vendredi 29 février 2008

La vie qui m'a vécu - Journal in-time de Paul Nagy


Ce livre est un témoignage de tout ce que j'ai vécu en Hongrie - enfance bourgeoise, jeunesse protestante ; vie en paix, vie en guerre, vie en régime communiste - raconter ma participation à la révolution hongroise de 1956. En 56 j'ai été emprisonné et condamné à mort par un tribunal militaire russe. Réfugié en France, j'ai étudié la littérature. A partir des années soixante, j'ai participé à toutes les aventures de la littérature moderne en France. Je suis cent pour cent un homme du (vingtième) siècle. J'ai médité ses idées, j'ai participé à ses mouvements les plus importants.
Editions l'Harmattan - janvier 2008 • 362 pages
Prix éditeur : 35,5 €

Produits hongrois : Saveurs de Hongrie communique

Nous avons le plaisir de vous informer, que la nouvelle livraison est arrivée.
Les produits frais et les Beiglis (gâteaux roulés) sont à nouveau disponibles.Vous pouvez consulter notre site mis à jour, dès maintenant.
www.saveurs-de-hongrie.com

jeudi 28 février 2008

Rallye d'Europe Centrale : la 1ère édition se déroulera en Hongrie et en Roumanie

Les organisateurs du célèbre Paris-Dakar dont l'annulation a fait grand bruit en janvier dernier, ont décidé de lancer la première édition du Rallye d'Europe Centrale labellisée « Dakar Séries », qui se déroulera en Hongrie et en Roumanie du 19 au 26 avril prochain.

Les principales étapes : Budapest, Debrecen Veszprém, Lac Balaton, Balatonfüred
Plus de détail sur
tourmagazine.fr

mercredi 27 février 2008

"Du Romantisme au XXIème siècle" concert le 28 mars à l'Institut hongrois de Paris

Un concert exceptionnel avec des musiciens exceptionnels !
Nous vous convions à notre concert le vendredi 28 mars à 20h 30 à l'INSTITUT HONGROIS DE PARIS,
92, rue Bonaparte 75006 Paris, métro : Saint-Sulpice ou Mabillon
"Du Romantisme au XXIème siècle"
Une ballade musicale avec Liszt, Saint-Saëns, Duparc, Erkel, Bizet, Gounod, BartÓk, Malmasson, Darrigrand
en présence des compositeurs de notre temps.
Ádám BANDA, violon (Budapest), Pierre VAELLO, ténor (Chœur de Radio France), Cima MOUSSALLI, piano
Rencontre avec les artistes après le concert autour d'un pot d'amitié.
Tarifs : 17 , étudiants : 13
Venez nous voir et vous entrerez dans un autre univers.

Réservations : à l'Institut Hongrois: tél.: 01 43 26 06 44

chez POLYPHONOS : e-mail : polyphonos@orange.fr - tél.: 06 60 07 39 78

Fnac - Carrefour - Géant - 0 892 68 36 22 (0,34 €/minute) www.fnac.com


Association POLYPHONOS
Peter GOSZTONYI, Président

mardi 26 février 2008

Rénovations à coups de bâton et de carotte- Felújítások ostorral és cukorkával

Mihály Rozsa publie un article dans Népszabadság du 22 février 2008 sous le titre dont la traduction littérale pourrait être : Rénovations à coups de fouet et de sucrerie.
En voici la traduction. L'article complet en hongrois est visible sur le site de Népszabadság

Budapest est l'une des villes les plus belles d'Europe, qui dispose d'un patrimoine bâti fantastique avec un fort potentiel économique - insiste Michel Polge, architecte français, qui est venu à Budapest en novembre, en tant qu'expert de l'ICOMOS pour le compte du comité du patrimoine de l'UNESCO, pour reconnaître les problèmes autour du quartier juif de Budapest et faire des propositions pour les traiter.

Le rapport de l'expert attend maintenant la suite de son sort au Centre du Patrimoine de l'UNESCO, ou du moins qu'il soit porté au Comité du Patrimoine. L'organisme donnera son avis sur le document et l'enverra aux autorités hongroises. Michel Polge ne pouvait rien dire à propos du rapport, il a déclaré à notre collaborateur : lors de ses entretiens en Hongrie, il s'est efforcé de dire aux personnes rencontrées, qu'il n'avait pas de recette miracle, ce qu'il pouvait faire était de présenter les exemples français des décades écoulées, de façon qu'elles ne commettent pas les mêmes erreurs qu'eux.
En France, dans la vague de reconstruction qui a suivi la seconde guerre mondiale, il a fallu construire beaucoup de logements et vite, c'est pourquoi peu d'attention a été portée à l'état des bâtiments plus anciens. Le grand changement s'est produit au début des années 70, c'est à cette époque que s'est produit le processus qui détermine encore aujourd'hui la logique de réhabilitation des parties de ville, des bâtiments et des logements, plus précisément qu'il faut combiner des mesures municipales coercitives avec des incitations financières.
En France aujourd'hui, celui qui investit dans un vieil immeuble ou un vieil appartement fait une affaire. La TVA ordinaire est de 19,6 %, et elle est de 5,5 % dans le cas de réhabilitation, reconstruction ou rénovation. Ce n'est donc pas un hasard si les capacités de l'industrie du bâtiment se portent à 55 % sur les différents types de rénovation et seulement à 45 % sur la construction neuve. L'Etat, soutient avec un budget conséquent, 500 millions d'euros annuels, les travaux de rénovation des ménages aux bas revenus
On se réfère souvent à l'exemple du Marais à Paris : c'était autrefois l'un des quartiers les plus négligés, en quelques décades c'est devenu le quartier le plus à la mode et le plus habitable de la capitale française.
Naturellement il ne faut pas oublier : l'Etat ou du moins les municipalités peuvent contraindre les habitants à rénover leurs logements et immeubles délabrés. S'ils ne le font pas, l'Etat fait exécuter les travaux et fait payer les travaux par les locataires, en fait par le propriétaire. La loi Malraux a visiblement donné des résultats, selon ses termes il faut ravaler la façade des bâtiments tous les dix ans.
A la question de savoir comment ces mesures ont transformé la population de ces quartiers rénovés, Michel Polge écarte les mains et résigné admet, que c'est l'un des prix à payer pour la beauté... Mais il est vrai également, qu'il est de nouveau à la mode de vivre dans les quartiers centraux de Paris, alors qu'auparavant beaucoup les désertaient.

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Népszabadság • Rózsa Mihály • 2008. február 22.
Budapest Európa egyik legszebb városa, fantasztikus épített örökséggel, amelynek komoly gazdasági potenciálja is van - hangsúlyozza Michel Polge francia építész, aki novemberben Budapesten járt, hogy az UNESCO műemlékvédelmi szervezete, az ICOMOS szakértőjeként ismerje meg a pesti zsidónegyed körüli problémákat és tegyen javaslatokat a kibontakozásra.
Lire l'article en langue hongroise dans Népszabadaság du 22 février 2008 http://nol.hu/cikk/482558/

Tourisme médical : mes nouvelles dents "made in Budapest"

Rien n’échappe à la mondialisation ! Des milliers de Français prennent l’avion chaque année pour se faire soigner à moindre coût : chirurgie esthétique au Maroc et en Tunisie, ophtalmologie en Turquie ou soins dentaires en Hongrie.

Ce sont des séjours "clé en main" pourrait-on dire. Tout commence sur Internet, par la prise de contact. Les agences de tourisme dentaire envoient des devis en fonction des soins demandés. Ensuite, sur place, vous êtes totalement pris en charge : réservations d’avion et d’hôtel — le cabinet dentaire peut même organiser vos visites et réserver pour vous des places au théâtre ou à l’opéra ! — Pour séduire la clientèle, les organismes multiplient les services personnalisés.
Cette formule, très économique, a déjà séduit des centaines de patients français.

Lire et écouter les reportages sur France Info

lundi 25 février 2008

Le Festival Européen du Film Indépendant du 14 au 16 mars 2008

ÉCU 2008 présente une sélection large et variée répartie en onze catégories. Au total 100 films provenant de 25 pays en compétition seront projetés.
Le Festival s’établit en alternative européenne au festival de Sundance et offre aux cinéastes Indépendants une scène et un écran pour présenter leurs œuvres, et organiser leur rencontre avec le public et la communauté des professionnels du septième art
ÉCU 2008 se déroulera du 14 au 16 mars 2008 sur le site François-Mitterrand de la BnF.

Toute l'information sur le site ecufilmfestival.com

Au programme plusieurs films hongrois

Le sort d'un trésor européen irremplaçable est en jeu

L'hebdomadaire culturel, Elet és irodalom (Vie et littérature), publie cette semaine un article sur le quartier juif de Budapest. Julia Cserba a interviewé Jean-Pierre Frommer, le président des Mardis hongrois de Paris. Voici l'introduction de l'article. L'interview elle-même en langue hongroise sur le site de Elet és irodalom

"Lorsqu'il y a un an, Jean-Pierre Frommer a commencé la collecte des signatures pour le sauvetage du vieux quartier juif d'Erzsébetváros, il ne se doutait peut-être pas lui-même du large écho et de l'indignation que les faits recueilleraient en France et au-delà. Des maires d'arrondissements de Paris, des membres de la Commission du Vieux Paris, des urbanistes, architectes experts de l'Etat, des historiens aussi se sont joints à la pétition, mais des signatures sont arrivées de Français vivant à Budapest et de Hongrois, de Berlin, Milan, Amsterdam, Bruxelles, Genève, de plusieurs villes des Etats-Unis et aussi du Canada. Le Monde s'est intéressé au sujet, Direct matin et Courrier International aussi. Un expert de l'UNESCO est arrivé en novembre dernier à Budapest pour "examiner les démolitions et les projets de construction à caractère d'habitation non conformes aux lieux". Son rapport va arriver ces jours-ci aux autorités compétentes. Les faits : le non-respect des recommandations du Comité du Patrimoine mondial peut entraîner pour l'avenue Andrássy, la perte de son inscription au titre de Patrimoine mondial."

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Pótolhatatlan európai érték sorsa forog kockán
Jean-Pierre Frommerrel, a Les Mardis hongrois de Paris (Párizsi magyar keddek) elnökével, a Francia Környezetvédelmi Minisztérium munkatársával Cserba Júlia készített interjút
Amikor egy évvel ezelőtt Jean-Pierre Frommer aláírásgyűjtésbe kezdett az Erzsébetváros régi zsidónegyedének megmentéséért, talán maga sem gondolta, milyen széles körű visszhangot és felháborodást vált ki az eset Franciaországban és azon túl is. A petícióhoz Párizs kerületi polgármesterei, a "Régi Párizs Bizottság" tagja, hivatalos állami építészek és urbanisztikai szakemberek, történészek is csatlakoztak, de érkeztek aláírások Budapesten élő franciáktól és magyaroktól, Berlinből, Milánóból, Amszterdamból, Brüsszelből, Genfből, az Egyesült Államok több városából és Kanadából is. A témával foglalkozott a Le Monde, a Direct matin és a Courrier International is. Múlt év novemberében UNESCO-szakértő érkezett Budapestre "a védett negyedben zajló bontások és az ehhez a projekthez hasonló, lakópark jellegű, ide nem illő építkezések kivizsgálására". Jelentése a napokban érkezik meg az illetékesekhez. A tét: a világörökség bizottság ajánlásainak be nem tartása az Andrássy út világörökségi címének elvesztését vonhatja maga után.
La suite de l'interview en langue hongroise sur Elet és irodalom

Des Papous dans la Tête Vendredi 7 mars à 19h Institut Français à Budapest


"Des Papous dans la Tête"
l'émission de France Culture
Vendredi 7 mars à 19h
Drôles de jeux avec les mots et le langage
pour des exercices de style et d’humour
Une récréation littéraire proposée par Françoise Treussard
et quelques écrivains de la bande des papous
Eva Almassy, Patrick Besnier, Lucas Fournier
Jacques Jouet, Serge Joncour et Jean-Bernard Pouy
ENTREE LIBRE
Dans la limite des places disponibles
Institut Français - Fő utca 17- 1011 Budapest

vendredi 22 février 2008

Dostoïevski lit Hegel en Sibérie et fond en larmes de László F. Földényi

Földényi imagine que c'est cela, l'horreur découverte par Dostoïevski : l'histoire, dont il sait qu'il est victime, ignore son existence, sa souffrance passe inaperçue ou, pire, elle ne sert à rien dans le flot général de l'humanité.
Ce que Hegel suggère, aux yeux de Dostoïevski (et à ceux de Földényi), c'est ce que Kafka dirait un jour à Max Brod : "Il y a de l'espoir, mais pas pour nous." La mise en garde de Hegel est encore plus terrible que l'existence illusoire proposée par les idéalistes : nous sommes perçus mais nous ne sommes pas vus. A. M

Ce court essai revient sur les années d'exil de Dostoïevski en Sibérie, où il a purgé comme condamné politique une peine de quatre années de travaux forcés et de six ans de "service militaire". Où sa lecture d’Hegel va nourrir ses "Souvenirs de la maison des morts".

Editions Actes Sud
Prix : 10 €

Un article critique dans Le Monde du 21 février 2008

jeudi 21 février 2008

La presse hongroise s'inquiète pour la minorité hongroise en Serbie

"La presse hongroise s'inquiétait jeudi matin du sort de la minorité magyare en Serbie, craignant que la colère des nationalistes serbes, après la déclaration unilatérale d'indépendance du Kosovo, ne se tourne contre les Hongrois établis en Voïvodine." Lire l'article paru dans Le Monde du 21 février 2008

mercredi 20 février 2008

Camerata Academica Salzburg, dir. Sándor Végh


"En 1978, l'arrivée du violoniste hongrois Sándor Végh à la tête de la Camerata Academica de Salzbourg est une aubaine pour la formation de chambre autrichienne, en quête d'un second souffle depuis le départ, neuf ans plus tôt, de son fondateur, le chef d'orchestre et musicologue Bernhard Paum­gartner. Ancien élève du compositeur Zoltan Kodaly à l'académie Franz-Liszt de Budapest, fondateur d'un quatuor à cordes qui porte son nom, Sándor Végh (décédé en 1997) appartient à cette fratrie d'instrumentistes polyvalents dont le talent et l'enthousiasme ne peuvent se limiter à une simple carrière de soliste." Extrait d'un article paru sur Télérama du 23 février 2008

Avec András Schiff (piano), Daphne Evangelatos (mezzo), coffret de 3 CD Orfeo/Harmonia Mundi.

Autoroutes hongroises : aïe, aïe, aïe !!!

Une étude européenne décerne une palme aux autoroutes suisses, jugées comme les plus sûres d'Europe

Alors que le bpa publie ses chiffres 07 des victimes de la route, une étude européenne décerne une palme aux autoroutes suisses, considérées comme étant les plus sûres d'Europe, indique une statistique publiée mardi à Bruxelles. Elles occupent le premier rang avec une moyenne de 2 morts par milliard de km parcourus, selon le Conseil européen. Avec trois morts par milliard de kilomètres parcourus, l'Allemagne voisine décroche la sixième place des 19 pays recensés. Quant aux autoroutes les plus dangereuses, elles se trouvent en Hongrie et en Slovénie, où l'on dénombre huit morts par milliard de kilomètres. (SWISS TXT)
Source tsr.ch

mardi 19 février 2008

Les discours incitant à la haine pourront être punis - Mégis büntethető lesz a gyűlöletbeszéd

Le gouvernement ne l'a pas soutenu, mais le Parlement a voté lundi la modification du code pénal, pénalisant les discours haineux. Le vote a donné 174 pour, 127 contre et 11 abstentions.

Les représentants du gouvernement ont invoqué le fait,
pour ne pas soutenir le projet, qu'un précédent projet de loi de même nature avait été jugé anticonstitutionnel par le Conseil Constitutionnel .

A kormány nem támogatta, de az Országgyűlés hétfőn elfogadta a büntető törvénykönyv módosítását, amely lehetővé teszi a gyűlöletbeszéd büntethetőségét.
Article complet en hongrois sur HVG.HU

Voir et écouter aussi la vidéo sur HVG.HU : un orateur y tient un discours ouvertement antisémite devant ses partisans réunis

Imre Kertesz : écrivain et prix Nobel - Un article de la revue Mouvements

À l’occasion de la parution de son autobiographie, "Dossier K.", Mouvements vous propose de (re)découvrir un entretien avec Imre Kertesz, initialement paru en janvier 2003.

Depuis l’annonce que le prix Nobel de littérature lui était attribué, on assiste à la célébration d’un lieu commun à l’assurance grotesque : la vie et l’œuvre d’Imre Kertész sont confondues en une seule et même apologie. Ce n’est pas qu’il s’agisse, en les séparant, de les rendre indifférentes l’une de l’autre, mais simplement d’éviter de les lier indéfectiblement par un rapport simplificateur de cause à effet, de résoudre ce qu’elles partagent à de sommaires équivalences sur le marché de la signification éditoriale.

Lire les livres d’Imre Kertész procure le sentiment d’une véritable rencontre avec une écriture travaillée à même la langue et au travail de laquelle ni la ponctuation, ni la syntaxe, ni les mots et leur nuance, ni les adverbes et leur répétition ressassante – et encore moins le souffle – n’ont été laissés au hasard par l’écrivain. Mais on ne peut faire des pages de Kaddish pour l’enfant qui ne naîtra pas [1990], 1995, d’Être sans destin [1975], 1998, d’Un autre [1997], 1999, de Le Refus [1988], 2001, la scène sur laquelle viendrait s’exposer à nous le témoignage direct de l’auteur sur l’Histoire qu’il a traversée, des années vingt à nos jours. La littérature ne se réduit pas à cette équation, c’est pourquoi il faudrait, pour lire Kertész, oublier qu’en 2002, il a été Nobel et encensé pour cette raison. Nul besoin pour ses livres du capital symbolique qui l’auréole maintenant. C’est pourquoi nous proposons ce retour sur son écriture avec un entretien réalisé en juillet 1999 [1].

La suite de l'article-entretien dans la revue Mouvements

lundi 18 février 2008

SkyEurope: de nouveau en Hongrie - SkyEurope: újra Magyarországon

"Quelques mois après avoir apparemment fait ses adieux définitifs à la Hongrie, la compagnie low-cost SkyEurope revient très prochainement à l'aéroport de Ferihegy. Les Slovaques, en raison d'un changement tarifaire beaucoup plus avantageux que le précédent, intervenu en janvier, ont tranché pour un come-back, ce qui ne nuira sans doute pas à la concurrence sur le marché"

Néhány hónappal azután, hogy 2007 októberében véglegesnek tűnő búcsút vett Magyarországtól, a SkyEurope fapados légitársaság hamarosan visszatér Ferihegyre. A szlovákok a januártól megváltozott, a korábbinál sokkal kedvezőbb tarifák miatt döntöttek a nagy comeback mellett, ami valószínűleg nem fog ártani a piaci versenynek.
Source travelline.hu

dimanche 17 février 2008

Exposition de la galerie Octogonart Vernissage : Mardi 19 février 2008 à 19h00 à l'Institut hongrois

Pour cette exposition, la Galerie Octogonart présentera au public parisien les peintres Exposition Bazil Duliskovich, Hella Mayer, Ágnes Verebics, Katalin Verebics et András Baranyai.

Membre du groupe Octogon, qui publie la meilleure revue de design, la Galerie Octogonart joue un rôle majeur sur la scène de l’art contemporain hongrois. Elle représente un véritable symbole d’ouverture et de multuculturalisme dans ses choix artistiques. Ses 12 expositions par an offrent la possibilité de présenter au public des artistes hongrois de tous âges, vivant dans le pays ou même à l’étranger. Ces expositions individuelles ou de groupe, souvent thématiques, réussissent brillamment à réunir et faire vivre des valeurs à la fois classiques et novatrices de l’art hongrois.


Institut hongrois de Paris
92, rue Bonaparte 75006 Paris
Tél. : 01 43 26 06 44
Métro : Saint-Sulpice • Mabillon Bus : 58, 84, 89
instituthongrois@wanadoo.fr
http://www.instituthongrois.fr/

samedi 16 février 2008

Le cinéma hongrois - Un reportage de Florence Labruyère

Comme chaque année, Budapest a fêté son cinema. Le 39ème festival du cinéma hongrois qui s’est achevé il y a quelques jours, a permis au public de découvrir la nouvelle géneration des réalisateurs magyars. Le festival a présenté une importante production : 20 films de fiction, 40 documentaires et 100 court métrages... Très soutenu par l’Etat, la cinématographie hongroise témoigne d’une belle vitalité.
Ecouter le reportage de Florence Labruyère (2'32") sur Le site de France Info

Hongrie : 2e producteur mondial de foie gras

Les éleveurs hongrois achètent leurs canards en France quelques jours après leur naissance, puis ils les élèvent et les gavent. Ensuite, ils les exportent vers la France sous forme de foie gras frais, mais ils sont obligés de s’adapter à la production française.
Un reportage de Florence Labruyère sur France Info

DJ Bootsie The Silent Partner

(Ugar Records, 2004)
Mon excellente camarade de Le klariscope nous recommande ce musicien et son CD The Silent Partner.

DJ Bootsie is a musician from Hungary. His CD The Silent Partner presents edgy electronica where trip hop beats are combined with Hungarian folk melodies and ambient atmospheres. DJ Bootsie is not a studio phenomenon. He takes his remarkable music live, using turntables and programming, accompanied by cellist Albert Markos, guitarist Gergely Kovacs and drummer Tibor Lazar.
In addition to his solo work, DJ Bootsie also composes film scores and provides the basic structure for several Hungarian rap performers.
If you enjoy adventurous global electronica, check out this excellent Hungarian twist on the genre.
Buy the CD:
In North America: The Silent Partner
In Europe: The Silent Partner

Source World Music Central

vendredi 15 février 2008

Exposition Nib'Art à la Cité des Sciences du 5 février au 29 mars 2008


Marine Bureau Kohn

Exposition Nib’Art

http://www.nibart-expo.fr/

Par Jean-Pierre Klein (directeur de l’école d’arthérapie de Paris et de Barcelone)

Une tumeur au sein ! C’est un crabe ! Comment l’annoncer à ses parents ?

Question, questionnement, quête : D’abord, s’enregistrer sur un magnétophone puis peu à peu de façon centrifuge passer de l’adresse aux proches à la mise en scène plastique de seins sculptés, ou détournés de tableaux classiques dépoitraillés, au filmage par Bob Kohn, son mari vidéaste, du happening du rasage de son crâne dont les cheveux s’en allaient, puis à l’offrande de son crâne chauve comme toile ronde et vivante à ses amis artistes… « J’ai trouvé mon crâne beau, c’est la première partie qui apparaît au monde et qui se cache immédiatement derrière des cheveux… »

Le corps de Marine a hébergé l’ennemi ? Elle l’élira comme prétexte à réalisations artistiques, en en fournissant le sujet et le support. Revanche : tu te nourris de moi, j’en nourris une œuvre. Le réel a fait irruption dans ma vie mais je peux relever le défi de tenter de symboliser mon expérience, lui injecter de la vie, la transcendant en nique à la destruction, comme le héros grec accablé par les dieux se dresse au centre de la tragédie antique.

Humaine, ironique, Marine Bureau Kohn, plasticienne, fait offrande de son crabe à sa lutte vitale, à ce qui nous concerne tous quand notre sort de mortel se rappelle à notre oubli. Elle évite tous les pièges : celui du message édifiant, de la plainte larmoyante et misérabiliste, de l’expression libératrice qui se moque de la qualité de son résultat.

Elle joue des bouchons plastiques de bouteilles d’eau qu’on l’oblige à boire après sa chimio pour en faire le sablier du temps qui « s’écoule », elle tisse les cheveux des autres pour en composer une tapisserie, elle compare sa tête à une coloquinte, elle place la photo plongeante de son crâne dans un nid comme un œuf à couver,
La Ligue contre le Cancer l’a exposée mais son travail mériterait d’être connu aussi dans le monde de l’art dont il retrouve une des fonctions primordiales de protestation de vie.

Association Nib’Art, Marville 24130 Prigorieux 05 53 61 39 83 ;

nibart@wanadoo.fr

L'exposition dans les médias

Vendredi 22 février, France 5, Journal de la santé , entre 13h40 et 14h30 et entre 19h et 19h50
Mardi 26 février, France 3 Ile-de-France, au journal de 12h et au 19/20
Jeudi 28 février, vers 19h30, France 2 chronique Art de Daniel Schick dans "On a pas tout dit"
Mardi 4 mars Sur la nouvelle chaîne de Vivolta de Gildas.
L'expo est à la médiathèque de la cité des sciences à la Villette Paris jusqu'à fin mars.
C'est de l'arthérapie mais aussi de l'art plastique.

mercredi 13 février 2008

Alexandre Trauner exposition à la Galerie Berthet-Aittouarès du 13 mars au 19 avril 2008

50 peintures pour l'histoire du cinéma
exposition sur les oeuvres peintes du décorateur hongrois Alexandre Trauner. Seront présentées une cinquantaine de pièces réalisées dans le cadre des décors pour des films cultes tels que: Les enfants du paradis, Le jour se lève, l'Hôtel du Nord, Subway, Coup de Torchon.

Les enfants du paradis, le boulevard du crime, 1945, film de Marcel Carné et Jacques Prévert, Huile sur carton, 65X99 cm


Irma la douce, la rue, 1962-1963, Billy Wilder, gouache 29,5 X 89,5 cm

Alexandre Trauner dans le décor d'Irma la douce, Billy Wilder, 1962/1963, Collection Trauner


Quai des brumes, La rue du Havre, 1938, Marcel Carné et Jacques Prévert, gouache, 56 X 77 cm
Pénétrer dans l’univers de Trauner demande un peu d’humilité, comme si l’approche de son œuvre devait se faire à la façon d’une démarche initiatique faite de degrés différents, trois marches à franchir, trois pas en direction d’un ailleurs vaste et multiple empli de poésie, de tendresse, d’invention.
Un premier pas nous projette dans le monde cinématographique : décors de film, maquettes illustrant des titres célèbres, réalisation d’une architecture éphémère qui sert l’histoire, qui l’habille dans le respect d’une ambiance, perfection du travail, souci du détail, trace du chemin parcouru pendant plus de cinquante ans avec les plus grands réalisateurs qui font partie de l’histoire du cinéma.
Faire un second pas, regarder de plus près, sortir des références filmiques, oublier un instant les acteurs, les metteurs en scène, se débarrasser du souvenir des histoires racontées sur pellicule : c’est découvrir la peinture de Trauner, forte et éclatante, servie par techniques diverses alliant l’aquarelle, la plume, l’huile, l’acrylique, la gouache…
Trauner est peintre, il l’a toujours été, chaque maquette vit comme une œuvre d’art à part entière sans besoin d’explication particulière, sa capacité à traiter le clair et l’obscur, l’incroyable dextérité qui lui permet de suggérer une situation par quelques taches de couleurs, sont le reflet du talent d’un homme qui n’a jamais abandonné sa vocation.
Trauner ne peint pas ce qu’il voit, il donne à voir une petite partie de son univers intérieur.
Il faut écouter Alexandre Trauner parler de son métier et de ses amis pour franchir la dernière marche, pour rencontrer l’homme, drôle, vif, curieux de tout, fidèle en amitié, posant un regard pétillant sur ce qui l’entoure, regard amusé qui semble souligner la relativité des choses sans pour autant manquer de respect ou d’humanisme.
Trau nous emmène en voyage, il nous escorte dans un chemin entre ombre et lumière, promenade exemplaire dans la créativité et l’imaginaire, promenade dans le temps entre le jour qui se lève et autour de minuit.
Patrick Sonnet.

Hôtel du Nord, 1938, Marcel Carné et henri Jeanson, 65 X 100 cm, gouache


Hôtel du Nord, Construction du canal, photographie d'A. Trauner


C’est pour peindre qu’Alexandre Trauner (1906-1993) arrive à Paris de sa Hongrie natale, en 1925.
Il va très vite rencontrer le monde du cinéma qu’il ne quittera plus. Hôtel du Nord , Quai des Brumes, les enfants du Paradis, les visiteurs du soir... jusqu’à Don Giovanni, Monsieur Klein, Coup de torchon, Tchao Pantin, Subway… 50 ans de décor et de rencontres avec Jacques Prévert, Marcel Carné, Jean-Paul Rappeneau, Bertrand Tavernier, Luc Besson, Claude Berri, Orson Welles, Billy Wilder, Howard Hawks, Joseph Losey, Anatole Litvak… Plus de 100 films, de 1934 à 1988 pour lesquels il obtient de nombreuses récompenses :
En 1960 Oscar du meilleur décor pour « the appartment » de Billy Wilder (1ère attribution à Hollywood d’un oscar pour un décorateur de cinéma)
En 1975, César pour « Monsieur Klein » de Joseph Losey
En 1978, César pour « Don Giovanni » de Joseph Losey
En 1983, grand prix national du cinéma.
En 1984, César pour « Subway » de Luc Besson
C’est encore en peintre qu’il conçoit ses décors à partir d’une composition structurée par juxtaposition de plans et répartition de la couleur, ceci avec un sens aigu du détail et une précision méticuleuse. De la fusion de ces deux éléments nait une poésie qui parcourt son oeuvre et lui donne un style unique. Les gouaches présentées ici ne sont pas des croquis ou des esquisses mais des oeuvres à part entière. Que les films soient en noir et blanc ou en couleur, ce que cherche Alexandre Trauner, c’est la lumière.
Est associée à cette présentation, une sélection de photographies de plateau.
Toutes ces oeuvres sont d’autant plus précieuses qu’elles sont le témoin d’un processus de création aujourd’hui révolu.
Vous pouvez consulter le site d’Alexandre Trauner :
www.lpce.com/trauner

Galerie Berthet-Aittouarès - 29 rue de Seine 75006 Paris
Tél : 01 43 26 53 09 - Fax : 01 43 26 96 66
http://www.galerie-ba.com/
Ouverture du mardi au samedi 11h-13h / 14h30-19h
Contact Michèle et Odile Aittouarès :
01 43 26 53 09 - 06 12 06 23 04

Far-right band in Hungary a symptom

BUDAPEST, Hungary -- They wear black-vested uniforms and rally for the fatherland. Their red and white striped armbands remind many here of the fascist thugs who did the Nazis' dirty work in wartime Hungary.

Formed last year, the Hungarian Guard is the latest specimen of right-wing nationalism to make a comeback in Eastern Europe. Its appearance has alarmed the government, minority advocates and even a California congressman with Hungarian ties.

Lire l'article sur Los Angeles Times

Dans le même esprit pour les hungarophones voir cette vidéo sur le site HVG

Symptôme ? Gangrène ? Je ne sais comment appeler cela. Espérons que ce ne soit qu'un phénomène très marginal.

mardi 12 février 2008

Référendum en Hongrie sur fond de malaise économique

"Le pays espère rejoindre un jour la zone euro, mais doit faire face à des déficits élevés et à un déclin de sa productivité.

L'idée pourrait faire des émules ailleurs en Europe. Les Hongrois se prononceront le 9 mars par référendum sur deux réformes gouvernementales adoptées l'an dernier. Selon le projet soumis par l'opposition conservatrice (Fidesz, droite) et validé par le président de la République Laszlo Solyom, après avis favorable de la Cour constitutionnelle, les électeurs sont consultés sur deux grands thèmes populaires, les dépenses de santé et les frais d'inscription à l'université." Suite de l'article dans Le Figaro du 12 février 2008

Michel le Hongrois - Un poème de Sebastian Hayes en hommage à Michel Indali

Au prochain.. . Monsieur ? — Bonjour. — Bonjour à vous. Enfin, quel bruit !

Vous ne pouvez pas baissez le volume un peu derrière ? Merci.

Ces gens-là font presqu’ autant de vacarme maintenant qu’ils sont morts

Que lorsqu’ils vivaient. Á nous. C’est à propos de qui ? Michel.

Mais, monsieur, vous comprenez, il y a des milliers de Michels ici ;

Vous ne vous rappelez pas son nom de famille ? Indali.

Et sa provenance, son pays d’origine ? L’utopie.

Je regrette, il n’y a point de pays de ce nom inscrit

Parmi les états qui appartiennent aux Nations-Unis.

Elle n’y est pas encore. — Dans ce cas… — Essayez plutôt la Hongrie.

Ça au moins c’est un pays qu’on connaît… Mais non,

Je regrette, je vois personne du nom de Michel Indali inscrit

Dans les archives officiels de ce pays ni d’ailleurs

D’aucun des autres pays de l’Est — si vous voulez mon avis

Votre bonhomme n’a jamais existé. — Mais si,

Je l’ai connu moi-même. Mais comment ça se fait … ? Il s’est réfugié.

Ça s’explique. Dans quel pays? La France, vous dites? C’est vrai,

J’ai bien une mention d’un nommé Michel Indali :

Il a exposé au Salon de la Jeune Peinture à Paris

D’après ce qu’on dit, en mille neuf cents soixante- six — C’est lui ! —

Il s’est associé avec, parmi d’autres, un certain Olivier. O. Olivier

Qu’on connaît un peu mieux — C’était son meilleur ami.

Mais il n’y a pas eu tellement de suite… — C’est parce qu’il s’en est fi

De ce qu’il voyait à la longue comme tracasserie —

La peinture, vous voulez dire ? Pas tant ça, plutôt l’effort inouï

Qu’il fallait pour percer… D’accord, mais avec une telle philosophie,

On arrive à rien de nos jours, vous savez… Michel vous aurait dit

Que ce n’est pas le but de la vie d’arriver mais de vivre —

Laissons ces questions de côté. L’essentiel c’est que je retrouve la piste

De ce personnage quelque peu mystérieux, mystificateur aussi … Né à Budapest Sous le signe astrologique du bélier… père médecin généraliste… Il a dû

Être dans sa dix-septième année en cinquante-six et comme on sait

« On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans »

La citation est de Rimbaud. — Je le savais — Il n’a pu donc s’empêcher

De se mêler des évènements — Naturellement ! — C’était en quelque sorte

La grande aventure… Drôle d’aventure ! — Mais si,

Dans les rues on jouait au cache-cache avec des blindés,

Et les barmans faisaient des cocktails fantastiques, car

« Sous les ponts de Budapest coule le Danube » —

Emportant des cadavres,

Tous ceux qui les ont vu s’en souviennent — Soit.

En tout cas pour notre protagoniste c’était la fin subite

De la vie peinarde, le repas du soir tout prêt, le lycée, la situation…

Mais Michel s’en foutait de tout ça— Est-ce bien vrai ?

En tout cas il a éprouvé le besoin impérieux

d‘un peu d’air frais donc il a échangé son pays natal devenu prison

pour l’ancienne prison devenu pays

où règnent à tout jamais la Liberté l’Égalité et la Fraternité

le voici à La Cimade où il se lie d’amitié avec un certain Toni

et fait le rencontre d’une physio Janine Maume destinée à être en quelque sorte

sa bonne fée et Mécène pendant plus de quarante ans qui doit être un record

le voici encore dans un grenier rue de Bruxelles

où il faisait du fromage en entourant du lait caillé (volé d’ailleurs)

dans du linge et avec la consigne achetait du pain

« Mais comment vous vivez alors ? » qu’on lui demande, et la réplique

« D’expédients » ensuite aux Beaux-Arts où il aurait utilisé sa bourse

pour inviter ses amis à aller écouter Brassens

et pendant tout ce temps-là il a su gagner

une certaine réputation comme peintre de promesse quelque peu surréaliste

Passons jusqu’à l’année mille neuf cents soixante-huit

un grand type maigre avec un nez proéminent monte à la télévision et déclare

« La réforme, oui, non à la chienlit » à quoi Michel :

« Non à la réforme, non à la demi-vie, vive la chienlit »

des manifs, des pavés, des matraquages, du gaz lacrymogène,

ça rappelait cinquante-six sauf que les chars y faisaient défaut….

puisque c’était encore une révolution manquée fallait changer de pays

une fois de plus, donc il s’est taillé dans la Libye on ne sait trop pourquoi

en compagnie de son épouse intrépide Catherine Mérier

un peu plus tard on retrouve sa trace dans le Midi

où il a vécu longtemps dans une borie préhistorique

près de Menerbes village enchanté et enchanteur du Lubéron

retenons comme amis de cette période Francisco, Pierre le Berger,

Pierre Souris, Thomas, Bob l’Anglais (l’auteur de ce récit) et comme amie

principale Marie-Jo… ensuite il s’est lié définitivement à l’aristocratie

en la personne de Geneviève de Brabant, pardon, de Baruelles

châteleine de Pernes-les-Fontaines…

Et la peinture pendant tout ce temps-là? Finie,

Il ne pouvait plus en être question, ça sentait le moisi

il se donnait un peu dans la bijouterie d’occasion avec comme joyaux

des cailloux ramassés sur la route et comme encadrement du fil de fer…

mais surtout pendant toute cette période il s’est taillé

une sacrée renommée comme gourou sans même s’être donné la peine

d’être allé en Inde la devise de son école étant « Pourquoi faire aujourd’hui

Ce qu’on pourrait aussi bien faire demain ? »

« T’es pas gourou, t’es plutôt kangaroo » qu’on lui dit et la réplique

« Quand le gourou te parle, il te met dans sa poche »

vint enfin Caromb et le théâtre de marionnettes

Le célèbre Cirque de Monsieur Rinaldi avec comme personnages

Nina, Rizotto, Yacinthe, Théo le Lion, Luigi et Buster,

l’homme qui faisait rire mais qui ne riait jamais…

Enfin comme épilogue inattendu le grand mur séparant l’est de l’ouest

tombe en miettes et c’est le retour au pays natal, même

à la maison de vacances idyllique de son enfance au bord du Danube

où il fait quelques excellentes aquarelles…

Tenez il se trouve que j’ai sous la main un enregistrement de lui

fait vers la fin de sa vie, vous voulez l’entendre ? — Bien sûr que oui !

« Les ans passent…. et

à la longue

tout se brouille

on confond

un fleuve avec un autre

une ville avec une autre

une personne avec une autre personne

qu’on a connu il y a une trentaine d’années

le mieux à faire c’est de passer ce qui reste de la vie à rêver

et tout ce qui aide

à cette fin honorable est le bienvenu

pourtant ce qui est difficile pour un rêveur assidu

et expérimenté comme je suis

n’est pas de se réveiller mais

de continuer à rêver

car c’est fatiguant le rêve

plus fatiguant que la vie

il y a dans l’univers du rêve tout autant

d’évènements que dans le vie de tous les jours

il y a des attentes des espoirs des rapprochements des extases

des trahisons des meurtrissures des défaillances parfois même des révolutions

seulement

il y a tout de même une grande différence, car

lorsqu’on rêve on ne peut pas s’endormir

quand on a fait du trapèze mental pendant si longtemps

quand on a sauté autant de fois qu’a sauté la belle Nina

le moment vient où on ne veut plus sauter

d’une corde à une autre

d’une ville à une autre

d’un rêve à un autre

et tout se confond

tout se brouille

le bien et le mal

le beau et le laid

le vrai et le faux

dans l’hyper-rêve continu qui ne s’arrêtera jamais

mais dans le Grand Rêve tout est un

Catherine — Marie-Jo — Inger — Vava — Annick

Budapest — Paris — Avignon — Menerbes — Saint Pons— Les Bas Oliviers Rustrel Caromb —Avignon encore

sous les ponts de Budapest coule la Seine

et sous le pont Mirabeau on y danse

et on finit par bien s’apercevoir qu’on est tous des marionnettes

au Grand Cirque de Monsieur Rinaldi dit Grosso Modo

c’est-à-dire qu’on est tous

issus de la tête d’un personnage qui n’a jamais existé

parce que

je l’ai inventé moi-même….. »

Le blog de Sebastian Hayes

lundi 11 février 2008

Retour sur la semaine du film hongrois

Le 39e Festival du film hongrois s'est terminé mardi dernier dans une atmosphère à la fois solennelle et décontractée. Comment le cru 2008 de Filmszemle se présente-t-il ?
...L'intérêt du public a été vif ; plus de 28.000 billets ont été vendus à l'avance et de nombreuses projections ont été reprises. Dans les cinémas de Budapest et dans cinq villes de province le choix était possible entre plusieurs genres : du dessin animé au documentaire créatif.L'atout de ce festival est la spontanéité dont il ne s'est pas départi, il arrive souvent que le spectateur prenne son café à côté de Miklós Jancsó par exemple, ou en compagnie d'autres "géants" du cinéma hongrois. C'est dommage que l'événement ne soit qu'annuel…"
Extrait d'un article paru sur Lepetitjournal.com

Pour un vrai « Collegium Hungaricum » à Paris

En 1998, un certain nombre d’associations hongroises se sont inquiétées du sort du « Magyar Ház » (Maison hongroise). Aujourd’hui cette maison fait l’objet de nouvelles évolutions. Ceux qui lisent les communications des « Mardis hongrois de Paris», souvent des jeunes étudiants en recherche d’un logement, se doivent d’être informés de ces évolutions.

Pour un vrai « Collegium Hungaricum » à Paris

Selon un article de Népszabadság daté du 7 janvier 2008, les bureaux de l’ambassade hongroise quittent enfin, après dix ans d’occupation « provisoire », les locaux de l’ancienne « Maison Hongroise » située dans le 15ème arrondissement de Paris.

Cette « Maison Hongroise » a une histoire prestigieuse. Fondée il y a presque 80 ans pendant le ministère de Klebesberg, avec l’aide financière de l’émigration hongroise, son objectif était de servir la culture hongroise auprès des ressortissants hongrois vivant à Paris mais aussi d’accueillir des écrivains, artistes et scientifiques hongrois de passage en France.

En 1998 le ministère des affaires étrangères et le ministère de la culture ont décidé d’investir 180 millions de forints pour rénover l’immeuble et le convertir en «Collegium Hungaricum». Dix chambres doubles ont été aménagées, avec salle de bains, dotées de terminaux internet, pour pourvoir héberger 20 boursiers venant de Hongrie pour perfectionner en France leurs connaissances acquises dans des universités hongroises.

Les travaux terminés, le projet n’a pas pu se concrétiser, car l’ambassadeur de l’époque avait décidé d’occuper les locaux autrement, privant ainsi dix ans durant 200 jeunes d’une expérience unique.

Le soulagement ressenti en apprenant qu’enfin, après 10 ans d’occupation « provisoire » l’ambassade quitte les lieux ouvrant ainsi la possibilité de restituer ce lieu à sa vocation initiale fut de courte durée. Selon une information parue dans le numéro du 10 février du même Népszabadság, de nouveaux travaux sont en perspective : afin de faire des économies de loyer, le futur « Collegium Hungaricum » serait transformé en quatre appartements de fonction pour le personnel de l’ambassade. Ainsi on privera encore une fois une partie importante de la jeunesse hongroise de la possibilité de séjourner à Paris, d’avoir une perspective d’épanouissement et d’apprentissage qui à long terme apporterait bien plus à la nation hongroise que les loyers épargnés.

Des réponses évasives sont avancées : d’autres solutions existent pour les boursiers, telles que des hébergements possibles à la Cité Universitaire, logements supplémentaires dans le cadre de l’échange d’étudiants Pécs-Paris, etc. Ces solutions sont théoriques et risquent de ne pas se concrétiser. En revanche, les locaux du 15ème arrondissement sont prêts à accueillir dès la prochaine rentrée universitaire les étudiants venus de Hongrie.

Les réactions des lecteurs de ce blog nous intéressent! Ecrivez-nous à mardishongrois@gmail.com

samedi 9 février 2008

Héritage en travaux : le sort du quartier juif de Budapest

Il semble que les évènements s’accélèrent dans l’affaire du quartier juif que l’association française, Les Mardi hongrois de Paris, cherche à sauvegarder, à l’aide notamment d’une lettre envoyée au président László Sólyom et d’une pétition pour l’UNESCO (voir Revue de presse, JFB nº255). Parallèlement à la publication de cette déclaration dans la presse hongroise début janvier, la mairie du VIIe a annoncé l’arrêt de toutes les constructions sur le territoire délimité par l’avenue Károly, les rues Király, Csányi, Klauzál et Dohány depuis le 1er février et ce jusqu’au 31 mai au plus tard, le temps d’élaborer un plan de réhabilitation pour le quartier.
Les événements ont pris cette tournure inattendue après que le maire de l’arrondissement, György Hunvald, a signalé en 2007 au quotidien Magyar Hírlap qu’il n’envisageait pas l’interdiction de transformations architecturales dans le quartier. Pourquoi Hunvald a-t-il soudain découvert les valeurs des rues de l’arrondissement, se demande-t-on aujourd’hui ?
Extrait d'un article paru le 8 février 2008 dans le Journal Français de Budapest

On a retrouvé les négatifs de Robert Capa

Tout le monde (y compris Robert Capa lui-même) pensait qu’ils avaient été perdus et détruits : les films négatif photo des photos prises par Robert Capa, le premier photographe de guerre moderne, pendant la Guerre Civile d’Espagne. Les trois valises qui les contenaient avaient été égarées lorsque Capa avait fuit Paris pour éviter les persécutions nazies.
Néanmoins, elles ont été retrouvées récemment et viennent d’arriver à l’International Center of Photography à Manhattan, créé par le frère de Robert Capa, Cornell.
On peut maintenant espérer les voir dans un futur proche. Comme certaines de photos de Capa ont été parmi les plus influentes du 20e siècle, voilà un véritable bonheur de la préservation de notre culture. Source Roumazeilles.net
Voir aussi l'édition Week-End du quotidien Le Monde daté du samedi 9 février 2008
Voir aussi le diaporama du New-York Times

vendredi 8 février 2008

«Souvenirs curieux d'une espèce de Hongrois», par Georges Walter

Romancier des «Enfants d'Attila», journaliste de télé, radio et presse écrite, ami de Kessel et de Cioran, ce Français originaire de Hongrie a la mémoire bavarde et enthousiaste.
...
Né à Budapest en 1921, ayant grandi à Nice, cette «espèce de Hongrois», comme l'appela un jour un cacique du «Figaro», a tout fait - y compris l'horloger, comme son père. Il a travaillé pour les services d'information de l'armée américaine, été politologue sur RTL, chroniqueur judiciaire sur France-Inter, grand reporter pour «l'Express», critique littéraire au «Figaro», et il a même présenté le journal télévisé de la première chaîne au début des années 1970. Il a connu la guerre du Vietnam, l'indépendance de l'Algérie, la dictature des colonels grecs, l'entrée des chars russes dans Budapest, l'Amérique de Nixon et la Chine de Mao...
Mais la seule et unique passion de Georges Walter, c'est la littérature. Des «Enfants d'Attila» à «Sous le règne de Magog», des «Vols de Vanessa» a «Wingapoh! Captain Smith», d'«Enquête sur Edgar Allan Poe» aux «Pleurs de Babel», Walter est un formidable romancier d'aventures, un infatigable chasseur de trésors, un rêveur d'Amérique qui peint à fresque."
Jérôme Garcin
Extraits d'un article paru dans BiblioObs.com

«Souvenirs curieux d'une espèce de Hongrois», par Georges Walter, Tallandier, 690 p., 29 euros (en librairie le 14 février).

Le Kultiplex, un centre dédié à la culture alternative situé au centre de Budapest, devrait devenir un complexe hôtelier.

La culture alternative n'a pas sa place à Budapest
Le Kultiplex, un centre dédié à la culture alternative situé au centre de Budapest, devrait devenir un complexe hôtelier. En dépit du succès de cette forme de culture, le quotidien considère qu'elle fait l'objet d'un certain mépris. "Sous certains aspects, sa situation s'est aggravée depuis les années 1980. Ses centres d'exposition ont dû fermer leurs portes ou sont au plus mal. Mais le plus regrettable, c'est que ce lieu ne semble intéresser personne aujourd'hui. Même l'ancien activiste 'underground' Gábor Demszky, l'actuel maire de Budapest, ne semble pas s'occuper du mouvement 'underground'. Seul 'l'overground', c'est-à-dire les terrains constructibles, semble trouver grâce à ses yeux. L'existence d'une culture dite 'libre', vierge de toute influence politique, ne soulève pas l'enthousiasme des politiciens. C'est pourquoi cette lutte contre la cupidité des élites politiques ne laisse entrevoir guère plus d'espoir que celle que nous avons menée contre le Parti [communiste]. Toutefois, rien n'est encore interdit, au moins en théorie." Magyar Hirlap
Source Courrier International du 8 février 2008

Lors d'une conférence de presse donnée le 7 février après-midi, Tibor Bakács a déclaré qu'une vague de protestation allait démarrer de la part des associations contre la fermeture du Kultiplex de Budapest, si d'ici la fin du mois ils n'obtenaient pas une nouvelle implantation pour les participants de cette structure...
L'association ÓVÁS! a pris aussi cet immeuble sous sa protection. Selon eux, "il s'agit vraisemblablement de l'un des derniers immeubles de style Bauhaus des années 30, qui remplit un rôle culturel important depuis plusieurs décades, sa sauvegarde du point de vue de la société est vraiment important. Le Kultiplex représente un lieu de rencontre et de convivialité important de la culture alternative, ou si on veut un lieu culte", écrivent-ils."

Ma délutáni sajtótájékoztatóján Bakács Tibor Settenkedő bejelentette, hogy a budapesti Kultiplex bezárása ellen civil tiltakozási hullám veszi kezdetét, ha a hónap végégig nem kap új helyet az itt működő közösség...
A házat védelmébe vette az ÓVÁS! Egyesület is. Szerintük az épület „valószínűleg az egyik utolsó, 30-as évekbeli Bauhaus épület, amely évtizedek óta fontos kulturális szerepet tölt be, megőrzése közösségi szempontból fontos igazán. A Kultiplex egy szubkultúra fontos találkozási, közösségi tere, ha úgy tetszik, kultikus hely", írják.

Voir l'article complet en hongrois paru dans Népszabadság du 7 février 2008

jeudi 7 février 2008

Le film hongrois au seuil de la résistance

Festival . La 39e Semaine du cinéma a permis de faire le point sur une production encore capable de donner des oeuvres singulières.
Pour développer la production, la Hongrie - disposait depuis un an d’une loi d’aide relativement complexe, qu’on résumera en disant que 20 % de l’argent étranger investi sur place pouvait être récupéré par le biais d’une fiscalité favorable. Il s’agissait d’attirer les tournages des grosses productions, promptes à comparer les devis venant des différentes capitales de l’est de l’Europe. Cette loi vient d’être retoquée par l’Union européenne, qui accuse la Hongrie de fausser la libre concurrence du marché...
Aujourd’hui, le cinéma hongrois est encore riche. Il l’est d’abord par la variété des modes opératoires de sa création. Parmi les trois cent quatre vingt-sept titres présentés lors de cette 39e Semaine, on trouve des longs métrages de fiction (dix-huit pour la seule compétition), des longs métrages documentaires, des courts, de l’animation, de l’expérimental, des films pédagogiques, des essais, de tout, quoi. Mais ce cinéma est aussi riche de propositions esthétiques qui, qu’on les trouve ou pas abouties - ce qui est secondaire (encore faut-il d’abord qu’elles existent) -, ne se rencontrent pas ailleurs." Extrait d'un article de l'Humanité du 6 février 2008 signé Jean Roy

Kroum l'ectoplasme de Hanoukh Levin

Zsuzsanna Várkonyi propose un spectacle de théâtre dans lequel elle joue comme comédienne et musicienne.

C'est KROUM L'ECTOPLASME de Hanoukh Levin, une création de Théâtre du Frêne.

On joue deux dates pas loin de Paris:

Le samedi 9 Février à 20h au Pôle Culturel d'Alfortville
Parvis des Arts 94140 Alfortville
Métro ligne 8, Ecole Vétérinaire de Maison Alfort , bus 103 direction Rungis-Marché, descendre à Mairie d'Alforville, descendre la rue Franceschi

Le vendredi 22 Février à 20h 30 au Théâtre de Bergeries
5 , rue Jean Jaurès 93130 Noisy le Sec
RER E, dir Chelles ou Villiers sur Marne, 12 min de la Gare Saint Lazare
ou bus 105 à partir de la Porte des Lilas
prendre la rue Jean Jaurès jusqu'au théâtre.

mercredi 6 février 2008

3ème jour de grève dans les chemins de fer en Hongrie

La grève des travailleurs des chemins de fer dure depuis trois jours, du fait que mardi, l'entreprise MÁV et le syndicat libre des travailleurs du chemin de fer ne sont pas parvenus à un accord.

Harmadik napja tart a vasúti dolgozók sztrájkja, miután kedden sem született megállapodás a MÁV-társaságok és a Vasúti Dolgozók Szabad Szakszervezete között.
Source HVG.HU

Référendum le 9 mars 2008 en Hongrie

L'Alliance des Démocrates Libres (SZDSZ) a commencé sa campagne de référendum samedi dans la rue Király devant VAM Design Center. Les libéralistes encouragent les gens à dire "non" le 9 mars comme réponses aux questions concernant les réformes de santé et les exemptions des droits d'inscription dans l'enseignement supérieur. Plusieurs discours ont été présentés par des personnalités politiques connues, comme Agnes Horváth ministre de la Santé, János Kóka, président du SZDSZ ou Gábor Fodor, ministre de l'Environnement. Selon le SZDSZ, les trois questions posées par le Fidesz, le plus grand parti d'opposition, manifestent une certaine nostalgie du socialisme, comme les services gratuits et autres avantages de la vie avant le changement de régime en Hongrie. Tout dans la campagne rappelle le socialisme, depuis les affiches jusqu'aux slogans, il n'y manquait même pas le rappel de la tartine de saindoux à 1 forint et le demi de bière à 3.
M. KAVAI (www.lepetitjournal.com - Budapest) mercredi 6 février 2008

Soirée des Mardis hongrois de Paris du 5 février 2008 - Les photos




Le calendrier des prochaines soirées et les photos sont visibles sur le site http://monsite.orange.fr/mardishongrois/

Budapest se fait des films

"S’il fallait trouver un fil conducteur dans cette production foisonnante du septième art hongrois, ce serait celui du Danube qui, traversant la plaine magyare puis la Serbie et la Roumanie avant de mourir dans la mer Noire, a modelé les sensibilités et façonné une culture danubienne commune à plusieurs peuples.
Le film "Le Sablier" nous emmène sur les traces du grand écrivain yougoslave Danilo Kis, né d’un père juif hongrois et d’une mère monténégrine orthodoxe, en Voïvodine (Serbie). Adaptation du roman de Kis, "Le Sablier" est largement autobiographique. On y voit un jeune écrivain (Kis) à la recherche de l’histoire de son père, déporté de Voïvodine et disparu dans les camps de la mort. Tourné en noir et blanc, avec les images pures et sobres de Gergely Poharnok, le film transmet avec talent le souffle de l’écriture de Kis. Entre souvenirs de famille et fragments d’une époque, Kis a créé le personnage d’un enfant. Ballotté par la guerre et la nécessité de survivre, l’enfant rêveur refait le monde à sa manière, un monde instable et éphémère qui peut s’écouler en un instant, comme un sablier..." La suite de l'article de Katia Dorian sur Rue89.com