vieilles chemises à carreaux, celles qu'ils avaient enfilées en 2016 puis de nouveau en 2018, pour protester contre un système éducatif devenu bien trop rigide et conservateur à leur goût. "On..." La suite sur lalibre.be (article payant)

Un État de l’OTAN s’oppose aux sanctions contre la Russie et à la zone d’exclusion aérienne de l’Ukraine

"La Hongrie a déclaré que son approvisionnement énergétique n’était pas une « question idéologique » après avoir refusé de soutenir d’éventuelles sanctions contre le pétrole russe

Le chef de la diplomatie hongroise a déclaré que son pays ne soutiendrait pas de nouvelles sanctions économiques contre les entreprises énergétiques russes, arguant que cette décision pourrait se retourner contre lui, et a averti que les propositions de zone d’exclusion aérienne pour l’Ukraine risquaient de déclencher un conflit régional plus large.

S’adressant aux journalistes à la suite d’une réunion avec d’autres membres de l’Union européenne à Bruxelles lundi, le ministre hongrois des Affaires étrangères, Peter Szijjarto, a déclaré que Budapest ne soutiendrait probablement pas les sanctions visant le gaz et le pétrole russes, car elles sont susceptibles de nuire à ses propres intérêts." La suite sur news-24.fr

mardi 22 mars 2022

Condé-sur-Vire. Un peintre hongrois au Salon des arts ce week-end

 z402, c’est le nom d’artiste de Zoltan Lengyel. | OUEST-FRANCE

"Deux questions à…

Zoltan Lengyel,

alias z402, peintre présent au Salon des arts.

Pouvez-vous vous présenter ?

Je m’appelle Zoltán Lengyel. Je suis Hongrois, né à Budapest, en 1977. Ayant passé ma petite enfance à Paris et grandi dans une famille cosmopolite et francophone, j’ai travaillé en tant que chargé des affaires culturelles à l’Institut français de Budapest de 1998 à 2004. C’est ainsi que j’ai eu la chance de travailler avec de nombreuses institutions hongroises, françaises et européennes et pu faire la connaissance de plusieurs artistes, écrivains, hommes politiques français et hongrois et d’éminentes personnalités des deux cultures." La suite sur ouest-france.fr

Samedi 26 et dimanche 27 mars, de 10 h à 18 h, dans la salle des fêtes et le hall de la mairie de Condé-sur-Vire. Entrée libre