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Dans le cadre d’un nouveau rendez-vous
destiné à présenter un large éventail des dernières parutions ayant
trait à la Hongrie ou à l’Europe centrale éditées en français,
l’Institut hongrois vous invite à sa soirée littéraire.
Œuvre présentée :
Péter Esterházy, Pas question d’art, Éditions Gallimard, 2012, traduit par Agnès Járfás. « Après le bouleversant diptyque romanesque composé de Harmonia Cælestis et Revu et corrigé, entièrement consacré à la figure du père, Péter Esterházy décline ici le thème de la mère. Se jouant subtilement des frontières entre fiction et réalité, le grand romancier hongrois la ressuscite en prenant plaisir à brouiller les pistes.
Péter Esterházy, Pas question d’art, Éditions Gallimard, 2012, traduit par Agnès Járfás. « Après le bouleversant diptyque romanesque composé de Harmonia Cælestis et Revu et corrigé, entièrement consacré à la figure du père, Péter Esterházy décline ici le thème de la mère. Se jouant subtilement des frontières entre fiction et réalité, le grand romancier hongrois la ressuscite en prenant plaisir à brouiller les pistes.
Si Pas question d’art foisonne
d’anecdotes au sujet de la mère, comme sa prétendue passion pour la
question du hors-jeu en football, ou sa ressemblance avec la reine
d’Angleterre, Esterházy semble surtout suivre librement le ressac de sa
pensée, en contournant pour notre plus grand bonheur les règles de la
narration classique. Les réflexions de l’auteur sur l’amour, la
filiation, Dieu, la maladie et le ballon rond s’enchaînent et
nourrissent une narration impossible à circonscrire, tant ses
embranchements et ses rebondissements sont multiples. Tout cela est
ironique et drôle, même si l’obsession de la mort – le narrateur doit
prononcer l’oraison funèbre du coach, mais aussi creuser la tombe de la
mère – caresse avec gravité le texte.
Pas question d’art fouille et
approfondit ainsi les thèmes chers à Esterházy, dans une écriture “
thomas-bernhardienne “ encore plus libre que celle des précédents
ouvrages. Sa mythologie personnelle est constamment modifiée, revue et
corrigée, et bon nombre d’épisodes contradictoires s’entrechoquent dans
le texte, comme pour nous dire que la vérité n’est jamais là où nous
croyions l’avoir trouvée. Insaisissable, en somme. »
Présentation par Agnès Járfás. Rencontre avec l'auteur.
Entrée libre
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