Földényi imagine que c'est cela, l'horreur découverte par Dostoïevski : l'histoire, dont il sait qu'il est victime, ignore son existence, sa souffrance passe inaperçue ou, pire, elle ne sert à rien dans le flot général de l'humanité.
Ce que Hegel suggère, aux yeux de Dostoïevski (et à ceux de Földényi), c'est ce que Kafka dirait un jour à Max Brod : "Il y a de l'espoir, mais pas pour nous." La mise en garde de Hegel est encore plus terrible que l'existence illusoire proposée par les idéalistes : nous sommes perçus mais nous ne sommes pas vus. A. M
Ce court essai revient sur les années d'exil de Dostoïevski en Sibérie, où il a purgé comme condamné politique une peine de quatre années de travaux forcés et de six ans de "service militaire". Où sa lecture d’Hegel va nourrir ses "Souvenirs de la maison des morts".
Editions Actes Sud
Prix : 10 €
Un article critique dans Le Monde du 21 février 2008
vendredi 22 février 2008
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