"Tout en savourant son exil berlinois, l’écrivain hongrois approfondit sa réflexion sur l’antisémitisme dans son journal «Sauvegarde»
On n’obtient jamais le prix Nobel sans avoir vu son nom traîner dans les pronostics plusieurs années de suite. Le Hongrois Imre Kertész, lauréat 2002, n’a pas échappé à la règle. Il est certifié gagnant en 2001, finalement c’est Naipaul. Kertész dit à sa femme, ainsi qu’il le rapporte dans son journal : «J’écris sur Auschwitz ; si j’ai été déporté, ce n’était pas pour recevoir le prix Nobel, mais pour être tué ; tout ce qui m’est arrivé d’autre relève de l’anecdote. Que je n’aie pas eu le prix Nobel est aussi absurde que si je l’avais eu.» Quand il l’a, il tente cette mise à distance : «Il a été attribué à un auteur cultivé, aux capacités irréprochables, solitaire, sans défense et sans patrie, qui ne bénéficie d’aucun soutien "officiel", n’a pas de lobby, ne parle pas anglais et voit le monde dans des couleurs très sombres. Mais le voit.»" La suite sur liberation.fr
Par ailleurs, à propos du prix Nobel de la paix décerné à l'UE, Imre Kertész a fait une déclaration au journal La Croix.
Imre Kertész : « L’Union européenne doit avoir de l’assurance » à lire sur la-croix.com
mardi 16 octobre 2012
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