dimanche 20 octobre 2024

État de droit : ce principe malmené dont Strasbourg est aussi la gardienne

Le dirigeant hongrois Viktor Orban est régulièrement réprimandé par le Parlement de Strasbourg pour ses réformes contraires à l’État de droit. C’était encore le cas la semaine dernière. Photo Jean-François Badias

« Ni intangible ni sacré », l’État de droit ? La petite phrase du nouveau ministre de l’Intérieur en septembre a fait bondir. Ce principe méconnu est l’un des fondements de la démocratie, insiste le Parlement européen, mais aussi et surtout le Conseil de l’Europe, dont c’est l’un des trois piliers.

La question se pose de façon systématique : majuscule ou pas de majuscule pour « État de droit » ? La Commission européenne n’en met pas, le Conseil de l’Europe en met. Et comme c’est lui le gardien en chef, on suivra son exemple : depuis sa création en 1949, l’organisation basée à Strasbourg a pour cœur de mission de « sauvegarder et promouvoir » les trois piliers d’une société libre : la démocratie, les droits de l’homme et l’État de droit.

« Le Conseil de l’Europe a été créé après la Seconde Guerre mondiale, alors que l’idée était “plus jamais ça”. Les trois principes sont fondamentalement liés ; si l’un des trois fait défaut, l’ensemble du système s’écroule et on a un régime autoritaire. Sans État de droit, il n’y a pas de démocratie ni de droits de l’homme réels », explique depuis son bureau à l’Agora, en face de la Cour européenne des droits de l’homme, Gianluca Esposito , directeur général des droits humains et de l’État de droit du Conseil de l’Europe." La suite sur lalsace.fr (article payant)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.