lundi 17 mars 2025

ESZTER SALAMON CARTE BLANCHE Cie Nationale de danse contemporaine de Norvège Monument 0.10 : The Living Monument Théâtre de la Ville du 26 au 28 mars 2025


DE TABLEAUX VIVANTS EN CRÉATURES MONUMENTALES, UN DÉFILÉ DE MONDES HORS DU TEMPS QUI APPELLE NOS SOUVENIRS ENFOUIS.

Durée 02:00
Prix de 8 € à 33 €
Horaire 20:00

Dans MONUMENT 0.10, quinze danseurs de la compagnie nationale norvégienne invitent le spectateur à s’immerger dans un monde des plus oniriques. Au cours de ce voyage sensoriel, plastique et visuel, chaque tableau a sa propre couleur, chaque univers crée sa propre fiction, son propre paysage. Au gré de leurs transformations progressives, ils font ressurgir chez le spectateur des souvenirs qu’il se réapproprie au lieu de les déléguer aux monuments. Tantôt baroques, tantôt orientales, surréelles, futuristes ou mythologiques, ces constellations de statues animées et doucement énigmatiques abondent en suggestions visuelles, historiques ou culturelles et provoquent la rencontre des imaginaires. L’apparente lenteur du mouvement révèle une fabuleuse richesse des tissus, dentelles, formes et ornements, à découvrir au fil d’une inénarrable contemplation.

Thomas Hahn

 

La Hongrie salue l’accord conclu entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan

"L’Azerbaïdjan et l’Arménie sont parvenus à un accord sur le texte d’un accord de paix, rapprochant leur conflit de longue date d’une résolution, a annoncé le ministre hongrois des Affaires étrangères Péter Szijjártó." La suite sur armenews.com

Hongrie: «​​​​​​Nous allons mettre fin à l’époque Orban», affirme son rival Peter Magyar

"Samedi 15 mars, à l’occasion de la fête nationale, Viktor Orban a accusé l’Union européenne de vouloir « coloniser l’Ukraine en poussant le pays dans la guerre ». Le dirigeant d’extrême droite a aussi juré d’éliminer ses opposants politiques, les médias indépendants et la société civile. À un an des élections, Viktor Orban, dont le parti est devancé de 9 points dans les sondages par un nouveau rival conservateur Peter Magyar, franchit un nouveau cap dans l’autoritarisme. Jamais il n’avait prononcé un discours aussi extrémiste.

Peter a épinglé sur sa veste, une cocarde aux couleurs de la Hongrie. Ce médecin de 37 ans, à la barbe bien taillée, a écouté le discours de Viktor Orban, mais d’une oreille distraite : « On est surtout venus pour l’ambiance, qui est toujours sympathique ! Ce gouvernement aide beaucoup les familles, et ça plait à la majorité des Hongrois. »

À un an des élections, Viktor Orban est devancé dans les sondages. Alors, dans un discours d’une violence inédite, Orban compare tous ceux qui le critiquent à des punaises qu’il faut éliminer. Sandor, un juriste de 60 ans, est indigné : « C’est scandaleux ! Sur 10 millions d’habitants, seul un million et demi vote pour lui. Et il ose traiter les autres de punaises ! » La suite sur rfi.fr

Rita KORTSHOK - Exposition collective "Volcanique" avec Les Artistes de Ménilmontant - du 28 Mars au 06 Avril 2025 à Paris 20e

Rita KORTSHOK expose plusieurs tableaux à la Galerie Ménil'8 dans une exposition collective avec 23 artistes sur le thème "Volcanique - Les Beaux arts pris aux mots " à l'occasion du printemps des Poètes.

Galerie Menil'8 - 8 rue Boyer, Paris 75020 - Métro Gambetta ou Ménilmontant 
Ouverture : vendredi de 16h à 19h, Samedi - Dimanche de 14h à 19h30.
Vernissage : Vendredi 28 Mars - 18h à 21h
Rita Kortshok sera présente pour le vernissage le 28 Mars et de permanence à la Galerie le samedi 29 de 16h à 18h et le Dimanche 30 de 16h à 18h pour la clôture de l'exposition.

Hongrie : le pouvoir de Viktor Orbán menacé

"Avec 46 % d’intentions de vote, contre 37 % pour le parti au pouvoir, le Tisza de Péter Magyar constitue une véritable menace pour le premier ministre hongrois.

C’est dans toute sa vérité qu’il s’est présenté, samedi, face aux milliers de partisans du Fidesz rassemblés à Budapest. Juges, médias, ONG et rivaux ne sont que des « punaises » abreuvées au sang corrompu de l’Occident, a vomi le chef du gouvernement hongrois, sur une scène installée devant le musée national.

Viktor Orbán est un tyran, mais un tyran affaibli. Un homme dont le pouvoir est aujourd’hui menacé. Pour le conserver, le premier ministre a donc recours aux extrêmes du langage comme à ces mesures liberticides qu’il affectionne tant, et qui asphyxient la Hongrie depuis maintenant quinze ans." La suite sur lanouvellerepublique.fr

Le président hongrois Viktor Orbán promet des mesures de répression

"Le premier ministre populiste hongrois a promis samedi de débarrasser son pays de ceux qui, selon lui, œuvrent pour les intérêts de puissances étrangères. Dans un discours teinté de complotisme, il a affirmé que son gouvernement de droite éliminerait une « armée de l’ombre » mondiale au service de l’Union européenne et d’un « empire libéral américain ».

Pendant ce temps, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées dans le centre de Budapest pour faire une démonstration de force contre le premier ministre, au pouvoir depuis de nombreuses années, et soutenir une nouvelle force politique qui vise à mettre fin au régime de Viktor Orbán et à son système économique lors des élections de l’année prochaine.

Ces manifestations, qui ont coïncidé avec une fête nationale commémorant la révolution hongroise de 1848 contre l’Empire des Habsbourg, sont survenues alors que ce pays d’Europe centrale est confronté à une inflation et à une crise du coût de la vie qui ont alimenté un mécontentement croissant envers M. Orbán et son style de gouvernance autocratique." La suite sur ledevoir.com

La justice européenne interdit à la Hongrie d'exiger aux trans une rectification d'identité de genre

"Les autorités hongroises ont été rappelées à l’ordre pour respecter les transgenres, malgré les réticences du gouvernement d’extrême-droite au pouvoir à Budapest.

La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a jugé que la Hongrie ne peut pas conditionner la rectification de l’identité de genre d’une personne transgenre dans un registre public à la preuve d’un traitement chirurgical. Cette exigence viole le Règlement général sur la protection des données (RGPD) et la Charte des droits fondamentaux de l’UE, selon l’arrêt publié jeudi.

Une décision qui renforce les droits des transgenres

L’affaire concerne VP, un réfugié iranien reconnu en Hongrie en 2014 en raison de sa transidentité. Malgré ce statut, il a été enregistré comme femme dans le registre de l’asile. En 2022, il a demandé à faire corriger cette mention en s’appuyant sur des attestations médicales, mais sa demande a été rejetée faute de preuve d’une opération de réassignation sexuelle. La Hongrie ne prévoit pas de procédure de reconnaissance juridique de la transidentité." La suite sur 7sur7.be

dimanche 16 mars 2025

La Hongrie victime d'une menace "islamiste" fabriquée de toute pièce par la Russie

"Une carte blanche d'Edit Zgut-Przybylska, professeure adjointe à l'IFIS de l'Académie polonaise des sciences et chercheuse invitée à l'Institut de la démocratie de la CEU.

Le 23 janvier 2025 pourrait entrer dans les livres d'histoire de la Hongrie comme le jour où une série d'alertes à la bombe a terrifié la nation. Une prétendue campagne d'e-mails émanant de "terroristes musulmans", menaçant de déchaîner la "colère des opprimés", a semé la panique dans tout le pays. Trois cents écoles ont été évacuées et de nombreux autres bâtiments ont été passés au peigne fin à la recherche d'engins explosifs. Cette menace s'inscrivait dans le cadre d'une opération coordonnée à l'échelle européenne visant à semer la panique et la confusion. Des cas similaires ont été signalés en France, en Allemagne et en Espagne, entre autres États membres de l'UE, avec des avertissements adressés non seulement à des écoles, mais aussi à des tribunaux, à des bureaux de procureurs et à des centres commerciaux.

Le Kremlin utilise depuis longtemps les théories du complot comme outil d'influence, et ces fausses alertes s'inscrivent parfaitement dans sa stratégie. Cette menace "islamiste" fabriquée de toute pièce a alimenté les discours d'extrême droite et anti-immigration dans toute l'Europe, en influençant l'opinion publique et en discréditant les opposants politiques, ce qui a eu pour effet de détourner l'attention de l'Ukraine." La suite sur lalibre.be

Viktor Orban : Nettoyage de printemps en Hongrie avant 2026

"Et si un dirigeant promettait de faire table rase de ses opposants avant une échéance électorale majeure ? En Hongrie, cette question ne relève plus de la fiction. Lors de la fête nationale, devant des milliers de partisans rassemblés à Budapest, le Premier ministre a tenu un discours qui a fait trembler les fondations de la démocratie locale. L’objectif ? Un « grand nettoyage » visant à éradiquer ce qu’il appelle des « punaises » : juges, médias, ONG, tous accusés d’être à la solde de forces étrangères. À l’approche des législatives de 2026, cette déclaration résonne comme une menace, mais aussi comme une stratégie.

Un discours musclé pour un avenir « patriote »

Face à une foule en liesse devant le musée national, le leader hongrois n’a pas mâché ses mots. « Après notre grand rassemblement, viendra le grand nettoyage de Pâques », a-t-il lancé, comparant ses cibles à des nuisibles ayant survécu à l’hiver. Ce langage imagé n’est pas anodin : il cristallise une vision où tout ce qui s’oppose à son pouvoir doit être éliminé. Mais qui sont ces « punaises » qu’il dénonce avec tant de véhémence ?

Des cibles bien identifiées

Le Premier ministre pointe du doigt une coalition d’acteurs qu’il accuse de miner la souveraineté nationale. Parmi eux, des **juges** jugés trop indépendants, des **médias** critiques à son égard, et des **ONG** financées, selon lui, par des capitaux étrangers « corrompus ». Il évoque une « machine financière » alimentée par des « dollars douteux » qui aurait infiltré ces sphères pour déstabiliser le pays. Une rhétorique qui n’est pas sans rappeler ses attaques passées contre un célèbre milliardaire philanthrope, figure honnie du pouvoir hongrois." La suite sur viralmag.fr

Orbán attaque à nouveau Bruxelles, mais est forcé de céder sur les sanctions contre la Russie

"L'avenir n'appartient pas aux empires, mais aux patriotes et aux nations indépendantes", a déclaré le Premier ministre, en attaquant l'Union européenne même s'il a dû abandonner sa menace de veto et permettre le renouvellement des sanctions de l'UE contre plus de 2 400 personnes et entités russes.

La Hongrie n'est pas isolée en Europe, a souligné M. Orbán dans le discours qu'il a prononcé à l'occasion de la Fête de la Révolution de 1848, le 15 mars dans le jardin du musée à Budapest.

Le 15 mars, la Hongrie célèbre l'anniversaire de la révolution hongroise de 1848-49. Cette révolution a entraîné une transformation radicale du système social et politique du royaume hongrois, proclamé l'indépendance vis-à-vis des Habsbourg et établi un État démocratique.

"Nous sommes isolés, ils l'ont dit en 1956, et puis nous, les Hongrois, avons fait tomber la première brique du mur de Berlin, ce qui a apporté la liberté à l'Europe", a-t-il déclaré.

C'était une pique pas spécialement déguisée contre le président du Conseil européen António Costa. Annonçant l'accord des dirigeants de l'UE au plan de la Commission pour renforcer leur défense, Costa a lancé : « La Hongrie est isolée ». La suite sur euronews.com

L'opposition hongroise se mobilise contre la politique d'Orban

"BUDAPEST (Reuters) - Des dizaines de milliers de Hongrois ont manifesté samedi à Budapest contre la politique répressive du Premier ministre Viktor Orban à l'encontre de la presse et des ONG, tandis que le chef du parti d'opposition Tisza, en plein essor, leur a promis de mettre fin aux 15 ans de règne du chef du gouvernement.

Ancien ministre, Peter Magyar a lancé il y a un an Tisza - le nom du deuxième fleuve de Hongrie - qui devance dans les sondages d'intention de vote le Fidesz de Viktor Orban à un an des prochaines élections législatives, alors que l'économie est en pleine crise.

Déjà en campagne, le Premier ministre, qui ferraille depuis des années avec l'UE sur le respect de l'État de droit, a promis samedi de débarrasser la Hongrie de ce qu'il appelle une "armée de l'ombre" composée d'ONG, de journalistes, de juges et de politiciens qui bénéficient selon lui de financements de Bruxelles et des États-Unis." La suite sur boursier.com

Egypte - Le ministre des AE s’entretient avec son homologue hongrois

"Le ministre des Affaires étrangères et de l’Immigration, Dr Badr Abdel-Ati, a eu un entretien téléphonique avec son homologue hongrois, Péter Szijjártó, ministre des Affaires étrangères et du Commerce, le samedi 15 mars.

Les discussions ont porté sur les relations bilatérales entre l’Égypte et la Hongrie ainsi que sur la mise en œuvre de la plan arabe de relèvement précoce et de reconstruction de Gaza.

Lors de cet échange, Dr. Abdel-Ati a salué l’évolution positive des relations entre les deux pays dans divers domaines. Il a souligné l’importance de capitaliser sur cette dynamique pour renforcer davantage la coopération bilatérale, notamment dans les secteurs du commerce et de l’investissement." La suite sur sis.gov.eg

Hongrie : Viktor Orban jure de « liquider » les « punaises » que sont les juges, les médias et les ONG

"Violente rhétorique Le Premier ministre ne cesse de s’attaquer aux contre-pouvoirs en Hongrie, haussant même le ton depuis le retour de Trump aux Etats-Unis.

En vue des législatives du printemps 2026, Viktor Orban ne joue pas la carte d’une Hongrie apaisée. Le Premier ministre a en effet promis samedi d’éliminer rivaux politiques, juges, médias et ONG, des « punaises » abreuvées, selon lui, de fonds étrangers « corrompus ».

« Après notre grand rassemblement, viendra le grand nettoyage de Pâques car les punaises ont survécu à l’hiver », a-t-il lancé devant plusieurs milliers de partisans réunis devant le musée national à Budapest à l’occasion de la fête nationale.

Orban en guerre contre l'« armée de l’ombre »

Le dirigeant a dit vouloir « démanteler la machine financière qui, grâce à des dollars corrompus, a acheté des politiciens, des juges, des journalistes, de fausses organisations civiles ». « Nous liquiderons cette armée de l’ombre », « des protégés de Bruxelles œuvrant contre leur patrie », a-t-il ajouté, alors que l’accès à l’événement avait été interdit à la plupart des médias." La suite sur 20minutes.fr

Anna Stein - Exposition de peintures à l'Espace Art Gallery à Bruxelles du 7 au 30 mars 2025

Anna Stein nous invite à Bruxelles pour son exposition à l'Espace Art Gallery du 7 au 30 mars 2025
Espace Art Gallery - Rue de Laeken, 83 à 1000 Bruxelles

Espace Art Gallery - Rue de Laeken, 83 à 1000 Bruxelles

L'exposition des peintures d'Anna Stein à l'Espace Art Gallery de Bruxelles s'inscrit dans la continuité de la carrière prolifique de cette artiste hongroise, formée à Budapest et à Paris, et reconnue pour son travail polymorphe mêlant peinture et sculpture. Cette exposition met en lumière son exploration des thèmes universels à travers une approche expressive, influencée par ses voyages et ses découvertes culturelles. L'Espace Art Galerie, un lieu dédié à l'art contemporain, offre un cadre idéal pour présenter ses œuvres récentes, souvent marquées par une intensité émotionnelle et une richesse symbolique. Anna Stein, qui a déjà exposé dans des institutions prestigieuses comme le Musée Janus Pannonius en Hongrie ou l'Artifact Gallery à New York, continue de captiver un public international. Cette exposition inclue des pièces issues de ses ateliers parisiens et normands, où elle développe une œuvre ancrée dans une réflexion sur le XXe siècle et ses bouleversements. L'événement s'annonce comme une immersion dans l'univers singulier de l'artiste, entre héritage classique et modernité.

samedi 15 mars 2025

Hongrie: Viktor Orban promet d'éliminer rivaux politiques, juges, médias et ONG en cas de victoire aux législatives

"Le Premier ministre nationaliste hongrois a qualifié ses opposants de "punaises" abreuvées de "dollars corrompus".

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, à l'offensive avant les législatives du printemps 2026, a juré, samedi 15 mars, d'éliminer rivaux politiques, juges, médias et ONG, des "punaises" abreuvées, selon lui, de fonds étrangers "corrompus".

"Après notre grand rassemblement, viendra le grand nettoyage de Pâques car les punaises ont survécu à l'hiver", a-t-il lancé devant plusieurs milliers de partisans réunis devant le musée national à Budapest à l'occasion de la fête nationale." La suite sur bfmtv.com

Textures : Poids des mots, légèreté des voiles


"Le Textúra, la série artistique multidisciplinaire fusionne les beaux-arts, la littérature et le théâtre, revient au Musée des Beaux-Arts de Budapest en 2025 pour célébrer son dixième anniversaire. Cette édition spéciale propose une sélection des meilleurs textes des éditions de la décennie précédente, interprétés par des acteurs renommés dans les salles d'exposition du musée, offrant ainsi une expérience immersive unique.

Sous la direction du metteur en scène Péter Valló, la production met en lumière des œuvres d'art de la collection permanente du musée, allant de l'Antiquité à l'époque moderne, et les associe à des créations littéraires contemporaines. Les écrivains invités, György Dragomán, Katarina Durica, Péter Esterházy, János Háy, István Kemény, Noémi Szécsi, Natália Szeifert, Zsuzsa Rakovszky et Pál Závada, ont rédigé des textes inspirés par des œuvres spécifiques, offrant ainsi une nouvelle perspective sur ces pièces maîtresses. Prenez comme un cours d’hongrois spécial : les scènes enrichissent aux interprétations très surprenantes des œuvres d’art." La suite sur jfb.hu

En Hongrie, bientôt le chant du cygne de Viktor Orbán ?

"De Bruxelles à Budapest, le ras-le-bol contre le dirigeant hongrois atteint son paroxysme. Son rival Péter Magyar, porté par l’opinion, pourrait le renverser lors des élections de 2026. Les rassemblements de la fête nationale, samedi, sont l’occasion pour chaque camp de montrer ses forces.

Un contre vingt-six. Le 6 mars à Bruxelles, Viktor Orbán refusait, seul, de soutenir l’Ukraine. Même son allié slovaque, Robert Fico, s’est désolidarisé, sur le fil. De quoi aggraver l’isolement du dirigeant hongrois pro-Kremlin, expert ès blocages au sein de l’Union européenne, outrances, chantages et autres coups d’éclat.

Privé de fonds européens et marginalisé sur le dossier ukrainien, Orbán est devenu indésirable. À Bruxelles, on se réjouirait de le voir perdre les élections de 2026 après quinze ans de règne illibéral de plus en plus autoritaire, avec la mise au pas des contre-pouvoirs et l’instauration une autorité de surveillance contre ce qu’il estime être des sortes d’agents de l’étranger. Considérant qu’il s’agit d’une «violation» du droit européen, l’UE a saisi la justice à ce sujet." La suite sur leparisien.fr (article payant)

Découvrez la quintessence de la cuisine hongroise au Vier Lounge

M. Lehocz Gabor, Consul général de Hongrie à Ho Chi Minh-Ville

"A l'occasion du 75e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre le Vietnam et la Hongrie, le Consulat général de Hongrie a organisé la Semaine de la cuisine hongroise pour promouvoir la culture culinaire typique et les habitants de ce pays dans la ville. Hô Chi Minh

Vier Lounge a l'honneur d'accompagner le consulat hongrois à Ho Chi Minh-Ville les 11 et 12 mars, pour un voyage culinaire impressionnant. 

Saveurs traditionnelles et cuisine créative du chef royal hongrois

Cet événement spécial n’est pas seulement l’occasion de rencontrer le consul général de Hongrie à Ho Chi Minh-Ville. Ho Chi Minh-Ville est également l'occasion pour les convives de déguster des chefs-d'œuvre culinaires créés par le Royal Master Chef Bela Prohaszka." La suite sur vietnam.vn

Handball - EDF (M) U21 - Tiby Les Bleuets écrasent la Hongrie et filent en finale

"Etincelants tout au long de la rencontre, les jeunes pousses de Guillaume Joli ont déroulé face à la Hongrie (32-23), se hissant en finale, où ils défieront l'Espagne.

Il n'y aura pas eu match entre les Bleus et les Hongrois. Désormais rendez-vous classique du Tiby, les U21 avaient clairement marqué cette date dans leur calendrier.

Grâce un excellent bloc défensif, emmené par le duo Mouhamadou Sidibé - Amara Karamoko, les Bleus ne craignent pas les offensives hongroises et jouent libérés. Les arrêts de Stanis Soullier permettent de rapidement creuser l'écart (8-4, 13')." La suite sur handnews.fr

Guerre en Ukraine : l'UE prolonge ses sanctions individuelles contre des milliers de Russes

"La décision a été prise ce vendredi à l'unanimité des Vingt-Sept.

L'Union européenne a renouvelé, ce vendredi et pour six nouveaux mois, ses sanctions individuelles contre des milliers de Russes accusés de favoriser la machine de guerre de Moscou contre l'Ukraine. Une décision qui n'avait rien d'assuré a priori, la Hongrie s'opposant au départ à cette prolongation.

Dans un premier temps, Budapest avait ainsi indiqué vouloir obtenir le retrait de neuf personnalités russes de cette liste - qui comprend un total de plus de 2.400 personnalités et entités russes, dont le président Vladimir Poutine lui-même et plusieurs membres de son gouvernement. Parmi ces noms figuraient ceux des milliardaires Alicher Ousmanov et Petr Aven, ainsi que celui de Mikhaïl Fridman, sur lequel les Hongrois ont été particulièrement insistants." La suite sur lesechos.fr

Orbán a fait chanter toute l'UE pour protéger un oligarque

"La Hongrie a exigé que le nom du banquier russe Mikhail Fridman soit retiré de la liste des sanctions. Si l'UE refusait, Budapest était prête à torpiller l'ensemble du renouvellement des mesures pénales de l'Union.

Plus de 2000 citoyens russes figurent désormais sur la liste des sanctions de l'Union européenne. Leurs avoirs restent gelés et l'UE a prononcé des interdictions de voyager de grande ampleur. Seulement, ces sanctions doivent être renouvelées tous les six mois, sous peine que les mesures deviennent caduques d'un jour à l'autre. C'est ce que veut le droit européen. Et le nouveau délai de renouvellement était fixé à ce samedi.

Les 27 Etats membres ont tardé à se mettre d'accord sur un renouvellement. Le problème se situait en Hongrie. Encore ce jeudi, le gouvernement pro-russe du Premier ministre Viktor Orbán bloquait le renouvellement des sanctions. Malgré des négociations frénétiques à Bruxelles, aucune percée n'a pu être réalisée jeudi.

L'UE a finalement trouvé un accord ce vendredi, peu avant midi." La suite sur watson.ch

vendredi 14 mars 2025

Mandat d’arrêt européen : « Gino », militant antifasciste, refuse d’être livré à la Hongrie

"Le sort de cet homme de 32 ans, que la Hongrie réclame à la France pour sa participation présumée à des violences contre des néonazis à Budapest en 2023, sera tranché le 9 avril prochain par la cour d’appel de Paris.

Il entre dans le box d’un pas alerte, jette un regard vers la salle, salue d’un grand sourire et d’un geste sa petite amie et ses camarades assis sur les bancs. Larges lunettes, chemise blanche sur jean, Rexhino « Gino » Abazaj, 32 ans, répond en français au président de la chambre des extraditions de la cour d’appel de Paris. « Non, je ne consens pas » à être remis aux autorités hongroises, confirme ce militant antifasciste albanais qui a grandi en Italie, en s’excusant de son « accent dur italien ».

« Libérez Gino et tous les antifas ! », ont scandé les membres de son comité de soutien et de plusieurs organisations solidaires, rassemblés face au palais de justice plus tôt ce mercredi 12 mars en présence de deux députés (LFI et ECOS). « C’est un procès politique », dénonce-t-on. « Si la France est prête à livrer Gino, elle se rend complice de la Hongrie de Viktor Orbán, un pays devenu le centre névralgique de l’avancée de l’extrême droite fasciste en Europe », avance un participant. « Gino n’a commis aucun crime. Lutter contre des néonazis est un devoir », invoque un autre. « La France se doit de le protéger face au régime le plus répressif d’Europe », insiste un représentant de la Ligue des droits de l’Homme." La suite sur leparisien.fr (article payant)

Le renouvellement des sanctions russes suspendu au veto de la Hongrie

"Sans accord pour ce samedi sur leur renouvellement, les sanctions contre les personnes russes tomberaient.

Il n'a jamais été aussi compliqué pour les Vingt-Sept de s'accorder sur un renouvellement de sanctions. Le gel des avoirs et les restrictions de voyage de quelque 2.000 Russes doit être prolongé de six mois avant ce samedi, sous peine de prendre fin. Cette décision requiert l'unanimité des vingt-sept États membres, mais une réunion jeudi n'a pas permis de la dégager. "La Hongrie exigeait la radiation de quelques noms", indiquait un diplomate, alors que la présidence polonaise du Conseil poursuivait ses consultations dans l'espoir de parvenir à un compromis dans le délai imparti." La suite sur lecho.be

Hongrie nouvelle mouture du plan d’austérité

"Le gouvernement hongrois a envoyé hier son plan de convergence à l’Union européenne (UE), avec un plan d’austérité destiné à faire sortir le pays du processus pour déficit excessif en cours depuis 8 ans contre Budapest, et d’empêcher le gel des fonds de cohésion européens adopté le mois dernier. Mi-mars, les ministres des Finances de l’UE ont voté le gel de 495 millions d’euros de fonds de cohésion destinés à la Hongrie, en raison de déficits excessifs répétés de Budapest. La décision..." La suite sur agefi.com (article payant)

La justice européenne interdit à la Hongrie d'exiger aux trans une rectification d'identité de genre

"Les autorités hongroises ont été rappelées à l’ordre pour respecter les transgenres, malgré les réticences du gouvernement d’extrême-droite au pouvoir à Budapest.

La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a jugé que la Hongrie ne peut pas conditionner la rectification de l’identité de genre d’une personne transgenre dans un registre public à la preuve d’un traitement chirurgical. Cette exigence viole le Règlement général sur la protection des données (RGPD) et la Charte des droits fondamentaux de l’UE, selon l’arrêt publié jeudi.

Une décision qui renforce les droits des transgenres

L’affaire concerne VP, un réfugié iranien reconnu en Hongrie en 2014 en raison de sa transidentité. Malgré ce statut, il a été enregistré comme femme dans le registre de l’asile. En 2022, il a demandé à faire corriger cette mention en s’appuyant sur des attestations médicales, mais sa demande a été rejetée faute de preuve d’une opération de réassignation sexuelle. La Hongrie ne prévoit pas de procédure de reconnaissance juridique de la transidentité." La suite sur 7sur7.be

Six choses à savoir sur Viktor Orban

"Le Premier ministre hongrois, 61 ans, est le dernier soutien de Vladimir Poutine au sein de l’Union européenne.

1. Non à l’Ukraine

Après Donald Trump, qui a lâché l’Ukraine et passé un pacte diabolique avec Vladimir Poutine, c’est le Premier ministre hongrois Viktor Orban qui a refusé de suivre l’Union européenne dans son intention d’augmenter son aide au pays de Volodymyr Zelensky. Les 26 autres pays de l’UE sont passés outre cette position. « La Hongrie est isolée, un pays qui est seul ne peut pas diviser l’unité européenne », a martelé le président du Conseil européen, Antonio Costa, à Bruxelles jeudi dernier.

2. Poutine, son ami

Orban est très proche de Trump, avec qui il s’entretient régulièrement. Il est surtout le dernier allié de Poutine en Europe occidentale. Il a poussé l’affront aux autres dirigeants européens en se rendant à Moscou pour rencontrer Poutine en personne. En juillet 2024, Orban, alors tout juste désigné nouveau président du Conseil de l’Union européenne (un poste tournant), était allé à Moscou pour parler de l’Ukraine au nom de l’UE… Une visite très critiquée." La suite sur lesoir.be (article payant)

Netanyahu devrait bientôt rencontrer les dirigeants hongrois, grec et chypriote

"Alors que le Premier ministre a limité ses déplacements aux seuls États-Unis depuis le 7 octobre, d'autant qu'un mandat d'arrêt international a été émis contre lui, il devrait rencontrer Viktor Orban et participer à un sommet tripartite pour renforcer « l'Alliance hellénique »

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu se rendra en Hongrie pour une visite officielle dans les prochaines semaines, a déclaré jeudi le chef de cabinet du Premier ministre hongrois Viktor Orban lors d’une conférence de presse.

Orban a invité Netanyahu à se rendre en Hongrie en novembre, affirmant qu’il garantirait que le mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) contre le Premier ministre israélien, délivré la veille, « ne serait pas respecté », et que donc Netanyahu ne serait pas arrêté en Hongrie.

La visite aura lieu avant Pâques, qui tombe cette année le 20 avril, selon l’assistant d’Orban." La suite sur timesofisrael.com

jeudi 13 mars 2025

« Pour la police d’Orbán, les néonazis sont des citoyens ordinaires, et nous, des terroristes » : la lettre de Gino Abazaj, antifasciste menacé d’extradition vers la Hongrie

"La Cour d’appel de Paris doit examiner ce mercredi 12 mars le mandat d’arrêt européen à l’encontre du jeune antifasciste de nationalité albanaise, emprisonné depuis quatre mois en France. Au cœur de la procédure, des « garanties » demandées par le tribunal français qui, de toute évidence, ne pourront être apportées. Après une première rencontre dans sa cellule à Fresnes, début février, Rexhino Abazaj, dit « Gino », a écrit une lettre de huit pages à l’Humanité dans laquelle il raconte son parcours, ses craintes et ses espoirs.

Gino, encore et toujours, jusqu’à la liberté. Rexhino Abazaj sur ses papiers, Gino dans la vie, c’est ce jeune antifasciste de nationalité albanaise, mais qui a vécu toute sa vie en Italie et en Finlande, et est accusé d’avoir commis des violences contre des militants néonazis en février 2023 à Budapest.

Et ça nous concerne sur le fond, sur les libertés politiques et sociales, sur le renversement terrible à l’œuvre où des skinheads déguisés en SS finissent par être présentés comme des « minorités » qui pourraient être ciblées par des « crimes de haine », comme nous le décrivait sa camarade Ilaria Salis, élue eurodéputée après 15 mois dans les geôles de Viktor Orbán. Mais c’est notre affaire aussi, parce que c’est à la France de décider du sort de Gino : la Cour d’appel de Paris doit, ce mercredi 12 mars, continuer l’examen du mandat d’arrêt européen délivré à son encontre par la justice hongroise.

L’Humanité avait pu rencontrer Gino. dans sa cellule de Fresnes (Val-de-Marne), début février, à la faveur d’une visite parlementaire de deux députés LFI, Thomas Portes et Raphaël Arnault. Alors que son comité de soutien s’est encore élargi, avec la présence, lors de la dernière conférence de presse, des élus Damien Carême, Sandrine Rousseau, Elsa Faucillon et toujours de l’écrivain Éric Vuillard, la discussion s’est poursuivie par le biais d’une lettre de 8 pages reçue à la rédaction." La suite sur humanite.fr (article payant)

La Hongrie doit maintenir une politique monétaire stricte pour freiner l'inflation

"La Hongrie a besoin que les conditions monétaires restent strictes pour maîtriser l'inflation, a déclaré le gouverneur de la banque centrale Mihaly Varga mercredi après des données d'inflation de février plus élevées que prévu.

L'ancien ministre des finances du premier ministre Viktor Orban a pris ses fonctions de gouverneur la semaine dernière, s'engageant à mener une politique indépendante dans un contexte de forte reprise de l'inflation et de menaces croissantes..." La suite sur zonebourse.com (article payant)

Économie. La Hongrie plafonne les marges de certaines enseignes pour contenir l’inflation

"Après le gel des prix et les promotions obligatoires, le gouvernement Orban impose 10 % de marge maximale sur trente produits de base alors que la vie chère perdure. Une aide pour les ménages selon certains observateurs, un tremplin inflationniste pour d’autres.

En 2022-2023, le gouvernement Orban affrontait la plus haute inflation d’Europe avec des gels de prix et des promotions obligatoires. Mardi 11 mars, le pouvoir a décidé d’imposer 10 % de marge maximale sur trente denrées dont le poulet, l’huile, le beurre, la farine et les œufs. La mesure “s’étendra de mi-mars à fin mai et sera prolongée si besoin”, relate la radiotélévision publique MTVA. Le Premier ministre Viktor Orban “avait prévenu la semaine dernière que le gouvernement interviendrait si les commerces ne réduisaient pas les prix d’eux-mêmes”, ajoute MTVA.

Cette décision “répondant à la hausse continue de l’inflation depuis septembre dernier” suit de peu l’annonce d’une inflation globale à 5,6 % et d’une hausse de 7,1 % des prix alimentaires entre février 2024 et février 2025, pointe le portail économique G7. La restriction des marges “ne s’appliquera qu’aux détaillants alimentaires dont le chiffre..." La suite sur courrierinternational.com (article payant)

Hongrie : que faire et que visiter, villes et villages, restaurants, hôtels, conseils et guide de voyage

"Sa position centrale en Europe de l’est (un peu plus de 2h de Paris, 2h30 depuis notre façade atlantique) en fait une escale rêvée pour un week-end et plus encore : la Hongrie, s’impose comme une destination de premier plan sur le plan culturel. La promesse ? Des trésors architecturaux, legs d’une histoire millénaire, et des paysages bucoliques. La première étape est bien sûr Budapest, la perle du Danube, avec ses monuments emblématiques, à l’image du majestueux Parlement, chef-d’œuvre néogothique qui se reflète dans les eaux du fleuve." La suite sur lefigaro.fr

Note fédérale - Les politiques d’extrême droite dans l’éducation n°3 : la Hongrie d’Orban

"Capitale : Budapest

9,7 millions d’habitant·es

Résultats élections législatives de 2022
Fidesz « Union civique hongroise » (extrême droite) : 54,13 %
Coalition « Unis pour la Hongrie » (coalition anti-Orban allant de la droite libérale aux sociaux·ales-démocrates) : 34,44 %
Mouvement « Notre patrie » (extrême droite) : 5,88 %

Un système éducatif diversifié avant 2010

Avant l’arrivée au pouvoir du Fidesz et de son leader Viktor Orban en 2010, l’éducation hongroise connaissait une certaine diversité pédagogique. Après la chute du mur de Berlin et la fin des « démocraties populaires » en 1989, les écoles étaient gérées localement et souvent critiquées pour leurs méthodes verticales inspirées du système prussien, où la discipline et l’autorité dominaient les relations enseignant·es-élèves. Toutefois, à partir des années 2000, une vague de changements est apparue. Des écoles privées "alternatives" se sont inspirées des pédagogies actives mettant l’accent sur la créativité et l’autonomie.

Cette approche a aussi touché les écoles publiques, qui ont progressivement intégré ces pratiques innovantes. L’essor d’un réseau d’écoles "vertes", encouragé par un programme de l’OCDE, témoigne de l’intérêt croissant pour l’éducation écologique. Dans les années 2010 environ 900 de ces écoles primaires et secondaires font partie de ce réseau." La suite sur ferc-cgt.org

Les responsables hongrois de la fixation des taux voient un risque accru d'une trajectoire d'inflation plus élevée, selon les minutes

"La banque centrale hongroise a maintenu son taux de base à 6,5 % dans une décision unanime le mois dernier, les minutes ont montré mercredi que les membres étaient d'accord sur le fait que les données entrantes suggéraient un risque accru d'une trajectoire d'inflation plus élevée.

Les décideurs politiques ont également déclaré qu'il était crucial d'ancrer les attentes en matière d'inflation afin de parvenir à une stabilité durable des prix. (Rapport d'Anita Komuves)" La suite sur zonebourse.com (article payant)

Ingérences étrangères : la Hongrie envisage d’expulser des citoyens binationaux

"Le parti de Viktor Orbán veut pouvoir déchoir temporairement de leur nationalité les binationaux non-européens. Dans le viseur du premier ministre hongrois, les financiers soutenant depuis l’étranger des ONG et des médias.

La Hongrie va modifier la Constitution pour pouvoir temporairement déchoir de leur nationalité les binationaux qui menaceraient la sécurité nationale, avec dans le viseur les financiers soutenant depuis l’étranger des ONG et des médias.

Selon un amendement publié sur le site du Parlement, « la citoyenneté d’un Hongrois détenteur d’un autre passeport pourrait être suspendue pour une période limitée » en vue de son expulsion, à l’exception des ressortissants de l’Union européenne (UE). Sont concernés ceux qui « posent une menace à la sécurité publique et nationale », selon le parti gouvernemental Fidesz." La suite sur lanouvellerepublique.fr

Dans les médias publics hongrois, un récit pro-russe

"Dans le sursaut européen en matière de défense et la solidarité européenne vis-à-vis de l’Ukraine, il y a une exception de taille, c’est la Hongrie. Le régime de Viktor Orban ne cache pas sa proximité avec le président russe Vladimir Poutine. Et pour s’assurer du soutien domestique, il mène une campagne de communication très sophistiquée et pro-russe, où se mêlent fausses informations, et des silences très choisis. Dans cette guerre de l’information, les médias indépendants qui veulent rétablir les faits, n’ont que peu de pouvoir. Reportage à Budapest signé Florence Labruyère." A écouter sur rfi.fr

Comment deux instituts hongrois et polonais veulent démanteler l’Union européenne de l’intérieur avec l’aide de la Heritage Foundation

"Hier, mardi 11 mars, deux think-tank souverainistes et ultra-conservateurs hongrois et polonais, le Mathias Corvinus Collegium (MCC) et l’Ordo Iuris Institute for Legal Culture, ont présenté à la Heritage Foundation, le principal laboratoire trumpiste à Washington, un rapport intitulé « La Grande Réinitialisation : Rétablir la souveraineté des États membres au XXIe siècle ». Ce document, à l’image du Projet 2025, dresse une feuille de route pour démanteler l’Union européenne de l’intérieur — exauçant ainsi le souhait de Trump. 

Depuis 2024, la Heritage Foundation, le principal laboratoire d’idées ayant contribué à l’élaboration du programme de Donald Trump au cours de la campagne, a multiplié les contacts avec des think-tanks et divers groupes européens souverainistes. En septembre, le conseiller du président de la Heritage Kevin Roberts, James Carafano, a participé à une conférence co-organisée à Varsovie avec le lobby conservateur Ordo Iuris Institute for Legal Culture, au cours de laquelle « la nécessité d’un projet de réforme de l’Union a été soulignée »." La suite sur legrandcontinent.eu

mercredi 12 mars 2025

Prochaine rencontre des Mardis hongrois de Paris le 18 mars 2025 à partir de 20 h au Café Le Zimmer

 

Prochaine rencontre

le mardi 18 mars 2025
à partir de 20 h
au café Le Zimmer
1, place du Châtelet 75001 Paris
Métro : Châtelet
 
 
A legközelebbi összejövetel
2025 március 18.-án este 8-kor kezdődik
a Le Zimmer kávéházban
1, place du Châtelet 75001 Paris
Métro : Châtelet
Facebook esemény   

Le personnel soignant hongrois obtient une augmentation de salaire historique de 20 % en un an

"Le syndicat des travailleurs sociaux (SZÁD) a annoncé la semaine dernière que les travailleurs sociaux d'une institution de jour pour personnes âgées et handicapées de Budapest ont obtenu une remarquable augmentation de salaire de 20 % en une seule année, une victoire majeure obtenue grâce à une organisation stratégique et à une action collective déterminée.

L'augmentation de salaire bénéficie directement à 120 travailleurs de l'institution de soins, mais son impact s'étend plus loin, puisque tous les travailleurs des soins et des crèches - environ 500 employés - employés par le gouvernement local verront également leur salaire augmenter." La suite sur uniglobal.org

Hongrie : l'inquiétude des opposants à Viktor Orbán

Une nouvelle annonce aux conséquences politiques en Hongrie. Gérant jusque-là près de 43 milliards de dollars par an pour étendre l'influence américaine dans le monde, l’agence USAID a supprimé plus de 80 % de ses programmes.

Dans une petite ville à une heure de route de Budapest, en Hongrie(Nouvelle fenêtre), se tient une réunion de crise. Des journalistes de la presse locale sont venus de toute la Hongrie. Ils ont subitement perdu un tiers de leur budget. Il y a quinze jours, une subvention américaine pour la liberté de la presse a été supprimée. "La plupart des médias locaux appartiennent à la machine de propagande d’Orbán et nous, la presse locale indépendante, dépendons totalement de l’aide internationale", explique Csaba Lukacs, directeur et journaliste.

Visés par le pouvoir

Les fonds financiers américains en faveur de la presse datent de la fin de la guerre froide. Leur objectif était de promouvoir la démocratie dans l’ancien bloc soviétique. Avec l'argent, les médias locaux indépendants peuvent publier des enquêtes et donner la parole à l’opposition. Les journalistes l'assurent, ils ne sont pas des agents de l’étranger. Des accusations qui sont brandies par le pouvoir à leur encontre. 

Source : francetvinfo.fr

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessous (3MIN)

La Hongrie va limiter les bénéfices des épiciers en raison de la hausse de l'inflation

"Le gouvernement hongrois va plafonner la marge bénéficiaire des épiciers sur un certain nombre de produits alimentaires de base, a déclaré mardi le Premier ministre Viktor Orban, en réponse à la hausse de l'inflation qui frappe les consommateurs dans ce pays d'Europe centrale.

Orban a déclaré dans une vidéo sur les réseaux sociaux que les épiciers commerciaux doivent limiter leurs prix à pas plus de 10 % du prix de gros pour 30 produits alimentaires différents, une politique qui sera en vigueur de la mi-mars à la fin mai mais qui pourrait être prolongée, rapporte l'AP.

Il a déclaré que le gouvernement surveillerait le respect de cette politique par les épiciers, mais n'a pas précisé quels aliments seraient inclus dans cette exigence." La suite sur koha.net

La Hongrie menace les deux ressortissants avec expulsion dans la dernière campagne pour «défendre la souveraineté»

"L’amendement proposé de la Constitution hongroise pourrait entraîner l’expulsion des Hongrois qui détiennent des nationalités d’autres pays si le gouvernement les considère comme un danger pour la souveraineté.

Les critiques du Premier ministre hongrois Viktor Orbán et de son gouvernement qui détiennent des nationalités doubles pourraient faire face à l’expulsion du pays, les militants et les dirigeants des ONG craignent, après que le parti au pouvoir a annoncé son intention de modifier la constitution dans le cadre de sa dernière campagne politique.

Cette décision a été révélée par le chef du groupe parlementaire du parti au pouvoir, Fidesz, Máté Kocsis, dans un article sur Facebook dimanche." La suite sur observatoiredeleurope.com

mardi 11 mars 2025

« Contributions opaques de la Hongrie », « dons illégaux » : en Espagne, le parti d'extrême droite Vox visé par une enquête du parquet anticorruption

"Le parquet anticorruption espagnol a ouvert une enquête portant sur le financement du parti politique d’extrême droite Vox, selon les informations du journal El Independiente. En cause : des dons, allant jusqu'à 4,6 millions d’euros, notamment en provenance de Hongrie.

En décembre, le Partido Socialista Obrero Español (PSOE – Parti socialiste ouvrier espagnol en français), avait déposé une plainte à l’encontre de Vox, parti d’extrême droite espagnol, au motif qu’elle aurait obtenu 4,6 millions d’euros de prêts frauduleux. Considérant les éléments suffisants, le parquet anticorruption espagnol a engagé une procédure, selon El Independiente, site dédié à l’information politique, économique et d’opinion." La suite sur humanite.fr

Fièvre aphteuse : interdiction d'importations d'animaux en provenance de Hongrie

"Une interdiction de transport d'animaux de la Hongrie vers la Tchéquie est en vigueur depuis mardi en raison de l'apparition en Hongrie de cas de fièvre aphteuse. L'interdiction s'applique également à la Slovaquie, à l'exception des animaux transportés directement vers les abattoirs, ainsi qu'aux produits d'origine animale. Le l'a déclaré aujourd'hui aux journalistes. Les inspecteurs vétérinaires seront assistés par la police tchèque et l'administration des douanes. La fièvre aphteuse a été identifiée il y a quelques jours dans une ferme bovine hongroise à Kisbajcs, près de la frontière slovaque." La suite sur radio.cz

Un nouveau foyer de fièvre aphteuse en Hongrie

"Le 6 mars, un cas de fièvre aphteuse a été détecté en Hongrie. Il s’agit du deuxième cas enregistré en Europe depuis le début d’année. La fièvre aphteuse a été identifiée dans un élevage de 1 418 bovins.  L’élevage est situé dans le village de Kisbajcs à 2,5 km du Danube qui marque la frontière avec la Slovaquie et à environ 50 km de la frontière avec l’Autriche. Les autorités sanitaires hongroises ont mis en place les mesures de contrôle. A ce jour, l’origine de la contamination n’est pas connue. Le sérotype en cause n’a pas encore été identifié. Cette maladie n’avait pas été détectée en Hongrie depuis plus de 50 ans. Pour rappel, un foyer de fièvre aphteuse a été détecté le 9 janvier dernier en Allemagne, près de Berlin dans le Land de Brandebourg. Trois buffles d’eau ont été testés positifs. Au total, 14 buffles étaient présents dans l’élevage. À ce jour, l’origine de la contamination n’est pas connue. L’analyse génétique du virus suggère une similarité avec des souches du Moyen-Orient et d’Asie. L’ensemble des animaux encore présents ont été mis à mort. Des zones de protection et de surveillance ont été mises en place, conformément à la réglementation européenne." La suite sur grands-troupeaux-mag.fr

12 Étoiles au firmament de la gastronomie hongroise 78 restaurants recommandés


"Bonne nouvelle pour la gastronomie hongroise ! Le Guide Michelin, tout juste paru, affiche dans sa sélection hongroise 12 adresses étoilées, dont un nouvel établissement, Pajta, dans l’ouest du pays, distingué pour la première fois.

Le nombre de restaurants Bib Gourmand hongrois a presque doublé, passant de six à onze et cinq restaurants supplémentaires sont également recommandés par le guide, tandis que Natura Hill à Zebegény a rejoint la sélection hongroise des cinq établissements Etoile verte, mettant l’accent sur la durabilité.

Enfin, le label Assiette Michelin a été attribué à 10 restaurants de plus que l’an passé, soit 57 établissements référencés.

Au total, un chiffre record de 78 restaurants à travers la Hongrie ont été inclus dans les recommandations du Guide Michelin." La suite sur infotravel.fr

L’UE se prépare à une action de la Hongrie contre les sanctions russes

"BRUXELLES – Les dirigeants de l’UE ont réussi à parer la tentative de la Hongrie de faire échouer leur sommet sur l’Ukraine la semaine dernière, mais les diplomates se préparent maintenant à une bagarre sans merci sur les sanctions à l’encontre de la Russie.

Jeudi dernier, le sommet de l’UE s’est déroulé dans une atmosphère globalement harmonieuse. Les dirigeants ont simplement contourné la Hongrie, qui a été le seul État membre à ne pas signer la déclaration de soutien à l’Ukraine.

Une fois n’est pas coutume, les 26 dirigeants de l’UE sont parvenus à éviter que la Hongrie ne prenne en otage la politique étrangère de l’UE, certains suggérant que le contournement de Budapest pourrait être reproduit à l’avenir." La suite sur euractiv.fr

lundi 10 mars 2025

Hongrie : crise de la natalité, la méthode Orban

"La politique familiale volontariste du Premier ministre hongrois Viktor Orban est scrutée à l'étranger par bon nombre de partis conservateurs à la recherche d'un remède miracle contre une natalité défaillante. Son ami déclaré, Donald Trump, le président américain, souhaite s'inspirer de son modèle pour inciter les Américains à avoir des enfants et se passer de l'immigration pour enrayer le déclin démographique." A voir et disponible jusqu'au 09/03/2026 (6min) sur arte.tv

Orban veut coopérer avec les États-Unis pour contourner les droits de douane américains sur l’UE

"La Hongrie et les États-Unis signeront un accord stratégique et un partenariat économique après la fin du conflit en Ukraine, a déclaré Viktor Orban. Ce pacte vise à protéger l’économie hongroise contre l’impact des droits de douane américains sur l’UE.

La Hongrie et les États-Unis signeront un accord stratégique et un traité de coopération économique après la fin du conflit en Ukraine.

C’est ce qu’a annoncé le Premier ministre hongrois Viktor Orban hier lors d’une conférence de presse intitulée «Résultats économiques 2025».

«Notre ministre des Affaires étrangères vient de se rendre en visite à Washington où le paquet de coopération économique sera adopté entre la Hongrie et les États-Unis, ce qui favorisera l’économie hongroise.

C’est bien pour nous, même si une guerre douanière se déclenche, que la Hongrie va, bien sûr, perdre, comme tous les autres pays de l’Union européenne.

Nous ne connaissons pas encore son ampleur mais on est sûr que cela se produira», a-t-il déclaré." La suite sur al24news.com

Le Hongrois menace un étudiant dans le Borinage et écope d'une peine de deux ans avec sursis pour ce qui excède un an

"Il avait déjà été condamné, dernièrement, pour des faits de violence à Enghien.

Le tribunal correctionnel a prononcé une peine de deux ans de prison, assortie d'un sursis de cinq ans pour ce qui excède un an de prison, contre un Hongrois domicilié à Boussu.

Armé d'un couteau, il avait menacé un étudiant dans un magasin. Zoltan (prénom d'emprunt) contestait les faits mais la version de la victime a été corroborée par un témoin et par l'exploitation des images enregistrées par une caméra urbaine." La suite sur dhnet.be

dimanche 9 mars 2025

The Telegraph : Trump veut retirer les troupes déployées en Allemagne et les déplacer vers la Hongrie

"Selon des sources du journal britannique, il serait « frustré » par l'approche des dirigeants européens face au conflit en Ukraine.

Le président américain Donald Trump Selon certaines informations, les États-Unis envisageraient de retirer une partie des troupes américaines déployées en Allemagne et de les déployer en Europe de l’Est. C'est ce qu'a rapporté le journal britannique « The Telegraph », selon lequel le personnel en question pourrait être transféré en Hongrie.

Selon des sources du journal britannique, Trump serait « frustré » par l’approche des dirigeants européens face au conflit en Ukraine, les accusant de « pousser à la guerre ». Le rappel des troupes d'Allemagne pourrait concerner jusqu'à 35 XNUMX unités, selon la reconstitution du journal." La suite sur agenzianova.com

La Hongrie et les États-Unis vont se mettre d'accord sur un paquet de coopération économique, selon le Premier ministre Orban

"La Hongrie et les États-Unis vont se mettre d'accord sur un paquet de coopération économique qui aidera l'économie hongroise et pourrait compenser l'effet d'éventuels droits de douane américains, a déclaré le Premier ministre Viktor Orban samedi.

Orban, un partisan de longue date du président américain Donald Trump, a déclaré que le paquet économique élargirait l'alliance politique déjà existante entre la Hongrie et les États-Unis.

Le Premier ministre hongrois a déclaré qu'un tel accord économique aiderait la Hongrie même si une guerre commerciale entre les États-Unis et l'Union européenne éclatait." La suite sur zonebourse.com

Guerre en Ukraine : Orbán contre l’UE, l’ultime coup d’éclat ?

"Le veto du 6 mars confirme l’isolement de Budapest, contournée par les vingt-six autres Etats-membres. Marginalisé dans l’UE et menacé sur ses terres, le tribun magyar s’accroche à la planche de salut Trump.

Cette fois, il n’est pas sorti « boire un café ». En opposant son veto à une nouvelle stratégie de soutien à l’Ukraine, l’éternel trublion Orbán tient parole et brise l’unité européenne. Seul contre tous après le lâchage de son allié slovaque Fico, amadoué par la promesse de relance des livraisons de gaz russe. Pas de quoi contrecarrer une déclaration à vingt-six, mais l’homme fort de Budapest rappelle qu’il peut encore contester de futures décisions d’importance sur l’Ukraine, les sanctions et le budget européen." La suite sur lesoir.be (article payant)

Cet article est réservé aux

En Hongrie, des milliers de manifestants demandent plus de fonds pour le système de santé

"Selon Eurostat, le pays de Viktor Orban, n'a consacré que 4,4 % de son PIB à la santé en 2022.

Des milliers de personnes ont manifesté samedi 8 mars dans le centre de Budapest (Hongrie) pour réclamer davantage de fonds pour le système public de santé hongrois, longtemps négligé. Les participants ont brandi des pancartes disant des "normes européennes de soin" ou encore "notre santé est en jeu", a constaté l'AFP.

La manifestation, organisée par la Chambre des médecins hongrois (MOK), se tenait devant le Parlement. Le Premier ministre nationaliste Viktor Orban, au pouvoir depuis 2010, est de plus en plus critiqué pour la mauvaise qualité des services publics à l'approche des élections prévues l'année prochaine." La suite sur francetvinfo.fr

Manifestation en Hongrie : la santé publique en crise

"Imaginez-vous dans une ville où emmener un proche à l’hôpital devient un dilemme : le sauver ou risquer de le perdre à cause d’un système défaillant. C’est la réalité que vivent des milliers de Hongrois, descendus récemment dans les rues de Budapest pour crier leur ras-le-bol. Une manifestation massive, des pancartes percutantes et un message clair : la santé publique, laissée à l’abandon depuis trop longtemps, doit changer.

Un cri d’alarme dans les rues de Budapest

Samedi dernier, le cœur de la capitale hongroise a vibré au rythme des revendications. Des milliers de citoyens, de tous âges et horizons, se sont réunis devant le Parlement pour exiger des investissements urgents dans le système de santé. Les slogans fusaient, simples mais puissants : « normes européennes de soin » ou encore « notre santé est en jeu ». Un constat partagé par beaucoup : les services publics, notamment la santé, ne suivent plus.

Pourquoi tant de colère ?

La grogne ne date pas d’hier. Depuis plus d’une décennie, le gouvernement nationaliste, en place depuis 2010, est pointé du doigt pour sa gestion des services publics. À l’approche des élections de l’année prochaine, la pression monte. Les Hongrois ne se contentent plus de promesses : ils veulent des actes. D’après une source proche, les fonds alloués à la santé restent bien en deçà des besoins réels, un problème criant dans un pays membre de l’Union européenne.

"C’est terrible de devoir se demander si cela vaut la peine d’emmener un membre de sa famille âgé à l’hôpital pour un problème mineur, parce qu’il pourrait y mourir." – Une dentiste de 27 ans lors de la manifestation

Cette jeune professionnelle de santé, inquiète pour sa grand-mère hospitalisée, résume un sentiment général. Les hôpitaux, souvent vétustes, manquent cruellement de moyens et de personnel. Une situation qui touche particulièrement les plus vulnérables." La suite sur viralmag.fr

"Viktor Orbán est un peu un amoureux déçu de l'Union Européenne qui n'arrête pas de montrer toute sa déception"

"Alors que l'Europe s'unit pour faire face à la Russie et au désengagement américain, la Hongrie adopte, une fois de plus, une position de retrait par rapport à ses alliés de l'Union. Éclairage avec Jean-Michel De Waele, professeur de science politique à l'ULB.

À l'issue du sommet européen qui s'est tenu à Bruxelles ce 6 mars, vingt-six États membres de l'Union européenne ont réaffirmé leur soutien à Kiev dans le cadre de la guerre qui se joue entre l'Ukraine et la Russie. Un engagement duquel se dissocient la Hongrie et son Premier ministre Viktor Orbán et qui n'a donc pas pu être repris dans les conclusions du sommet." La suite sur lalibre.be (article payant)

samedi 8 mars 2025

Mois du dessin du 7 mars au 6 avril 2025 à la Galerie Setze/Le PartKing - Endre Rozsda

 


L'exposition présente une belle sélection d'œuvres à découvrir, dont celles d'Endre Rozsda.
Galerie Setze / Le PartKing
36, rue Miguel Hidalgo, 75019 Paris
Plus d'informations : www.lepartking.com

Endre Rozsda, né le 18 novembre 1913 à Mohács et mort le 16 septembre 1999 à Paris 18e, est un peintre, dessinateur et photographe franco-hongrois.

Dépassant la distinction abstraction-figuration, sa peinture prend le temps comme sujet essentiel

La maison de Rozsda à Mohács.

Endre Rozsda est né à Mohács, petite ville hongroise située sur les rives du Danube. Issu d’une famille bourgeoise, il est le second enfant d’Ernő Rosenthal et d’Olga Gomperz. Son père était propriétaire d’une briqueterie. Sa mère était la descendante d’une famille juive d’origine portugaise.

Les expériences de son enfance ont déterminé toute son œuvre. Il a mis au point une technique artistique qui lui a permis de créer à partir de ses souvenirs un monde singulier, surréaliste : « De mes souvenirs et de la lumière, je fais un tissu dense et je contemple jusqu’à ce qu’il s’anime et me rende mon regard, et se dresse en face de moi. C’est le temps que je veux saisir, ordonner, évaluer. Le temps, l’oubli multicolore et lumineux ; des jouissances et des souffrances, le temps fait ses perles. Autour, je tresse le lierre de mes souvenirs. Je ne veux ni estimer, ni expliquer mais comprendre. Je pose ma tête sur le temps et j’écoute ce qu’il me dit. »

L'atelier de Endre Rozsda au Bateau-Lavoir, célèbre cité d'artistes parisienne.

Rozsda a décidé tôt qu’au lieu de la carrière à laquelle le destinait sa famille, il sera peintre. Il a acquis les rudiments du métier à l’école des beaux-arts de Vilmos Aba-Novák. Sa première exposition individuelle, organisée à la Galerie Tamás en 1936, alors qu’il avait seulement 23 ans, eut un retentissement considérable. Il fut loué par les critiques, le Musée des Beaux-Arts de Budapest lui acheta un tableau. Dans un article élogieux, le quotidien Az Est [« Le Soir »] nota à propos du jeune peintre : « Rozsda surprend par l’ampleur de son talent. Peu d’artistes ont su peindre des femmes âgées, des mendiantes, comme il l’a fait. […] Sur quelques-uns de ses beaux tableaux, une voile tissée de brume et de lumière amplifie la réalité jusqu’à la transformer en une apparition quasi musicale. »

La première période de Rozsda, qui le rattache au style postimpressionniste hongrois, a pris brusquement fin sous l’effet d’un concert de Béla Bartók. Malgré son succès, Rozsda a compris en écoutant le compositeur que dans sa peinture, il n’avait pas été jusque-là « contemporain de [s]oi-même ». En 1938, il partit à Paris en compagnie du sculpteur Lajos Barta. Il y poursuivit ses études à l’École du Louvre. Dans la capitale française, il se lia d’amitié avec Árpád Szenes, Vieira da Silva, et Françoise Gilot, la future compagne de Picasso, à qui il donna des cours de peinture. Rozsda fit également connaissance avec Max Ernst et Alberto Giacometti. Sa peinture changea totalement, elle se rapprocha du surréalisme.

L’occupation allemande le contraignit à retourner en 1943 à Budapest, c’est là que son style surréaliste arriva à sa maturité (Amour sacré, Amour profane, 1947, Musée des beaux-arts de Dijon).

Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, Rozsda a pris part à la fondation du groupe d’artistes hongrois Európai Iskola [« École Européenne »]. Il participa régulièrement aux expositions du groupe. Selon l’historienne de l’art Krisztina Passuth, il a été une des figures les plus marquantes de l’École Européenne4. Le groupe s’est dissous en 1948, parce que le régime communiste hongrois ne tolérait pas l’art abstrait et surréaliste. Au cours des années suivantes, Rozsda a réalisé des illustrations de livre. Il ne pouvait peindre que de manière clandestine, il était naturellement hors de question qu’il expose ses œuvres.

À la suite de l’écrasement de la révolution de 1956, Rozsda s’installa définitivement en France. Il entra en relation avec Raymond Queneau et André Breton, qui préfaça le catalogue de son exposition organisée à la Galerie Furstenberg en 1957. Rozsda participa à l’exposition internationale du surréalisme à Milan en 1961. Il remporta en 1964 le prix Copley, dont le jury était composé de Hans Arp, Roberto Matta, Max Ernst, Man Ray, Roland Penrose, Herbert Read et Marcel Duchamp.

Au cours des années 1960, la peinture de Rozsda a connu une nouvelle transformation : de la tension ou de l’harmonie nées de l’alternance de structures élaborées de manière architectonique et de couleurs tourbillonnantes, il créa des microcosmes d’une exceptionnelle richesse de détails. Son aspiration à « maîtriser le temps » et dissoudre la réalité dans son imagination continuait à se nourrir du surréalisme, mais si on considère son mode d’expression, cette période doit déjà plutôt être classée dans l’abstraction lyrique.

Péter Esterházy et Endre Rozsda

Rozsda a obtenu la nationalité française en 1970. Il installa en 1979 son atelier au Bateau-Lavoir, où il travailla jusqu’à la fin de sa vie.

La dernière exposition à laquelle il a pu assister personnellement a été ouverte en 1999 par l’écrivain Péter Esterházy dans la Galerie Várfok à Budapest. « Tout comme la création elle-même, ces tableaux ne se révèlent que difficilement. Il faut les regarder longuement, silencieusement, s’y absorber (Que ne faut-il pas, par ailleurs, traiter de la sorte…). Mais ces tableaux-ci parlent dès le premier regard. Ils ne disent évidemment pas tous la même chose, mais on dirait qu’ils possèdent une structure mélodique commune. Et ce qu’ils ont en commun – il se peut que je me trompe, et qu’une fois de plus, je sois le sujet unique et abusif de mes propos – ce qu’ils ont en commun est passablement anachronique, n’est pas conforme à leur époque : les tableaux de Rozsda semblent dire que le monde est beau. Il se peut que ce soit cela, le surréalisme. Le surréalisme est-il en fait une attitude éthique ? », se demanda l’écrivain, ajoutant : « J’emballerais bien mes livres dans ses toiles, ils s’y sentiraient très bien. »

Endre Rozsda repose au cimetière Montmartre, à Paris.

Des œuvres de cet Artiste sont actuellement disponibles à la galerie

Si vous êtes intéressés, merci de nous contacter

Source : lepartking.com

Fièvre aphteuse : la Hongrie détecte ses premiers cas depuis 50 ans

«Les symptômes classiques de la maladie ont été signalés début mars dans une exploitation agricole de 1400 bêtes», située à Kisbajcs (nord-ouest), a indiqué dans un communiqué l’Agence nationale de sécurité alimentaire.

Un foyer de fièvre aphteuse a été détecté en Hongrie dans une ferme située près de la frontière slovaque, ont annoncé vendredi les autorités sanitaires, du jamais vu en 50 ans. «Les symptômes classiques de la maladie ont été signalés début mars dans une exploitation agricole de 1400 bêtes», située à Kisbajcs (nord-ouest), a indiqué dans un communiqué l'Agence nationale de sécurité alimentaire." La suite sur lefigaro.fr

En Hongrie, un féminicide provoque le sursaut

"Budapest (AFP) – Un féminicide passé sous les radars: quand Erika Renner, elle-même agressée il y a 10 ans par son ex-compagnon, a vu le fiasco d'une récente enquête de la police en Hongrie, elle n'a pas été surprise.

"Les agresseurs sévissent toujours en toute impunité et les victimes restent largement ignorées", regrette auprès de l'AFP cette fonctionnaire, qui a dû se battre pendant des années pour obtenir justice.

Après la mort fin janvier d'une Japonaise de 43 ans, la police a d'abord avancé la piste d'un incendie accidentel, ignorant les antécédents de violences commises par son ancien mari et moquant même les voix sceptiques sur les réseaux sociaux.

Il a fallu plusieurs jours pour que l'homme soit arrêté alors que la pression publique montait." La suite sur france24.com

Le PM hongrois réaffirme la volonté de son pays de soutenir les pourparlers de paix sur la crise ukrainienne

"Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a réitéré vendredi le soutien de son gouvernement aux pourparlers de paix sur la crise ukrainienne au lieu d'un financement militaire continu.

S'exprimant à la radio publique hongroise après un sommet extraordinaire de l'Union européenne (UE) la veille à Bruxelles, il a noté que la Hongrie avait été la seule voix à s'opposer à la poursuite de l'aide militaire à Kiev, jugeant que la position des 26 autres Etats membres de l'UE n'avait "pas de fondement rationnel"." La suite sur china.org.cn

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban prédit l’effondrement de l’Europe en raison de ses dépenses élevées en matière de défense et de son soutien à l’Ukraine

"Principaux renseignements

- Orban prévient que l’UE ne peut pas soutenir la guerre en Ukraine sans le financement des États-Unis.

- Les 26 États membres restants de l’UE n’ont pas les ressources nécessaires pour soutenir la guerre pendant une période prolongée.

- L’approche actuelle de l’UE, qui consiste à augmenter les dépenses de défense et à soutenir l’Ukraine, « ruinerait l’Europe ».

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a exprimé ses inquiétudes quant à la capacité de l’UE à financer l’effort de guerre de l’Ukraine, citant l’incertitude entourant la poursuite de l’aide financière américaine. Orban a déclaré que si les États-Unis retiraient leur soutien, les 26 États membres restants de l’UE ne disposeraient pas des ressources nécessaires pour soutenir la guerre pendant une période prolongée. Il a affirmé que l’approche actuelle de l’UE, qui consiste à augmenter les dépenses de défense et à fournir un soutien supplémentaire à l’Ukraine, finirait par « ruiner l’Europe »." La suite sur businessam.be

Polémique sur l’invasion russe - «L’Ukraine n’existe pas»: la Hongrie est sur les pas de Trump

"Galvanisé par le nouveau président américain, le premier ministre hongrois adopte une rhétorique de plus en plus agressive sur la guerre.

Le premier ministre hongrois Viktor Orban n’a jamais porté l’Ukraine dans son coeur. Mais il est désormais enhardi par le rapprochement de son «ami» Donald Trump avec la Russie et la rhétorique se fait plus agressive encore.

Le gouvernement et les médias proches du pouvoir reprennent depuis longtemps «les mêmes narratifs hostiles» que le Kremlin, rappelle Dorka Takacsy, chercheuse au Centre pour l’intégration euro-atlantique et la démocratie (CEID) basé à Budapest.

«Or on observe une recrudescence ces derniers temps des commentaires acerbes et grossiers sur l’Ukraine», dit-elle à l’AFP. " La suite sur tdg.ch