mardi 25 février 2020

L’autoportrait au zéro ou le sourire d'Endre Tót

"Figure majeure du Mail art et de l'art conceptuel, l'artiste hongrois Endre Tót fait l'objet d'une exposition monographique à la Galerie Salle Principale à Paris, centrée sur les années 1971 à 1978, qui marque son départ pour l'Allemagne. Pour Tót comme pour nombre d'artistes de l'Est, le Mail art va être une formidable ouverture sur le monde. Il va faire de l'optimisme son outil de résistance.
« I'm fed up with painting ». En 1972, considérant la toile comme un espace d'écriture dans lequel il exprime son abattement face à l'impossibilité d'exister en dehors de l'art institutionnel sous le régime dictatorial de Janos Kadar, alors premier secrétaire du parti communiste ouvrier hongrois, Endre Tót [1] (né à Sümeg, Hongrie, en 1937, vit et travaille à Cologne) abandonne la peinture – il la retrouvera bien des années plus tard – avec un tableau barré de ce slogan, sans nul doute le plus iconique de sa carrière, pour se consacrer à une production formellement conceptuelle. La Galerie Salle Principale à Paris revient sur cette période de création intense des années soixante-dix, durant laquelle l'artiste, jusque-là isolé en raison de la situation géopolitique régionale, accède tout à coup au monde, à la faveur d'une pratique nouvelle, simple, légère, rapide et étonnamment plutôt sûre : le Mail art, activité qui lui permet d'entretenir une correspondance avec des artistes du monde entier." La suite sur mediapart.fr

[1] Il est étudiant au Collège hongrois des arts et métiers de 1959 à 1965. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.