jeudi 31 janvier 2013

Sondage Metro - Ifop : nazisme, la peur des vieux démons

"EXCLUSIF - Il y a 80 ans, Hitler devenait chancelier en Allemagne. Les Français sont 34% à croire possible l'arrivée au pouvoir, un jour, d'un parti se réclamant du nazisme dans un pays européen.
Il y a tout juste 80 ans, Adolf Hitler était nommé chancelier en Allemagne, ouvrant l'une des périodes les plus sombres de l'Humanité. A l'occasion de cet anniversaire douloureux, Metro et l'Ifop ont posé aux Français une question radicale, inscrite dans cette perspective historique : "Croyez-vous possible qu'un mouvement politique se réclamant du nazisme arrive un jour au pouvoir dans un pays européen, comme Hitler en Allemagne en 1933 ?" Le résultat interpelle : un tiers des personnes interrogées (34%) répond par l'affirmative. "Qu'ils expriment du pessimisme, de l'inquiétude ou de la vigilance par rapport aux mouvements d'extrême-droite, c'est une part non négligeable qui juge que le ventre dont est sorti la Bête pourrait encore être fécond", estime Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l'Ifop." La suite sur metrofrance.com

"Seuls deux partis politiques, autres que groupusculaires, peuvent se faire accoler le qualificatif de "néo-nazi" en Europe : Jobbik en Hongrie et Aube dorée en Grèce. Le premier, qui se distingue par son racisme anti-Roms, et dont l'organisation paramilitaire a été interdite en 2009, a fait son entrée au parlement hongrois en 2010 avec plus de 16% des voix. Il y dispose actuellement de 46 sièges sur 386. Ce mouvement, qui plaide pour le retour des valeurs chrétiennes, de la famille et de l'autorité, se référant parfois aux symboles d'une formation fasciste pronazie des années 1930, a aussi envoyé trois députés européens à Strasbourg." Source : metrofrance.com

Le premier ministre de Hongrie se rend à Moscou

"Jeudi le premier ministre de Hongrie Viktor Orban se rendra à Moscou avec une brève visite de travail à l'invitation du président de Russie Vladimir Poutine. Leurs négociations auront lieu au Kremlin.
La rencontre portera sur des domaines de coopération prometteurs entre la Fédération de Russie et la Hongrie, à savoir l'agriculture, le développement industriel, ainsi que sur des questions énergétiques et plus particulièrement sur la construction du gazoduc South Stream. Des questions relatives aux transports figureront également à l'ordre du jour.
La Russie occupe la deuxième place après l'Allemagne parmi les partenaires commerciaux de Hongrie." Source : ruvr.ru

La Hongrie "n'a pas besoin" d'emprunter au FMI et à l'UE, affirme son PM

"La Hongrie "n'a pas besoin" d'emprunter de l'argent au FMI et à l'UE car sa situation s'est améliorée sur les marchés, a affirmé mercredi le Premier ministre, Viktor Orban, tout en indiquant qu'il espérait toujours obtenir la ligne de crédit demandée en novembre 2011 à ces deux institutions.
"Les négociations sont en cours entre les trois parties, le FMI, la Commission et la Hongrie", et "désormais nous savons sur quoi nous ne sommes pas d'accord", a déclaré M. Orban, interrogé au cours d'un point de presse à Bruxelles en compagnie du président de la Commission européenne, José Manuel Barroso." La suite sur lesechos.fr

mercredi 30 janvier 2013

Journée Portes Ouvertes INALCO samedi 2 février 2013

Sombre dimanche, le roman magyar d’Alice Zeniter

"Par Hélène Bienvenu.

Interview d’Alice Zeniter, auteure de "Sombre Dimanche", paru chez Albin Michel
Nouveauté de la rentrée littéraire 2013 : Sombre dimanche, le second roman d’Alice Zeniter, normalienne de 26 ans a de quoi mettre tout bon magyarophile en alerte. À raison. Le titre ne ment pas : l’intrigue a bien pour cadre Budapest, ses personnages principaux - les Mandy – sont hongrois. Quant à son auteure, elle a vécu près de trois ans à Budapest.
Sombre dimanche est une saga familiale qui démarre dans les années 70 pour prendre fin au lendemain de l’an 2000. Trois générations de Mandy (le grand père, le père, Imre - le fils, la fille et la mère) vivent comme cloués aux rails de la gare de l’Ouest (Nyugati pu.), dans une maison sur laquelle l’histoire s’acharne. Première et seconde Guerres mondiales, nazisme, communisme, stalinisme, kadarisme, libéralisme : 50 ans d’histoire magyare s’égrainent sous les yeux des lecteurs, au fil d’une plume parfaitement expressive, capable de susciter tout autant le rire que la pitié." La suite sur hu-lala.org

Hongrie: baisse du taux directeur d'un quart de point à 5,50%

"La Banque centrale hongroise (MNB) a annoncé mardi une baisse de son principal taux directeur d'un quart de point à 5,50%, la sixième réduction consécutive.

Ce nouvel assouplissement monétaire était attendu par la majorité des économistes.

Le président de la Banque centrale, Andras Simor, a expliqué les raisons de cette décision par la baisse probable de l'inflation (5,0% en décembre) et par la faiblesse de l'économie. Les décisions du gouvernement sur la baisse des prix fixes (-10% sur prix du gaz, électricité, chauffage des ménages à partir de janvier) auront un effet positif sur l'inflation, a-t-il indiqué devant des journalistes. La faiblesse de la demande domestique, et le taux de chômage au-dessus de 10% présagent d'une performance très faible de l'économie pour 2013 et pour l'année prochaine aussi, a-t-il ajouté." La suite sur romandie.com

Construction de la première synagogue en Hongrie depuis 80 ans

"La construction de la première synagogue à Budapest depuis 80 ans a débuté dimanche soir 27 janvier, avec la pose de la première pierre au cours d’une cérémonie, a annoncé lundi la mairie du quartier de Csepel.
« À l’occasion de la Journée de commémoration de l’Holocauste, la première pierre d’une nouvelle synagogue a été posée à Csepel », a indiqué la mairie de ce quartier du sud de la capitale hongroise, lundi sur son site Internet. Le cardinal Peter Erdö, archevêque d’Esztergom-Budapest, le ministre de la défense Csaba Hende, et l’ambassadeur d’Israël, Ilan Mor, ont participé à cette cérémonie." La suite sur la-croix.com

mardi 29 janvier 2013

" N'Daramba et le Grand Juge", une fable comique sur le pouvoir des faibles...

Après un mois de résidence d'artistes, la Compagnie des Inachevés  présente une opérette marionnettique, un procès brechtien intitulé" N'Daramba et Le Grand Juge" dans la mise en scène de Monika Rusz au Centre culturel M. Rebérioux (27, av. François Mitterand M°Créteil-Pointe du Lac) le 20 et 23 février à 15h (tout public à partir de 7 ans).

Avec Lili Spyratos, José Luis Roig. Musique composée et interpètée par David Tuil. Marionnettes : Anna Bodi Kövecses. Manipulation : Laura Gudino, Costumes : Zsofia Boncsér, Eclairage : Frédéric Fontaine, Graphisme : Marianna Fekete.

Renseignements et Réservations au01 41 94 18 15 ou 06 70 12 24 07.
Tarif plein: 10 €, tarif réduit( moins de 18 ans): 6 €
www.compagniedesinacheves.com

Il était une fois - Contes et légendes hongrois


Je voudrais signaler aux lecteurs du blog des Mardis hongrois, un fort joli blog de contes et légendes hongrois en langue française.
Chers Lecteurs, petits et grands,

Je vous souhaite la bienvenue sur ce blog où vous allez découvrir des légendes et des contes populaires hongrois en français.

Professeur de hongrois et de français, j’enseigne le hongrois à Paris depuis 1995. J’ai eu l’idée de créer ce blog pour permettre aux lecteurs d’accéder aux contes hongrois sans avoir besoin de connaître la langue hongroise, elle-même.

En ouvrant ce blog, vous avez en main la clé donnant accès à un monde fantastique, riche mais peu connu, qui, je le garantis, vous apportera de l'humour, de la joie, de la bonne humeur et du rire.

Petits et grands, vous aurez l'occasion de rêver, de suivre des aventures improbables et même parfois de vous amuser de la bêtise humaine.

Ces contes et légendes s'adressent aux enfants d’au moins 6 ans et jusqu'à 12-13 ans. Bien évidemment, je me réjouis de la visite de tous les adultes envieux de découvrir le monde merveilleux des contes du peuple hongrois, vivant aujourd'hui dans le bassin des Carpates.

J’ai l’intention d’ajouter au fur et à mesure de nouveaux contes, donc si le blog vous plaît, revenez et visitez-le régulièrement, car de nouvelles aventures vous attendent !

Bonne lecture!

Andrea Molnàr
Docteur en littérature comparée

Krajcsovics - Nádor - Fischer Espace commun Exposition 28 février - 30 mars 2013 Institut hongrois

Vernissage : 28 février à 19h
Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris
Information : accueil@instituthongrois.fr
+33 1 43 26 06 44
 
 
L’exposition des trois artistes contemporains témoigne d’une forte volonté de préserver la mémoire d’une tradition fidèle à la peinture et à « ses matières premières ». Les artistes, issus de trois générations différentes, sont liés par l’amour pour les objets et espaces représentés sur leurs toiles qu’ils remplissent de vie et d’énergie. Des objets ordinaires comme un lit, une table, un livre ou un atelier, les détails d’une œuvre d’art évoquent quelque chose de plus général, au-delà du visible.
Éva Krajcsovics, peintre autodidacte s’inspire des éléments de la réalité pour créer ses paysages intérieurs. Sa palette se caractérise par des couleurs discrètes, des effets pastel jaunes, verts et bleus.
Tibor Nádor est membre de Studio Artus et parallèllement à son activité de peintre, il enseigne. Ses peintures alternent l’ombre et la lumière, la facture de la surface est accentuée, ce qui donne une allure archaïque aux tableaux.
Balázs Fischer est également membre de Studio Artus. Il remplit son atelier d’objets pour montrer le vide essentiel. L’objet de l’étude est toujours le même espace, son atelier, où il travaille sur une peinture tant qu’il ne réussit pas à recréer l’équilibre entre la forme et le vide.
Entrée libre

Mercredi des bouquins Littérature 13 février à 19h - Institut hongrois

Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris
Information : accueil@instituthongrois.fr
+33 1 43 26 06 44

Dans le cadre de son rendez-vous mensuel destiné à présenter une large palette de publications récentes ayant trait à la Hongrie ou à l’Europe centrale parue en français, l’Institut hongrois vous invite à sa soirée littéraire consacrée entièrement à Sándor Márai avec la présentation d’un livre et la projection d’un film.
Œuvre présentée : András Kányádi (dir.), La Fortune littéraire de Sándor Márai, Éditions des Syrtes, 2012.
En 1992, le public français redécouvrait l’œuvre du romancier hongrois Sándor Márai, célébré dans son pays dans l’entre-deux-guerres, puis occulté sous le régime soviétique, poussé à l’exil en 1948 et mort aux États-Unis en 1989. Quelques mois après la chute du rideau de fer, les Hongrois redécouvraient ses chefs-d’œuvre, traduits depuis dans une vingtaine de langues. Émerge dès lors une question : Márai est-il un grand classique de la littérature européenne ou un « auteur culte » fabriqué par les politiques éditoriales occidentales après la chute du Mur ? Le recueil d’essais est présenté par Jean-Léon Muller, traducteur, chercheur à l’INALCO et András Kányádi, maître de conférences à l’INALCO et rédacteur du recueil.
Entrée libre
Réservation souhaitée

Hongrie: le forint s'affaiblit à plus de 300 HUF/EUR, plus bas depuis juin 2012

"La devise hongroise, le forint (HUF), a franchi temporairement lundi la barre symbolique des 300 HUF/EUR, une première depuis juin 2012, sur fond d'inquiétude persistante concernant la succession du président de la Banque centrale hongroise (MNB).

La valeur externe de la monnaie hongroise a atteint 300,08 HUF/EUR vers 12H00 GMT, taux le plus bas depuis juin 2012, alors qu'elle valait encore 297,50 HUF/EUR à l'ouverture des marchés lundi.

Elle s'est ensuite ressaisie, revenant à 298,50 HUF/EUR vers 15H00 GMT." La suite sur trader-forex.fr

Perspectives économiques "difficiles" pour la Hongrie en 2013

"Les perspectives économiques pour la Hongrie resteront encore "difficiles" en 2013 selon le Fonds monétaire international (FMI), qui a conclu lundi une mission de deux semaines à Budapest pour analyser l'état des finances publiques hongroises.
"L'environnement international favorable sur les marchés a contribué à atténuer les pressions de refinancement pour le gouvernement" hongrois, mais "les perspectives économiques pour la Hongrie demeurent difficiles", a indiqué le FMI dans un communiqué publié lundi." La suite sur lesechos.fr

lundi 28 janvier 2013

Artistes hongrois après-guerre à Paris du 1er février au 30 mars 2013 - Galerie Le Minotaure

Vernissage le jeudi 31 janvier 2013 à 18 heures
Pour en savoir plus, visitez le site officiel de la Galerie Le Minotaure

2 rue des Beaux Arts, Paris, 75006, France

Just the Wind ou la relève du cinéma Hongrois

"Grand prix du jury au festival International du film de Berlin en 2012,  Just the Wind dépeint la situation des Tsiganes en Hongrie, leurs conditions de vie et leur sentiment de crainte quotidien face à une milice fanatique qui traque les membres de la communauté une fois la nuit tombée. Mais Just The Wind n’a pas pour seul ambition d’exhiber le tableau de la miséreuse condition des Tsiganes Hongrois : le film accule le spectateur dans l’impasse de la politique menée contre ceux qu’on appelle les « Gens du voyage » -pur abus de la langue française- dans l’ensemble des pays d’Europe. Cette coproduction Franco-Hongroise signe admirablement la relève d’un cinéma Hongrois orphelin de son chef de file, Béla Tarr, qui mit un terme à sa carrière en 2011 avec  Le Cheval de Turin, également récompensé lors du prestigieux Festival International du film de Berlin par l’Ours d’argent." La suite sur grand-rouen.com

samedi 26 janvier 2013

Poulet au paprika avec des nokedlis : la recette

Crédit photo : nosalty.hu
Ingrédients pour 4 personnes
  • 1 kg (1,2 ou 1,3 kg) de cuisse de poulet, ailes ou abats (éventuellement mélangé)
  • 50 grammes (2 cuillères à soupe) de graisse ou d'huile
  • 1 grosse tête d'oignon
  • 2 (ou un) poivrons verts,
  • 1 tomate
  • sel ou épices à son goût
  • 1 cuillère à café de poivre noir moulu
  • 2 cuillères à café de paprika rouge
  • 1 cuillère à café de cumin
  • selon les goûts du paprika piquant en crème (1 cuillère à café)
  • (3 + 1 dl de crème fraîche)
Pour les nokedlis
  • 4 œufs
  • 2 dl d'eau
  • farine autant qu'elle en absorbe (250 grammes environ)
  • 1 cuillère à café de sel
  • huile
Préparation
  1. Laver et nettoyer la viande du poulet. Si on le fait avec des abats on les découpe en petits morceaux, par exemple la carcasse en 3 morceaux, le cou en deux. Si on le fait avec les cuisses on les coupe en deux de façon à avoir une partie supérieure et inférieure.
  2. Couper l'oignon en fins morceaux et les faire revenir dans la graisse ou l'huile. Avant qu'ils ne roussissent de trop les asperger de paprika rouge. Flora conseille une petite cuillerée à café de cumin au début, sur les oignons.
  3. Y mettre les morceaux de poulet, verser un peu d'eau par dessus et bien mélanger
  4. Y ajouter le poivron en lamelles et la tomate découpée en dés sur les morceaux les plus petits, puis saler. Y ajouter selon les goûts des épices (mi sel mi épices)
  5. Faire cuire à l'étouffée sous un couvercle, en versant toujours de l'eau en dessous de manière à obtenir une sauce courte et dense. Si la viande commence à mollir, ne plus mélanger, plutôt secouer doucement la casserole, pour que cela n'attache pas mais que les morceaux de viande ne se cassent pas. (Temps de cuisson environ 40 à 50 minutes)
  6. Mélanger les ingrédients des nokedli dans un plat. Faire bouillir de l'eau dans une grande casserole dans laquelle on met un peu de sel et d'huile. Lorsque l'eau bout on y découpe la pâte par petits bouts, avec un couteau, qu’on trempe régulièrement dans l’eau de la cuisson. Lorsque les pâtes remontent à la surface les égoutter dans une passoire, les rincer à l'eau froide, les égoutter et les mettre de côté dans un récipient en mettant un peu d'huile pour qu'elles ne collent pas en attendant d'être servis et ainsi de suite tant qu'il y a de la pâte
  7. Quand le ragoût de poulet est cuit, le placer sur l'assiette, mettre les nokedli à côté et servir avec des cornichons ou des concombres.
temps de préparation : environ 1 heure
temps de travail : environ 30 minutes

Source : recette piquée ici ou là sur internet et adaptée par nos soins. Réussite garantie suite à test par notre équipe de cuisiniers.

La Hongrie a remboursé 607 M EUR au FMI plus tôt que prévu

"La Hongrie a remboursé plus tôt que prévu une tranche de 607 millions d'euros au Fonds monétaire international (FMI) dans le cadre d'un prêt accordé en 2008, a indiqué vendredi le ministère de l'Economie.
La Hongrie a transféré l'argent vendredi, l'échéance était fixée au 12 février, a précisé le ministre de l'Economie György Matolcsy lors d'un point presse.
Ce remboursement est synonyme de la "stabilité financière et de la force du pays" et reflète "la confiance des investisseurs", a-t-il estimé." La suite sur lesechos.fr

Hongrie: les ventes au détail en recul

"Forexpros - Le nombre de ventes au détail en Hongrie a reculé contre toute attente au dernier trimestre, d’après des chiffres officiels publiés vendredi.

Selon le Bureau Central des Statistiques hongrois, ce chiffre en données annuelles corrigées des variations saisonnières, a reculé de -4.10%, contre -3.70% au trimestre précédent.

Les analystes tablaient sur un résultat de -3.00% au dernier trimestre." Source : forexpros.fr

Hongrie: départ du "rallye des pauvres" Budapest-Bamako avec parcours modifié

"Le 9e Budapest-Bamako, le plus grand rallye amateurs, surnommé "le rallye des pauvres" par comparaison avec le Paris-Dakar, son prestigieux aîné, a démarré vendredi de Budapest avec quelque 420 participants d'une quarantaine de pays pour la randonnée de près de 9.000 km, a constaté un photographe de l'AFP.
"L'unique héritier spirituel du Dakar, le Budapest-Bamako, parcourt le Sahara, un véritable pélerinage des automobilistes amateurs", ont indiqué les organisateurs sur leur site officiel." La suite sur lematin.ch

vendredi 25 janvier 2013

Sombre dimanche à Budapest

"À 26 ans à peine, Alice Zeniter signe, avec Sombre dimanche, un second roman où la nostalgie, la tendresse et les regrets s’entremêlent à l’image d’une ville en pleine mutation, Budapest.
Le jeune Imre Mandy, le personnage principal grandit dans la maison familiale. Une maison pas comme les autres puisque construite «au vert» et aux abords de Budapest par l’ancêtre… Imre Mandy, elle se trouve désormais au cœur des rails de chemin de fer qui donnent accès à la gare de la ville. Mais c’est la maison familiale, l’ancêtre a fièrement écrit son nom au-dessus de la porte et il n’est pas question d’en partir, même si elle s’ouvre quasi sur les rails et que les passagers des trains couvrent le minuscule jardin de leurs déchets.
«J’ai enseigné le français à Budapest en 2008, explique Alice Zeniter, j’avais envie de quitter Paris, je ne m’attendais pas à tomber amoureuse de la ville, pas comme ça. Quelque chose est né entre moi et cette ville.»" La suite sur lavenir.net


Alice Zeniter, Sombre dimanche, 284 p., 19 €

Le Festival du film hongrois annulé, faute de productions suffisantes

"Le Festival du film hongrois, qui devait se dérouler du 7 au 10 février, a été annulé à cause d'un nombre insuffisant de films produits en Hongrie l'année dernière, a annoncé jeudi l'Association des artistes du cinéma hongrois (MFSZ) à Budapest.
"C'est la première fois que nous ne pouvons pas organiser notre festival, car il n'y a tout simplement pas assez de films pour les faire participer à une compétition", a déploré le dirigeant de MFSZ, le réalisateur Attila Janish à la radio commerciale indépendante Klubradio.
A la place du Festival du film, l'organisation projettera une série de films hongrois des 100 dernières années, à l'ancien cinéma Urania de Budapest, du 1er au 3 février, lors des Journées du films hongrois. " La suite sur lexpress.fr

Carnavals en Hongrie et en Slovénie : gare aux monstres !

"Chasser l’hiver, apporter prospérité et abondance avec les récoltes à venir, voilà un thème récurrent des rites païens qui ont façonné l’Europe. Des croyances qui ressurgissent aujourd’hui encore, aux quatre coin du continent, sous la forme de fêtes folkloriques et de carnavals. En Hongrie et en Slovénie par exemple." La suite sur liligo.fr

Le premier ministre de Hongrie se rendra à Moscou

"Le 31 janvier le premier ministre de Hongrie Viktor Orban effectuera une brève visite de travail à Moscou sur invitation du président de Russie Vladimir Poutine, a annoncé jeudi le service de presse du Kremlin.
« Les négociations russo-hongroises porteront essentiellement sur le développement des liens dans les domaines de l'économie, du commerce, de l'énergie, des finances, de la culture et des questions humаnitaires », stipule le communiqué.
La rencontre précédente entre Vladimir Poutine et Viktor Orban a eu lieu le 30 novembre 2010." Source : ruvr.ru

jeudi 24 janvier 2013

Bifurcations : famille, société, art, identité - 5 février 2013 18h à Pécs (Hongrie)

BIFURCATIONS :FAMILLE, SOCIÉTÉ, ART, IDENTITÉ

Conversation autour du roman de Gisella Dénes : Trente pièces d’argent -et de la monographie sur l’oeuvre d’Anna Stein de Vali Fekete : Images des chemins intérieurs,
Sur les questions sociétales, religieuses et les identités individuelles.
Les invités sont les descendants de la famille Janosi- Engel : Anna Stein, artiste peintre et sculpteur (Paris), Gábor Szikla engineur (USA)
Les participants de cette conversation : Vali Fekete critique d’art, Dr András Stark psychiatre et Dr Gábor Szirtes historien de la littérature.

Le 5 février 2013 18h
Maison des Arts et de la Littérature
Place Széchényi 7-8
7621 Pécs-Hongrie



Soirée de « lutte contre la grisaille » chez BEAshKA, à partir de 19h, le 26 janvier 2012

Soirée de « lutte contre la grisaille »

« Samedi, 26 janvier : Retour possible d’une perturbation océanique précédée d’un peu de neige »

BEAshKA vous propose de gagner sur l’austérité, la tristesse, la morosité de cette fin de mois avec une soirée dédiée aux couleurs dorées des vins blancs Riesling, et à la fructification comestible d'ascomycète ectomycorhizien qui se présente sous une forme plus ou moins globuleuse, la truffe….
Dans une ambiance bohème, nous serons ravies de vous faire goûter nos salamis aux truffes et nos Rieslings hongrois et slovaques.
Assiette de dégustation de salami à la truffe : 6 EUR
Verre de vin à partir de 4 EUR


Chez BEAshKA, à partir de 19h, le 26 janvier 2012
42, rue Chapon
75003 Paris
01 42 74 14 69
06 60 09 12 25
www.beashka.com

Banque centrale de Hongrie : une nomination sous haute tension

"Selon le site économique hongrois Portfolio.hu, le Premier ministre Viktor Orbán devrait nommer non pas une, mais deux personnes à la tête de la Banque centrale hongroise (Magyar Nemzeti Bank - MNB) début février. Malgré les nombreux avertissements des analystes de tous bords, l'actuel ministre de l'Economie György Matolcsy reste le grand favori pour remplacer András Simor au poste de gouverneur, dont le mandat prendra fin le 3 mars prochain." La suite sur hu-lala.org

mercredi 23 janvier 2013

La Hongrie dit « Good Bye Lénine ! »

"Nous, Hongrois, devons encore démolir des murs pour effacer les erreurs du passé", avait déclaré l'année dernière le 1er ministre Viktor Orbán en inaugurant une statue de Ronald Reagan, l'homme qui a vaincu le communisme. Clore - ou plutôt effacer - le chapitre du communisme pour reconnecter la Hongrie à ses « racines naturelles », il s’y emploie sans relâche depuis son élection au printemps 2010." La suite sur hu-lala.org

En Hongrie, les SDF seront-ils encore des délinquants ?

"Samedi en début de soirée, la police a délogé et arrêté un groupe de sans-abris et d'activistes du collectif « la Ville est pour tout le monde » (A Város Mindenkié)  d'un immeuble appartenant à la mairie du VIIe arrondissement de Budapest. Ils manifestaient une nouvelle fois contre la politique anti-SDF menée par les autorités depuis fin 2010 en Hongrie. Ils n'ont pas encore eu d'amendes, ni de peines d'emprisonnement pour avoir occupé les lieux." La suite sur hu-lala.org

mardi 22 janvier 2013

La lutte contre l’évasion fiscale, un règlement de comptes… politique ?

"Le projet d'impôt rétroactif sur les capitaux hongrois placés à l'étranger, annoncé par le Bureau du Premier ministre Viktor Orbán la semaine dernière, a été accueilli avec un certain enthousiasme dans la presse en Hongrie, surtout dans les journaux de droite. A gauche, les critiques jugent la proposition plus rhétorique et populiste qu'efficace en matière de lutte contre l'exil fiscal. D'un point de vue politicien, c'est en tout cas une façon symbolique pour la Fidesz de jeter le discrédit sur l'opposition." La suite sur hu-lala.org

Nouveaux lieux culturels de Budapest (1) : Jurányi

"Par Mihály Rózsa
Un immense bâtiment de 6500 m2 sur 4 niveaux en plein cœur de Buda, tout près de Széll Kálmán (anciennement Moszkva) tér. Cette ancienne école de la rue Jurányi est destinée à sauver  la scène théâtrale indépendante et alternative de la capitale hongroise. Déjà plus de 50 compagnies de théâtre, de danse et d’animation ainsi qu’un grand nombre d’ateliers de designers, peintres, graphistes ont trouvé refuge dans ce centre culturel." La suite sur hu-lala.org

Árpád Ajtony n'est plus - Elhunyt Ajtony Árpád

Árpád Ajtony est mort le 16 janvier 2013 à Paris;
Il était une grande figure de l'intelligentsia hongroise des années 70' (sollicité par Jancso -Agnus Dei-) et grand espoir du monde littéraire; puis il s'est installé à Paris au début des annees 80. Il a enseigné et fait de la recherche.
Il venait d'avoir 69 ans.
La cérémonie aura lieu le samedi 26 janvier 2013 à 11h30 au cimetière du Père-Lachaise à Paris, au crématorium dans la Salle Mauméjean
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"2013. január 16-án, szerdán elhunyt Ajtony Árpád, Párizsban élő író, filmforgatókönyvíró, szociálpszichológus, az 1968 után indult írónemzedék egyik legígéretesebb tagja, akinek A birodalom elvesztése című könyve 1999-ben elnyerte a Bródy Sándor-díjat." La suite en langue hongroise sur litera.hu

Accord entre le gouvernement et une organisation d’étudiants en Hongrie

"Une des deux grandes organisations estudiantines hongroises, opposées jusqu’à présent à une réforme de l’enseignement supérieur, a signé ce lundi un accord avec le gouvernement hongrois. L’accord n’a été signé que par le HÖOK (Communauté nationale des représentations des étudiants). L’autre grande organisation, le Réseau des étudiants (HH), a de son côté estimé que les concessions étaient « insuffisantes », et avait demandé au HÖOK de ne pas signer l’accord." La suite sur lesoir.be

Japon, Hongrie: la Bundesbank voit l'indépendance des banques centrales menacée

"Le président de la Banque centrale allemande (Bundesbank) Jens Weidmann s'est inquiété lundi des menaces pesant sur l'indépendance des banques centrales, notamment au Japon et en Hongrie, ce qui risque selon lui d'encourager l'inflation et la dévaluation.
"On observe déjà d'inquiétants abus, par exemple en Hongrie ou au Japon, où le nouveau gouvernement s'ingère massivement dans les affaires de la banque centrale, réclame avec fermeté une politique monétaire encore plus agressive", a déclaré M. Weidmann lors d'un discours à l'occasion de la réception de la nouvelle année de l'opérateur boursier Deutsche Börse près de Francfort (ouest)." La suite sur lesechos.fr

lundi 21 janvier 2013

Opéra de Budapest : un Vaisseau fantôme de rêve

"Par Pierre Waline
Je ne suis pas (plus...) un fanatique de Wagner. Aussi est-ce avec une certaine appréhension que je me suis rendu l’autre soir (le 18 janvier) à l’opéra de Budapest, plus pour accompagner une amie que pour jouir de la musique.
Et là... un petit miracle s’est produit : sur les 140 minutes que dure la représentation, je ne vis pas le temps passer et suis resté d’un bout à l’autre les yeux rivés à la scène, comme médusé. Nous étions à la générale du Vaisseau fantôme. Un spectacle que je ne suis pas prêt d’oublier." La suite sur hu-lala.org

dimanche 20 janvier 2013

Anna Stein : exposition de peinture et de sculpture à Budapest du 3 au 28 février 2013

La Galerie Abigail
A le plaisir de vous inviter ainsi que votre famille
au vernissage de l’exposition rétrospective de peinture et de sculpture
d’Anna Stein,
artiste d’origine hongroise de Paris
le dimanche 3 février 2013 à 17h
et à la présentation de la monographie de l’œuvre d’Anna Stein
« Images des chemins intérieurs » de Vali Fekete 
(Éd l’Harmattan-Paris)
L’exposition sera inaugurée par M. François Laquieze,
directeur de l’Institut Français de Budapest, et chargé de la culture et de la coopération de l’Ambassade de France. Le livre sera présenté par M. Sandor Pinczehelyi, plasticien.

L’exposition sera ouverte du 4 au 28 février 2013
lundi-vendredi 11-18h samedi 10-14h

L’exposition est réalisée avec le soutien de l’Institut Hongrois de Paris

Adresse : Abigail Galéria
Váci utca 19-21 vagy Pesti Barnabás u. 4.
1052 Budapest,
Telefon: 00361-235-0908 E-mail: galeria@abigail.hu

Hongrie: inquiétudes sur une éventuelle main-mise du pouvoir sur la Banque centrale

"Le remplacement prochain du président de la Banque centrale hongroise (MNB) rend de plus en plus nerveux les marchés, qui redoutent une emprise totale du Premier ministre conservateur, Viktor Orban, sur l'institution monétaire et un nouveau conflit potentiel avec l'Union européenne (UE) et le Fonds monétaire international (FMI).
Signe de l'inquiétude grandissante, la devise hongroise, le forint, avait perdu 2% de sa valeur, tombant le 14 janvier à un plus bas depuis sept mois à 298,50 forints pour un euro, avant de se reprendre quelque peu jeudi à 292,23 forints." La suite sur la-croix.com

samedi 19 janvier 2013

De Bartók à Kurtág Musique 8 février à 20h Institut hongrois

Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris
Information : accueil@instituthongrois.fr
+33 1 43 26 06 44

Péter Kiss
Né en 1986 à Salgótarján (Hongrie), le pianiste Péter Kiss a fait ses études à l’Académie de musique Franz Liszt de Budapest et à la Hochschule für Musik und darstellende Kunst de Francfort, sous la direction d’Attila Némethy, Balázs Szokolay, Rita Wágner, Gábor Csalog et Catherine Vickers. Il a participé aux master classes de Lívia Rév, Malcolm Bilson et György Kurtág. Aujourd’hui, il enseigne au lycée musical Béla Bartók tout en continuant ses études à l’Ecole doctorale de l’Académie de musique Franz Liszt de Budapest. Son premier disque de musique de chambre, en collaboration avec Csaba Klenyán, a paru en 2007. En 2011, il a obtenu le Prix Artisjus pour la promotion de la musique contemporaine ainsi que la bourse Annie Fischer.
Péter Szűcs
Elève de Tibor Dittrich à l’Académie de musique Franz Liszt de Budapest, le clarinettiste Péter Szűcs a obtenu son diplôme en 2008. Il a participé à plusieurs master classes et festivals internationaux où il a eu l’occasion de se perfectionner auprès d’artistes tels qu’Alessandro Carbonare, Arthur Campbell, Nicholas Baldeyrou, Heinz Holliger et László Hadady. Son répertoire comprend principalement des œuvres du 20e siècle. Lauréat de la bourse Annie Fischer en 2011, il a travaillé avec des chefs d’orchestre et des artistes de renom comme Ádám Fischer, Vladimir Ashkenazy, Péter Eötvös, Zoltán Rácz, András Keller, Klaus Thunemann, Hansjörg Schellenberger, Radovan Vlatkovic et Csaba Klenyán.
Concert des lauréats de la bourse Annie Fischer
Programme : les œuvres de Bartók, Kodály, Ligeti, Kurtág, Eötvös
Entrée libre

Compagnie Pal Frenak Instants Danse Institut hongrois 9 février 2013 à 20 h

Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris
Information : accueil@instituthongrois.fr
+33 1 43 26 06 44


Une soirée exceptionnelle où le chorégraphe franco-hongrois, Pál Frenák interprète sa propre chorégraphie légendaire, MenNonNo. Cette fois, c’est le chorégraphe lui-même qui nous guidera personnellement dans l’univers singulier et mystérieux de ce spectacle en bleu. L’œuvre s’inspire des souvenirs d’un voyage de six mois du chorégraphe au Japon : dans ce spectacle puisant dans la gestuelle du butō, le réveil du danseur, plongé dans l’immobilité apparente des sculptures, se développe au travers d’éléments d’expression chorégraphiques minimalistes. Le solo de Pál Frenák sera suivi d’autres solos effectués par les danseurs de la compagnie. En nombre limité, des billets combinés seront en vente à l’Institut hongrois comprenant l’entrée et un exemplaire dédicacé du livre bilingue (anglais-hongrois) sur le chorégraphe et sa troupe, intitulé Frenák. Publié pour le 10e anniversaire de la fondation de la compagnie, le livre de Márta Péter contient une grande interview avec Pál Frenák, des critiques et de nombreuses photos inédites.
Entrée : 15/12€
Billet combiné : 25€

Compagnie Pal Frenak k.Rush Danse 6-8 février à 20h30 Centre national de la danse

Centre national de la danse 1, rue Victor-Hugo 93507 Pantin Cedex
Information : reservation@cnd.fr
+33 1 41 83 98 98


Dans la pièce k.Rush, Pál Frenák allie la dynamique de la course aux moments dramatiques de la collision, qu’il complète de réminiscences cinématographiques. Le pièce a pour point de départ l’intention du chorégraphe de créer une sorte de chorégraphie filmique en s’inspirant de l’histoire du cinéma. Le septième art a toujours été cher à Frenák, comme en témoignent les motifs cinématographiques déjà présents dans ses œuvres précédentes (Lakoma, Fiúk – Les Hommes Cachés, InTimE). La pièce k.Rush prend donc sa source dans les précédentes expériences de l’artiste qui a toujours consciemment cultivé le lien entre danse et film. Il s’agit d’un travail expérimental, où l’utilisation filmique de l’espace et du corps se développe à travers la chorégraphie et le décor. Frenák suspend d’une part la linéarité du temps, et de l’autre il abolit d’un seul geste la frontière entre rêve et réalité et nous emmène dans un road-movie onirique
Chorégraphie : Pál Frenák
Interprétation : Marie-Julie Debeaulieu, Pál Frenák,  Emese Jantner, László Major,  Nelson Reguera, Jessica Simet
Entrée : 18/14€

vendredi 18 janvier 2013

Bourse de traductions 5 février à 19h Institut hongrois

Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris
Information : accueil@instituthongrois.fr
+33 1 43 26 06 44

La Bourse de traductions est un forum annuel réunissant traducteurs, éditeurs et lecteurs autour de l’actualité du marché du livre hongrois :  panorama de livres hongrois récemment parus s’adressant aux adultes et au jeune public, et informations sur le système de subventions à la traduction. 
Entrée libre

Bientôt 50 % des Hongrois touchés par la pauvreté ?

"La presse autrichienne explique qu'environ 40 % de Hongrois seraient menacés de pauvreté et de manque de nourriture http://news.orf.at/stories/2115908/2115907/ . Attac Hongrie parle d'un Hongrois sur deux en situation de pauvreté. A Budapest en cette fin de décembre, des rassemblements de Hongrois attendant à manger ont été largement visibles dans les rues de Budapest. « Les investissements financiers se trouvent à un niveau dramatiquement bas », dit Eva Palocz, la directrice générale de l'Institut de Kopint-Tarki. Selon Palocz la situation économique au courant de l'année 2013 ne devrait pas s'améliorer en Hongrie." La suite sur ruvr.ru

jeudi 17 janvier 2013

La Fédération hongroise de football porte plainte contre ses supporters

"La Fédération hongroise de football (MLSZ) va porter plainte contre les supporters mis en cause lors du match amical Hongrie - Israël en août dernier." La suite sur hu-lala.org

La Hongrie veut taxer les fortunes de ses ressortissants placées à l'étranger

"La Hongrie veut imposer les fortunes de ses ressortissants à l'étranger, détenues pour la majorité en Suisse, par un impôt rétroactif de 35 % sur une somme évaluée à un maximum de 2 000 milliards de forints (6,7 milliards d'euros), a indiqué l'Office du premier ministre mercredi à Budapest." La suite sur lemonde.fr

mercredi 16 janvier 2013

György Matolcsy, un banquier dangereux pour la Hongrie

"Selon de nombreux experts, le nouvel affaiblissement du forint cette semaine (298 HUF pour 1€ lundi) ne serait qu'un avant-goût de l'arrivée probable de l'actuel ministre de l'économie, György Matolcsy, à la tête de la Banque Centrale de Hongrie (MNB) en mars prochain. La nomination du futur gouverneur de la MNB semble extrêmement délicate au moment où Viktor Orbán enchaîne les échecs sur toute une série de dossiers." La suite sur hu-lala.org

mardi 15 janvier 2013

Anniversaire par Flora

Ce douzième billet d'humeur est aussi un anniversaire. Cela fait un an que j'ai répondu à l'aimable invitation de Jean-Pierre Frommer qui m'avait proposé d'agrémenter les pages des Mardis hongrois de ces « billets d'humeur » libres et informels, comme ça vient, à mon rythme.
Un défi intéressant : le français, je l'ai appris au lycée comme deuxième langue, à trois maigres heures par semaine, avec une prof très gentille mais manifestement mal à l'aise et morte de peur d'être prise en défaut par des élèves qui avanceraient plus vite qu'elle... Ensuite, j'ai obtenu, à la fac de Szeged, un diplôme de professeur de russe et de français, et j'ai enseigné deux ans sans jamais avoir mis le pied en France. Le vrai apprentissage du français a commencé pour moi par amour, avec amis et belle-famille, et surtout, avec un mari écrivain. Et cet apprentissage ne s'arrêtera probablement jamais...
Langue étrangère, langue maternelle, bilinguisme (ou plus)... Pour moi, c'est un destin de caméléon. Je ne suis pas tout à fait la même personne lorsque je « vis » en français, que celle qui regagne la langue de ses 25 premières années... Je lis Màrai, inconsolable de la perte, à cinquante ans, du pays et de la langue maternelle qui demeure pour lui la langue exclusive de l'écriture. Agota Kristof appelle le français « langue ennemie » qui détruirait petit à petit le hongrois, sa langue maternelle. Elsa Triolet, premier prix Goncourt féminin, s'est approprié le français à la perfection, au point de se poser la question : «  Être bilingue, c'est un peu comme d'être bigame : mais quel est celui que je trompe ? »
Pour moi, les langues sont des horizons nouveaux, enrichissement, ouverture, plages de liberté... Nouvelles langues, nouvelles amours, passionnées ou tièdes...
Et la langue maternelle dans tout cela ? C'est l'initiation primordiale, hiéroglyphes mystérieux inscrits dans les gènes, ineffaçables. Comme notre attachement indestructible à notre mère.
Flora
Le blog de Flora en français

lundi 14 janvier 2013

Zsolt Bayer, un ami qui vous veut du bien…

"En ce début d'année 2013, un article d'opinion signé Zsolt Bayer a accaparé l'actualité hongroise. Rédigé en réaction à un fait divers banal, ce papier provocateur a été publié le 5 janvier dans les colonnes du Magyar Hírlap, un quotidien conservateur proche de la Fidesz (parti au pouvoir en Hongrie). Plus d'une semaine après sa publication, il suscite encore beaucoup de commentaires et d'émotion à Budapest.
La semaine dernière, l'écrivain et éditorialiste Zsolt Bayer, co-fondateur de la Fidesz à la fin des années 80 et organisateur des « marches de la paix » (Békemenet) – grandes manifestations pro-gouvernementales – en 2012, a été accusé d'incitation à la haine et à la violence à l'encontre de la communauté rom." La suite sur hu-lala.org

dimanche 13 janvier 2013

Josef Nadj à Limoges pour deux spectacles, une exposition et une carte blanche cinématographique

"Le chorégraphe Josef Nadj s’installe à Limoges pour deux spectacles, une exposition de dessins et la projection d’un film au théâtre de l’Union et au CCM Jean-Moulin. Performance.

Dernière création de Josef Nadj, "Atem le souffle" a été acclamée lors de sa présentation l'été dernier à Avignon. Le directeur du centre chorégraphique national d'Orléans est considéré comme l'un des plus grands chorégraphes contemporains. Chacune de ses créations scéniques est saluée par un concert de louanges. Ce qui équivaut à écrire que sa venue à Limoges pendant quinze jours dans le cadre des Itinéraires chorégraphiques a valeur d'événement artistique immanquable." La suite sur lepopulaire.fr

Sandor FERENCZI, Un petit homme-coq, Suivi de Les enfants qui ont la phobie des animaux de Sigmund FREUD

"Sandor FERENCZI, Un petit homme-coq, Suivi de Les enfants qui ont la phobie des animaux de Sigmund FREUD, Petite Bibliothèque Payot, n° 870, septembre 2012
Pour tous ceux qui voudraient connaître le mouvement psychanalytique dans l’histoire de la formation de ses concepts et de ses méthodes par l’intermédiaire d’un exemple, ce petit livre est « un régal ».
Nous reprendrons ainsi le jugement que Freud avait émis sur le remarquable texte placé au début de cette nouvelle publication : Un petit homme-coq, paru en 1913, et édité ici avec deux autres articles de Ferenczi, Conséquences psychiques d’une castration, paru en 1916, etContribution à l’étude de l’onanisme, paru en 1912." La suite sur crdp-versailles.fr

samedi 12 janvier 2013

Hongrie: chute du forint, inquiétude sur le futur chef de la banque centrale

"La devise nationale hongroise, le forint, baissait fortement vendredi, signe d'une nervosité grandissante du marché avant la désignation attendue en février d'un nouveau président de la banque centrale (MNB).
Par rapport au cours d'ouverture de vendredi, le forint perdait environ 1% à 296,70 forint pour un euro vers 12H00 GMT. La veille déjà, la devise avait cédé 0,8% entre l'ouverture et la clôture." La suite sur lesechos.fr

vendredi 11 janvier 2013

Nouveau parti politique en Hongrie

"Gordon Bajnai, considéré comme l'adversaire le plus sérieux du premier ministre conservateur hongrois Viktor Orban en vue des élections de 2014, a annoncé aujourd'hui la création "dans les mois à venir" d'un parti politique. La plate-forme "2014 ensemble", créée en octobre 2012, "va inévitablement devenir un parti, probablement dans les mois à venir", a déclaré l'ancien premier ministre technocrate dans un entretien à l'agence de presse hongroise MTI." La suite sur lefigaro.fr

jeudi 10 janvier 2013

Cinéma Sélection des courts-métrages hongrois 31 janvier à 20h Institut hongrois

Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris
Informations : accueil@instituthongrois.fr
+33 1 43 26 06 44
Réservation obligatoire


Sucre en poudre de Mihály Schwechtje
32’ , V.O.S.T anglais, 2010 | En rentrant un soir, sa copine met à la porte Zsolt. Comme il n’a pas d’endroit où dormir, il s’installe dans l’animalerie où il travaille. Pendant qu’il regarde les photos sur un site de rencontre, il aperçoit une fille qui l’attire… | Festival Premier Plans (Angers, 2011)
L’histoire de l’aviation de Bálint Kenyeres
15’ , V.O.S.T anglais, 2008 | Normandie, 1905. Le pique-nique est terminé. Un groupe de bourgeois endimanchés se prépare à rentrer. Il reste une dernière photo à prendre, mais il manque quelqu’un. | Festival de Trouville et d’Aix-en-Provence, 2009  
Douche froide de Orsolya Nagypál
13’ , V.O.S.T. anglais, 2010 | Róbert, membre enthousiaste du théâtre amateur de son lycée essaye de convaincre son camarade rom de retourner au camp d’été dont il s’est échappé pour fuir les préjugés. Il doit faire face à sa propre ignorance et peur. | Festival International de Film de Clermont-Ferrand, 2010
Je suis Simon de Tünde Molnár
animation, 11’ , V.O.S.T anglais, 2009 | Simon passe tout son temps avec ses amis ; ils organisent ensemble des courses sans fin, jusqu’à ce qu l’un d’entre eux ne se blesse… Festival Européen de Film (Lille, 2011) 
Entrée libre

Littérature Présentation de livre Béla Bartók de Claire Delamarche 25 janvier à 20h Institut hongrois

Institut hongrois 92, rue Bonaparte 75006 Paris
Informations : accueil@instituthongrois.fr
+33 1 43 26 06 44
Réservation obligatoire


A l’occasion de la publication aux éditions Fayard de sa monographie de Béla Bartók, fruit d’un travail de douze ans, Claire Delamarche vous convie à une soirée rencontre autour du compositeur hongrois. La soirée prendra la forme d’un dialogue avec Vincent Warnier, préfacier du livre, professeur agrégé de musique, organiste concertiste et fidèle des ondes de France Musique. De jeunes musiciens professionnels agrémenteront la soirée d’œuvres de Bartók, des célèbres Danses populaires roumaines aux Duos pour violons.
Entrée libre

Hongrie: hausse de l'excédent commercial en novembre

"L'excédent commercial de la Hongrie a augmenté à 703,8 millions d'euros en novembre, contre 646,9 millions d'euros en octobre, selon des chiffres provisoires publiés mercredi par le Bureau central des statistiques (KSH)." La suite sur lesechos.fr

Football, la Hongrie et la Bulgarie sanctionnées pour des incidents racistes

"La Fédération internationale de football (Fifa) a condamné la Hongrie et la Bulgarie à disputer leur prochain match à domicile de qualification pour le Mondial 2014 à huis clos.
Fait rare, la Fifa a décidé de sévir sur le front de la lutte contre le racisme dans les stades. La commission de discipline de l’institution internationale qui régit le football a sanctionné la Hongrie et la Bulgarie en raison d’actes racistes ou antisémites de certains de leurs supporteurs. Les rencontres de qualification pour la Coupe du monde 2014 au Brésil entre la Hongrie et la Roumanie et entre la Bulgarie et Malte, prévues le 22 mars prochain, se disputeront ainsi devant des tribunes vides. La Fifa a rappelé « qu’aucune forme de discrimination ne sera tolérée et qu’une stricte réaction sera systématiquement donnée par les autorités compétentes ». " La suite sur la-croix.com

Scandale en Hongrie après les propos racistes anti-Roms d'un journaliste proche du Premier ministre Viktor Orban

"C'est ce qu'on appelle un récidiviste. Le journaliste Zsolt Bayer, fondateur du Fidesz, le parti du Premier ministre Viktor Orban, a provoqué un nouveau scandale en Hongrie après ses propos anti-Roms. Dans le journal Magyar Hirlap, proche du Fidesz, il a appelé à "éliminer les animaux tziganes", s'attirant les foudres de l'opposition et une condamnation prudente du parti au pouvoir.
"Pas dignes de vivre comme des humains"
Zsolt Bayer n'en est pas à son coup d'essai. En 2008, il avait fait "sensation" avec un article contre les juifs hongrois qui "se mouchent dans les piscines de la Hongrie". En janvier 2011, il s'en était pris cette fois aux "Cohen" dans un article où il dénonçait "Cohen, Cohn-Bendit et Schiff", identifiés en Hongrie comme des patronymes juifs. Une allusion au journaliste Nick Cohen, du journal The Observer, au député écologiste européen Daniel Cohn-Bendit et au pianiste hongrois Andras Schiff." La suite sur huffingtonpost.fr

mercredi 9 janvier 2013

The Frightening Hungarian Crackdown

"In November, 2012, the Nobel prize-winning novelist Imre Kertész announced his retirement. The writer, who as a fourteen year-old was transported to Auschwitz, has become one of Europe’s most eloquent and respected literary witnesses to the Holocaust. In books such as “Fateless” and “Kaddish for an Unborn Child,” he has made the paradoxical case that “the concentration camp is imaginable only and exclusively as literature, never as reality—not even—or rather least of all—when we have directly experienced it.” Since his working life has been devoted to this act of imagination, his decision to house his archive not in his native Hungary but, rather, in Germany appears to be a profound gesture of reconciliation. Yet, when I said so on Twitter, a Hungarian writer friend e-mailed to tell me that Kertész’s decision was also driven by more negative concerns:
I’m afraid there is something more to it: he has also good reasons to believe that in Hungary his legacy wouldn’t be treated with as much respect as in Germany, as he is regarded by the current political elite as an “unHungarian” and then I’ve been euphemistic. For example, currently his work is not part of the Hungarian national education programme, due to some changes in school material in which, at the same time, three famously antisemitic writers have been included.
Read more: http://www.newyorker.com/online/blogs/books/2013/01/the-hungarian-crackdown.html#ixzz2HU5GPlZI

Vietnam-Hongrie: renforcement de la coopération dans l'audit

"Le Vietnam prend en haute estime les relations de coopération avec les pays amis traditionnels, dont la Hongrie, dans un esprit d'avantage mutuel, ainsi que dans l'intérêt et pour le développement commun des deux pays.

C'est ce qu'a affirmé le président de l'Assemblée nationale (AN) du Vietnam, Nguyen Sinh Hung, en recevant mardi à Hanoi une délégation de l'Office national d'audit de la Hongrie dirigée par son président, M. Laszlo Domokos, venu lui rendre une visite de courtoisie." La suite sur vietnamplus.vn

Hongrie: la production industrielle en recul

"Forexpros - La production industrielle hongroise a reculé plus que prévu au dernier trimestre, d’après des chiffres officiels publiés mardi.

Selon le Bureau Central des Statistiques hongrois, ce chiffre a reculé de -6.90%, contre -1.70% au trimestre précédent.

Les analystes tablaient sur un résultat de -4.40% au dernier trimestre." Source : forexpros.fr

Hongrie: les étudiants lancent un ultimatum au gouvernement

"Les étudiants hongrois, opposés à une réforme de l'éducation supérieure, ont menacé mardi de relancer leurs manifestations dans tout le pays si le gouvernement conservateur de Viktor Orban ne répondait pas à leurs revendications d'ici le 11 février.
Les manifestations des étudiants, qui ont mobilisé des milliers de participants à plusieurs reprises fin 2012, recommenceront le 11 février si le gouvernement ne prend pas d'actions concrètes pour répondre à leurs demandes, a déclaré Richard Barabas, dirigeant de la principale organisation estudiantine HH (réseau des étudiants) à la radio commerciale indépendante Klubradio mardi." La suite sur nouvelobs.com

mardi 8 janvier 2013

Hongrie : un proche du pouvoir appelle à "éliminer les animaux tziganes"

"Un scandale a éclaté en Hongrie après qu'un fondateur du Fidesz, le parti du premier ministre Viktor Orban, a appelé à "éliminer les animaux tziganes", provoquant une condamnation non seulement de l'opposition mais aussi du parti au pouvoir.
Un "flash-mob" est prévu mardi 8 janvier dans l'après-midi par des étudiants devant le quartier général du journal Magyar Hirlap, proche du gouvernement, où l'auteur de ces propos, Zsolt Bayer, est journaliste." La suite sur lemonde.fr

Le gouvernement renonce à la pré-inscription électorale

"C’est le deuxième camouflet infligé en quelques semaines par la cour constitutionnelle à Viktor Orban. Après les dispositions prises contre les sans-abris, elle vient de juger contraire à la Constitution une partie de la nouvelle loi électorale.
C’était un des chevaux de bataille de l’opposition qui y voyait une restriction des droits constitutionnels et une initiative sur-mesure pour la Fidesz au pouvoir, une façon pour le parti de Viktor Orban de "tenir les rustres à l’écart de la vie politique", comme l’avait exposé un des proches de Fidesz." La suite sur hu-lala.org

dimanche 6 janvier 2013

Le rire élu - Anthologie de l'humour juif dans la littérature mondiale édition établie par Judith Stora-Sandor


"Cette anthologie littéraire regroupe des textes très différents qui témoignent de l'étendue de l'humour juif, de P. Roth à A. Cohen en passant par F. Kafka ou I. Bashevis, sur les thèmes du mariage, du shtetl, Auschwitz, etc."

On y trouve aussi, entre autres, des textes de Frigyes Karinthy, István Örkény, Ferenc Molnár, Georges Mikes (Mikes György), Georges Tabori (Tábori György)


Quatrième de couverture
"Cette anthologie a été construite comme une invitation au rire. Par le détail, elle révèle la démesure de l'humour juif en un parcours aussi didactique que déjanté. Le mariage, le shtetl, Auschwitz, tout y passe pour appréhender avec l'érudition d'un sage névrosé un univers que la littérature mondiale explore depuis des siècles. Les plus grands auteurs ont contribué à leur manière à enrichir un humour singulier qui ne cesse de fouiller l'histoire et notre monde contemporain.

L'élection du rire ne peut se composer d'une simple compilation d'histoires et c'est pourquoi, afin de lui rendre son éclat, cet ouvrage présente la diversité de ses teintes, de ses champs culturels. Au fil de ses déclinaisons, on s'engouffre dans la verve juive et tous ses excès pour explorer un humour riche et savoureux qui se nourrit de la tradition pour atteindre sa démesure.

Habile mélange de sourire et de savoir, la circoncision des livres qu'entreprend Le rire élu est menée avec une précision et une impertinence dont il est impossible de sortir indemne."

L'auteur
Judith Stora-Sandor
Professeur émérite de Littérature générale et comparée à l’université Paris 8. Elle a quitté son pays d’origine, la Hongrie, en 1956. Elle est l’auteur, entre autres, de « L’humour juif dans la littérature de Job à Woody Allen » (Paris, Presses Universitaires de France, 1984). Elle est également, depuis 1988, directrice d’Humoresques, revue semestrielle consacrée aux recherches sur l’humour.

Éditions Gallimard
Prix éditeur : 23 €

samedi 5 janvier 2013

Hongrie: l'écrivain Peter Esterhazy se dit victime de censure à la radio

"L'un des écrivains hongrois les plus réputés, Peter Esterhazy, a déclaré vendredi dans l'hebdomadaire Vie et littérature avoir été victime de censure dans une émission récente à la radio publique hongroise.
Il a indiqué que deux phrases critiques envers la politique culturelle du gouvernement conservateur du Premier ministre Viktor Orban avaient été supprimées lors du programme mensuel consacré à la culture sur la radio Kossuth, diffusé le 25 décembre 2012." La suite sur la-croix.com

Hongrie : les arrangements électoraux de Viktor Orban sanctionnés

"La Cour constitutionnelle invalide en partie une réforme électorale taillée sur mesure pour le Premier ministre sortant.
La Cour constitutionnelle hongroise a infligé vendredi un revers au Premier ministre conservateur Viktor Orban, en invalidant en partie la réforme électorale, notamment l'obligation pour les citoyens de s'enregistrer au plus tard deux semaines avant le scrutin. La Cour a jugé cette disposition "anticonstitutionnelle". Elle a estimé que "la loi empiète sur les droits des électeurs à un degré injustifiable". Il s'agit là d'un nouveau camouflet pour Viktor Orban et son parti, le Fidesz, qui dispose d'une majorité des deux tiers au Parlement." La suite sur lepoint.fr

vendredi 4 janvier 2013

Les investisseurs refroidis par la politique en Hongrie

Le climat des affaires s'est détérioré en raison de la politique menée par Viktor Orban. 
Les investisseurs étrangers présents en Hongrie viennent de traverser une année particulièrement difficile. Avec une chute de 1,4 % du produit intérieur brut en 2012 et une inflation proche de 5,7 %, les multinationales ont choisi de faire le dos rond en attendant des jours meilleurs. « Le taux d'investissement comparé au PIB est tombé sous la barre des 15 % », souligne Zoltan Árokszállási, analyste chez Erste Bank à Budapest. C'est le niveau le plus bas enregistré dans toute l'Europe centrale et orientale et c'est inquiétant car « sans investissement, pas de croissance. » La « timidité » des entreprises internationales s'explique. " La suite sur lesechos.fr

mercredi 2 janvier 2013

Les étudiants inutiles de Viktor Orban

"C'est un beau brun au sourire ravageur, qui veut quitter la Hongrie pour tenter sa chance sous d'autres cieux. Dans le taxi qui le conduit à l'aéroport de Budapest, il passe en revue sur son smartphone les photos de ses copains, les souvenirs des fêtes, des jolies filles, des concerts de rock, des joutes de ski nautique sur le lac Balaton. Et finalement, pris de nostalgie pour un pays où il fait si bon vivre, renonce à son projet.
Réalisé sur commande du gouvernement hongrois, ce spot destiné à décourager l'émigration des jeunes a été diffusé, fin 2012, sur les chaînes de télévision publiques - suscitant une marée de commentaires sur les réseaux sociaux : son "héros" semblait si privilégié, dans un pays où le revenu moyen tourne autour de 750 euros par mois, que l'on pouvait se demander pourquoi il rêvait d'ailleurs." La suite sur lemonde.fr

Cours du forint depuis un mois

Source : daily-bourse.fr

L’émergence de l’ultranationalisme hongrois au jour le jour

"Joëlle Stolz est la correspondante du quotidien Le Monde en charge du suivi de l’actualité en Autriche et en Hongrie. Ses articles, toujours bien documentés et reflétant souvent le fruit de véritables enquêtes de terrain, ont parfois été lus de façon un peu rapide dans les pages du journal couvrant l’international, au milieu de pages consacrées à la Libye, la Syrie ou au conflit israélo-palestinien. Avec ce recueil d’articles, les pièces du puzzle s’assemblent pour donner à comprendre ce qu’il n’est pas exagéré de nommer l’émergence d’un système quasi-dictatorial. Depuis les élections législatives d’avril 2010, qui ont vu réapparaître Viktor Orban au poste de premier ministre , la Hongrie est tout simplement devenue, au cœur de l’Europe, le laboratoire de l’ultranationalisme." La suite sur nonfiction.fr

mardi 1 janvier 2013

Quelques temps forts de 2012

Ici l’Europe

présenté par Emma Adiei

Le samedi 28 juillet 2012 les Mardis hongrois de Paris étaient à l'honneur sur France 2 . Cette émission est toujours visible sur le site de France 2.








Les Mardis hongrois de Paris ont décidé de donner, régulièrement, chaque mois s'ils en avaient l'envie, l'image, le dessin et la plume à des amis talentueux. Ou pour être plus précis, ce sont ces amis qui nous firent le plaisir de nous offrir quelques spécimens de leur talent.

C'est Alain Dodeler qui ouvrit la marche et qui nous fit présent d'une première photo  en janvier 2012. D'autres égayèrent ce blog tout au long de l'année.

Puis Flora, suivant l'exemple d'Alain, nous offrit sa jolie plume et ses billets mensuels qui débutèrent sur une interrogation à propos des Identités multiples

Enfin, c'est Adam Biro qui nous gâta d'un premier texte en septembre 2012, intitulé Oraison funèbre pour un agent secret 

Je voudrais ici remercier ces trois amis pour leurs contributions généreuses qui donnent des couleurs multiples à ce blog et offrent ainsi de jolis cadeaux à ses lecteurs.

Et nous n'oublierons pas l'évènement annuel du 9ème anniversaire le 11 septembre 2012 qui a rassemblé environ 70 participants. A cette occasion, nous recevions un invité de marque, András Kányádi qui a présenté "La fortune littéraire de Sándor Márai" ouvrage fruit d'une collaboration interdisciplinaire dont il a dirigé les travaux.
Les photos de cette soirée ont été publiées ici et .

Merci encore à tous ces amis et contributeurs qui font la richesse des Mardis hongrois de Paris.

Photo hongroise de janvier par Alain Dodeler


été 2011
quelques jours au lac balaton
et direction d'incroyables bains
vers fonyod
perdus au milieu de rien
de vieux bains comme j'en avais connu
dans l'hortobagy
juste quelques bassins, bistro, resto
et une journée super avec mes amis,
rien à voir avec la foule des bains officiels de budapest
le calme et les eaux chaudes, massage,
tout ce que j'aime dans les glougloux....
c'est à :
csiszta-furdo

le alain batchi

Le site d'Alain Dodeler : alain-dodeler.fr

CADEAU DE NOËL d'Adam Biro

Albrecht Altdorfer, Adoration des mages, vers 1530.
Städelsches Kunstinstitut, Francfort.

Avec quelques jours de retard, je vous offre, en guise de cadeau de Noël, trois historiettes.
La première s’adresse à tout le monde. Elle est de circonstance, c’est une histoire pieuse.

Un médecin reçoit la visite d’une mère et de sa fille. La mère se plaint du manque d’appétit de la jeune fille, de ses nausées, de ses vomissements, de ses malaises. Le brave docteur l’examine attentivement (la fille, non pas la mère) et s’adresse à la mère (et non pas à la fille) :
Chère Madame, rien de grave. Tout va bien. Mademoiselle est enceinte. Félicitations !
Épouvantables cris d’effroi de la matrone, pleurs et énergiques dénégations-protestations de la jouvencelle.
Jamais, maman, au grand jamais je n’ai eu la moindre relation de près ou de loin avec un homme. Ce n’est tout simplement pas possible. Je suis toujours vierge.
Le médecin, sans un mot, se lève et se met devant la fenêtre, les yeux rivés au firmament.
Le temps passe. Les deux femmes se regardent, interdites. Le docteur scrute le ciel, imperturbable.
Au bout de plusieurs minutes d’angoisse, la mère éclate :
Mais enfin docteur, nous avez-vous oubliées ?
Le praticien, sans se retourner, tout en continuant à observer le ciel, répond :
Madame, ce que Mademoiselle vient de nous conter est déjà arrivé dans l’histoire de l’humanité, il y a plus de deux mille ans. J’attends d’apercevoir l’étoile qui doit conduire les rois mages à votre fille.

*

Le conte qui suit s’adresse exclusivement aux enfants qui connaissent le Petit Chaperon rouge. Et qui sont obéissants et font gentiment ce que les adultes leur ont appris.

Par une belle matinée de printemps, le Petit Chaperon rouge marche dans la forêt noire et profonde. Elle marche rapidement, sérieusement comme les jeunes filles savent le faire, en regardant droit devant elle. Comme on le lui a appris. « Fais attention dans la forêt ! Ne t’arrête pas, ne parle à personne ! »
Soudain surgit du fourré le Grand Méchant Loup. Il est grand et visiblement très méchant. Sa langue rougeoyante et pendante couvre ses longues dents pointues dont on devine qu’elles tranchent comme des couteaux. Ses yeux sont injectés de sang.
Après avoir suivi un bon moment silencieusement le Petit Chaperon rouge comme les loups savent le faire et comme leurs parents le leur ont appris, il bondit devant elle pour lui barrer le chemin.
Comment t’appelles-tu, jeune fille ? demande le Loup.
Mais tu le sais bien. Je m’appelle le Petit Chaperon rouge.
Et où vas-tu donc de ce pas décidé ?
Je vais au ruisseau. J’ai fait l’amour toute la nuit et maintenant je dois me laver comme on me l’a appris.
Le Grand Méchant Loup rougit si fort que cela se voit à travers ses poils, détourne pudiquement sa tête et dit tout bas, dans un soupir :
Mon Dieu, comme ce conte a changé…

*

J’offre la troisième histoire aux seniors – et en particulier aux seniors venus de l’Est, ceux qui se souviennent encore des kolkhozes, téeszcsé en hongrois, L. P. G. en allemand – de l’Est, bien entendu. Et en roumain ? en bulgare ? en tchèque ? en slovaque ? en polonais ? en albanais, etc. ? Une méthode comme une autre pour apprendre les langues. De l’Est. Du défunt Est.

Dans les années 1970, le président d’un kolkhoze (soviétique, mongol, hongrois, ce que vous voulez) invite le président d’un kolkhoze voisin à boire deux (trois, cinq, huit) verres de vodka (ou de pálinka) chez lui.
Le président invité arrive avec sa Moskvitch toute rouge qu’il gare à côté d’une BMW décapotable. C’est la voiture de son hôte, qui, lui, l’attend déjà sur le perron de sa maison.
Et quelle maison ! Une entrée majestueuse accueille les visiteurs, puis on pénètre dans le vaste vestibule…
Mais comment peux-tu avoir un tel palace ? demande-t-il, éberlué, à son collègue.
L’autre sourit :
Viens, je vais te le montrer.
Ils montent par un large escalier à l’étage, où ils traversent une superbe pièce dont la porte s’ouvre sur un grand balcon.
Vois-tu l’autoroute là-bas ?
Oui, répond son ami. Mais elle ne m’explique pas ta richesse.
C’est avec ce que j’ai économisé sur sa construction que j’ai pu bâtir cette modeste demeure.
Le président invité est très impressionné.
Un an plus tard, c’est son tour de convier son camarade président de kolkhoze chez lui.
Viens donc un jour boire une coupe de champagne.
Et en effet, peu de temps après cette invitation, le président se présente. Il range sa BMW décapotable à côté d’une Rolls-Royce « Silver Shadow ».
Je ne vous décrirai pas la magnificence du palais qui l’accueille. Une armée de jardiniers s’affairent dans le parterre à la française, un portier ouvre la porte au bout d’une colonnade en marbre… et le tout est à l’avenant.
Je suis sidéré, camarade ! Mais explique-moi l’origine de ton immense fortune.
Viens avec moi.
Et ils prennent l’ascenseur jusqu’au troisième étage où un balcon s’ouvre d’une superbe bibliothèque contenant des reliures anciennes et rares.
Vois-tu l’autoroute là-bas ? J’ai été chargé de sa construction.
Mais, excuse-moi, je ne vois aucune autoroute.
Et bien, j’ai suivi ton exemple. C’est avec ce que j’ai économisé sur sa construction que j’ai pu bâtir cette modeste demeure.

Vous me direz, cette histoire pourrait se passer à Marseille, en Corse… et, moins vraisemblablement, quoi que… à Oslo ou à Milwaukee. Si je la situe en Europe de l’Est, c’est à cause de l’accent.

Je vous souhaite une excellente année 2013 !


adam biro

janvier 2013
biroadam4(AT)gmail.com