mercredi 31 octobre 2012

Sir Georg Solti Ma vie a été un combat

Sur Arte mercredi, 31 octobre 2012 à 22:50

Rediffusions :
02.11.2012 à 06:00
Sir Georg Solti
(Allemagne, 2012, 52mn)
BR
Réalisateur: Georg Wübbolt

Un portrait inédit du grand chef d'orchestre, dont on fête cette année le centenaire de la naissance.
Georg Solti grandit à Budapest où il étudie le piano, la composition et la direction d'orchestre auprès de Bartók, Dohnányi, Kodály et Leo Weiner à l'Académie Franz Liszt. C'est au piano qu'il donne son premier concert, mais rapidement, l'opéra de Budapest l'engage comme chef d'orchestre. En 1937, Toscanini fait de lui son assistant au Festival de Salzbourg. En 1939, les pogroms en Hongrie contraignent Georg Solti à s'exiler en Suisse où il n'a toutefois pas le droit d'exercer au pupitre. Il gagne alors sa vie comme pianiste et remporte le Premier prix au Concours international de Genève en 1942. Quatre ans plus tard, le gouvernement militaire américain lui demande de diriger une représentation du Fidelio de Beethoven à Munich. Le succès est tel qu'on le nomme directeur du Staatsoper de Munich. S'ensuivent divers engagements à l'Opéra de Francfort ainsi qu'au Royal Opera House de Covent Garden. Malgré des conditions souvent difficiles - à chaque fois ou presque qu'il rejoint une nouvelle institution, il doit lutter contre les préjugés -, il fait de la maison dans laquelle il oeuvre une référence mondiale. Il poursuivra ensuite sa carrière à Vienne, Bayreuth et Berlin."

Source : arte.tv

Hongrie - La bataille pour la terre

"En 2014, les étrangers pourront acheter les terres agricoles, pour l’instant réservées aux Hongrois. En attendant cette échéance fixée par l’UE, que le gouvernement de Viktor Orbán tente de repousser, paysans et riches personnalités souvent proches du pouvoir s’affrontent pour les parcelles les plus intéressantes.
Un haut portail blanc à la grille flambant neuve :  on se croirait à l'entrée d'un domaine du mythique clan Ewing, au Texas. Seule la sonnette, fabriquée à Florence, révèle que l'ancien relais de chasse des comtes Széchenyi, dans le sud-ouest de la Hongrie, appartient à Carlo Benetton, de la dynastie italienne du textile. Propriétaire d'immenses terres en Argentine, il exploite ici 7 000 hectares, plantés de maïs, de blé et de peupliers." La suite sur presseurop.eu

Produits hongrois à Paris ou ailleurs en 2012

Attention ! Cet article a été mis à jour en mars 2017, certaines boutiques ont fermé d'autres ont ouvert ou ont été découvertes par nos reporters. Voir : Produits hongrois à Paris ou ailleurs en 2017

Avant les fêtes, il devient essentiel de refaire un point complet sur les épiceries qui vendent des produits hongrois à Paris. Un article du présent blog tentait de faire un recensement en décembre 2007. Mais aujourd'hui de nouvelles adresses sont apparues, des coordonnées ont changé, certaines enseignes ont fermé, bref il devenait urgent de toiletter cette rubrique qui, au passage, est la plus consultée du blog des Mardis hongrois de Paris.


- Ronalba - épicerie du monde  58 rue du Faubourg Saint Denis 75010 PARIS tél 09 51 03 48 58 : vendent du Tokaji, de l'Unicum, du barack pálinka, de l'Egri Bikavér (sang de taureau de Eger), du salami d'hiver, du bon csabai kolbasz, des cornichons à la hongroise, tarhonya, beiglis, etc...

- le Tastemonde, 8 rue de Surène 75008 Paris Tel : 01 42 66 19 89 (Madeleine), proposent un excellent Gere Attila , Kékoporto de Villanyi.
Adresse e-mail : info@letastemonde.com
www.letastemonde.com/

L'occasion de rappeler aussi quelques adresses pour trouver des produits hongrois

Globus Star 76 r Château d'Eau 75010 PARIS 01 48 24 20 82 - ne vendent que du salami

Globus Star 50 r Simplon 75018 PARIS tél 01 42 55 23 20 - ne vendent que du salami

Globus Star 14 av Claude Vellefaux 75010 PARIS tél 01 42 38 30 06 - ne vendent que du salami

Izrael - Épicerie du monde 30 r François Miron 75004 PARIS 01 42 72 66 23 - salamis, Tokaji, tarhonya, etc.

On peut trouver aussi du :
- Körözöt : fromage au paprika
- Goulasch hongrois ou polonais
Chez Sacha Finkelsztajn, 27, rue des Rosiers tél. 01 42 72 78 91
http://finkelsztajn.com/

Enfin on peut acheter aussi via internet toute une gamme très riche de produits hongrois aux Saveurs de Hongrie : http://www.saveurs-de-hongrie.com/

Et aussi une ancienne institution du côté de Strasbourg Csoka - La Hongrie gourmande  propose toujours sur internet une gamme de produits hongrois très variée http://www.hongrie-gourmande.com


L'Association Culture Hongroise 
cuisinehongroise.free.fr/ 
Traiteur qui pourra vous préparer des mets hongrois variés et des pâtisseries sublimes.
L'équipe (hongrois pur cru et français amoureux de la Hongrie) participe activement à l'Association Culture Hongroise, dont l'un des nombreux objectifs vise la promotion de la culture hongroise.
Tél. : 06 64 27 51 68

Pour les achats de vins penser à BORteka qui propose de nous faire découvrir la diversité et la richesse des vins et cépages de Hongrie
http://www.borteka.com/fr/

Une dernière précision : beaucoup de ces boutiques vendent du pavot indispensable pour la fabrication des Beiglis au pavot (roulé au pavot). Attention !! Une autre précision concernant le pavot : il faudra disposer d'un moulin à pavot (ou d'un ustensile s'y apparentant) pour préparer vos beiglis. En effet, le pavot vendu dans le commerce ne peut être consommé tel quel pour les pâtisseries, il devra avoir été mouliné au préalable afin de livrer toute sa saveur.

Hongrie:nationalité pour les investisseurs

"Des investisseurs étrangers, souhaitant acheter un minimum de 250.000 euros de dette hongroise, pourraient obtenir en échange la nationalité hongroise, selon un projet de loi déposé par le parti Fidesz du Premier ministre conservateur Viktor Orban." La suite sur lefigaro.fr

Qui sera Miss Hongrie danse du ventre 2012?

"Des concurrentes de toute la Hongrie ont participé à la onzième édition de Miss danse du ventre. Elles ont été choisies parmi 4500 candidates." La suite sur euronews.com

Hongrie: la banque centrale abaisse son taux pour la troisième fois consécutive

"Budapest, 30 oct 2012 - La banque centrale hongroise MNB a abaissé pour la troisième fois consécutive son principal taux directeur, une décision largement attendue par les analystes.
"Le Conseil monétaire de la Banque centrale a décidé de baisser le taux de base de 25 points de base à 6,25% lors de sa réunion" de mardi, a indiqué la MNB sur son site en ligne.
Le conseil avait déjà réduit son taux lors de ses deux précédentes réunions, à chaque fois d'un quart de point." La suite sur lexpansion.lexpress.fr

mardi 30 octobre 2012

VOTEZ POUR LE SZIGET !

C'est maintenant le bon moment pour montrer votre dévouement et votre loyauté envers vos événements préférés, qui participent à la cérémonie annuelle des European Festival Award. Après la victoire de l'an dernier, Sziget espère faire aussi bien et reconquérir ce titre tant convoité.
Sziget est de nouveau en lice pour le titre de meilleur festival européen majeur. Et cette fois, le géant basé à Budapest n'est pas le seul Sziget événement en course. Assurez-vous aussi voter pour Heineken Balaton Sound dans la catégorie des festivals de taille moyenne sur  http://eu.festivalawards.com/vote !
VOTEZ >>>

La 21e édition du Festival Sziget aura lieu entre le 5 et le 12 Août 2013 sur son île bien connue, au cœur de Budapest. La vente des billets débute le 2 novembre à prix réduits et cela plus tôt que les années précédentes.
ECONOMISEZ >>>

Hongrie: la vie continuerait, même sans accord avec le FMI

"La Hongrie a minimisé lundi l'importance d'un accord financier avec le Fonds monétaire international (FMI), après l'évaluation critique par une responsable de l'institution de plusieurs nouvelles mesures d'austérité annoncées par Budapest.

Sans accord avec le FMI, la vie continuerait, évidemment, a déclaré le négociateur hongrois Mihaly Varga dans un entretien à la radio nationale MR1.

Suite à cette annonce, la devise nationale, le forint a perdu du terrain face à l'euro. Ouvrant à 283,00 HUF/EUR, elle a faibli jusqu'à 285,50 HUF/EUR après l'intervention de M. Varga. Vers 13H45 GMT, elle s'est un peu apprécié à 284,72 HUF/EUR." La suite sur romandie.com

Hongrie: taux de chômage stable à 10,4% sur juillet-septembre

"Le taux de chômage en Hongrie s'est établi à 10,4% de la population active pour la période de juillet à septembre, comme sur juin-août, a annoncé mardi le Bureau des statistiques (KSH).
Sur la même période de 2011, le taux de chômage avait atteint 10,7%." La suite sur expansion.express.fr

Hongrie : les droits des centaines de milliers d'électeurs peuvent être lésés

"Le parlement hongrois a adopté lundi une loi controversée sur l'enregistrement des électeurs laquelle, de l'avis de l'opposition, peut priver des centaines de milliers de personnes de leur droit d'expression.
Lors des prochaines élections générales d'avril 2014 les électeurs devront s'enregistrer individuellement ou sur le site du gouvernement au moins 15 jour avant le scrutin. Seuls les Hongrois résidant à l'étranger peuvent envoyer leur demande d'enregistrement par la poste.
Selon les opposants un tel mode d'enregistrement peut créer des difficultés considérables pour les électeurs ruraux." Source : ruvr.ru

lundi 29 octobre 2012

Sur France 2 : Toutes les chroniques Ici l’Europe

Un peu de fierté bien placée ne nuit pas par les temps qui courent
Le reportage sur les Mardis hongrois de Paris remporte un joli succès à la télévision française dans l'émission Télé Matin sur France2.fr

Le 1er Forum arabo-hongrois s'ouvrira à Budapest le 12 novembre prochain: Cap sur les énergies renouvelables, TIC, tourisme et l'agroalimentaire

"L'Union générale des chambres de commerce, d'industrie et d'agriculture des pays arabes (UGCCIAPA) et l'Agence hongroise du commerce et d'investissement (AHCI), organisent le 1er  forum arabo-hongrois, les 12 et 13 novembre prochain à Budapest,  sous le haut patronage de M Victor Orban, Premier ministre de la République de la Hongrie. Cet événement regroupera, selon les organisateurs, des représentants des Chambres de commerce, des représentants des ministères, des Institutions économiques et financières ainsi que  des hommes d'affaires hongrois et arabes dont notamment algériens affiliés au Forum des chefs d'entreprise  (FCE) présidé par Reda Hamiani." La suite sur lemaghrebdz.com

La Hongrie pourrait se passer d'une aide du FMI

"La Hongrie a assombri lundi les perspectives d'un accord financier avec le Fonds monétaire international et l'Union européenne en affirmant qu'elle s'en passerait au besoin.
Mihaly Varga, le ministre hongrois en charge des négociations avec le FMI et l'UE, a déclaré que "la vie continuerait" même en l'absence d'un nouveau prêt.
Il répondait ainsi à la critique que le FMI a adressée samedi au plan de rigueur annoncé il y a dix jours par Budapest, qui comprend des augmentations d'impôts de 367 milliards de forints (1,3 milliard d'euros) pour 2013." La suite sur lesechos.fr

dimanche 28 octobre 2012

Photo hongroise d'octobre par Alain Dodeler

sziget 2003, gros orage dans l'après-midi
un petit lac se forme à l'avant de la grande scène
car les petites dalles de plastique " anti-poussière" forment
un petit barrage, il faisait si chaud, le sol est si sec
que l'eau en est chaude.
un mec vient et se couche dedans, image de calme et de plénitude
dans ce monde suractif du festival.
quelques secondes après des tas de gens traverseront et rompront
le coté zen de l'image.

Le site d'Alain Dodeler : alain-dodeler.fr

samedi 27 octobre 2012

Le FMI critique le plan de rigueur hongrois

"Le Fonds monétaire international (FMI) a critiqué samedi le plan de rigueur annoncé la semaine dernière par la Hongrie et a précisé qu'aucune date n'était fixée pour reprendre les négociations entamées en juillet, en vue d'un nouveau prêt.
"Aucune date n'est encore fixée pour le retour de la mission de négociation à Budapest", a déclaré à Reuters Iryna Ivaschenko, représentante du FMI en Hongrie.
Le gouvernement du Premier ministre Viktor Orban, à la tête du pays le plus endetté d'Europe de l'Est, affirme depuis le début du mois que Budapest est proche d'un accord avec ses créanciers internationaux pour une ligne de crédit qui pourrait atteindre 12 à 15 milliards d'euros." La suite sur nouvelobs.com

vendredi 26 octobre 2012

BEA'shKA : produits hongrois à Paris

Grande nouvelle qui ravira les Hongrois et leurs amis de Paris !  Une boutique où l'on peut trouver entre autres, vins, alcools, charcuteries, pâtisseries et différents produits hongrois vient d'ouvrir à Paris. L'installation à peine achevée, je me suis rendu sur les lieux. C'est un endroit très accueillant dont la vocation est de faire connaître l'art et la gastronomie d'Europe centrale au public parisien.
www.beashka.com
beashka(AT)beashka.com
42, rue Chapon
75003 Paris
Tél. (+33) 01 42 74 14 69

1 - Les tendances : Hongrie, les anti-Orban dans la rue

"Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manifesté, le jour de la fête nationale, dans les rues de Budapest contre la politique du Premier ministre Viktor Orban. Pour la première fois, une opposition crédible est en train de naître face à l‘omniprésence de l’hyper Premier ministre hongrois." Reportage à écouter à partir du dimanche 28 octobre 2012 sur rfi.fr

Joëlle Stolz : Hongrie L'apprentie sorcière du nationalisme

Où va la Hongrie ? Celle que construit à marche forcée, depuis avril 2010, le nationaliste conservateur Viktor Orban, appuyé sur une majorité des deux tiers, peut-elle devenir un modèle pour une Union européenne en crise, ou au contraire l'un des germes les plus virulents de sa dissolution ?
Longtemps considérée comme la plus riante des « démocraties d'Europe de l'Est », ce pays avait donné l'exemple d'une transition pacifique vers le postcommunisme. Très vite, trop vite, il a ouvert son économie aux forces du marché, en espérant qu'elles lui apporteraient progrès et prospérité.
Son intégration dans l'Union européenne, en 2004, était censée lui permettre de surmonter l'immense frustration engendrée par le traité de Trianon, en 1920, qui avait ôté à une nation millénaire plus des deux tiers de son territoire, et trois millions et demi d'habitants de culture magyare.
Mais aucune de ces questions inscrites au fer rouge dans la psyché hongroise n'a été résolue. Elles ressurgissent à la faveur de la « révolution » menée par M. Orban, jadis enfant prodige de la démocratisation, décidé à ne pas laisser revenir au pouvoir ses adversaires de gauche, quitte à verrouiller l'alternance et à utiliser des moyens peu orthodoxes pour remplir les caisses de l'État.
La droite au pouvoir reprend ainsi des pans entiers du programme du parti d'extrême droite Jobbik, qu'elle prétend endiguer. La préférence nationale économique, le contrôle accru des médias, le culte d'un passé mythifié, la chasse aux pauvres et la tolérance envers l'antisémitisme sont devenus des traits marquants de la politique hongroise.
À Bruxelles comme à Washington, on s'inquiète de cette dérive, d'autant plus dangereuse qu'elle intervient sur fond de crise de l'euro et de la construction communautaire. Car la Hongrie reste, pour le meilleur et pour le pire, un aiguillon au flanc de l'Europe, un sulfureux laboratoire du nationalisme.

Hongrie
L'apprentie sorcière du nationalisme

de Joëlle STOLZ
Préface de Thomas Schreiber
Éditions du Cygne
ISBN : 978-2-84924-291-9
14 x 21 cm
206 pages
19,00 €

Fiscalité : Les recettes fiscales progressent lentement dans les pays de l’OCDE

"En 2011, le Chili, la France, la République tchèque et l’Allemagne ont enregistré les hausses les plus fortes, tandis que la Hongrie, l’Estonie et la Suède ont accusé les baisses les plus marquées." Extrait d'un article de fiscalonline.com

jeudi 25 octobre 2012

Mon 23 octobre à Budapest par Vincent Baumgartner

"23 octobre, jour de fête nationale en Hongrie. En théorie cette journée devrait servir à commémorer la révolution de 1956 dans l’unité, mais cela fait longtemps que les partis politiques hongrois sautent sur cette occasion pour servir leur petite propagande et cracher sur leurs adversaires.
Ce 23 octobre 2012, c'est surtout le manque d'originalité des politiciens qui frappe. Le riche ex-socialiste Ferenc Gyurcsány a surtout critiqué Viktor Orbán durant son discours, il a également fait quelques propositions d'une rare originalité : remettre de l'ordre dans l'économie, rétablir la démocratie, se tourner vers l'Ouest, etc. La seule chose vraiment digne d’intérêt qu'ai dit l'ex-premier ministre, c'est qu'il est prêt à soutenir Gordon Bajnai dans la lutte contre l'affreux Viktor Orbán. Gyurcsány semble prêt à tout pour rester dans la politique, ce qui est compréhensible au vu de l’âge moyen des personnes présentes pour l’écouter (il est possible que tout son électorat ait disparu d'ici 2018)." La suite sur hu-lala.org

Proxénétisme à Nice : six Hongrois interpellés à Mandelieu

"Deux hommes et quatre femmes de nationalité hongroise ont été interpellés mardi et placés en garde à vue à Nice, dans les locaux de la sûreté départementale.
Ils séjournaient dans un camping du côté de Mandelieu, où la police les a appréhendés à la suite d'une enquête de la brigade des mœurs sur un réseau de proxénétisme présumé.
Les prostituées officiaient à Nice-Ouest, route de Grenoble." Source : nicematin.com

Hongrie: Gordon Bajnai, l'homme «providentiel» de l’opposition

"Plusieurs milliers d’opposants à Victor Orban, le Premier ministre de la Hongrie, ont défilé mardi 23 octobre dans les rues de Budapest, et ont acclamé Gordon Bajnai. Cet ancien Premier ministre qui effectue son retour sur la scène politique est considéré comme un rival sérieux pour l’actuel chef de gouvernement." La suite sur rfi.fr

Une étincelle suffira pour virer Orbán !

"Les célébrations de l’insurrection de 1956, le 23 octobre, ont servi d’occasion à des manifestations de soutien ou d'hostilité au gouvernement hongrois. Gordon Bajnai, l’ancien Premier ministre, a annoncé la formation du mouvement Ensemble 2014, pour préparer l’alternance.
Il y a révolution quand il n’existe aucun moyen légal pour obtenir le changement, alors que la demande de changement a atteint un seuil critique. C’est le principal enseignement que devraient tirer les oligarques qui ont marché à la tête de la manifestation du 23 octobre [commémorant l'insurrection de Budapest, révolte des Hongrois contre les politiques imposées par l'Union soviétique]." La suite sur courrierinternational.com

mercredi 24 octobre 2012

Julia Vasarhelyi, journaliste indépendante hongroise

"Partisans et adversaires du Premier ministre hongrois Viktor Orban ont mesuré leurs forces ce mardi à Budapest au cours de deux manifestations géantes, sur fond de mécontentement grandissant vis-à-vis de la politique du gouvernement conservateur. Les deux camps ont réuni environ 100 000 sympathisants chacun lors de rassemblements parallèles qui se tiennent le jour de la fête nationale hongroise. Le 23 octobre est le jour anniversaire du soulèvement hongrois contre le régime communiste en 1956 réprimé dans le sang par Moscou." Reportage à écouter sur rfi.fr

Gordon Bajnai, nouvel opposant à Orbán

"Deux mondes face à face", titre le quotidien [Népszabadság]. Le 23 octobre, jour anniversaire du soulèvement hongrois contre le régime communiste en 1956, les partisans de Victor Orbán et les opposants à son régime ont défilé chacun de leur côté à Budapest. L'économiste Gordon Bajnai, ancien Premier ministre, a annoncé la formation d’un rassemblement des partis de gauche et des organisations civiles, le mouvement Ensemble 2014, visant à "chasser le gouvernement Orbán", selon le journal. Bajnai pourraît être un sérieux rival d'Orbán pour les législatives de 2014." Source : courrierinternational.com

Hongrie: forte mobilisation contre Viktor Orban et émergence d'un nouveau rival

"Plusieurs dizaines de milliers d'opposants au Premier ministre Viktor Orban se sont mobilisés mardi dans les rues de Budapest et ont acclamé un nouveau héros, Gordon Bajnai, considéré comme un rival sérieux au chef du gouvernement.
Les manifestants étaient entre 50.000 et 100.000, selon des comptages de l'AFP et de plusieurs médias, comme le portail en ligne Index ou la radio d'opposition Klubradio.
Selon le ministère de l'Intérieur il n'y a eu que 20.000 manifestants." La suite sur liberation.fr

Manifestation anti-gouvernementale en Hongrie lors de la fête nationale

"Entre 50 000 et 100 000 personnes manifestaient mardi à Budapest contre la politique du premier ministre conservateur Viktor Orban, selon différentes sources, tandis que ses partisans rassemblaient quelque 150 000 personnes.
Selon un comptage de l'AFP, les manifestants anti-Orban, réunis à l'appel de l'association Milla («Un million pour la liberté de presse») étaient plus de 50 000. Le journal en ligne index, l'un des portails les plus consultés de Hongrie, parlait de «plusieurs dizaines de milliers», tandis que la radio d'opposition Klubradio évoquait le nombre de «plus de 100 000» personnes.
Aucun chiffre officiel émanant de la police n'était disponible." La suite sur lapresse.ca

mardi 23 octobre 2012

Mercredi des bouquins avec Agnès Járfás et Peter Esterházy 14 novembre à 19h Institut hongrois

Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris
Informations : accueil@instituthongrois.fr
+33 1 43 26 06 44

Dans le cadre d’un nouveau rendez-vous destiné à présenter un large éventail des dernières parutions ayant trait à la Hongrie ou à l’Europe centrale éditées en français, l’Institut hongrois vous invite à sa soirée littéraire.
Œuvre présentée :
Péter Esterházy, Pas question d’art, Éditions Gallimard, 2012, traduit par Agnès Járfás. « Après le bouleversant diptyque romanesque composé de Harmonia Cælestis et Revu et corrigé, entièrement consacré à la figure du père, Péter Esterházy décline ici le thème de la mère. Se jouant subtilement des frontières entre fiction et réalité, le grand romancier hongrois la ressuscite en prenant plaisir à brouiller les pistes.
Si Pas question d’art foisonne d’anecdotes au sujet de la mère, comme sa prétendue passion pour la question du hors-jeu en football, ou sa ressemblance avec la reine d’Angleterre, Esterházy semble surtout suivre librement le ressac de sa pensée, en contournant pour notre plus grand bonheur les règles de la narration classique. Les réflexions de l’auteur sur l’amour, la filiation, Dieu, la maladie et le ballon rond s’enchaînent et nourrissent une narration impossible à circonscrire, tant ses embranchements et ses rebondissements sont multiples. Tout cela est ironique et drôle, même si l’obsession de la mort – le narrateur doit prononcer l’oraison funèbre du coach, mais aussi creuser la tombe de la mère – caresse avec gravité le texte.
Pas question d’art fouille et approfondit ainsi les thèmes chers à Esterházy, dans une écriture “ thomas-bernhardienne “ encore plus libre que celle des précédents ouvrages. Sa mythologie personnelle est constamment modifiée, revue et corrigée, et bon nombre d’épisodes contradictoires s’entrechoquent dans le texte, comme pour nous dire que la vérité n’est jamais là où nous croyions l’avoir trouvée. Insaisissable, en somme. »
Présentation par Agnès Járfás. Rencontre avec l'auteur.
Entrée libre

Folklore hongrois à Taipei

"La Hongrie commémorait hier l’Insurrection de Budapest contre la domination soviétique, le 23 octobre 1956. Ce jour-là est observée l’une des trois fêtes nationales de la Hongrie. A cette occasion, Levente Szekely, le représentant de la Hongrie à Taipei, a organisé une petite réception à laquelle ont assisté la vice-ministre des Affaires étrangères Vanessa Shih [施亞平] ainsi que des membres du corps diplomatique. Le représentant hongrois a ravi ses hôtes en donnant un court aperçu de son talent de violoniste, tandis que son épouse, en costume traditionnel, effectuait une danse de son pays." Source et photo sur taiwaninfo.nat.gov.tw

Le gouvernement hongrois sous la pression de la rue

"Partisans et adversaires du premier ministre conservateur hongrois, Viktor Orban, doivent manifester en masse mardi 23 octobre, jour de la fête nationale, sur fond de mécontentement grandissant envers la politique du gouvernement.
Chacun des deux camps espère rassembler à Budapest environ cent mille personnes en ce jour qui commémore le soulèvement contre le régime communiste en 1956, réprimé dans le sang par Moscou. La journée est marquée par le retour sur la scène politique de l'ancien premier ministre Gordon Bajnai (sans étiquette), considéré comme un rival sérieux de Viktor Orban pour les élections législatives de 2014." La suite sur lemonde.fr

La Hongrie célèbre dans la division l'insurrection de Budapest

"Les Hongrois célèbrent ce mardi dans la division le 56e anniversaire du début de l'insurrection de Budapest contre la tutelle soviétique en 1956.
Partisans et adversaires du gouvernement conservateur de Viktor Orban organisent deux manifestations distinctes, signe des vives tensions provoquées par les réformes institutionnelles et économiques engagées par le Premier ministre.
Bien que finalement écrasée par l'armée soviétique, la révolte populaire de 1956 contre le pouvoir appuyé par Moscou a laissé une empreinte durable dans l'esprit des Hongrois." La suite sur nouvelobs.com

lundi 22 octobre 2012

Budapest 1956 la Révolution photographies Erich Lessing

Budapest 1956. La Révolution
Photographies d’Erich Lessing Textes d’Erich Lessing, François Fejtö, György Konrád et Nicolas Bauquet Format : 30 x 30 cm, 252 pages, 184 photographies en bichromie, cartonné Prix : 49 € Biro éditeur

Le 23 octobre 1956, le peuple de Budapest se révolte contre la domination soviétique qui s’était installée depuis la Seconde Guerre mondiale. Tout d’abord triomphante (l’armée russe se retire de la ville fin octobre) la Révolution est bientôt écrasée dans le sang par les chars soviétiques, revenus le 4 novembre. Ces tragiques épisodes auront de profondes et durables répercussions sur les Hongrois bien sûr mais c’est une grande fracture dans le système communiste dont les conséquences sur l’opinion et les intellectuels occidentaux sont immenses. Cet ouvrage, unique en son genre, paraît à l’occasion du cinquantième anniversaire de la Révolution hongroise. Il présente presque 200 photographies prises notamment à Budapest entre juillet 1956 et janvier 1957 par Erich Lessing, « le photographe de la guerre froide », dont le nom est indissociable de cet épisode capital de l’histoire du vingtième siècle. Les événements politiques et historiques sont commentés à travers quatre textes : Erich Lessing lui-même relate le contexte dans lequel « le photographe de la guerre froide » a effectué son reportage pour Life, et été un témoin privilégié et actif de la Révolution hongroise ; le grand romancier hongrois György Konrád revit dans une nouvelle autobiographique les journées de la Révolution auxquelles le jeune homme qu’il était a directement participé ; le journaliste et politologue François Fejtö, spécialiste des ex-démocraties populaires, retrace les événements qui ont conduit à l’explosion populaire, en cette quinzaine de jours durant laquelle plus de 27 000 hongrois trouveront la mort et 200 000 quitteront leur pays ; l’historien Nicolas Bauquet analyse les retombées des événements hongrois sur le monde occidental et sur le système communiste. L’ouvrage est divisé en quatre parties : La Hongrie communiste / La Révolution / L’Echec / La Mémoire
Voir aussi une sélection d'images sur le présent Blog des Mardis hongrois

Les 16 points des exigences établies, le 22 octobre 1956, par les 2000 élèves de la Faculté technique

Les 16 points des exigences établies, le 22 octobre 1956, par les 2000 élèves de la Faculté technique réunis en assemblée générale, rapportés dans le livre d'André Farkas, Budapest 1956, la tragédie telle que je l'ai vue et vécue.
  1. Retrait des troupes soviétiques de Hongrie.
  2. Élection des dirigeants du parti à bulletins secrets.
  3. Nomination d'Imre Nagy à la tête du gouvernement, élimination des éléments criminels de l'ère Rákosi.
  4. Comparution devant les tribunaux de Mihály Farkas, responsable principal des crimes commis.
  5. Nouvelles élections législatives avec la participation des partis dissous.
  6. Établissement de relations nouvelles avec l'URSS et la Yougoslavie dans les domaines politique et économique, sur des bases équitables.
  7. Réorganisation de l'économie sous la supervision de nos experts.
  8. Publication de tous les accords commerciaux internationaux, pour prendre connaissance de leur vraie nature.
  9. Révision des normes de production individuelles dans l'industrie.
  10. Révision du mécanisme actuel des prélèvements obligatoires imposés aux producteurs agricoles.
  11. Révision publique des procès politiques et économiques, élargissement des détenus condamnés sans motifs valables, rapatriement des détenus et des prisonniers de guerre hongrois, toujours détenus en Union soviétique.
  12. Liberté totale de la presse et de la radio.
  13. Disparition du symbole de la répression stalinienne: la statue de Staline.
  14. Réhabilitation des armoiries de Kossuth à la place de l'actuel emblème du pays, étranger au peuple hongrois.
  15. Solidarité avec les ouvriers et avec la jeunesse de Pologne.
  16. Organisation d'un grand défilé demain, le 23 octobre. Départ à 14 h 30 devant notre faculté. Nous marcherons ensemble jusqu'au monument au général Bem et déposerons une gerbe au souvenir de ce grand soldat polonais.

Festival Poésir La poésie des parfums – le parfum de la poésie Conférence 9 novembre à 19h Institut hongrois

Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris
Informations : accueil@instituthongrois.fr
+33 1 43 26 06 44

Dans le cadre du festival « Poésir » qui se déroule du 7 au 11 novembre en différents lieux, l’Institut hongrois vous invite à sa soirée : « La poésie des parfums – le parfum de la poésie » avec la participation de Anna T. Szabó et Zsolt Zólyomi.
Anna T. Szabó est née à Kolozsvár (Cluj, Roumanie). Poète, écrivaine, traductrice, elle vit actuellement à Budapest avec son mari, l’écrivain György Dragomán, et leurs deux enfants. Après ses études à l’Université ELTE de Budapest, elle enseigne, écrit pour la presse. Ses poèmes, essais et nouvelles paraissent dès ses études universitaires. Elle est l’auteur de plusieurs livres et de traductions et publie des livres pour enfants et est lauréate de plusieurs prix littéraires.
Zsolt Zólyomi, créateur de parfum. Après des études de biologie et d’économie, il se lance dans le monde des parfums et complète ses études à l’Institut Supérieur International du Parfum, de la Cosmétique et de l’Aromatique alimentaire de Versailles. Il possède actuellement sa propre parfumerie, où il crée des parfums sur mesure, ainsi que des parfums pour diverses occasions (fêtes, mariages ou parfums exclusifs pour des entreprises). Il expertise les nouvelles créations, enseigne et travaille sur l’application des parfums ainsi que dans le « marketing olfactif ».
Entrée libre

Musique contre l’oubli - En hommage à Raoul Wallenberg 13 novembre à 19h Institut hongrois

Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris
Information : accueil@instituthongrois.fr
+33 1 43 26 06 44
Réservation fortement conseillée


Concert de l’Ensemble Kreativ (Vienne, Autriche) et de Ferenc Snétberger.
A travers les œuvres de Sándor Kuti, Michael Dulitsky, Gideon Klein, Allan Pettersson et autres le concert nous fera « peut-être approcher, commémorer et oublier » les horreurs de l’Holocauste, comme l’Ensemble Kreativ lui-même le professe. Lors de cette soirée exceptionnelle, les artistes de l’Ensemble Kreativ (Irene Frank, violoncelle ; Serkan Gürkan, violon ; Herbert Pichler, piano ; Georg Schröfl, alto) vont jouer avec Ferenc Snétberger, guitariste d’origine rom de Hongrie en deuxième partie de la soirée. Le guitariste et compositeur jouera ses propres compositions, tout cela pour honorer la mémoire du diplomate suédois, Raoul Wallenberg qui sauva des milliers de Juifs hongrois à Budapest entre juillet 1944 et janvier 1945. Cette noble tentative fut effacée des décennies durant du fait de la disparition de Wallenberg dans les geôles staliniennes. L’Armée Rouge ayant emprisonné le diplomate suédois, il n’était pas question de parler de lui pendant les années du communisme, sinon dans des termes évasifs. La vraie reconnaissance est venue après la transition démocratique. Aujourd’hui à Budapest une rue, un quai du Danube, un square, un lycée professionnel portent son nom, tandis que deux statues et sept plaques commémoratives gravent dans les mémoires son courage et son sacrifice. A l’occasion du centenaire de sa naissance, le gouvernement hongrois a décrété 2012, année Wallenberg en Hongrie.
Soirée en coopération avec le Forum culturel autrichien de Paris et le Mémorial de la Shoah.
Entrée : 15/12€

Le cinéaste hongrois Béla Tarr ouvre une Film Factory à Sarajevo

"Sarajevo a une histoire particulière avec le 7ème Art. Le cinéma s'est fait un devoir de témoigner des horreurs indescriptibles qu'a connues la ville, la ville - malgré tout - s'est donnée sous ses plus beaux atours, sans fard, au cinéma. Djenana Mujadzic se félicite d'une nouvelle initiative, portée par le cinéaste hongrois Béla Tarr." La suite sur jolpress.com

Noéplanète d'Árpád Schilling - La planète folle d'Árpád

"Le nouveau spectacle du Hongrois Árpád Schilling a beau être décousu, long, agaçant par moment, naïf, frustrant, on doit s'incliner : c'est un vrai « moment de théâtre ». Des spectateurs partent par paquets ? Oui, mais les jeunes restent. Et c'est un bon signe : « Noéplanète » leur parle. Le sujet central -prélever des échantillons sur des jeunes gens pour créer une humanité nouvelle (et réussie) sur une autre planète -se perd quelque peu en chemin, pour réapparaître à la fin, quand le public est invité à choisir le personnage qui occupera la dernière place restante dans une décapotable prête au grand voyage..." La suite sur lesechos.fr

Exposition Anton PRINNER (1902-1983) «Sculptures, peintures, gravures» Du 20 octobre 2012 au 30 décembre 2012 à Issoudun

Anton Prinner, Femme allongée, 1939. Bronze Bocquel Fondeur Musée de l'Hospice Saint Roch, don Monique Tanazacq, photo Alberto Ricci

Inauguration samedi 20 octobre à 11h

Début 2012, Le musée de l'Hospice Saint-Roch bénéficie d'un don important de sculptures et de peintures de l'artiste hongrois Anton Prinner (1902-1983). Cette exposition présente quelques-unes de ces oeuvres récemment entrées dans les collections, une invitation à découvrir ce sculpteur singulier. Figureront également des oeuvres empruntées au Centre George Pompidou et au Musée de Grenoble.

Née femme à Budapest en 1902, Anton Prinner arrive en France à 25 ans, où elle prend une identité masculine. Bien qu'attaché à la Hongrie, il n'y retournera jamais et réalisera sa carrière en France, où il décède en 1983. Formé aux beaux-arts de Budapest, il est d'abord proche du Constructivisme, puis fréquente d'autres artistes hongrois à Paris, comme Victor Brauner, Arpad Szenes, mais aussi Picasso, des galeristes comme les frères Loeb, qui lui permettent de développer une manière très personnelle, à la fois figurative mais aussi symboliste et ésotérique. À la fin des années trente, son oeuvre prend une orientation particulière, s'inspirant de l'art égyptien. Sculptures de bois, de plâtre ou de métal ; gravures dont il expérimente les différentes techniques à l'Atelier 17 de Stanley William Hayter dans la lignée des surréalistes ; peintures et dessins ; objets ou encore céramiques ; l'artiste se veut d'abord sculpteur. «Prinner, le hongrois», sera ce petit homme énigmatique aux traits aiguisés, maintes fois photographié par André Villers, Emile Savitry, Walter Limot et Denise Colomb au milieu de ses sculptures dans l'entresol de la rue Pernéty à Paris ou à la poterie du Tapis Vert à Vallauris.

Renseignements
Musée de l'hospice Saint-Roch
Rue de l'hospice Saint-Roch - BP150
36100 Issoudun
Tél : 02 54 21 01 76
Fax : 02 54 21 88 56

Deux Hongroises expulsées du Canada

"La femme et la belle-fille de Tibor Baranyai, qui avait été victime de trafic humain à son arrivée au Canada en 2009, ont finalement été renvoyées dans leur Hongrie natale vendredi.
Métro avait rencontré la famille la semaine dernière, alors que le jeune Montréalais Jesey Bernard tentait par tous les moyens d’empêcher l’expulsion imminente de sa femme, Ildiko Nagy, et de la mère de celle-ci, Ildiko Dellamario (voir le premier article publié la semaine dernière, Une mère et sa fille bientôt expulsées du Canada).
Le journal Globe and Mail ainsi que le réseau CBC ont repris l’histoire, en vain. Les deux femmes ont dû quitter le sol canadien vendredi. Des agents des services frontaliers les attendaient à l’aéroport Pierre-Elliott Trudeau de Montréal, selon Jesey Bernard, qui est allé reconduire sa femme, le cœur lourd." La suite sur journalmetro.com

22 octobre 1926. Le célèbre Houdini rate sa dernière grande illusion : il disparaît, victime d'uppercuts.

"Un étudiant voulant tester sa ceinture abdominale le cueille à froid avec des coups de poing qui font éclater son appendice.
C'est le plus grand illusionniste de tous les temps. Celui qui est capable d'échapper à la noyade dans un coffre scellé, de faire disparaître un éléphant d'un claquement de doigts, d'avaler des lames de rasoir sans avoir l'estomac transformé en sushi, ou encore de rendre invisible un Premier ministre... Harry Houdini, qui fascine l'Amérique et l'Europe, meurt bêtement après avoir reçu une dizaine de coups de poing assénés par un étudiant qui voulait tester sa ceinture abdominale." La suite sur lepoint.fr

samedi 20 octobre 2012

Péter Nádas : Amour



Une chambre au sixième étage d'un immeuble. C'est la nuit.
L'homme est venu chez sa maîtresse pour lui annoncer la rupture, mais, aussitôt franchi le seuil, il sait qu'il n'en fera rien. Elle roule une cigarette de marijuana, ils fument. Alors que la femme s'abandonne sans complexe à l'effet de la drogue, l'homme est entraîné dans un gouffre, ses défenses s'effondrent et, dans une volute de lucidité sans illusions, il prend conscience de la fragilité mortelle de l'existence.
La structure musicale du récit, le rythme saccadé des phrases, la respiration physiquement perceptible du texte confèrent à l'ouvrage un effet envoûtant auquel il est impossible de se soustraire.

Langue français
Traduit du hongrois par Georges Kassai et Gilles Bellamy
144 p. (2012)
ISBN-10 2-251-21005-9
ISBN-13 978-2-251-21005-6
Prix 13,50 €

Théâtre : Arpád Schilling sur la route des Roms

"Critique Théâtre. Par RENÉ SOLIS
A Chaillot, le Hongrois, adepte du «mouvement permanent», s’intéresse à la question tzigane, avec sa pièce «Noéplanète».
Pour présenter Noéplanète, le spectacle qu’il crée à Chaillot, le metteur en scène Arpád Schilling cite Jean Vilar, ancien maître des lieux dont on célèbre cette année le centenaire. «Il n’est pas de style scénique à jamais fixé, écrivait Vilar dans son Rapport général aux comédiens. Création ou interprétation, toute chose en notre métier subit aussi les remous de l’histoire. Rien n’est fixe. Et rien ne peut être modifié sans quelque danger. Le fait caractéristique de notre métier, peut-être est-il ce mouvement permanent, cette mobilité incessante, ce devenir jamais stoppé.»" La suite sur liberation.fr

jeudi 18 octobre 2012

Exposition Le dilemme du réel Photographie Contemporaine Hongroise 2.0 Institut hongrois

Du 8 novembre au 15 décembre 2012
Vernissage : 8 novembre à 19h
Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris
Informations : accueil@instituthongrois.fr
+33 1 43 26 06 44


Dans l'exposition « Le dilemme du réel », l'Institut hongrois présente quatre jeunes photographes qui partagent le même intérêt pour la vie des gens ordinaires dans la Hongrie d'aujourd'hui. Dans leurs chroniques visuelles, adoptant une approche documentaliste ou pseudo-documentaliste, ils explorent l'environnement social et matériel de ces couches modestes de la société.
La particularité de leurs techniques, de leurs styles, de leurs univers visuels confirment qu'il s'agit de quatre personnages marquants de la photographie hongroise contemporaine.
Artistes présentés : Szabolcs Barakonyi | Gábor Kasza | Dezső Szabó | Lenke Szilágyi
Commissaire d'exposition : Csaba Varga
Entrée libre

Hongrie: mobilisation rom contre une manifestation d'extrême droite

"Plusieurs centaines de Roms ont défilé mercredi à Miskolc, dans l'est de la Hongrie, une mobilisation rare pour cette minorité qui protestait contre une manifestation du parti d'extrême droite Jobbik dans la même ville.
Environ 600 Roms ont défilé du quartier, où le Jobbik avait prévu de manifester plus tard dans la journée, jusqu'au centre-ville en scandant "A bas le Jobbik!" ou "Nous sommes ici chez nous!".
Certains portaient des banderoles sur lesquelles on pouvait lire: "Nous voulons la paix, la loi et une Hongrie sans nazis"." La suite sur nouvelobs.com

mercredi 17 octobre 2012

Hongrie: nouvelles mesures d'austérité pour juguler le déficit

"Le gouvernement hongrois conservateur de Viktor Orban a annoncé mercredi une nouvelle série de mesures d'austérité pour maintenir le déficit public sous 3% du Produit intérieur brut (PIB), Bruxelles ayant trouvé, selon Budapest, un premier plan d'économies insuffisant.
Le 4 octobre, le ministre de l'Economie György Matolcsy avait annoncé des économies de l'ordre de 397 milliards de forints (1,39 milliard d'euros) pour atteindre un déficit de 2,7% en 2013, équivalent au niveau attendu en 2012.
Mais selon l'Union Européenne (UE), "ces mesures sont insuffisantes, et le déficit atteindrait selon eux entre 3,7 et 3,9% du PIB", a déclaré M. Matolcsy mercredi devant des journalistes." La suite sur lesechos.fr

Une mère et sa fille bientôt expulsées du Canada

"Jesey Smorong Bernard n’a que 23 ans, mais il est engagé dans un combat pour que sa femme, Ildiko Nagy, et sa belle-mère – dont l’époux a été victime de trafic humain – ne soient pas renvoyées en Hongrie.
Le Montréalais a rencontré sa dulcinée ici, et l’a épousée au mois de juin. La jeune femme, actuellement âgée de 18 ans, était arrivée ici avec sa mère, il y a trois ans. La mère, Ildiko Dellamario, était victime d’intimidation tous les jours à son travail, en Hongrie. Elle travaillait dans une banque et subissait de la pression et des menaces de la part d’une bande de Roms qui voulait obtenir des prêts bancaires. Elle a finalement fait une demande comme réfugiée et est venue s’installer avec sa fille à Montréal." La suite sur journalmetro.com

Les prostituées ont jusqu'à 30 clients par nuit

"Zurich : Les prostituées de rue à Zurich travaillent souvent dans des conditions misérables, jusqu’à 70 heures par semaine, et sont régulièrement victimes de violences, révèle une étude menée par la ville alémanique.
La prostitution de rue sur le Sihlquai à Zurich est contrôlée depuis quelques années par des Roms. Pour en savoir plus, la ville de Zurich a interrogé entre mai et juin 120 prostituées en Hongrie et à Zurich sur leurs conditions de travail." La suite sur lematin.ch 

mardi 16 octobre 2012

Árpád Schilling : Noéplanète

17-26 octobre
Théâtre National de Chaillot | 1, place du Trocadéro 75116 Paris
Renseignements et réservation : +33 1 53 65 30 00
Depuis le 5 septembre et les premières répétitions au Théâtre National de Chaillot, l’équipe artistique de Noéplanète s’étoffe progressivement et la dynamique s’accélère ! Le plateau de la salle Jean Vilar, le Studio et les espaces de répétition du théâtre vivent au rythme d’un processus passionnant, fragile et précieux, celui de la création. Retour sur ces semaines de répétitions en compagnie de certains membres de l’équipe qui entoure Arpad Schilling, avant un premier rendez-vous avec le public, vendredi 12 octobre, pour une soirée de projections de ses films à l’Institut Hongrois de Paris.


À une semaine de la première, nous pouvons maintenant préciser certaines choses et en profiter pour apprendre le hongrois. Commencer du moins. Le mot-clé du spectacle, le mot duquel Noéplanète est issu, est választ (prononcer "valosst"). Választ est un mot qui recouvre en français plusieurs significations : choisir de faire quelque chose, faire le choix de quelque chose, mais aussi sélectionner quelqu’un, ou encore élire. Le français fait la nuance, le hongrois dit választ. Fin de la première leçon. Il est déjà suffisant de sentir la possible racine commune de ces actions. Nous passerons à la pratique dans la prochaine leçon. La séparation : Pour les artistes, les deux semaines de répétition qui viennent de s’écouler ont été consacrées au travail des différentes scènes sans tenir compte de la technique. De son côté, l’équipe technique française préparait le retour sur le plateau de la salle Vilar sans savoir réellement comment progressait la matière créée par les artistes. En Hongrie, le film finissait d’être monté tandis que la musique originale était composée et enregistrée en studio. Aujourd’hui les éléments commencent à entrer en interaction les uns avec les autres : ce que cela donnera comme vie particulière dans une semaine, nous sommes impatients de le savoir. Voici comment trois artistes du spectacle ressentent et pensent le travail. 

« Au commencement était le choix. Moi choisissant de passer l'audition. Arpad me choisissant. Des choix qui s'ajoutent à la liste des milliards de choix faits depuis que l'homme est Homme, depuis le choix fondateur : Adam choisissant la pomme. Choix par excellence de la désobéissance. Mais aussi de la liberté. Disséquer le mécanisme du choix pour questionner le simulacre de liberté qui nous entoure. Voilà ce qui m'a tout de suite stimulé dans le projet Noéplanète. Mais le jeu fut dangereux. En tant qu'acteur, disséquer le choix ne peut se faire sans passer par une introspection. Et moi pourquoi ai-je été choisi ? Parce que je suis arabe ? Parce que je suis noir ? Parce que je suis sexy ? Parce que je suis gros ? Pour le quota « suisse » ? Alors il faut accorder sa confiance. A l'autre, à soi-même, au projet. Accepter de n’être qu'un maillon d'un spectacle, comme de la société. Mais un maillon pensant. A même! de comprendre quand l'heure est au choix de la désobéissance. » Karim Bel Kacem.

« Dans mes propres recherches et travaux chorégraphiques, je fonctionne beaucoup par intuition. La notion d'intuition et de confiance est, pour moi, au cœur de la rencontre artistique. Même si la personne d'Arpad reste à distance, je sens qu'il est lui aussi une personne d'intuition. C'est pour cette raison que j'ai accepté de m'engager dans ce projet et de lui accorder ma confiance, malgré ce que je soupçonnais du caractère dangereux et ambigu du sujet de sa pièce. A ce stade de la création, je dois redoubler de confiance pour faire le sale boulot qu'il me demande. J'ai besoin de croire en sa mise en scène pour pouvoir incarner ce rôle cliché de femme que je ne suis pas mais que j'aurais pu être, mais surtout, qui me renvoie à une image de femme soumise trop connue sur cette planète. J'ai l'impression que sur scène nos corps vont témoigner de l'horreur des situations humaines et sociales actuelles. Ce travail va demander beaucoup de chacun, étant donné le trouble que la création peut instaurer entre ses propres histoires et les fictions en jeu. J'ai le sentiment de devoir prendre sur moi pour rester saine et sauve au sein de ce processus de création, qui reprend tels quels des rapports de pouvoir que je travaille à fuir constamment dans mon quotidien. La stratégie d'Arpad, me semble-t-il, c'est de traiter le mal par le mal. C'est une façon de faire. Je reste engagée dans ce projet comme je le suis dans ma vie artistique et personnelle. Je suis aussi terriblement curieuse du résultat final et notamment de l'impact à long terme sur les spectateurs. » Émilie Combet
 
« Qu’est-ce-que je choisis de faire ? Qu'est-ce-que je ne choisis pas ? C'est un des thèmes du spectacle qui est le plus fort selon moi, un moteur de recherche dans cette création et dans mon travail personnel. Ce que je ne choisis pas prend finalement beaucoup plus d'espace et m'intéresse finalement davantage. Ce qu'on choisit pour moi, ce que je renvoie comme image ou comme état de moi-même à l'autre ne me plait pas forcement. Je n'ai pas choisi de renvoyer cela de moi et pourtant cela me plait d'être cette autre chose que l'on voit de moi. Je choisis de jouer et d'accepter mon jeu. Je choisis de ne pas jouer, un jeu se produit malgré moi. Je joue toujours. Les expériences que je m'amuse à faire (dans la rue, le métro, la vie...) me confirment que les gens veulent jouer. Les gens aiment se prendre au jeu de quelque chose ou de quelqu'un. Moi j'aime ça. Y croire. J'aimerais pouvoir dire d'autres choses... Mais non. Je p! ense que tout le monde est fou. » Élisa Ruschke

1956 vu par un tout jeune Parisien

"Tribune libre de Pierre Waline
Né avec le baby boom d’après guerre, j’avais 10 ans en 1956. Un âge où les événements s’ancrent très profondément dans notre petit crâne pour ne plus en ressortir. Tel est le cas de ces journées d’octobre 1956 (23 octobre-4 novembre) dont je garde encore un souvenir très vivant.
Deux me reviennent immédiatement en mémoire. Celle d’un dimanche matin (le 4 novembre, je pense) où, alors que nous sortions de l’immeuble, mon père chassa furieux deux pauvres bougres réfugiés sous notre porche pour y vendre l’Humanité dimanche. Second souvenir : le retour dans notre chambre tard dans la nuit de mon frère rentrant d’une manifestation devant le siège de l’Humanité (1). Nous racontant que les occupants de l’immeuble, pour éviter l’assaut, leur jetaient des plombs d’imprimerie par les fenêtres. Son trophée : un bâton piqué au passage à un CRS. J’étais fier de lui." La suite sur hu-lala.org

File d'attente sans fin pour un repas à Budapest - jeudi 11 octobre 2012

© Facebook / Ételt az Életért Alapítvány
Le groupe "Ételt az Életért Alapítvány" a publié sur Facebook cette photo d'une distribution de repas organisée par lui jeudi sur la Place Teleki dans le VIIIème arrondissement de Budapest. Selon les témoins, cette file d'attente faisait plusieurs centaines de mètres.

Source : hvg.hu

Imre Kertész, âme Nobel

"Tout en savourant son exil berlinois, l’écrivain hongrois approfondit sa réflexion sur l’antisémitisme dans son journal «Sauvegarde»

On n’obtient jamais le prix Nobel sans avoir vu son nom traîner dans les pronostics plusieurs années de suite. Le Hongrois Imre Kertész, lauréat 2002, n’a pas échappé à la règle. Il est certifié gagnant en 2001, finalement c’est Naipaul. Kertész dit à sa femme, ainsi qu’il le rapporte dans son journal : «J’écris sur Auschwitz ; si j’ai été déporté, ce n’était pas pour recevoir le prix Nobel, mais pour être tué ; tout ce qui m’est arrivé d’autre relève de l’anecdote. Que je n’aie pas eu le prix Nobel est aussi absurde que si je l’avais eu.» Quand il l’a, il tente cette mise à distance : «Il a été attribué à un auteur cultivé, aux capacités irréprochables, solitaire, sans défense et sans patrie, qui ne bénéficie d’aucun soutien "officiel", n’a pas de lobby, ne parle pas anglais et voit le monde dans des couleurs très sombres. Mais le voit.»" La suite sur liberation.fr

Par ailleurs, à propos du prix Nobel de la paix décerné à l'UE, Imre Kertész a fait une déclaration au journal La Croix.
Imre Kertész :  « L’Union européenne doit avoir de l’assurance » à lire sur la-croix.com

Des tableaux de la Renaissance abandonnés par leurs personnages

"Que se passe-t-il quand les personnages de La Cène de Léonard de Vinci quittent la table? Un jeune artiste hongrois nommé Bence Hajdu a imaginé cette situation dans sa série "Abandonned Paintings" ("peintures abandonnées"), six toiles de la Renaissance italienne subitement dépeuplées.
"J’ai eu l’idée des Abandonned Paintings quand j’étais à l’Université des beaux arts, en Hongrie, pendant les cours de géométrie on nous demandait de trouver les lignes de perspectives sur des toiles de la Renaissance essentiellement", confie l'artiste à Fluctuat. "En exécutant cette tâche relativement facile, j’ai découvert que sur certaines images, la perspective n’était pas réellement précise, parfois les lignes convergeaient vers de multiples points de fuite. C’est à ce moment là que j’ai décidé d’enlever tous les éléments 'superflus' de chaque peinture (ici les personnages) afin d’avoir une vue assez dégagée pour inspecter l’espace au second-plan." La suite sur premiere.fr

Ferlinghetti refuse l'argent du gouvernement hongrois

"Le mythique éditeur de la Beat Generation devait recevoir un prix et 50.000 euros à Budapest. Dans une lettre tonitruante, il a dénoncé l'autoritarisme du régime de Viktor Orbàn.
Lawrence Ferlinghetti, le poète et l’éditeur historique de la Beat Generation, a refusé, jeudi dernier, le Prix Janus Pannonius et sa dotation de 50.000 euros. Décerné par le PEN Club de Hongrie, la récompense est dédiée à la promotion de la liberté d'expression ainsi qu’au soutien des écrivains emprisonnés dans le monde." La suite sur nouvelobs.com

lundi 15 octobre 2012

AAIH – 20e anniversaire Concert du groupe opus 4 - 19 octobre à 20h Institut hongrois

Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris
Réservation : accueil@instituthongrois.fr
+33 1 43 26 06 44

OPUS 4 – Du swing manouche aux mélodies tsiganes Parmi les nombreux groupes qui se produisent sur les scènes de la World Music, Opus 4, formé en 1997 dans le sud de la France, se distingue particulièrement par un subtil cocktail, qui mêle avec brio les airs swing de Django Reinhardt et les mélodies d'Europe Centrale et Orientale avec, en prime, une rafraîchissante dose d'humour.
Opus 4 revisite les trésors des folklores russe, hongrois, roumain, tsigane, dans un style jazzy totalement original.
Inspirés par leurs origines slaves dont on peut goûter la joie de vivre, les musiciens invitent le public à un voyage musical sans frontières, des guinguettes des bords de Marne aux confins de la puszta...
Pour fêter les 20 ans de l'AAIH, nous avons le plaisir de vous convier à ce voyage qui sera accompagné d'un buffet évidemment magyar.
OPUS 4
Serge Camps, guitare/chant | Pierre Procoudine Gorsky, guitare/chant
Bruno Ossola, contrebasse/chant | Piotr Sapieja, violon/chant
Entrée : 15/10€

Foire Internationale d'Art Contemporain Tamás Kaszás à la FIAC 18-21 octobre

Grand Palais | Avenue Winston Churchill, 75008 Paris
Informations : www.fiac.com


Evoquant les mégastructures utopiques des années 1960, la grandiose installation « Megashelter » de Tamás Kaszás, jeune artiste hongrois diplômé de l'Université des beaux-arts de Budapest sera exposée sur le stand de la Galerie Kisterem (Stand : 1.G15).
Constituée d'éléments recyclés, l'installation de Kaszás est à la fois une utopie moderne et un éloge à l'improvisation. Dans une société aux lendemains incertains où les problèmes du logement deviennent de plus en plus pressants, les modèles alternatifs s'imposent. Les gestes de Kaszás sont ceux du homo faber possédant les dons de construire et de reconstruire. Les ruines et les déchets se transforment en matériaux de construction pour ériger des abris aux survivants du cataclysme.

dimanche 14 octobre 2012

La Hongrie s'opposera à l'achat de terres agricoles par des étrangers

"Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a annoncé qu'une nouvelle législation entrerait bientôt en vigueur visant à empêcher les étrangers d'acheter des terres agricoles en Hongrie.

Le Premier ministre, qui s'exprimait lors d'une réunion d'un mouvement de jeunes agriculteurs samedi, a précisé qu'une fois la législation en vigueur, les investisseurs étrangers ne pourraient plus acquérir des terres arables, assurant que des règles similaires s'appliquent dans des pays comme la France ou l'Autriche." La suite sur romandie.com

L’Arménie accuse la Hongrie d’avoir aggravé le conflit du Karabakh

"Le président Serge Sarkissian a défendu la décision de son pays de rompre les relations diplomatiques avec la Hongrie qu’il accuse d’avoir « aggravé » le conflit avec l’Azerbaïdjan dans une interview à une chaîne de télévision privée hongroise. Dans le même temps, le leader arménien a clairement affirmé que le peuple hongrois ne doit pas être tenu pour responsable de la bévue de leur gouvernement." La suite sur armenews.com

Tourisme dentaire en Hongrie: rendez-vous de luxe pour soins low-cost

"Soins dentaires en Hongrie, 50 à 70% d'économies: les cliniques hongroises spécialisées dans le tourisme dentaire tentent d'appâter les clients par des petites annonces alléchantes et des rendez-vous dans les halls d'hôtels parisiens de luxe.

Ces annonces, visibles dans la presse quotidienne, invitent à prendre contact sur un numéro de portable, entre 09H00 à 22H00. Au bout du fil, une commerciale au fort accent de l'Est propose un rendez-vous immédiat pour établir une première estimation, avant un devis trois à cinq jours plus tard par email, incluant une offre spéciale si le départ pour la Hongrie se fait dans les 30 jours." La suite sur romandie.com

samedi 13 octobre 2012

Cinéma : De Kalocsa à Paris, les Mondes Virtuels 25 octobre à 20h Institut hongrois

Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris
Informations : accueil@instituthongrois.fr
+33 1 43 26 06 44

Le film De Kalocsa à Paris de Gábor Takács (MA Film) retrace le chemin parcouru par Nicolas Schöffer et présente les œuvres monumentales qu’il a installées dans différents pays, à l’occasion de son entrée sous la Coupole de l’Institut de France. C’est la première fois qu’un Français d’origine hongroise devient Académicien – un évènement pour la Hongrie, couvert par la télévision nationale. Schöffer devait recevoir ultérieurement une des plus hautes distinctions de la Hongrie.
Tout ce que l'artiste ou l'architecte ne peut concrétiser faute d'espace, d'argent, d'autorisations, il peut désormais le réaliser dans les mondes virtuels pour un public venant du monde entier sans faire aucun déplacement dispendieux ! C'est ce qu'offre Second Life (SL) à tous ceux qui y ont leur « avatar ».
A l'initiative d'Ágota Nagy et de Bennet et Peter Dunkley, architectes d'avant-garde, un Musée Nicolas Schöffer a été créé pour accueillir ses œuvres numériques et tandis qu'un autre lieu, qu'il partage avec le photographe Lucien Hervé, expose un ensemble important de son œuvre architecturale et urbanistique.
Une Fontaine de Feu, Eau, Laser cybernétique a également été installée.
Toujours à l'initiative d'Ágota Nagy, László Ördögh, le grand spécialiste de l'intelligence artificielle et de la simulation robotisée a réalisé la Tour Lumière Cybernétique que Schöffer destinait à Paris-La Défense, où quelques artistes d'avant-garde exposent leurs œuvres interactives et où l'on peut voir un spectacle inédit, le Boléro de Ravel dansé par des danseuses-avatars.
Ágota Nagy présentera les Musées, la Fontaine, et la SL TLC, à moins que László Ördögh ne vienne lui-même présenter la Tour qu'il a érigée dans les mondes virtuels en hommage à Schöffer.
Entrée libre

Concours de traduction de l’Institut hongrois de Paris

L’Institut hongrois lance un concours de traduction littéraire ouvert à tous. Les participants sont invités à traduire du hongrois au français un extrait de la nouvelle Ácska, ocska d’Edina Szvoren (Szvoren Edina : Pertu, Éditions Palatinus, Budapest, 2010).
Les traductions doivent être envoyées à l’adresse de l’Institut hongrois à l’attention de Gábor Orbán (92, rue Bonaparte, 75006 Paris) par la poste sous pseudonyme avant le 22 janvier. Les lauréats seront sélectionnés par un jury composé de traducteurs et professeurs d’université. La publication des résultats est prévue pour le début de mars.
Les meilleurs traducteurs seront récompensés par un lot de livres hongrois et le gagnant verra sa traduction publiée sur le site www.litteraturehongroise.fr.
Pour consulter la nouvelle Ácska, ocska, veuillez visiter le site web de l’Institut hongrois : www.instituthongrois.fr ou le site littéraire www.litteraturehongroise.fr.

5 vidéos incroyables de Rubik’s Cube

"Les yeux bandés, en réalisant des pompes ou bien sous l'eau… tous les moyens sont bons pour résoudre ce casse-tête hongrois." Vidéos à voir sur nouvelobs.com

vendredi 12 octobre 2012

Auto-Addict Actualités Hongrie: accord entre quatre pays d'Europe centrale sur la sécurité routière


"Un accord signé entre l'Autriche, la Bulgarie, la Croatie et la Hongrie va obliger les automobilistes de ces quatre pays à payer leur amende pour une infraction au code de la route, quelque soit le pays dans lequel ils ont commis leur délit.
Le texte a été conclu entre les ministres de l'Intérieur de ces quatre pays, lors de la conférence de deux jours de Matrahaza (à 95 km au nord-est de Budapest), qui se déroule dans le cadre du "Forum Salzbourg" jusqu'à vendredi." La suite sur lepoint.fr

La Hongrie "pas loin" d'un accord avec le FMI - PM

"La Hongrie est proche d'un accord avec le Fonds monétaire international (FMI) en vue de l'obtention d'un prêt, a dit vendredi le Premier ministre Viktor Orban.
"Il y a de bonnes chances. Nous ne sommes pas loin d'un bon accord", a-t-il dit, interrogé sur la station de radio MR1-Kossuth, au sujet de l'aide sollicitée il y a près d'un an par Budapest." La suite sur lesechos.fr

Hongrie : un expert de l'ONU sur les déchets toxiques demande une plus grande responsabilité aux entreprises polluantes

"Un rapporteur spécial de l'ONU s'est félicité jeudi de la volonté affichée par le gouvernement de la Hongrie de remédier aux effets de l'accident d'octobre 2010 à l'usine d'aluminium Ajka, la pire catastrophe écologique de l'histoire de ce pays pays, plaidant pour une plus grande responsabilisation des entreprises polluantes.
« La justice est bafouée quand ce sont les victimes qui paient pour la conduite des accusés », a dénoncé, à l'issue d'une mission d'information en Hongrie, Calin Georgescu, expert indépendant mandaté par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU pour enquêter sur l'impact de la gestion des substances et déchets toxiques sur les droits de l'homme." La suite sur un.org

Hongrie: Orban s'interroge sur l'obsolescence de la démocratie parlementaire

"Les démocraties parlementaires européennes ont des «faiblesses inhérentes» et ne sont peut-être pas adaptées pour faire face à la crise de la dette souveraine, estime le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, dans une interview parue jeudi.  Le chef du gouvernement hongrois, parfois accusé de dérive autoritaire, s'y affiche comme un «partisan passionné de la démocratie» et d'un système présidentiel à l'américaine. «Il faut se demander si les structures dirigeantes dans nos systèmes démocratiques sont toujours adaptées à l'époque», dit-il, citant les défis représentés par la crise des dettes ou la réorganisation de l'Etat-providence." La suite sur 20minutes.fr

jeudi 11 octobre 2012

Boggie - jazz vocal Musique 27 octobre à 20h au Sunset-Sunside

Sunset-Sunside | 60, rue des Lombards – 75001 Paris
Information : www.sunset-sunside.com



Boggie est une jeune chanteuse hongroise qui vient de remporter le prix spécial de la Fédération du Jazz Hongroise à la compétition de la radio "JAZZY 2011" qui est l'une des plus célèbres stations de radio en Hongrie.  Depuis, elle jouit d'une notoriété plus vaste... Boggie a été aussi invité au jury du Concours de la Chansons Française 2012 qui a été organisé par l'institut Français de Budapest : "On a l'impression que la voix de la jeune chanteuse, vibrante et dotée d'une beauté  mystérieuse, allie le talent et l'allure d'Edith Piaf et de Billie Holiday. L'allure de la chanteuse charmante et à la fois vibrante de féminité est parfaite par une voix ludique et sensuelle. Le nouveau talent de la jeune génération ! Pour s'approcher de sa personnalité mystérieuse, il faut la voir et l'écouter sur scène. » Une découverte made in Sunset venue tout droit des Carpates !
Entrée : 15/12 €

Le carnet de bord d'Imre Kertész aux temps du Nobel

"Sauvegarde est le Journal des années 2001 à 2003 d'Imre Kertész, où le Hongrois, éternel réfractaire, revient en particulier sur son prix Nobel.
Bien avant la consécration de son oeuvre par le Nobel, Imre Kertész n'a cessé, pendant trois décennies, de mettre son âme à nu et d'évoquer ses tourments de romancier dans un Journal de galère traduit en 2010 chez Actes Sud. Dans Sauvegarde, il poursuit ce dialogue acharné avec lui-même mais sur une période beaucoup plus courte puisque ses confessions ne couvrent que deux années, entre 2001 et 2003. Au coeur de ces pages, bien sûr, le noyau noir de son existence, l'Holocauste, et, plus largement, la question du totalitarisme, dont le Hongrois ne cesse de débusquer le fantôme dans un XXIe siècle où plane l'ombre de Big Brother." La suite sur lexpress.fr

Sándor Márai, le ressuscité éternel

"Un nouveau roman de l’écrivain hongrois, «Les étrangers», est publié chez Albin Michel. L’occasion d’évoquer un destin posthume peu commun.
En littérature, il est de petits miracles. Comme celui de recevoir chaque automne, avec un indicible bonheur, le nouveau livre de Sándor Márai, un écrivain mort il y a plus de vingt ans. Véritable Européen avant la lettre, ce Hongrois né en 1900 à Kassa, et que l’on rapproche volontiers de Stefan Zweig, a vécu dans sa jeunesse à Francfort, Berlin et Paris avant de rentrer en Hongrie où il a remporté un grand succès dans les années 30. Fuyant l’arrivée au pouvoir des communistes, il a connu ensuite l’exil et l’oubli. Il s’est suicidé en 1989 à San Diego, quelques mois avant la chute du communisme, sans avoir jamais revu son pays." La suite sur hebdo.ch

Le Premier ministre hongrois ne voit pas d'obligation de rejoindre l'euro

"Le Premier ministre hongrois Viktor Orban estime que son pays n'est plus obligé de rejoindre la zone euro, une éventualité qui relèverait de l'"irresponsabilité" à l'heure actuelle, dans un entretien au quotidien économique allemand Handelsblatt à paraître jeudi.
"Lorsque nous avons signé le traité d'accession (à l'Union européenne), la zone euro était très différente. L'obligation de rejoindre l'Union monétaire ne peut donc être automatique", a dit M. Orban, selon des extraits de cet entretien." La suite sur lesechos.fr

mercredi 10 octobre 2012

La Hongrie mise sur le nucléaire et sur son propre uranium

"Malgré la catastrophe de Fukushima, malgré l’opposition de la majorité de la population déjà traumatisée par une catastrophe industrielle il y a deux ans [la boue rouge issue de la production d’alumine de l’usine Mal qui avait tué dix personnes à Kolontar et Devecser], le gouvernement hongrois a décidé d’agrandir la centrale nucléaire de Paks qui produit 40% de l'électricité du pays. Le projet gouvernemental - qui sera présenté l’an prochain - prévoit la construction de deux nouveaux réacteurs mais aussi de prolonger la durée de vie des quatre en fonctionnement depuis les années 80 (dont l’un serait en très mauvais état)." La suite sur hu-lala.org

Hongrie: campagne publicitaire anti-FMI

"Le gouvernement hongrois a lancé aujourd'hui une vaste campagne publicitaire dans les quotidiens du pays, pour expliquer son opposition au Fonds monétaire international (FMI), avec lequel il négocie actuellement pour obtenir une ligne de crédit de 15 milliards d'euros.

"Nous ne céderons pas face au FMI!", "Nous ne lâcherons pas l'indépendance de la Hongrie au FMI!", "Ce que nous demandons au FMI? Du respect et de la confiance", font partie des slogans affichés sur les pages des principaux journaux hongrois, avec la mention "Information gouvernementale"." La suite sur lefigaro.fr

mardi 9 octobre 2012

La parole en héritage par Flora

Parfois, de la part des visiteurs de mes blogs, je reçois d'amicales incitations qui me poussent à réunir mes souvenirs dans un même récit, pour les partager avec des lecteurs éventuels dont je peine à concevoir l'existence... Outre le fait que le flot ininterrompu des "mémoires" qui inonde les étals me prouve le peu d'originalité de l'entreprise, je n'aime pas m'imaginer Mère-Grand au coin du feu, égrenant ses souvenirs à ses ouailles somnolentes, tricot interminable sur les genoux...
A-t-on besoin de ce genre de « bonne raison » pour justifier son envie irrépressible de se mêler au grand jeu de l'écriture ? Parfois, c'est vrai, on en meurt d'envie... pour vivre, justement. Comprendre, c'est pouvoir vivre. Ou alors, c'est la rupture, celle du voile bienfaisant qui protège et qui autorise toutes les versions.
La fiction favorise le tri entre le dicible et l'indicible. Elle aide à protéger les intimités secrètes qui ne sont pas les nôtres, pas seulement les nôtres...
Mon enfance a été bercée d'histoires. Gourmandise de mon père à se laisser littéralement transporter sur les lieux même de ses souvenirs - et transporter son auditoire captivé avec lui... Le soin perfectionniste de ma mère à rester fidèle au moindre détail, avec le frémissement de l'émotion qui vous permet de vous   approprier les histoires... Les récits insolites de mes deux grands-pères aux yeux bleus, que la Grande Guerre a transformés en aventuriers globe-trotters...
Suis-je dépositaire de leur mémoire, dois-je en profiter pour restituer ce qu'ils m'ont transmis ? Une façon de rester fidèle en leur redonnant la parole, mon héritage? Même dans une langue d'adoption...
Flora

Péter Esterházy à la Fête du livre à Aix-en-Provence du 18 au 20 octobre 2012

Péter Esterházy, le plus grand écrivain hongrois contemporain sera l'invité de la Fête du livre à la Cité du livre d'Aix-en-Provence du 18 au 20 octobre prochains. C'est sa première visite à Aix, ne ratez pas l'occasion de le rencontrer! Écrivain au style inimitable (et quasiment intraduisible mais traduit quand même en français et en beaucoup d'autres langues), il est aussi un vrai personnage, le voir, l'entendre parler ajoutent vraiment au plaisir que procure la lecture de ses œuvres.

Voici le programme détaillé de la Fête du livre  et n'oubliez surtout pas de noter les rendez-vous suivants dans votre agenda!

Le jeudi 18/09/2012 à 18 h 30
SOIREE INAUGURALE en présence de l’ensemble des invités
Amphithéâtre de la Verrière
Introduction et présentation par Gérard Meudal

Le vendredi 19/09/2012 à 15 h 00
Rencontre avec Péter Esterházy/ lectures
Amphithéâtre de la Verrière
Présenté par Gérard Meudal
Interprétariat Natalia Zaremba et Charles Zaremba

Le samedi 20/09/2012 à 11 h 30
SIGNATURES des ÉCRIVAINS Rue Jacques Lacarrière sur le stand des libraires

Le samedi 20/09/2012 à 17 h 30
TABLE RONDE
bruits du monde
Amphithéâtre de la Verrière
En présence de Péter Esterházy, Juan Goytisolo, David Grossman , Yan lianke et Antoine Volodine
Dirigée par Pierre Haski

Source : Enikő Sombrin-Sasvári de l'Association Hongroise de Provence