"L'Union européenne doit s'opposer à la mainmise du gouvernement sur les médias et soutenir les organes de presse indépendants et les organisations de la société civile en Hongrie et dans l'ensemble de la région. Et, pourquoi pas, envisager le recours à des sanctions.
Une opinion de Edit Zgut-Przybylska, professeure adjointe à l'IFIS de l'Académie polonaise des sciences et chercheuse invitée à l'Institut de la démocratie de la CEUEn Europe centrale et orientale, la démocratie a été délibérément sapée par la désinformation. Depuis 2021, on assiste à une recrudescence troublante des messages pro-Kremlin, avec la Hongrie comme épicentre régional des contre-vérités orchestrées par l'ÉtatL'ampleur et le degré de sophistication de cette désinformation sont
inédits. Le gouvernement de Viktor Orbán a pris le contrôle des médias
par le biais d'OPA, de nominations politiques au sein des comités de
rédaction et de la création d'un réseau médiatique au sein du Conseil de
l'Union européenne. Il a introduit une fausse "loi sur la protection de
la souveraineté" afin d'imposer des mesures dissuasives aux organisations de la société civile
(OSC) ; il a financé des campagnes d'affichage pour accuser l'UE d'être
"belliciste" dans le contexte de la guerre en Ukraine ; et il a
mobilisé l'État pour intimider ceux qui remettent ses idées en cause.
Cela a eu pour effet d'étouffer les voix critiques – comme en témoigne
le peu de temps d'antenne accordé à l'opposition politique du pays – et
de créer un puissant mélange de désinformation qui se propage
aujourd'hui aux pays voisins." La suite sur lalibre.be
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.