Nostalgique de I'Empire austro-hongrois, le parti d extrême droite Jobbik surfe sur une xénophobie exacerbée par la crise
C'est une jolie blonde au visage an- gélique, une brillante avocate plutôt BCBG. Il y a quelques années, Krisztina Morvai, fille d'un top-modèle et d'un opposant au communisme, était membre aux Nations unies d'un comité contre les discriminations. Aujourd'hui, c'est la star du Jobbik, le parti d'extrême droite hongrois, qui refuse de considérer les Tsiganes comme des citoyens, appelle à ne plus coopérer avec les juifs, et considère les investisseurs français ou britanniques comme des pilleurs qu'il faut exproprier. Krisztina Morvai se défend d'être d'extrême droite. Mais elle a mené campagne sous la protection de la Garde hongroise, un groupe paramilitaire qui appelait à de véritables chasses aux Roms avant d'être finalement dissous...
...«Alors que la population tsigane est de plus en plus désocialisée, les politiques ont abandonné ce sujet. Le Jobbik en a fait son lit», analyse Pierre Waline, un Français spécialiste des pays d' Europe centrale." Extraits d'un article paru dans le Nouvel Observateur n° 2333 du juillet 2009
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