"S’il fallait trouver un fil conducteur dans cette production foisonnante du septième art hongrois, ce serait celui du Danube qui, traversant la plaine magyare puis la Serbie et la Roumanie avant de mourir dans la mer Noire, a modelé les sensibilités et façonné une culture danubienne commune à plusieurs peuples.
Le film "Le Sablier" nous emmène sur les traces du grand écrivain yougoslave Danilo Kis, né d’un père juif hongrois et d’une mère monténégrine orthodoxe, en Voïvodine (Serbie). Adaptation du roman de Kis, "Le Sablier" est largement autobiographique. On y voit un jeune écrivain (Kis) à la recherche de l’histoire de son père, déporté de Voïvodine et disparu dans les camps de la mort. Tourné en noir et blanc, avec les images pures et sobres de Gergely Poharnok, le film transmet avec talent le souffle de l’écriture de Kis. Entre souvenirs de famille et fragments d’une époque, Kis a créé le personnage d’un enfant. Ballotté par la guerre et la nécessité de survivre, l’enfant rêveur refait le monde à sa manière, un monde instable et éphémère qui peut s’écouler en un instant, comme un sablier..." La suite de l'article de Katia Dorian sur Rue89.com
mercredi 6 février 2008
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