samedi 12 avril 2025

La Hongrie inquiète des droits de douanes américains

"Quelle que soit l'issue de la guerre tarifaire lancée par Donald Trump, les turbulences internationales impacteront négativement les entreprises et l'économie hongroise dans son ensemble. Et il n'y a aucune chance que la Hongrie conclue un accord douanier distinct avec les États-Unis.

Même si l'UE et les États-Unis renoncent à s'imposer mutuellement des droits de douane importants, l'incertitude résultant de la guerre commerciale est préjudiciable à l'économie hongroise, selon les experts. En période d'incertitude, les investissements chutent et les investisseurs se tournent vers des marchés et des devises plus sûrs, tandis que le forint s'affaiblit.

De plus, dans le cas où les tarifs douaniers sont effectivement augmentés à des niveaux élevés, il n'y a aucune chance que le ministre des Affaires étrangères hongrois, Péter Szijjártó, puisse négocie un accord spécial avec le gouvernement américain, selon István Madár, analyste principal chez Portfolio. La politique commerciale est une compétence de l'UE." La suite sur euronews.com

Europe - La Hongrie d'Orbán s'apprête à inscrire la LGBTphobie d'État dans sa Constitution

"Ce lundi 14 avril, le Parlement hongrois débat d'une réforme visant à inscrire dans la Constitution tous les reculs pour les droits LGBT+ dont rêve l'internationale réactionnaire : interdiction du mariage des homos, possibilité d'interdire toute Pride, abolition administrative de la transidentité...

Constitutionnaliser la LGBTphobie d'État. C'est la dernière trouvaille du gouvernement hongrois dirigé par Viktor Orbán pour parachever son arsenal contre les droits des personnes LGBTQI+. L'ami de Marine Le Pen a en effet décidé de faire modifier, pour la quinzième fois en 15 ans de pouvoir, la Constitution qu'il a lui-même écrite. Ainsi, le Parlement doit voter ce lundi 14 avril une série d'articles en ce sens. Objectif général : graver dans la loi fondamentale un "ordre naturel" qu'il faudrait protéger pour préserver "la stabilité de l'institution de la famille et la sécurité de l'ordre social". Soit, au sein même de l'Union européenne, un concentré de LGBTphobie constitutionnalisée qui interdit la reconnaissance administrative de la transidentité, premet l'interdiction des marches des Fiertés, et enterre toute velléité de mariage pour tous." La suite sur tetu.com

Escapade - A Budapest, une entrevue entre Emmanuel Todd et Viktor Orbán sur le «déclin de l’Occident»

"Le Premier ministre de la Hongrie a partagé sur son site et ses réseaux sociaux sa rencontre du 7 avril avec l’anthropologue et historien français.

Riche séquence pour Viktor Orbán. Jeudi 3 avril, le Premier ministre hongrois a profité de sa rencontre avec Benyamin Nétanyahou à Budapest, la première visite du Premier ministre israélien dans un pays de l’Union européenne depuis que la Cour pénale internationale (CPI) a émis un mandat d’arrêt à son encontre pour crime de guerre et crime contre l’humanité, pour annoncer qu’il allait se retirer de cette instance internationale. Quatre jours plus tard, le leader populiste hongrois, qui a fait de son pays un laboratoire de la «démocratie illibérale», une doctrine rejetant l’Etat de droit, l’immigration ou les droits des minorités sexuelles, s’offrait un tête-à-tête avec l’anthropologue et historien Emmanuel Todd. L’entrevue, immortalisée par une photo, a été mise en scène par le dirigeant nationaliste sur son site et ses réseaux sociaux." La suite sur liberation.fr

En Hongrie, Viktor Orban lance une consultation contre l’entrée de l’Ukraine dans l’UE

"DÉCRYPTAGE - Le premier ministre hongrois et ses lieutenants affirment que l’adhésion de l’Ukraine provoquerait la ruine de leur pays.

Aux arrêts de bus et de tram, sur les colonnes Morris, sur les façades des immeubles et le long des routes… Le gouvernement a lâché une nouvelle salve et ses affiches recouvrent à nouveau tout le pays, en vue d’une consultation populaire. Cette fois, il ne s’agit pas de s’en prendre au milliardaire George Soros ou encore à Jean-Claude Juncker. Elles représentent les présidents de l’Ukraine, de la Commission européenne et du Parti populaire européen - respectivement Volodymyr ZelenskyUrsula von der Leyen et Manfred Weber - et proclament : « Nous ne les laisserons pas décider par-dessus nos têtes. » Ce triumvirat œuvrerait, selon l’exécutif hongrois, en coulisses, pour imposer aux peuples européens une entrée rapide de l’Ukraine dans l’UE.

Ministres et secrétaires d’État se relaient pour asséner que l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne ferait la ruine de la Hongrie et de l’Europe entière. « Cela coûterait beaucoup d’argent à la Hongrie et aux familles ; nous perdrions des sommes…" La suite sur lefigaro.fr (article payant)

vendredi 11 avril 2025

Questions-Réponses : pourquoi la Hongrie fait toujours partie de l'UE alors qu'elle bloque un tas de décisions et est pro-Russie ?

"Bernard Mangnay de Bruxelles nous a posé cette question :

"Pourquoi la Hongrie fait toujours partie de l'Europe étant donné qu'elle est contre toutes les décisions de celle-ci et qu’elle est pro-russe ? "

C'est vrai qu'on ne compte plus les provocations de Viktor Orban. Il bloque, il freine, il dit non. Quand ce n'est pas l'aide à l'Ukraine, c'est la politique migratoire. Il remet en cause les valeurs européennesEt sa proximité avec le Kremlin n'arrange rien.

Alors pourquoi l'Europe ne l'exclut-elle pas ? Parce que c'est tout simplement impossible. Les traités européens ne prévoient aucun bouton "expulser un membre". On ne peut pas forcer un pays à partir, même s'il bloque tout.

Cela dit, même si ce bouton existait, rien ne dit qu'on l'utiliserait. L'Union préfère garder ses membres à bord, même s'ils rament à contre-courant, surtout dans un contexte mondial instable. Isoler un pays, ce serait créer un précédent très risqué." La suite sur rtbf.be

La Hongrie autorise le soutien aux sanctions contre la Russie

"Le ministre hongrois des Affaires étrangères, Peter Szijjarto, a déclaré le 8 avril 2025 que Budapest pourrait se joindre aux sanctions occidentales contre la Russie si le président russe Vladimir Poutine refusait de résoudre pacifiquement le conflit en Ukraine. Le Telegraph a rapporté cela, notant que Szijjártó avait précédemment qualifié les sanctions de l'UE contre la Russie de « ridicules » et inefficaces. Cette déclaration a été faite lors du discours du ministre hongrois au Royal United Services Institute à Londres, où il a souligné que la position de la Hongrie dépendra des actions futures de Moscou. " La suite sur avia-pro.fr

Débat du jour - La CPI est-elle encore crédible ?

Pour en débattre

  • Thomas Herrmann, maître de conférences en droit privé et sciences criminelles à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, membre du club des juristes et auteur
  • Patrick Baudouin, président d'honneur de la Fédération internationale des droits humains (FIDH), membre du club des juristes

A écouter (29:30) sur rfi.fr

Olivier Battistini au côté d'Éric Zemmour pour une conférence sur Trump et l'Europe à Budapest

"Originaire de Sartène, l'historien du monde grec et écrivain Olivier Battistini a été invité avec Éric Zemmour au Mathias Corvinus Collegium à Budapest pour une conférence et une table ronde sur le thème "L'Europe au temps de Trump. Soumission ou reconquête ?"

La conquête de l'Est continue pour le Sartenais Olivier Battistini. Sa première étape l'avait mené le 11 décembre 2024 à Budapest au Mathias Corvinus Collegium (MCC), pour animer une conférence sur la guerre grecque.

Fin janvier, il a ensuite effectué un voyage en Serbie, à la rencontre du cinéaste Emir Kusturica - auréolé de deux palmes d'Or à Cannes - à l'occasion du 18e festival de Küstendorf, du 22 au 25 janvier derniers.

Éléments (la revue officielle du Groupement de recherche et d'études pour la civilisation européenne) vient par ailleurs de consacrer un grand reportage à l'helléniste dans sa dernière édition." La suite sur corsematin.com

Europe Pride : "Ce serait formidable que le mot d'ordre de Paris soit solidaire avec Budapest"


"Prévue cette année pour le samedi 28 juin, comme celle de Paris, la Pride de Budapest est menacée par une loi d'interdiction votée par le parti de Viktor Orbán. Présidente de son organisation, Viktória Radványi appelle à la solidarité de toutes les marches des Fiertés européennes. Ce dimanche 13 avril, l'Inter-LGBT organise un rassemblement de soutien devant le consulat de Hongrie.

Dans son discours sur l'état de la nation, fin février, le Premier ministre de la Hongrie, Viktor Orbán, lâchait : "Je conseille aux organisateurs de la Gay Pride de ne pas prendre la peine de préparer le défilé de cette année : c'est une perte d'argent et de temps…" Dans la foulée, le Parlement hongrois – dominé par son parti, le Fidesz, allié du Rassemblement national – a traduit la menace en acte par le vote d'une énième loi LGBTphobe, empêchant cette fois la possibilité d'un rassemblement public LGBT+, et donc d'une marche des Fiertés.

Ce lundi 14 avril, le Parlement de Budapest compte encore sceller dans la Constitution hongroise la législation orbanienne anti-LGBT. Cette modification de la loi fondamentale prévoit notamment de sacraliser "la fixité du sexe biologique", c'est-à-dire l'impossibilité de changer de genre. De quoi renforcer la détermination de l'organisation de la Pride de Budapest, qui fête cette année (comme têtu·) son trentième anniversaire et dont l'édition 2025 est prévue pour le 28 juin. Pour affronter un régime de plus en plus ouvertement liberticide, Viktória Radványi, présidente de Budapest Pride, en appelle à la solidarité européenne." La suite sur tetu.com

Hongrie : la lutte contre la drogue menée par Viktor Orbán est-elle vraiment efficace ?

"La loi hongroise sur les stupéfiants était déjà l'une des plus strictes de l'UE, mais les sanctions sont désormais encore plus sévères. Les experts affirment cependant que le problème ne peut être résolu par les seules mesures policières.

Une majorité de Hongrois soutient le renforcement des lois sur les drogues, selon une récente enquête d'Europion.

Les deux tiers de la population hongroise soutiennent clairement le train de mesures du gouvernement, qui alourdit les peines pour les dealers et restreint l'accès aux moyens de détournement, alors que seuls 12 % des personnes interrogées s'y opposent.

Mais ces mesures policières sont-elles suffisantes pour s'attaquer aux racines du trafic de drogue en Hongrie ?" La suite sur euronews.com

Vencorex. Le couperet est tombé : une reprise partielle validée par le tribunal

"Le tribunal de commerce de Lyon a rendu sa décision ce jeudi 10 avril au sujet du devenir de Vencorex au Pont-de-Claix. C'est l'offre de reprise très partielle du Hongrois BorsodChem qui a été retenue au grand dam des salariés et des élus locaux. 

Très attendue, avec également une certaine appréhension, la décision du tribunal de commerce de Lyon concernant l'avenir de Vencorex est tombée ce jeudi 10 avril 2025.

Il n'y aura pas de nouveau délai accordé aux porteurs du projet de société coopérative d'intérêt collectif. L'annonce, hier, du soutien d'un industriel étranger apporteur de 44 millions d'euros dans le projet de reprise en coopérative n'aura pas réussi à convaincre le tribunal.

Vencorex : une offre de reprise partielle validée par le tribunal, 300 emplois seront supprimés

C'est donc l'offre du Hongrois BorsodChem, entité du groupe chinois Wanhua, qui a été retenue. Elle consiste en une reprise partielle puisqu'elle ne concerne que l'unité isocyanate de Vencorex sur le site de la plateforme chimique du Pont-de-Claix, avec 54 collaborateurs. Cela signifie que les plus de 300 salariés restants de Vencorex, après une première vague de licenciements en mars, perdront leur emploi." La suite sur mesinfos.fr

Le ministre hongrois de la Défense valorise le rôle central de l'Egypte dans la stabilité au MO, LEAD

"LE CAIRE, 10 avr (MENA) - Le ministre hongrois de la Défense, Kristof Szalay-Bobrovniczky a valorisé le rôle central de l'Egypte dans la préservation de la stabilité dans la région du Moyen-Orient, souhaitant renforcer la coordination entre les deux pays dans les domaines de défense et de sécurité.

M. Szalay-Bobrovniczky avait eu un entretien avec l'ambassadeur d'Egypte à Budapest, Ahmed Fahmy, au siège de son ministère." La suite sur mena.org.eg

jeudi 10 avril 2025

Une nouvelle plaque pour Gyula Illyés (1902-1983) - Cérémonie le 11 avril 2025 à 17h30 au 9 rue Budé à Paris 4ème

"Gyula Illyés (1902-1983) est considéré comme une figure centrale de la littérature hongroise de son époque. Admirateur de la culture française, il a séjourné à Paris entre 1922 et 1926 à l’Île Saint Louis, au 9 rue Budé. Une plaque commémorative située sur l’immeuble marquait son passage mais suite à des travaux de ravalement, elle a disparu.

L’AACH, soucieuse de préserver les traces de la culture hongroise en France a entrepris, en collaboration avec la famille Illyés, la restitution de cette plaque.

Une cérémonie aura lieu sur place, 9 rue Budé, à Paris, le vendredi 11 avril à 17h30.

Au cours de son séjour à Paris, Illyés a poursuivi ses études à la Sorbonne mais il s’est surtout occupé des nombreux paysans et ouvriers hongrois venus travailler en France après la grande guerre. En même temps, il côtoie les surréalistes : Tristan Tzara, Louis Aragon, Paul Eluard, Jean Cocteau... Il rend compte de ces expériences si contrastées dans son œuvre „Des Huns à Paris” paru en 1946.

A son retour à Budapest, il continuera, tout au long de sa vie, à promouvoir les relations culturelles entre la France et la Hongrie."

Photo de la plaque commémorative disparue située sur l’immeuble

TRIBUNE - Benyamin Nétanyahou et Viktor Orbán : la négation de l’histoire juive contemporaine

"Pour l’historien Robert Hirsch, le récent voyage de Nétanyahou à Budapest montre la volonté du Premier ministre israélien de modifier le centre de gravité de l’histoire juive contemporaine. Il rappelle le lien du monde juif avec l’antifascisme, qui l’a longtemps structuré politiquement.

Ces temps sont décidément troublés… et troubles. La réception de Nétanyahou à Budapest en est un signe. L’extrême droite hongroise reçoit le dirigeant israélien, dont on sait la responsabilité dans le massacre en cours à Gaza. Cette visite intervient quelques jours après l’invitation à Jérusalem de Jordan Bardella et de Marion Maréchal, venus parler de… l’antisémitisme en France !

Qu’elle soit au pouvoir comme en Hongrie ou à ses portes comme en France, l’extrême droite cherche à prendre ses distances avec ce qu’elle fut au XXe siècle. Par la «dédiabolisation» mariniste en France. Par le travestissement de l’histoire en Hongrie, où Viktor Orbán réhabilite bruyamment le régent Horthy, au pouvoir pendant l’essentiel de la Seconde Guerre mondiale, notamment lors de la déportation de 437 000 Juifs hongrois au printemps 1944. Viktor Orbán tente de faire de Miklós Horthy un «bouclier», tel que les partisans de Pétain l’ont longtemps tenté pour le régime de Vichy, prétention contredite par les travaux des historiens.

Dans le même temps, le dirigeant de la Hongrie mène une politique discriminatoire, particulièrement envers les Tsiganes, déjà ciblés par Hitler. Depuis le début des années Orbán, ils sont victimes d’agressions, parfois mortelles. Le dirigeant hongrois justifie sa politique par des mots qui sentent le IIIe Reich, revendiquant une «race..." La suite sur liberation.fr (article payant)

Répression de la communauté LGBTQ : des milliers de Hongrois bloquent le pont Elisabeth à Budapest

"Des milliers de personnes ont bloqué mardi le pont Elisabeth pour exprimer leur désaccord avec les politiques du gouvernement de Viktor Orbán.

Les manifestants ont à nouveau bloqué mardi le pont Elisabeth de la capitale hongroise, Budapest, pour la quatrième semaine consécutive de mobilisation, à l'appel de l'eurodéputé Ákos Hadházy.

La protestation ne faiblit pas en Hongrie contre les politiques du gouvernement de Viktor Orbán, qui vise à restreindre le droit de réunion en soutien à la communauté LGBTQ, en particulier la Marche des Fiertés.

Mais l'équipe d'Euronews a constaté que la manifestation de mardi allait au-delà de la défense des personnes LGBTQ, de nombreuses personnes exprimant un mécontentement plus large à l'égard du gouvernement de Viktor Orbán, en brandissant des drapeaux de l'Union européenne et des drapeaux ukrainiens." La suite sur euronews.com

mercredi 9 avril 2025

Politique. La Hongrie organise une “votation” contre l’entrée de l’Ukraine dans l’UE

"Jusqu’au 20 juin, le gouvernement magyar, s’opposant à l’intégration européenne de Kiev, consulte les électeurs sur cette perspective. L’adhésion de l’Ukraine dévasterait l’économie et l’agriculture hongroises, considèrent le pouvoir et les médias pro-Orban.

“Ne les laissons pas décider au-dessus de nos têtes !” Ce slogan offensif accompagne une “votation” hongroise sur l’entrée de l’Ukraine dans l’Union européenne (UE), que le gouvernement Orban refuse. L’initiative, assortie d’affiches et d’encarts publicitaires, reprend le modèle des “consultations nationales”, questionnaires controversés sollicitant l’opinion des Hongrois depuis 2010. Les électeurs ont jusqu’au 20 juin pour répondre par voie postale ou électronique.

“Le gouvernement place dans un grand X rouge le président ukrainien Zelensky, l’air sévère, la présidente de la Commission européenne von der Leyen, au sourire suffisant, et le leader du PPE [le grand groupe européen de droite] Manfred Weber, au rire diabolique”, décrit 444, taclant une “campagne de bon goût comme d’habitude”. La votation “pourrait redonner de l’élan à la Fidesz [le parti d’Orban]” face à la concurrence de l’opposant Peter Magyar, relève le portail.

“Orban n’est pas curieux de notre opinion” mais “veut mobiliser son camp” et “ne risque pas grand-chose, car la majorité des Hongrois rejette l’adhésion de l’Ukraine”, analysait Telex début mars " LA suite sur courrierinternational.com (article payant)

Les Hongrois - Un film de Zoltán Fábri - Lundi 5 mai 2025 à 20 h au cinéma Reflet Médicis

 

Reflet Médicis 3 Rue Champollion, 75005 Paris

Les Lundis hongrois : Rétrospective Zoltán Fábri

D’octobre 2024 au mai 2025, en partenariat avec Le Cinéma Reflet Médicis et les Archives de l’Institut National Cinématographique de Hongrie, l’Institut Liszt Paris organise une rétrospective dédiée au cinéaste hongrois Zoltán Fábri.

Nous vous invitons à venir découvrir neuf de ses films du 7 octobre 2024 jusqu'au 2 juin 2025.
Toutes les séances sont à 20h au Reflet Médicis

Présentation du film par Joël Chapron, spécialiste des cinématographies d’Europe de l’Est, chercheur associé de l’université d’Avignon.

Synopsis
Un groupe de serfs sans le sou qui ne voient pas au-delà de leur petit village, dans l’espoir de s’enrichir et d’être exemptés de la conscription, travaillent sans relâche sur la terre allemande, fermant les yeux face à la proximité d’un camp de prisonniers de guerre, tombant sur des cadavres à chaque tournant alors qu’on entend au fond des coups de feu...

Prochaine rencontre des Mardis hongrois de Paris le 15 avril 2025 à partir de 20 h au Café Le Zimmer

 

Prochaine rencontre

le mardi 15 avril 2025
à partir de 20 h
au café Le Zimmer
1, place du Châtelet 75001 Paris
Métro : Châtelet
 

 
A legközelebbi összejövetel
2025 április 15.-én este 8-kor kezdődik
a Le Zimmer kávéházban
1, place du Châtelet 75001 Paris
Métro : Châtelet
Facebook esemény



 

La justice française refuse de remettre le militant antifasciste «Gino» à la Hongrie

"L’ Albanais est accusé par la Hongrie, comme une dizaine d’autres personnes, d’avoir «brutalement attaqué des néonazis» à Budapest en février 2023 alors qu’une commémoration était organisée par des néonazis dans la capitale hongroise.

La justice française a refusé ce mercredi 9 avril de remettre à la Hongrie le militant antifasciste albanais Rexhino Abazaj, alias «Gino», a annoncé le président de la chambre des extraditions de la cour d’appel de Paris lors du délibéré. Le président a notamment invoqué «des risques d’atteintes aux droits garantis» par des articles de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), relatifs à l’interdiction de la torture et au droit à un procès équitable. Il a aussi levé le contrôle judiciaire du militant.

Ce dernier est accusé par la Hongrie, comme une dizaine d’autres personnes, d’avoir «brutalement attaqué des néonazis» à Budapest en février 2023 alors qu’une commémoration était organisée par des néonazis dans la capitale hongroise. «Gino», crâne rasé et vêtu d’un costume, est sorti de la salle du tribunal accompagné de sa famille, sous les applaudissements de ses soutiens." La suite sur liberation.fr

Les manifestants se réunissent sur le Pont de la Liberté pour la quatrième semaine contre l’interdiction de la Hongrie sur les événements LGBTQ +


"Les manifestants ont fait signe des drapeaux arc-en-ciel et ukrainiens, unissant leurs causes lors d’une protestation contre les récentes politiques gouvernementales perçues comme faisant écho à celles de la Russie.

Des milliers de manifestants se sont réunis dans la capitale de la Hongrie pour la quatrième semaine consécutive mardi, exprimant l’opposition à une nouvelle loi promulguée par le gouvernement nationaliste du Premier ministre populiste Viktor Orbán, qui interdit les événements LGBTQ + Pride.

La législation, accélérée par le Parlement en mars, interdit les événements qui décrivent l’homosexualité pour les personnes de moins de 18 ans. Cette décision intervient au milieu d’accusations croissantes que le gouvernement d’Orbán sape la démocratie avant les élections nationales l’année prochaine." La suite sur observatoiredeleurope.com

La Hongrie enregistre une baisse inattendue de l’inflation en mars

"Investing.com — Le taux d’inflation en Hongrie a connu une baisse plus importante que prévu en mars, marquant la première diminution depuis septembre.

Cette baisse a été attribuée au renforcement du forint, qui a contribué à maintenir les prix de l’énergie sous contrôle." La suite sur investing.com

Aventures vertes à Budapest : Guide de la ville pour les amoureux de la nature

"La Journée de la Terre est l'excuse parfaite pour passer du temps en plein air tout en découvrant Budapest ! Nous avons rassemblé une sélection d'activités que vous pourrez pratiquer non seulement le 22 avril, mais aussi tout au long de l'année - si le temps le permet, bien sûr !

Découvrez Pest à pied !

La meilleure façon de découvrir la capitale hongroise est de marcher ! Participez à une visite guidée de la ville et explorez les sites emblématiques et les joyaux cachés de Pest en compagnie d'un guide local professionnel. Cette visite à pied de 2 heures Stephen, le Parlement et la Promenade du Danube, tout en partageant des histoires fascinantes et des idées locales." La suite sur budapestinfo.hu

Le chef Gergely Madaras : « Une partie de mon cœur restera à Liège »


"Nommé en février 2018, avec prise de poste en septembre 2019, le Hongrois Gergely Madaras a été le neuvième directeur musical de l’OPRL. Alors qu’il quittera son poste à la fin de la saison, bilan et regard vers l’avenir.

Sur scène, sa direction est inventive, précise, enthousiaste et passionnée. A 40 ans, le Hongrois Gergely Madaras est sans conteste un des chefs qui comptent. Pendant six ans, il a été directeur musical de l’Orchestre philharmonique royal de Liège. Une page qu’il s’apprête à tourner après plus de cent concerts partagés. Avant son ultime révérence sur des airs de comédie musicale, il revient avec nous sur une aventure artistique tissée de sens, de transmission et de renouveau.

En février 2018, alors que vous veniez d’être nommé, vous annonciez vouloir réformer et réajuster la programmation. Mais aussi faire grandir le public. Deux choses qui étaient liées, selon vous. Est-ce que vous pensez avoir réussi ?" La suite sur lesoir.be (article payant)

mardi 8 avril 2025

Sur fond de condamnation des ONG de défense des droits de l’homme : Budapest déroule le tapis rouge à un criminel de guerre

"En tant qu’un des membres fondateurs de la Cour pénale internationale (CPI), la Hongrie est tenue de respecter les décisions de cette juridiction, mais elle est revenue sur ses engagements internationaux, en décidant non seulement d’être le premier pays européen à recevoir sur son sol le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, visé par cette juridiction par un mandat d’arrêt international pour des «crimes de guerre et contre l’humanité» à Ghaza, mais aussi le premier à annoncer son retrait du Statut de Rome, se mettant ainsi en violation avec le droit international et européen.

Le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, a déroulé le tapis rouge pour accueillir, jeudi soir, son invité, avec les «honneurs» militaires. Deux jours, avant la confirmation de ce voyage, des informations avaient fuité sur l’annonce par le ministre hongrois de la Justice, Bence Tuzson, lors d’une réunion des ambassadeurs, du retrait attendu de son pays de la CPI.

La Hongrie, faut-il le rappeler avait publiquement qualifié le mandat d’arrêt de la CPI d’«éhonté, cynique et totalement inacceptable» dès son annonce le 21 novembre 2024, et son Premier ministre, Viktor Orban, a invité juste après son homologue israélien pour une visite officielle, à travers une lettre dans laquelle il a écrit : «J’ai été choqué d’apprendre la récente décision honteuse, que Budapest condamne fermement (…)." La suite sur elwatan-dz.com

Mobilisation pour "Gino", militant antifasciste réclamé par la Hongrie

"Tribunes dans les médias, rassemblements et soirées de soutien: des députés, écrivains et activistes se mobilisent depuis des mois pour "Gino", très inquiets d'un possible envoi par la justice française de ce militant antifasciste albanais vers la Hongrie, où il encourt, selon eux, 24 ans de prison.

"Je considère que la France n'a pas à livrer des militants antifascistes à la justice d'extrême droite hongroise", proteste Thomas Portes, engagé auprès de Rexhino Abazaj alias "Gino" depuis son arrestation à Paris en novembre, sous le coup d'un mandat d'arrêt européen émis par la Hongrie du Premier ministre nationaliste Viktor Orban.

Mercredi, ce député Insoumis de Seine-Saint-Denis sera à la cour d'appel de Paris, où "Gino" pourrait être fixé sur son sort. Le militant de 32 ans comparaîtra libre, sous contrôle judiciaire, après plus de quatre mois de détention.

"Je pense qu'on ne se rend pas compte de la valeur de la liberté, sauf lorsqu'on la perd", confie Rexhino Abazaj à l'AFP, lors d'un entretien par visioconférence, en présence d'un de ses avocats." La suite sur tv5monde.com

« Il s’appelle Omri Miran » : Netanyahu critiqué pour ne pas avoir nommé l’otage hongrois-israélien

"Après l'avoir qualifié "d'otage hongrois" sur X, le Premier ministre a parlé à son épouse ; selon le père d'Omri, le bureau de Benjamin Netanyahu n'a pas donné suite à sa demande de rencontrer Viktor Orban.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a été vivement critiqué dimanche pour avoir simplement désigné Omri Miran, un otage du groupe terroriste palestinien du Hamas, par les termes « l’otage hongrois » dans un message publié sur le réseau social X concernant sa visite à Budapest et sa rencontre avec le Premier ministre hongrois Viktor Orban.

Dans un message depuis supprimé sur son compte X en hébreu, Netanyahu a écrit que lors de son déplacement à Budapest, il avait discuté avec Orban de la décision de la Hongrie de se retirer de la Cour pénale internationale (CPI), de la production conjointe d’armements et des 59 otages toujours détenus à Gaza." La suite sur timesofisrael.com

La Hongrie de Viktor Orban quitte la Cour pénale internationale : pour quels effets ?

"Jeudi 3 avril, le gouvernement hongrois a annoncé le retrait de la Hongrie du Statut de la Cour pénale internationale alors que le Premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou, à l’encontre duquel la Cour pénale internationale a délivré le 21 novembre 2024 un mandat d’arrêt pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, était en visite à Budapest.

Quelle est la procédure de retrait du Statut de Rome et quels en sont les effets ?

La procédure de retrait comporte plusieurs étapes. Il faudra d’abord que le parlement hongrois adopte le projet de loi actant le retrait de la Hongrie du Statut de la CPI. Il faudra ensuite que le gouvernement magyar adresse au Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies une notification écrite du retrait. Conformément à l’article 127 § 1 du Statut de Rome, le retrait de la Hongrie ne prendra effet qu’un an plus tard. En attendant, la Hongrie demeure tenue de coopérer avec la Cour, comme l’a bien rappelé le porte-parole de la Cour pénale internationale, Fadi El Abdallah, en réponse à l’annonce du gouvernement hongrois. En outre, l’article 127 § 2 du Statut, prévoit que le retrait ne libère pas l’État des obligations qui lui incombaient alors qu’il était Partie au Statut. Le retrait n’a donc pas d’effet rétroactif, comme on a pu le voir au sujet des Philippines dans l’affaire Rodrigo Roa Duterte.

À l’évidence, le gouvernement hongrois n’ignore pas que le retrait annoncé ne peut pas avoir pour effet de le libérer immédiatement de son obligation de coopérer avec la Cour dans le cadre des affaires en cours, notamment celle impliquant le premier ministre israélien. Les raisons qui l’ont déterminé à annoncer le retrait de la Hongrie du Statut de Rome au moment même où Viktor Orban reçoit la visite de Benjamin Nétanyahou sont donc avant tout politiques et diplomatiques." La suite sur leclubdesjuristes.com

Hongrie : des images choquantes du bétail en décomposition enterré à Hegyeshalom

"Plus de trois mille bovins ont été enterrés près de Hegyeshalom en raison de l'épizootie de fièvre aphteuse. La décomposition des animaux est pénible pour les habitants du village. Le ministère de l'agriculture affirme pourtant que tout est normal.

Des fluides corporels remontent du sol dans un champ près de Hegyeshalom, où plus de trois mille bovins tués par l'épizootie de fièvre aphteuse ont été enterrés ces derniers jours. De nouvelles images de ce phénomène ont été obtenues par drone auprès d'une source anonyme, mais des vidéos de ce phénomène sont également apparues sur les réseaux sociaux dimanche et ont été partagées par des milliers de personnes en un court laps de temps. Vous pouvez visionner les images de drone ici :

La vidéo la plus partagée a été téléchargée sur Facebook par László Nyul. Cet homme vit à Csemeztanya, à quelques centaines de mètres du cimetière, avec sa femme et ses enfants. Il raconte qu'il y a quelques jours, une odeur pestilentielle régnait aux alentours."

lundi 7 avril 2025

Valérie Hayer, eurodéputée de la Mayenne : "On n'est pas en Hongrie, chez Orban, l'allié de Marine Le Pen"

"Valérie Hayer, fustige la manifestation ce dimanche du Rassemblement National en soutien à Marine Le Pen condamnée en première instance pour détournement de fonds publics. La députée européenne de la Mayenne estime que le RN s'attaque à l'État de droit comme certains de ses alliés au sein de l'UE.

La cheffe de file du Rassemblement nationale, Marine Le Pen, s'est dite victime d'une "décision politique" après le jugement qui l'a condamnée en première instance pour détournement de fonds publics. Se disant victime d'une "chasse aux sorcières" - terme utilisé par Donald Trump pour lui marquer son soutien - elle a réfuté tout "esprit de sédition" et s'est réclamée de Martin Luther King, défenseur des droits civiques : "Nous ne demandons pas d'être au-dessus des lois, mais pas au-dessous des lois. Nous ne sommes pas des sous-citoyens"." La suite sur francebleu.fr

L'Autriche ferme 24 points de passage avec la Hongrie et la Slovaquie après l'apparition d'un foyer de fièvre aphteuse

"Renforcement des contrôles aux frontières dû aux craintes liées à la fièvre aphteuse qui se propage en Hongrie et en Slovaquie. Pour éviter que la maladie ne pénètre en Autriche, 24 petits postes frontières avec la Hongrie et la Slovaquie sont fermés depuis samedi à minuit.

L'Autriche a fermé deux douzaines de postes-frontières avec ses voisins, la Hongrie et la Slovaquie, dans le but de contenir la propagation de la fièvre aphteuse et d'empêcher son entrée dans le pays.

La Slovaquie a déclaré une situation d'urgence mardi après la découverte de la maladie dans trois exploitations.

Mercredi, la Hongrie a connu le premier foyer de cette maladie hautement infectieuse en 50 ans, ce qui a conduit le pays à déployer des soldats et à lancer des mesures de désinfection pour la contenir dans une zone limitrophe de la Slovaquie et de l'Autriche." La suite sur euronews.com

Gino Abazaj, antifasciste : « La Hongrie utilise un très coûteux système pour nous pourchasser dans toute l’Europe »

"Remis en liberté après quatre mois et demi de détention, Gino Abazaj reste sous la menace d’une extradition vers la Hongrie de Viktor Orbán. Avant une décision attendue mercredi, l’antifasciste, en visite à l’Humanité, alerte sur les menaces qui, quoi qu’il arrive, demeureront.

Maintenant qu’il est dehors, après quatre mois et demi derrière les barreaux à Fresnes (Val-de-Marne), Gino a chopé la crève. La faute aux variations de température, au grand air ou, comme il le soupçonne, aux pollens… Rien qui puisse l’atteindre vraiment, néanmoins.

Toujours sous le coup d’un mandat d’arrêt européen émis par la Hongrie de Viktor Orbán, sur lequel la cour d’appel de Paris pourrait se prononcer définitivement ce mercredi 9 avril, l’antifasciste Rexhino « Gino » Abazaj, remis en liberté il y a une dizaine de jours, court les rues de Paris et des environs, trop heureux de retrouver ses parents et ses amis.

« Je peux enfin remercier officiellement, et de vive voix, pour toute cette solidarité, glisse-t-il en arrivant avec Quentin, le..." La suite sur humanite.fr (article payant)

Roman-fleuve, récits-racines


"Le Centre Interuniversitaire d'Études Françaises (CIEF), rattaché à l'Université Eötvös Lóránd de Budapest (ELTE), organise de nombreux événements culturels à Budapest en lien avec le français ou la francophonie. Le 19 mars dernier, il a accueilli dans le cadre de son Club de lecture, Claire Hunyadi, co-auteure du roman Les Tributaires avec sa sœur Anne, sous le nom de plume Bisame Corvin.

Un extrait de cette lecture a même été choisi pour tester l’orthographe des amoureux de la langue française lors de La Grande Dictée du CIEF, s’étant tenue le 31 mars. 

Les Tributaires

France, sous le régime autoritaire et collaborateur de Vichy. Algérie française, durant la guerre d'indépendance et de décolonisation. Alsace annexée, les Malgré-nous, enrôlés de force dans la branche militaire allemande des Waffen SS. URSS, Camp de Tambov, « l'Enfer Blanc ». Hongrie, la campagne tout autant que la ville, victime du nazisme puis du stalinisme.

Publié en 2022, Les Tributaires est une affaire de famille. Co-écrit par des jumelles, ce roman-fleuve explore les événements vécus par leur parenté proche durant le XXe siècle, esquissant ainsi le portait d'une Europe meurtrie par les guerres : ces peuples divisés, ces terres sanguinolentes et ces oppresseurs aux idéologies déplorablement meurtrières.

« Toutes ces histoires sont inspirées de faits réels et de personnages ayant véritablement existé. [...] ». Ces quelques mots d'introduction nous forcent à garder à l'esprit tout au long de notre lecture que ce sont des vies qui ont véritablement été vécues." La suite sur jfb.hu

Hongrie : 2 ressortissants français, ayant arraché 17 drapeaux d’Israël, arrêtés

"Ces drapeaux avaient été installés en l'honneur de la visite en Hongrie du Premier ministre Benjamin Netanyahu.

La police hongroise a annoncé l’interpellation (lien en hongrois) de deux personnes, samedi, suspectées d’avoir arraché les 17 drapeaux israéliens installés sur le pont à chaînes Széchenyi de Budapest à l’occasion de la visite du Premier ministre Benjamin Netanyahu et de les avoir jetés dans le Danube." La suite sur timesofisrael.com

Netanyahu rencontre le diplomate en chef hongrois avant de s’envoler pour les US

"Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a rencontré le ministre hongrois des Affaires étrangères Peter Szijjártó à Budapest ce matin, en présence d’un forum de hauts dirigeants d’entreprises locales, indique le bureau du Premier ministre.

Au cours de cette réunion, Netanyahu a discuté du renforcement des liens économiques, sécuritaires et technologiques avec cet État membre de l’Union européenne (UE) ainsi que de l’augmentation des investissements hongrois dans l’économie israélienne, a précisé le bureau du Premier ministre dans un communiqué.

Cet entretien conclut la visite du Premier ministre à Budapest, qui a débuté mercredi soir et a donné lieu à des rencontres avec le Premier ministre hongrois Viktor Orban, des hauts fonctionnaires du gouvernement et des dirigeants juifs locaux." La suite sur timesofisrael.com

Netanyahu quitte la Hongrie pour se rendre à Washington

"Budapest (AFP) – Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a quitté Budapest dimanche pour se rendre aux États-Unis afin de discuter des tarifs douaniers et de l'Iran avec le président Donald Trump, à l'issue d'une visite de quatre jours en Hongrie.

"Je viens de conclure une visite très importante en Hongrie", a déclaré M. Netanyahu dans un communiqué à l'issue de sa visite, ajoutant qu'une coopération dans le domaine de la production de munitions avait été abordée.

Il s'agissait de la première visite du dirigeant israélien en Europe depuis 2023.

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban avait accueilli jeudi en grande pompe son homologue israélien, visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité dans la bande de Gaza." La suite sur france24.com

Ramona Horvath & Gregor Storf Cool jazz for quiet dreams - dimanche 13 avril 2025 à 19h30 et 21h30 au 38Riv Jazz Club


Placement libre – Assis 
38 Rue de Rivoli, 75004 Paris 

Jazz, standards

Pour la première fois en duo, la pianiste Ramona Horvath et le saxophoniste Gregor Storf, ont concocté un programme soigneusement sélectionné, mettant en avant de magnifiques balades et des trésors du American Songbook. Leur alchimie musicale promet d'être captivante, alliant la sensibilité de Ramona au souffle puissant et expressif de Gregor.

Gregor Storf brillant jeune saxophoniste autrichien, installé récemment à Paris, a déjà joué à côté de Dado Moroni, Flavio Boltro, Wallace Roney Jr., Joris Dudli, Renato Chicco, Max Ionata, Sandy Patton, Oliver Kent, Mario Gonzi...

Ramona Horvath est une pianiste virtuose éclectique, inspirée par les grands pianistes de jazz, avec un univers musical très varié : "En France, aujourd'hui, les pianistes de son niveau (un son et un discours d'exception) se comptent sur les doigts de la main." Mediapart

Gregor Storf : saxophone
Ramona Horvath : piano

dimanche 6 avril 2025

L’axe Budapest-Tel-Aviv : au-delà des convergences idéologiques

"L’accueil en grande pompe d’un criminel de guerre à Budapest ferait-il oublier l’essentiel ? Quelques mois avant l’invitation de Benjamin Netanyahou, des « pagers » explosifs fabriqués en Hongrie étaient activés par le Mossad contre des cibles libanaises, civiles et militaires. Quelques années plus tôt, Viktor Orbán utilisait le logiciel-espion Pegasus, conçu en Israël, pour surveiller ses opposants. Il avait d’abord été testé sur les Palestiniens, cobayes d’une surveillance étendue sur plusieurs continents. Au-delà des convergences idéologiques évidentes entre Benjamin Netanyahou et Viktor Orbán, c’est un échange de bons procédés que révèle la consolidation de l’acte Budapest-Tel-Aviv.

Viktor Orbán a convié son homologue israélien en dépit des accusations qui pèsent contre lui : usage de la famine comme arme de guerre, crimes contre l’humanité et génocide. En vertu du droit international, cela n’aurait pas dû survenir. État-membre de la Cour pénale internationale (CPI), la Hongrie était tenue d’arrêter Benjamin Netanyahou dès son arrivée sur le sol hongrois. Or, avant même l’atterrissage du Premier ministre israélien, le gouvernement d’Orbán fait savoir qu’il ne respecterait pas ces obligations légales. En accueillant un criminel de guerre, la Hongrie affiche une fois de plus son mépris des droits humains et de la justice internationale." La suite sur lvsl.fr

Grosse désillusion pour Zizou Bergs à Monte-Carlo

"Il n’est pas parvenu à dominer le Hongrois Fabian Marozsan (ATP 80) au premier tour des qualifications du tournoi.

Zizou Bergs, 50e joueur mondial, n’est pas parvenu à dominer le Hongrois Fabian Marozsan (ATP 80) au premier tour des qualifications du tournoi de tennis de Monte-Carlo, le troisième ATP Masters 1.000 de l’année et le premier sur terre battue.

Malgré son statut de première tête de série du tournoi qualificatif de l’épreuve dotée de 6.128.940 euros, le Limbourgeois s’est incliné dès son premier match en deux sets 6-2, 7-6 (7/5). La rencontre a duré 1 heure et 26 minutes." La suite sur lesoir.be

samedi 5 avril 2025

Retrait de la Hongrie de la Cour pénale internationale : quelles conséquences pour Viktor Orbán ?

"Paris, Bruxelles, 4 avril 2025. 

  • Le Président hongrois Viktor Orbán, a annoncé le 3 avril 2025 sa décision de retirer la Hongrie du Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI). La ratification du Statut de Rome est considérée comme l’une des conditions pour adhérer à l’Union européenne (UE).
  • Ce retrait a été annoncé alors que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, un suspect de la CPI recherché pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, était en visite officielle en Hongrie.
  • Cette dernière manœuvre de Viktor Orbán s’inscrit dans une offensive contre la justice internationale et les droits humains, menée par des régimes en faveur de l’impunité internationale tels que les États-Unis, la Russie, la Hongrie et Israël. Les 124 États parties au Statut de Rome doivent faire front et affirmer leur engagement inébranlable envers la CPI.

Symbole de son mépris pour la justice internationale, Viktor Orbán a choisi le moment où il accueille Benjamin Netanyahu, suspect de crimes internationaux recherché par la CPI, pour annoncer l’intention de la Hongrie de se retirer du Statut de Rome. Cette décision renforce également la position de Benjamin Netanyahu, alors que ce dernier reprend sa guerre dans la bande de Gaza en bombardant des civil·es et des secouristes et impose un blocus total sur la nourriture et les fournitures essentielles depuis plus d’un mois. Le Premier ministre israélien est recherché par la CPI pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, tandis qu’il est accusé par un nombre croissant d’acteurs d’être responsable de génocide, dont la Fédération internationale des droits humains (FIDH)." La suite sur fidh.org

Hongrie. Le retrait de la CPI ne dégage pas la Hongrie de son obligation légale d’arrêter Benjamin Netanyahou

"En réaction aux informations selon lesquelles la Hongrie, État membre de la Cour pénale internationale (CPI), a accueilli Benjamin Netanyahou dans le pays sans l’arrêter et a affirmé qu’elle se retirerait de la CPI, Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International, a déclaré :

« Le Premier ministre Viktor Orbán accueille une personne recherchée par la CPI : Benjamin Netanyahou est accusé par la CPI d’avoir commis des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité à l’encontre des Palestinien·ne·s. En le recevant, la Hongrie donne dans les faits son approbation au génocide israélien, à savoir la destruction physique du peuple palestinien, en tout ou en partie, à Gaza.

« Les dirigeants et les représentants des États membres de la CPI ne doivent pas contribuer à affaiblir la Cour en rencontrant Benjamin Netanyahou ou toute autre personne recherchée. Le déplacement de Benjamin Netanyahou en Hongrie ne doit pas annoncer une tournée de l’impunité dans d’autres États membres de la CPI.

« Le retrait annoncé de la Hongrie de la CPI est une manœuvre éhontée et vaine de se soustraire à la justice internationale et de faire obstacle au travail de la Cour. Cette annonce cynique ne change rien au fait que la Hongrie a toujours l’obligation fondamentale d’arrêter et de remettre Benjamin Netanyahou à la CPI. Tout retrait prendrait effet dans un an et ne doit pas détourner la Hongrie de ses obligations juridiques internationales." La suite sur amnesty.org

La Hongrie d’Orban a déroulé le tapis rouge à Netanyahou et quitté la CPI

"Recevant le premier ministre israélien, qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale, le gouvernement de Budapest a annoncé se retirer de cet organisme.

Viktor Orban avait jugé « honteuse », « cynique » et qualifié de « discrédit complet du droit international » la décision de la Cour pénale internationale (CPI), le 21 novembre dernier, d’émettre des mandats d’arrêt pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité contre le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant. Le premier ministre hongrois avait prévenu : la Hongrie ne mettra pas en œuvre les mandats d’arrêt. Il avait invité dans la foulée son homologue israélien à défier la CPI en se rendant en Hongrie.

Alors que l’avion de Benyamin Netanyahou s’est posé à Budapest mercredi, le gouvernement hongrois n’a pas tardé à encore surenchérir. Jeudi, Gergely Gulyas, ministre du cabinet du premier ministre, a annoncé que la Hongrie se retirait de la Cour pénale internationale. La CPI était « une initiative respectable » avant de devenir ces dernières années un « organe politique. L’inculpation du premier ministre israélien en est le plus triste exemple », a-t-il justifié. Une décision logique puisque Budapest rejoint ainsi au rang des non-signataires Israël, les États-Unis et la Russie, autrement dit ses principaux alliés." La suite sur tribunejuive.info

La Hongrie quitte la CPI : quelles conséquences ?

"Parallèlement à la visite du Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou à Budapest, le gouvernement hongrois a annoncé son retrait de la Cour pénale internationale (CPI). Nétanyahou, visé par un mandat d'arrêt émis l'année dernière par cette juridiction, a salué cette décision lors d'une conférence de presse organisée avec le chef du gouvernement hongrois, Viktor Orbán. La presse européenne fait le point.

Der Spiegel (DE) 3 avril 2025
Orbán n'a plus rien à faire dans l'UE
Les Européens ont matière à s'inquiéter, estime Der Spiegel :
«L'Union européenne a été créée dans l'intention de préserver la paix, c'est un projet qui s'appuie sur des valeurs et des normes. Dans un monde sauvage régi par la loi du plus fort, elle aura beaucoup de mal à subsister. Dans cette situation, chaque pays doit se demander à quel camp il appartient. Au camp des démocraties, qui respectent les lois, ou à l'autre camp. Viktor Orbán a fait son choix. Il n'a donc plus rien à faire au sein de l'UE.» " La suite sur eurotopics.net

Petković sur la position des Serbes au Kosovo avec un responsable hongrois

"Le directeur du Bureau pour le Kosovo-Metohija, Petar Petković, a rencontré aujourd'hui à Budapest le représentant du gouvernement hongrois Marton Ugroždi, avec qui il a discuté de la situation au Kosovo.

Ugrozdi est le secrétaire d'État adjoint du directeur politique du cabinet du Premier ministre hongrois, et l'ambassadrice de Serbie en Hongrie, Aleksandra Đurović, a également assisté à la réunion.

Petković, a annoncé le Bureau pour le Kosovo et la Métochie, a remercié particulièrement le Premier ministre hongrois Viktor Orbán et l'ensemble du gouvernement hongrois pour le soutien ferme qu'ils apportent à la Serbie dirigée par le président Aleksandar Vučić, soulignant que les excellentes relations et la compréhension des deux dirigeants sur de nombreuses questions essentielles ont ouvert la voie à des relations globales étroites entre les deux pays et les deux peuples." La suite sur radiokontaktplus.org

Meloni, Orban, extrême droite allemande... Les alliés européens de Trump en ordre dispersé sur les droits de douane

"La présidente du Conseil des ministres italienne, Giorgia Meloni, a déploré les droits de douane annoncés par Donald Trump sur les importations aux États-Unis. Le gouvernement hongrois de Viktor Orban a jugé l'Union européenne responsable de la décision du président américain.

Face aux droits de douane annoncés par Donald Trump sur les importations aux États-Unis, les Européens s'inquiètent. Même du côté des proches du président américain. L'offensive protectionniste de la Maison Blanche, sans équivalent depuis les années 1930, passe par un droit de douane généralisé d'au moins 10% sur toutes les importations à partir du 5 avril.

Des majorations sont prévues à partir du 9 avril pour les pays jugés particulièrement hostiles en matière commerciale. Les marchandises de l'UE subiront ainsi par exemple 20% de taxes additionnelles, s'ajoutant aux droits de douane déjà en vigueur." La suite sur bfmtv.com

Guerre en Ukraine : le Premier ministre hongrois Viktor Orban dénonce un "plan de guerre" de l’Europe occidentale

"Orban affirme que l'Europe déteste Trump et souhaite l'échec de ses efforts de paix.

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a accusé vendredi l’Europe occidentale de prolonger le conflit en Ukraine, qui vient d’entrer dans sa quatrième année.

Dans une déclaration à la radio publique MTI, Orban a affirmé que la Hongrie avait élaboré un plan de paix, tandis que l’Europe occidentale aurait conçu un « plan de guerre » visant à maintenir l’armée ukrainienne engagée dans un conflit prolongé avec la Russie.

Réitérant son soutien au plan de paix et aux négociations prônées par l'ancien président américain Donald Trump, Orban a déclaré : « S’il y a quelqu’un qui peut parvenir à la paix, c’est lui. Et puisque nous voulons la paix, notre rôle n’est pas de l’entraver, de le critiquer ou de lui mettre des bâtons dans les roues, mais de le soutenir. » La suite sur aa.com.tr

vendredi 4 avril 2025

Cinéma - Anna 15 avril 2025 à 19:30 Lieu: Online

Au printemps 2025 l'Institut Liszt lance un nouveau cycle de projections des films en ligne, dédiée aux adaptations littéraires. Lors de ce cycle, nous présentons trois films cultes : en mars La Demi-lune rouge (Aranyember) de Sándor Korda, en avril Anna (Édes Anna) de Zoltán Fábri, et en mai Les Faucons (Magasiskola) d'István Gaál, inspiré par un roman de Miklós Mészöly. 

Anna

Le film raconte l'histoire d'Anna (interprétée par Mari Törőcsik), qui vient à la ville après la débâcle de 1919 pour travailler comme domestique chez les Vizy. La maîtresse de maison a une fierté sans limites pour sa servante idéale. Pourtant, une nuit, Anna la douce plante neuf fois le couteau dans le corps de ses maîtres. Anna, réalisé en 1958 par Zoltán Fábri à partir d'un roman de Dezső Kosztolányi, se présente comme une tragédie sociale sans coupable.

Hongrie / 1958 / 84 min

Un film de Zoltán Fábri, d'après Dezső Kosztolányi

Avec Mari Törőcsik, Károly Kovács, Mária Mezey, Zsigmond Fülöp, Zoltán Greguss, Anna Báró

Projection gratuite

Rejoignez le groupe Facebook "Ciném'à la Maison" pour accéder aux liens des films.
Cliquez ici pour vous inscrire : Ciném'à la Maison

Au Parlement européen, seule l'extrême droite défend le premier ministre hongrois Viktor Orban

"Les récentes modifications législatives adoptées par Budapest contre la communauté LGBT + suscitent un tollé au Parlement européen.

L'objectif de Viktor Orban n'est pas de se débarrasser de l'arc-en-ciel mais bien de se débarrasser de la démocratie", a lancé l'eurodéputée néerlandaise Kim van Sparrentak (groupe des "Verts") ce mercredi au Parlement européen de Strasbourg, lors du débat sur les menaces planant sur l'État de droit en Hongrie.
Elle résumait une opinion partagée dans les rangs de la gauche, du centre et du centre-droit, unanimes à condamner les récentes modifications législatives adoptées par Budapest." La suite sur lalibre.be (article payant)

Israël dit que Netanyahu et Orban ont parlé à Trump du retrait hongrois de la CPI

"L'exécutif israélien a annoncé jeudi soir que le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son homologue hongrois Viktor Orban s'étaient entretenus avec le président américain Donald Trump au sujet du retrait hongrois de la CPI, selon un communiqué." La suite sur lorientlejour.com

En Hongrie, Orbán et Netanyahou déroulent une vision idéologique commune

"Malgré son mandat d’arrêt, le premier ministre israélien est en visite à Budapest jusqu’au 5 avril. En conférence de presse, son homologue hongrois a annoncé son retrait de la Cour pénale internationale, alors que les crimes de génocide se poursuivent à Gaza.

Benyamin Netanyahou a été accueilli avec tapis rouge et honneurs militaires au château de Buda, jeudi matin. Au même moment, les opérations israéliennes et les crimes de génocide se poursuivent dans la bande de Gaza. L’armée a multiplié les opérations terrestres et les bombardements pour occuper de larges zones de l’enclave palestinienne.

Dans le camp de réfugiés de Jabaliya, au nord de la bande de Gaza, des frappes israéliennes ont détruit un centre de santé de l’Unrwa, mercredi, faisant encore des dizaines de morts. Le ministère de la Santé du Hamas à Gaza a annoncé, jeudi, 1 163 tués depuis la reprise des attaques israéliennes, le 18 mars.

L’Autorité palestinienne a donc demandé « au gouvernement hongrois de se conformer au mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale en remettant immédiatement M. Netanyahou à la justice ». Au contraire, dès les premières heures de la visite du premier ministre israélien, à Budapest, son homologue hongrois a annoncé quitter la CPI." La suite sur humanité.fr

jeudi 3 avril 2025

Tamás Hoffmann, juriste : « La visite du Premier ministre israélien en Hongrie est juridiquement inexcusable »

*Par Tamás Hoffmann, professeur associé au Département des relations internationales de l’Université Corvinus de Budapest.
Cet article de Tamás Hoffmann*, juriste spécialiste de droit pénal international, a été publié sous le titre original « The duty to arrest » et diffusé par la lettre d’information Geo-Polemic.

Selon le juriste Tamás Hoffmann, la Hongrie a « l’obligation internationale, européenne et constitutionnelle » d’exécuter le mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale à l’encontre du premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, reçu par Viktor Orbán en Hongrie du 3 au 6 avril.

Le 30 mars 2025, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a confirmé lors d’une conférence de presse son intention de mettre en œuvre le plan du président américain Donald Trump visant à relocaliser les deux millions d’habitants de Gaza dans les États arabes voisins. Le lendemain de sa déclaration publique sur ce qui pourrait constituer un crime contre l’humanité, il a aussi été très occupé : il a dû quitter le procès pour corruption qui le visait pour témoigner dans un autre procès pénal, dans lequel deux de ses proches conseillers ont déjà été arrêtés par le parquet israélien.

Netanyahou pouvait sans doute se réconforter en pensant aux prochains jours plus calmes, puisqu’il serait accueilli par le gouvernement hongrois à Budapest du 2 au 6 avril, pour une visite officielle.

Dans cet article, je tenterai d’expliquer pourquoi la visite du Premier ministre israélien en Hongrie est juridiquement inexcusable et pourquoi il devrait être arrêté par les autorités hongroises." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr

Le Témoin au cinéma Majestic Passy le 6 mai 2025 à 20h00

Cinéma Majestic Passy 18 Rue de Passy, 75016 Paris

Avec : Ferenc Kallai, Lajos Öze, Béla Both, Zoltan Fabri, Lili Monori, Karoly Bicskey

Séance présentée par Joël Chapron, spécialiste des cinématographies d'Europe centrale et orientale.

Synopsis

Début des années 1950. József Pelikán est gardien d'une digue sur le Danube. Les aventures malencontreuses de Pelikán, ancien résistant, bon communiste pourtant, mais dont l'imprudence et la maladresse lui valent de fréquents séjours en prison. Il y retourne à chaque fois quand il croit s'être enfin tiré d'affaire. Constamment secouru par un ancien camarade de combat, devenu hiérarque du Parti, Pélikán doit pourtant, un jour, témoigner contre lui dans un procès qui a les allures d'une mascarade. Pour conditionner ce témoin cher, le chef de la police lui prépare les traitements spéciaux entre intimidations et récompenses. Pelikán sera une fois promu directeur de la piscine où il chassera le colonel du service secret car il n'a pas de ticket, puis directeur du parc d'attraction de Budapest où ce même colonel prendra une crise cardiaque après avoir voyagé sur le train des "fantômes du socialisme". Chaque promotion lui vaut du retour en prison. Lors du procès, où il est placé au même banc des témoins que le mouchard fasciste de son village, il comprend qu'il a été instrumentalisé il s'y refuse absolument... et se trouve alors condamné à mort à son tour. Quand on le conduit à l'échafaud c'est le bourreau qui est disparu...

Ce film tourné en Hongrie en 1969 dénonçait les procès staliniens avec l'humour grotesque décapant du cinéaste Péter Bacsó.

Son exploitation a été interdite dans son pays pendant une dizaine d'années avant de devenir film culte dès sa sortie en 1980.

La Hongrie annonce son retrait de la Cour pénale internationale, peu après l’arrivée de Netanyahu, visé par un mandat d’arrêt de la juridiction

"Le dirigeant israélien entame une visite de plusieurs jours en Hongrie, à l’invitation de son allié Viktor Orban, bravant le mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI). Budapest a annoncé quitter la juridiction, au premier jour de la visite.

La Hongrie a annoncé jeudi 3 avril son retrait de la Cour pénale internationale (CPI), au premier jour d’une visite à Budapest du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, visé par un mandat d’arrêt de cette juridiction.

"La Hongrie quitte la CPI. Le gouvernement va entamer la procédure de retrait, en accord avec le cadre international légal", a annoncé sur Facebook Gergely Gulyas, directeur de cabinet du Premier ministre nationaliste Viktor Orban." La suite sur lindependant.fr