Anton Prinner, Femme allongée, 1939. Bronze Bocquel Fondeur Musée de l'Hospice Saint Roch, don Monique Tanazacq, photo Alberto Ricci |
Inauguration samedi 20 octobre à 11h
Début 2012, Le musée de l'Hospice Saint-Roch bénéficie d'un don important de sculptures et de peintures de l'artiste hongrois Anton Prinner (1902-1983). Cette exposition présente quelques-unes de ces oeuvres récemment entrées dans les collections, une invitation à découvrir ce sculpteur singulier. Figureront également des oeuvres empruntées au Centre George Pompidou et au Musée de Grenoble.
Née femme à Budapest en 1902, Anton Prinner arrive en France à 25 ans, où elle prend une identité masculine. Bien qu'attaché à la Hongrie, il n'y retournera jamais et réalisera sa carrière en France, où il décède en 1983. Formé aux beaux-arts de Budapest, il est d'abord proche du Constructivisme, puis fréquente d'autres artistes hongrois à Paris, comme Victor Brauner, Arpad Szenes, mais aussi Picasso, des galeristes comme les frères Loeb, qui lui permettent de développer une manière très personnelle, à la fois figurative mais aussi symboliste et ésotérique. À la fin des années trente, son oeuvre prend une orientation particulière, s'inspirant de l'art égyptien. Sculptures de bois, de plâtre ou de métal ; gravures dont il expérimente les différentes techniques à l'Atelier 17 de Stanley William Hayter dans la lignée des surréalistes ; peintures et dessins ; objets ou encore céramiques ; l'artiste se veut d'abord sculpteur. «Prinner, le hongrois», sera ce petit homme énigmatique aux traits aiguisés, maintes fois photographié par André Villers, Emile Savitry, Walter Limot et Denise Colomb au milieu de ses sculptures dans l'entresol de la rue Pernéty à Paris ou à la poterie du Tapis Vert à Vallauris.
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